Valence, nouveau bastion du basket espagnol

Tant chez les Dames que chez les Hommes, Valence s’impose comme un acteur incontournable du basket espagnol, aussi bien au niveau sportif qu’économique et structurel. Et le Valencia Basket Club peut toujours compter sur Sam Van Rossom à défaut de Jana Raman qui brille désormais sous le maillot de l’Estudiantes Madrid tout en ayant lancé sa propre marque de fringues.

Dans la ville espagnol, Jana Raman et Sam Van Rossom avaient leur petites habitudes – même si celles-ci furent considérablement perturbées par le Covid.

A l’issue de la dernière saison tronquée, l’intérieure des Belgian Cats décidait de quitter Valence. « La saison ne s’est pas terminée comme nous l’aurions voulu mais c’était une magnifique aventure. J’ai adoré chaque seconde que j’ai jouée pour ce club fantastique. Mes équipières, le staff et le public vont me manquer. Le moment est venu pour un nouveau défi » avait-elle alors écrit sur twitter.  

Raman porte désormais avec brio les couleurs de l’Estudiantes Madrid, sixième du classement général en championnat, et a lancé sa propre marque de vêtements de sport: Splash.

Avec son club de (presque) toujours, Sam Van Rossom brille tant en Euroleague qu’en Liga Endesa (sixième place) et s’est déjà montré décisif à plusieurs reprises. Valence semble même avoir le vent en poupe puisque la ville s’est vue attribuer l’organisation des deux prochaines éditions de la Coupe de la Reine après avoir déjà été le théâtre de deux « bulles » pour l’EuroCup féminine et être en charge de l’organisation de la prochaine phase finale de l’Euro. « La sécurité et la fiabilité dont la ville a fait preuve ces derniers mois ont été au cœur de la décision » justifie un responsable local à la presse espagnole.

A noter qu’en 2023, le Valencia Basket Club sera doté d’une toute nouvelle salle d’une capacité totale oscillant entre 15600 et 19000 places. De quoi devenir une véritable place fort du basket ibérique !

Crédit photo: Splash by Raman

« Iarochevitch est impressionnant »

Ce dimanche, Olivier Troisfontaines retrouvera son ancien club de Liège. L’occasion de faire le point avec « Oli 3F » alors qu’Ostende sort d’une de ses rares défaites. Entretien avec le super remplaçant des champions en titre.

Olivier, comment juges-tu votre première moitié de saison ?

Dans l’ensemble, c’est quand même positif avec notamment la qualification pour la finale de la Coupe mais un petit regret demeure pour la Coupe d’Europe. Avec un effectif au complet – ce qui ne fut pas le cas à cause du Covid et des blessures -, nous aurions peut-être pu grapiller une ou deux places supplémentaires et passer au tour suivant. C’est dommage de n’avoir pu disposer de notre effectif au complet pour ces matchs européens.

Entre les fenêtres internationales et les différentes conséquences du Covid, n’est-ce pas trop difficile de conserver un certain rythme ?

C’est très, très difficile de garder le rythme car nous enchainons beaucoup de matchs en peu de temps et puis ensuite nous avons des périodes sans match. Il y a des périodes vraiment chargées qui arrivent alors qu’en début de saison nous avons connu des mois avec seulement deux matchs. C’est assez spécial et compliqué.

Selon toi, quels sont vos principaux atouts pour conquérir cette « Decima » historique ?

Nous pouvons nous appuyer sur un bon mix entre joueurs d’expérience et jeune et talentueux joueurs. Nous avons vraiment un mix parfait des deux, avec cinq ou six joueurs d’une trentaine d’années avec de l’expérience et autant de jeunes avec plus de fougue. C’est vraiment la profondeur de notre banc qui va faire la différence. Chaque année, cela se prouve. Je l’avais vécu de l’autre côté, lorsque j’évoluais à Alost et que nous affrontions Ostende en Playoffs. Nous tournions à sept ou huit et les Ostendais, avec un banc plus fourni, ressentaient moins la fatigue. C’est un facteur d’autant plus important que nous allons enchainer de nombreuses rencontres dans les deux prochains mois et que cela pourra nous aider à arriver plus « frais » en Playoffs.

En parlant des futurs Playoffs, qui vois-tu comme concurrents sérieux pour la conquête titre ?

Il y aura toujours Anvers qui sera notre concurrent. Même si nous avons battu quatre fois les Anversois en janvier, ils ont opéré quelques changements qui me semblent intéressants. Il faudra voir comment ils pourront intégrer leurs nouveaux joueurs. Il y a aussi Alost et Mons qui sont de vrais outsiders.

Quels joueurs t’ont impressionné depuis le début de saison ?

Il y en a deux. D’abord Mihailovic par ses performances. Il a quand même mis deux fois quarante points, c’est quand même rare en D1 Belge. Je pense qu’il n’y a que Chris Copeland (ndlr: parti ensuite en NBA) qui avait réussi cela dans un passé proche. Le second, c’est Ioann Iarochevitch. On voit vraiment qu’il a repris confiance en son jeu après des années difficiles à Charleroi et Malines et joue à 100% de son potentiel. C’est vraiment un atout pour Liège, il est impressionnant dans sa manière de jouer et de développer son jeu.

Qu’est-ce qui te surprend le plus depuis l’entame du championnat ?

Les salles vides. C’est vraiment un sentiment bizarre. Il manque vraiment ce public durant les matchs, nous ne ressentons pas la même atmosphère qu’avant, c’est vraiment vide autour de nous et c’est assez étrange. Nous n’avons pas le choix de faire autrement mais nous espérons pouvoir bientôt retrouver les supporters car le basket, ce n’est pas du tout la même chose sans les supporters.

Ce dimanche, vous recevez Liège. Cela demeure un match particulier pour toi ?

Cela reste toujours un match particulier car Liège est mon club formateur, celui avec qui j’ai disputé mes premières minutes en D1. En plus, la saison dernière, lorsque j’étais sans club, j’allais m’entrainer avec Liège et je connais les trois-quarts de l’équipe. Cela reste donc spécial de jouer contre Liège même si le club est dans une situation un peu difficile. Mais cela fait toujours plaisir d’avoir une équipe à Liège en première division.

Quels sont tes meilleurs souvenirs liés à Liège ?

Ce sont toutes mes années avec la deuxième équipe durant lesquelles nous jouions chaque année le titre pour monter de division. A mes débuts, nous étions en R1 puis nous avons gravi tous les échelons avec différents coachs – Serge Polet, Yvan Fassotte – jusqu’à arriver en D2. Et puis moi je suis passé en D1, j’ai reçu mes premières minutes, marqué mes premiers points. J’y ai aussi eu mes amis d’enfance, qui sont toujours mes amis. Je conserve de très bons souvenirs de mes années à Liège.

Crédit photo: Champions League

Nouvelle prolongation de contrat à Liège Basket

Après François Lhoest et Romain Bruwier, c’est Jarno Moons qui prolonge à Liège Basket.

« VOO Liège Basket est heureux de vous annoncer la prolongation pour une saison de Jarno Moons ! Jarno est motivé, polyvalent et met tout en oeuvre pour percer au plus haut niveau ! Lui aussi est la preuve que l’on peut faire des études supérieures et du basket en D1″ annonce le club principautaire sur sa page Facebook.

Crédit photo: Philippe Collin

Walid Saei, le Syrien de Bullange

Les Carnets du basketteur, saison 4 ! La récente visite du Pape en Syrie et la suppression des carnavals et autres laetares. Voilà bien deux évènements que tout oppose. Et pourtant…

Nous sommes début mars 2016 et je prends en photo Walid Saei – se demandant visiblement ce qui lui arrive – entouré du prince carnaval de Dison et de sa demoiselle d’honneur. On est sur le coup de 17 heures ce dimanche-là et le garçon, un zeste intimidé, vient de boucler son tout premier match avec le Stade Disonais, en 1ère Provinciale liégeoise. Nous rejoignons ensuite un vestiaire annexe et il me raconte, dans un anglais hésitant, son incroyable épopée… « Il faut savoir que j’ai toujours vécu à Alep, au nord-ouest de la Syrie, où mon papa est dentiste et où les catholiques ne cessent d’être persécutés. Après mes études en tourisme, je suis devenu footballeur professionnel pour le compte du club de Hutteen, en D1. Comme la situation devenait intenable, j’ai décidé avec mon épouse de fuir mon pays. Par l’entremise de passeurs, nous avons ainsi traversé clandestinement la Grèce, avons rejoint sur un rafiot la Turquie puis ce fut la longue traversée de toute l’Europe – au cours de laquelle, on nous a volé l’ensemble de nos bagages – pour aboutir, six mois plus, tard en Belgique. » Et plus précisément au camp de réfugiés à Wayai, près de Sart. C’est alors que Dany Beaupain, un des bénévoles du centre, remarque les indéniables talents footballistiques du garçon. D’où son arrivée au sein de la formation des hauteurs verviétoises.

« Mais, je sais que j’ai le potentiel pour évoluer plus haut et, déjà en Syrie, je rêvais du Standard de Liège », me confie-t-il encore le sourire aux lèvres. Si techniquement, il tient parfaitement la comparaison, il éprouvait néanmoins de réelles difficultés à s’imposer sur le plan physique et collectif. D’où ses transferts successifs et moins glorieux à Aubel (P2) puis à Bullange, au plus bas niveau provincial, son club actuel.

« En revanche, il constitue une réelle réussite professionnelle », indique, admiratif, son « ange gardien » sartois, « Il boulotte comme un dingue pour placer sa petite famille (deux jeunes enfants) dans les meilleures conditions matérielles possibles. Il travaille ainsi depuis un certain temps déjà au « O’Tacos », dans le centre de Verviers, où il semble donner entière satisfaction. Pour preuve, il a été récemment invité à l’inauguration de la nouvelle implantation de cette chaîne à Aix-la-Chapelle en raison de ses prestations exemplaires au restaurant des bords de Vesdre. »

Walid Saei ou une intégration qui force le respect.

Michel Christiane

Crédit photo : Facebook

Le show de Kuzma et Dragic

Les Lakers et le Heat peuvent remercier Kyle Kuzma et Goran Dragic qui ont réalisé un sacré numéro dans le money time.

C’est grâce à Kyle Kuzma (24 points et 13 rebonds) que les Lakers ont émergé face à Sabonis (20 points, 14 rebonds et 8 passes), Brogdon (29 points, 7 rebonds et 6 passes) et les Pacers. Le sixième homme des « Purple and Gold » a inscrit 15 points dans le dernier quart pour assurer la victoire aux siens, 105-100.

Grosse « clutchitude » aussi pour Goran Dragic auteur de 20 points – dont de très gros shoots – dans le money time pour permettre au Heat de repartir de Chicago avec la victoire.

https://www.youtube.com/watch?v=JxDSxN_-Fc0

Balade de santé pour les Spurs et les Pelicans

Contre Orlando et Cleveland, San Antonio et New Orleans se sont imposés au petit trot.

Les Spurs l’ont aisément emporté, 104-77, contre Orlando où Vucevic (26 points et 9 rebonds) était bien trop seul.

Ingram (28 points et 7 rebonds), Zion (23 points et 6 rebonds), Adams (10 points et 17 rebonds) et les Pelicans n’ont fait qu’une bouchée de Cavs, 116-82.

Jokic décisif en… défense

C’est grâce à une action défensive de Jokic que Denver s’est imposé à Memphis.

Même si le pivot a grandement contribué offensivement avec 28 points, 15 rebonds et 7 passes, c’est grâce à sa dernière défense sur Ja Morant – y avait-il faute ? – que les Nuggets se sont imposés à Memphis, 102-103.

Les Sixers retiennent leur souffle

Si les Sixers n’ont guère souffert pour s’imposer à Washington, ils retiennent désormais leur souffle et prient pour que la blessure d’Embiid ne soit pas trop grave.

A Wahsington, Westbrook (25 points et 8 passes) avait beau se démener, les Sixers, même privés de Ben Simmons, était trop forts. Pourtant, le groupe de Doc Rivers a perdu Joel Embiid (23 points et 7 rebonds) en cours de route. Le géant camerounais a rejoint les vestiaires en boîtant après s’être fait mal au genou lors d’un dunk et toute la franchise de Philly retient désormais sa respiration et croise les doigts pour que la blessure du pivot soit bénigne.

Quinze à la suite pour Houston !

Les Rockets s’enfoncent dans la médiocrité avec une quinzième défaite consécutive.

L’après James Harden est loin d’être aisé pour Houston. Cette nuit, les Rockets se sont à nouveau inclinés, 114-99 contre le Jazz. Si perdre contre Utah n’a évidemment rien d’infâmant, il s’agit tout de même de la quinzième défaite consécutive de Kevin Porter Jr (27 points et 8 passes). Les Rockets ne boxaient tout simplement pas dans la même catégorie que Mitchell (28 points, 7 rebonds et 8 passes) et le collectif local.

https://www.youtube.com/watch?v=L1B5_gGEdfw

« Ca fait de toi le GOAT »

Avec sa modestie habituelle, LeBron James raconte le moment où il a pensé être le GOAT.

C’est après avoir remonté un 3-1 en Finals contre les Warriors en 2016 que LeBron James a eu le sentiment d’être le GOAT, comme il l’a raconté dans le documentaire d’ESNP « More than an athlete ».

« Cette victoire-là, c’est celle qui a fait de moi le plus grand joueur de tous les temps. C’est comme ça que je l’ai ressentie. J’étais en extase d’avoir pu gagner un titre pour Cleveland, après 52 ans sans victoire (tous sports confondus, NDLR). Vraiment, j’étais en extase. La première émotion qui m’est venue, lorsque tout le monde m’a vu pleurer, c’était pour la ville. Quand j’ai arrêté de pleurer, je me suis dit : « ce que tu viens de faire, ça fait de toi le GOAT ». Tout le monde disait que les Warriors étaient la meilleure équipe de tous les temps, la meilleure jamais assemblée. Le fait qu’on revienne dans la série et qu’on gagne de cette façon, ça m’a fait comprendre que j’avais fait quelque chose de vraiment spécial. C’est l’une des rares fois dans ma carrière où j’ai eu ce sentiment. Je n’ai jamais vraiment pris le temps d’y repenser, mais c’était un moment incroyable » confie celui qui s’était auto-proclamé « The Choosen One » lors de son arrivée en NBA.