Game winner pour Fournier, le dernier avec le Magic ?

Annoncé sur le départ, Evan Fournier a planté le tir de la victoire pour Orlando contre Phoenix.

C’est grâce à un panier décisif de Fournier (21 points) après un pick-and-roll avec son ami Vucevic (27 points et 14 rebonds) que le Magic a triomphé de Phoenix, 112-111. Une panier qui avait sans doute une saveur particulière pour le Français cité avec insistance dans des rumeurs de trade. « J’ai eu un fils ici, je me suis marié et cela signifie énormément. C’est un peu compliqué de mettre des mots là-dessus. J’avais seulement 22 ans lorsque j’ai été transféré ici. Je suis un homme complétement différent, un joueur complétement différent » a-t-il déclaré devant la presse à l’issue de la rencontre.

Toronto renoue avec la victoire, les Hawks et les Rockets retombent dans leurs travers

Les Raptors ont mis fin à leur série noire contre Denver tandis que les Rockets et les Hawks recommencent à perdre.

Contre Denver, Siakam (27 points, 8 rebonds et 6 passes) et Toronto ont mis fin à leur série noire, 135-111.

https://www.youtube.com/watch?v=nsnVpg-DQpg

Après avoir remporté sa première victoire en vingt-et-un matchs, Houston est retombé dans ses travers et a bu le bouillon contre Charlotte, 97-122.

Seconde défaite consécutive pour Capela (25 points et 17 rebonds), Young (29 pions) et les Hawks chez des Kings d’un Fox en feu (37 points), 110-108.

Superbe double-double pour Julie Allemand dans sa future salle

A Lyon et face à ses futures coéquipières, Julie Allemand a brillé mais BLMA s’est incliné 80-67. La meneuse liégeoise n’a rien à se reprocher et preste à un très haut niveau depuis son retour à la compétition.

Julie Allemand a rapidement retrouvé ses bons réflexes. Pour son retour à la compétition, la meneuse liégeoise (14 points, 6 rebonds et autant d’assists) avait brillé pour conduire BLMA à une retentissante victoire sur Basket Landes, alors en tête du championnat. Mieux encore, une semaine plus tard, lorsque Julie Allemand, encore très performante (18 points, 5 rebonds et 3 passes), avait permis à sa formation de devenir la première équipe à vaincre Bourges afin de décrocher le ticket pour la finale de la Coupe de France.

Ce mercredi, les Montpelliéraines se rendaient à l’Astroballe pour y défier l’ASVEL, le futur club de Julie Allemand qui y fera son retour la saison prochaine. Forcément, la Liégeoise s’est mise en évidence avec un double-double du plus bel effet: 11 points et 12 passes décisives pour une évaluation de 21 (la meilleure de BLMA). Malheureusement, ce ne fut pas suffisant pour les troupes de Thibaut Petit. En effet, après avoir mené 12-18 à l’issue des dix minutes inaugurales, les visiteuses se faisaient remonter par Johannes (14 points, 9 rebonds et 6 passes) et les Lyonnaises qui rentraient au vestiaire avec une petite avance, 38-35. La reprise était également en faveur des locales qui poussaient leur avantage à 57-48 à la demi-heure et à 80-67 au coup de sifflet final.

Crédit photo: Indiana Fever

Bombinettes, fast-break, post-up, tear-drop: la panoplie complète des Liégeois

A domicile, Liège a remporté sa troisième victoire de la saison en dominant Alost 54-48. Un succès forgé grâce à une défense de fer mais aussi grâce à quelques actions d’éclat en attaque.

Mercredi au Country Hall, on se serait cru plus de cinquante ans en arrière, dans l’ex-RDA avec un rideau de fer d’une incroyable étanchéité. Toutefois, si la muraille dressée par les Liégeois pouvait sans nul doute rivaliser aussi avec celle de l’Empire du Milieu, l’attaque locale fut bien plus efficace que celle des Okapis: 37% aux tirs pour les locaux contre 28% aux visiteurs dont 26% derrière l’arc contre 8% (!) pour les troupes d’Yves Defraigne. C’est d’ailleurs à distance qu’ont frappé Boxus, Lemaire et Potier (deux triples chacun), permettant ainsi d’écarter le jeu pour Bojovic, Iaro ou Basic.

Les highlights de Liège sont à (re)voir ici.

« Une perspective qui nous fait frissonner »

L’Europe, une bouffée d’oxygène pour la JL Bourg.

« Au niveau européen, évidemment il faut qu’on vise ces quarts de finale. Repousser l’échéance de l’élimination en Coupe d’Europe, c’est augmenter la probabilité de jouer un match véritablement historique avec notre public. Je rêve un peu d’un quart de finale fin mars avec la salle d’Ekinox pleine et que notre public puisse profiter de la qualité du jeu européen et de cette dimension là. Si on venait à avoir cette chance là, quelle bouffée d’oxygène pour nous tous ! C’est une perspective qui nous fait frissonner, qui nous fait pétiller les yeux et on en a tous besoin en ce moment. C’est ce pour quoi on se bat en ce moment » confiait le président de la JL Bourg à Radio Scoop.

Crédit photo: FIBA

Gros double-double pour Jaleesa Maes et large victoire pour les Panthers

Avec Doppée, Henket, Schmidt et Maes en verve, les Panthers n’ont fait qu’une bouchée de Waregem.

Un déplacement parfaitement négocié par les Panthers. A Waregem, après dix minutes équilibrées, les Liégeoises profitaient du second quart pour creuser un écart conséquent et mener 29-45. En seconde période, Maes (17 points et 16 rebonds !), Schmidt (18 unités), Doppée (17 pions) et Henket (16 points) s’en donnaient à cœur joie et filaient vers une large victoire, 60-102

Mazette, quelle défense !

En dressant les barbelés pour étouffer Alost 54-48, les Liégeois ont démontré leurs progrès et décroché leur troisième victoire de la saison.

« Nous sommes dans une très bonne dynamique en ce moment, nous nous améliorons toutes les semaines et nous jouons avec beaucoup plus d’envie et d’agressivité » nous confiait Romain Bruwier (2 passes décisives) avant la venue des Okapis au Country Hall ce mercredi.  » L’enjeu sera de limiter et de fatiguer au maximum les joueurs clés. »

Le jeune ailier avait vu juste. En attaquant Mihailovic, celui-ci prit des fautes et ne fut pas en mesure de peser (6 points et 4 rebonds en 20 minutes) sur la rencontre autant qu’espéré par Yves Defraigne. Maras (11 points et 7 rebonds) et Badji (9 points et 14 rebonds) furent impactants mais Vujosevic (5 points et 5 passes) et Geukens (2 pions) furent plus discrets qu’à l’accoutumée. La faute à l’excellente défense proposée par les pensionnaires du Country Hall qui retrouvaient Milos Bojovic (6 points, 3 rebonds et 2 passes) mais étaient cette fois privés de Lhoest.

Dès l’entame de match, la partie était placée sous le signe de la défense. Iaro (10 points, 11 rebonds et 3 passes) et les locaux faisaient jeu égal avec les visiteurs et le marquoir affichait 12-13 après dix minutes. Le second quart voyait les Okapis creuser un petit écart pour rejoindre les vestiaires sur le score de 22 à 28. A la reprise, Lemaire (12 points, 6 rebonds et 2 passes) et ses coéquipiers étaient admirables d’abnégation et n’encaissaient pratiquement rien afin de revenir à hauteur d’Alost à la demi-heure, 37 partout. Dans le dernier quart, Basic (8 points et 8 passes), Potier (8 points et 5 rebonds en seulement 12 minutes) et les Principautaires continuaient sur leur lancée et filaient vers leur troisième victoire de la saison, 54-48. La conclusion revenait au jeune Romain Bruwier: « Je l’avais annoncé ! »

Liège remettra le couvert dès ce vendredi, toujours au Country Hall et contre Alost.

Crédit photo: Philippe Collin

« Ils m’ont permis d’être moi-même »

C’est avec une certaine émotion et une jolie franchise que Nicolas Sumkay explique les raisons qui l’ont convaincu de rejoindre Tilff et revient sur l’importance de la « Bob Team » dans son parcours de vie et son développement personnel. Entretien.

Nicolas, tu portera les couleurs de Tilff la saison prochaine. Pourquoi avoir décidé de quitter Huy et de rejoindre les Porais ?

J’ai décidé de rejoindre Tilff pour plusieurs raisons. La majorité de l’équipe de Huy voulait diminuer le nombre d’entrainements la saison prochaine et redescendre de division(s). Or, je m’estime encore trop « jeune » pour arrêter de progresser. En plus de cela, mes coéquipiers de la « Bob Team » ont de moins en moins de cheveux et de plus en plus d’enfants, ce qui posera sans doute des problèmes pour les après matchs – bien que je leur souhaite tout le bonheur du monde (rires). Ensuite, il est vrai que j’aurais pu rester à Huy pour continuer en régionale mais la raison pour laquelle j’ai rejoint ce club était de pouvoir rester avec cette équipe de rêve, la « Bob Team ». Du coup, lorsque Quentin Pincemail m’a contacté, cela a sonné comme une évidence. Jouer en R1, avec une équipe festive et passionnée, dans un club qui tourne et qui n’est, en plus, qu’à douze minutes de chez moi contre vingt-huit pour Huy, était très tentant.

Quels seront tes objectifs pour ce nouveau défi ?

Ils seront de réussir à m’intégrer non seulement dans l’équipe de Tilff mais aussi dans le club en général. Ce sera la première fois pour moi que je partirai dans l’inconnu, avec une nouvelle équipe, une nouveau terrain, de nouveaux anneaux, une nouvelle cafèt’ et, apparemment, une nouvelle bière (rires). J’espère aider la R1 de Tilff à gagner le plus de matchs possible et, pour le reste, « Inchallah » comme on dit.

Quels souvenirs garderas-tu de tes années avec la « Bob Team » ?

Je préfère ne pas donner de moments ou souvenirs de soirées mais plutôt évoquer un parcours de vie. Avec cette bande de fous, chaque semaine était différente et délirante. Je pense sincèrement avoir eu la chance de ma vie de rencontrer mes désormais ex-coéquipiers là-bas, à ce moment-là. Grâce à leurs personnalités individuelles tellement différentes et parfois – ou même souvent – spéciales (rires), ils m’ont offert de véritables moments de pur bonheur. Je n’ai donc pas envie de spécialement raconter des souvenirs mais plutôt de remercier ces gars car ce sont les premiers à avoir pris la peine de me connaitre vraiment. Ils ont forgé mon caractère et changé ma personnalité. Ils m’ont permis d’être moi-même. Je souhaite à tous les jeunes sportifs d’avoir un jour la chance de pouvoir évoluer dans l’environnement que j’ai connu avec cette équipe.

« Triste de voir ce que certains joueurs font à Pau-Orthez »

Pau-Orthez, club mythique qui a vu passer une ribambelle de formidables joueurs, n’en finit plus de sombrer et se dirige droit vers la relégation.

Quelle tristesse de voir un club comme l’Elan Béarnais proposer une telle bouillie de basket, sans âme, sans saveur. Après avoir raflé de nombreux titres et alignés et formés de formidables joueurs, Pau-Orthez n’est plus que l’ombre de lui-même et se dirige droit vers la relégation.

Appelé à la rescousse du malade, Eric Bartecheky n’a pas (encore) réussi à créer l’électrochoc tant attendu et les Béarnais ont pris une rouste contre la Chorale dans un match pourtant crucial pour le maintien.

“Je n’ai jamais vu une équipe comme ça à Pau. Là-bas, il y a un personnage que je respecterai toute ma vie, c’est Pierre Seillant. On aurait presque pu travailler ensemble et je suis triste pour lui, triste de voir ce que certains joueurs font à Pau-Orthez. Je souhaite du courage à Eric (Bartecheky), je sais qu’il en a » a déclaré Jean-Denys Choulet en conférence de presse, dans des propos rapportés par Ouest France.

Nul doute que Manu Lecomte a bien fait de ne pas s’éterniser plus longtemps dans l’institution paloise.

« Je vais parier sur moi »

Qui est le meilleur shooteur des Lakers ?

Sur ESPN, les Lakers se sont confiés sur le meilleur shooteur de leur effectif. Il faut dire qu’il y en a un paquet entre Kuzma, KCP, Bradley, Davis, James, Matthews… « Nous avons beaucoup d’excellents shooteurs dans l’équipe » confirme LeBron. « KCP est un super shooteur. Wes Matthews est un super shooteur. Kuz peut shooter extrêmement bien. Dennis La Menace peut shooter. AD peut shooter. Donc nous avons beaucoup de gars excellents pour mettre des shoots. Evidement si on doit prendre un pari, vous savez que je vais parier sur moi. C’est mon côté compétiteur, puis le travail que j’effectue sur mon shoot. »

Davis a une autre opinion. « Je vais devoir dire que Kenny est toujours le gars que nous cherchons pour shooter. Wes est encore en délicatesse pour retrouver une régularité à 3-pts. Il a eu des shoots ouverts, mais je mets quand même Wes en haut. Je mets Bron 3ème, simplement parce que cette année il shoote extrêmement bien. Marc peut shooter aussi. Marc est en haut également. Puis je mets moi. Dudz . Alex Caruso » avance « AD » qui souligne tout de même que le volume de shoots pris par LeBron et lui-même n’est pas le même que celui de leurs coéquipiers.

Le mot de la fin revient à KCP, devenu le 9e pointeur à trois points le plus prolifique de l’histoire des Lakers . « Les chiffres ne mentent pas. Mais j’aime vraiment comment shoote LeBron. Il shoote à un excellent pourcentage. Il met ses shoots et c’est fun de voir qu’il a du succès au shoot. Mais nous le savons tous, je suis le vrai shooteur, c’est certain » conclut l’ancien taulard.

Mais ces Lakers arrivent-ils à la cheville des meilleurs shooteurs liégeois ?

Crédit photo: Julien Simons