Aujourd’hui, Liège & Basketball vous emmène à la rencontre d’Arthur Authelet, étudiant en kiné et jeune pivot défensif de Belleflamme. Entretien.
Arthur, peux-tu nous retracer ton parcours basket ?
J’ai commencé ce sport à l’âge de onze ans, avec des amis, à Marche-en-Famenne. Ensuite, Nicolas Dejardin m’a repéré et m’a fait jouer deux années à Hotton – qui a fusionné avec Saint-Hubert la deuxième année – où j’avais Jean-Pierre Fransquet comme coach. Je suis ensuite parti étudier à Liège Atlas et je me suis inscrit dans le clud de Jupille. Je n’y ai joué qu’une saison avant de prendre la direction de Belleflamme où je dispute ma deuxième saison.
Tu as très vite attiré les regards chez les Haricots.
Lors de ma première année à Belleflamme, je jouais avec la P1 de Jordan Bawin mais, en cours de route, Vincent Clavier m’a offert l’opportunité d’accompagner la D3 avec qui j’ai fait mes débuts. Malheureusement, cette équipe est descendue. Cette saison, j’évoluais avec la R1 et la R2 mais vu les circonstances, nous n’avons pas beaucoup joué.
Qu’est-ce qui te plait dans le basket-ball ?
Le basket me permet de me défouler et de me surpasser tout en m’amusant. C’est aussi un sport dans lequel on a toujours quelque chose à apprendre.
Quel genre de joueur es-tu ?
Je suis du genre à vouloir absolument gagner, à me donner à fond et à aimer les défis.
Quels sont tes points forts et tes points faibles ?
Mes points forts sont ma vitesse et ma taille. Mon plus gros point faible reste ma technique mais grâce à l’expérience de Belleflamme, je ne peux que m’améliorer.
Qu’est-ce qui te plaît à Belleflamme ?
C’est un club à la fois accueillant – il y a toujours une bonne ambiance et on s’y sent bien – et compétitif.
Quels sont tes meilleurs souvenirs liés au basket ?
C’est la première fois que je suis monté sur un parquet de D3 avec Belleflamme. C’était un moment intense.
As-tu des joueurs qui t’inspirent ?
Oui, Rudy Gobert car c’est un grand défenseur et c’est à partir de là, selon moi, que l’on voit les bons joueurs.
Comment vis-tu cette saison particulière ?
L’arrêt de la compétition m’a affecté, comme tout le monde je pense. Nous avions effectué une préparation physique d’un mois et demi sans toucher le ballon durant l’intersaison pour, au final, devoir nous arrêter après un mois de compétition. C’est dommage.
Quelles sont tes aspirations pour la suite ?
Depuis l’arrêt de la compétition, j’ai remarqué que mes études me prenaient énormément de temps et que j’en ai bien besoin – même si j’ai tout réussi. Selon moi, les études priment sur le reste et j’ai donc fait le choix de ne plus suivre la R1… Je reste tout de même en R2 et c’est là que Maxime Clavier m’a proposé de l’aider dans son projet pour ses jeunes en P2. Je pense que c’est une bonne chose pour eux un tel défi et c’est pour cela que j’ai accepté de faire partie de ce projet. J’évoluerai donc en R2 et P2 la saison prochaine.
Comment juges-tu le basket liégeois ?
C’est un basket de bon niveau. Il m’a permis de m’améliorer et me permettra encore de le faire dans le futur.
N.B. : cet entretien a été réalisé avant que l’AWBB et le comité provincial annoncent qu’aucune compétition ne reprendra cette saison pour les plus de douze ans.