« Oli3F » envoie la sauce !

Contre le Spirou, Olivier Troisfontaines a confirmé son statut de sniper en terminant meilleur marqueur de la rencontre.

Quel luxe pour un coach de disposer d’Olivier Troisfontaines en sortie de banc. C’est ce qu’a sans doute dû encore se dire Dario Gjergja ce dimanche après l’excellente prestation d’Olivier Troisfontaines (17 points à 60% aux tirs, 3 rebonds, 1 passe et 1 interception).

A domicile, les Côtiers ont dominé les Carolos lors des deux quart-temps nécessaires (le premier et le dernier) pour s’imposer logiquement, 88-60. Après dix minutes à presque sens unique, Ostende menait 25-13. A la pause, l’écart était similaire, 43-32. La reprise était pauvre en paniers et le score ne bougeait guère. A la demi-heure, le marquoir affichait 56-45. Djordjevic – quelle efficacité ! – (15 points et 5 passes) ainsi que Gillet (5 points et 3 rebonds), Sylla (14 points) et leurs coéquipiers appuyaient alors sur le champignon et le Spirou explosait pour de bon.

Crédit photo: FIBA

« Tous repartir de zéro »

Pour Liège & Basketball, Alan Mvita évoque ce second confinement, son choix de poursuivre à l’Etoile Jupille et l’impact de cette longue trêve forcée. Interview.

Alan, comment vis-tu ce second confinement ?

Mieux que le premier car j’y suis désormais habitué. J’arrive à retirer du positif en ces temps un peu spéciaux donc ça va. Evidemment, le basket me manque comme à tout le monde, mais je fais avec (ndlr: ou plutôt sans).

Ce fut pour toi un choix logique et facile de poursuivre à l’Etoile ?

Oui, absolument. Comme nous n’avons pas vraiment commencé le championnat 2020-2021, je ne crois pas trop m’avancer en disant que tout le monde avait envie de poursuivre ce que nous avions à peine entamé.

Quels seront vos objectifs ?

Nous n’en avons pas encore parlé avec le staff de manière officielle mais je pense que nos objectifs seront identiques à ceux que nous avions au début de cet exercice annulé.

Le club a misé sur la stabilité et vous aviez eu l’occasion de déjà développer des affinités lors de votre longue préparation à la dernière intersaison. Cela peut-il être un avantage pour vous la saison prochaine ?

Cela aurait pu mais vu l’inactivité prolongé, je pense que nous allons tous repartir de zéro.

« Voir ma passion sous un autre angle »

Pour Liège & Basketball, Quentin Desert revient sur sa décision de prolonger à Verviers comme coach de la R1, sur l’impact de cette trêve forcée sur sa passion, sur sa découverte de l’Euroleague et sa crainte de voir trop de jeunes se détourner du basket-ball. Entretien.

Quentin, tu as décidé de poursuivre l’aventure en tant que coach de la R1 de Verviers. Etait-ce une décision facile à prendre ?

Effectivement, je continue à Verviers. Je n’ai pas hésité une seconde à prolonger au sein du club. Je m’y sens bien et j’avais un goût de trop peu avec l’arrêt de cette saison.

En tant que joueur, qu’est-ce qui te manque le plus depuis que le basket est interdit ? Est-ce la même chose pour le coaching ?

Ce qui me manque le plus, c’est de ne plus ressentir cette pression et cette excitation qu’on ne retrouve qu’au sein d’une équipe, comme coach mais également comme joueur. En tant qu’entraineur, c’est de ne plus pouvoir essayer de faire progresser la team et d’avancer ensemble qui me manque le plus. Le stop du début de saison laisse vraiment un goût de trop peu, une saveur amère, car tout le groupe avait cette envie de progresser collectivement. Et ça, ça manque !

Cette longue trêve forcée a-t-réduit ou renforcé ta passion pour le basket-ball ?

Au début, je dois bien avouer que l’arrêt m’a fait du bien. J’ai pris du recul, j’ai découvert d’autres choses et j’ai surtout pris plus de temps pour moi et mes proches. Maintenant, c’est différent. J’ai découvert l’Euroleague – que je ne regardais pas avant – et cela m’a redonné envie de remonter sur les parquets, d’apprendre encore, d’évoluer individuellement et collectivement. J’ai de nouveaux objectifs qui me font voir ma passion sous un autre angle et qui, je l’espère, me feront grandir par la suite.

Plusieurs coachs nous ont confié craindre que pas mal de joueurs décident soit d’arrêter le basket, soit d’y consacrer moins de temps. Est-ce aussi une problématique à laquelle tu es sensible ?

Effectivement, c’est aussi une de mes craintes. J’ai vu beaucoup de basketteurs qui se sont lancés dans le Paddle, la course à pied, le vélo… C’est tout à fait logique car nous étions dans l’inconnu total concernant le basket. Il va falloir faire avec et continuer de motiver les gars. Ce qui me fait le plus peur, ce sont les jeunes. J’espère que nous retrouverons nos jeunes dans le futur car eux aussi se trouvent d’autres passions et ils sont importants pour l’avenir de notre sport.

« Cela va être festif et compétitif »

Les anciennes gloires reviennent à Hamoir pour former un groupe aussi compétitif que festif.

En P4, Hamoir aura fière allure avec le retour au bercail de quelques anciens illustres défenseurs de ce club emblématique de la région. « Quentin Constant, Vincent Michel et moi revenons à Hamoir » nous confirme Richard Verdin. « Jonathan Thonus fera aussi son retour. »

Et ce n’est pas tout. Nicolas Baeten, Jérôme Dodet et Thibaut Constant reviennent également chez les Vert et Blanc. « Les anciennes gloires du club sont de retour » sourit Jérémy Léonard. « Cela va être festif et compétitif. »

Sous la houlette de Jean-Pierre Buet dit « Bubu », les « Rats » vont très certainement truster les premiers rôles. « L’objectif sera avant tout de s’amuser entre amis mais c’est vrai qu’avec cette équipe, nous serons dans le haut du panier » conclut « Richie » Verdin avec le sourire. Vivement la reprise !

« Iverson était électrifiant ! »

Steve Nash se lance dans le jeu des comparaisons entre Allen Iverson et Kyrie Irving.

« Si c’est juste de comparer Kyrie à Iverson ? Je pense qu’Allen était spécial de sa propre façon. Je trouve Kyrie plus doué techniquement. Mais Allen était différent. Dans tous les aspects de son jeu, il était électrifiant ! Puis c’était un compétiteur incroyable » assure Steve Nash. « De son côté, Kyrie a vraiment une grande variété de tirs et une capacité historique à être efficace. Mais Allen, c’est Allen. L’un des plus grands de l’histoire. »

Solide double-double pour Van Vliet

Dans la victoire de Siauliai à Pasvalio, Andy Van Vliet a crevé l’écran.

L’intérieur belge fut prépondérant pour aider sa formation à décrocher une belle victoire à l’extérieur, 70-88. Le néo-Lion a compilé 14 points et 10 rebonds pour un double-double du plus bel effet.

Un bon Hazard ne peut empêcher la défaite du Brussels

Après un premier quart équilibré, les Bruxellois ont dû reconnaitre la supériorité des Louvanistes.

Après dix minutes équilibrées, les Bears se détachaient et filaient à 43-35 à la pause. En seconde période, malgré les efforts de Hazard (14 points, 4 rebonds et 4 passes), les Bruxellois ne parvenaient pas à inverser la tendance et s’inclinaient 81-65.

Coup double pour Ajay Mitchell et Limburg ?

Après s’être imposé de justesse à domicile contre les Renards, Limburg peut-il récidiver chez les Montois ?

Vendredi, Limburg s’est imposé 70-68 contre Mons-Hainaut. Une victoire forgée grâce à une très belle performance défensive en première période.

Ce dimanche, les Limbourgeois se rendent dans le Borinage pour le « back-to-back » et avec la ferme intention de réussir la passe de deux. Plus timide offensivement qu’à l’accoutumée vendredi, Ajay Mitchell sera-t-il plus percutant lors de cette joute dominicale ? Ce serait assurément un coup de pouce précieux pour Limburg…

Crédit photo: Limburg United

« Tout sur l’attaque en triangle »

C’est le système offensif le plus célèbre du basket et aussi le plus nébuleux: l’attaque en triangle.

Inventée par Tex Winter, ce système offensif est parmi les plus connus – avec la « Princeton Offense » notamment et cette bonne vieille « Flex » chère à plein de sympathiques P4 liégeoises – du basket-ball. C’est l’attaque qui a valu à Phil Jackson le titre longtemps non-contesté – depuis lors, Gregg Popovich fait l’unanimité, à peine concurrencé par le gourou de Duke, coach K – de meilleur coach de la planète.

Avec cette attaque, les Bulls ont remporté six titres, les Lakers cinq et les Knicks… zéro ! Tout les passionnés en ont déjà débattu mais, finalement, ce système offensif basé sur le mouvement et les réactions de la défense – finalement comme toutes les « lectures » importées notamment par Yvan Fassotte à Liège et qui ont permis à de sacré joueurs de performer sur les terrains de notre Principauté – reste assez méconnu.

Dans une remarquable vidéo, Fred Yang décrypte ce mythique système que les Clippers ont décidé d’utiliser sur certaines séquences.