Onzième triple-double pour James Harden dans l’Indiana, comme un hommage à Bird

Alors que les Rockets n’en finissent plus de perdre, James Harden s’éclate sur la Côte Est. Face à un Sabonis en triple-double, James Harden a également vu la vie en trois dimension – pour la onzième fois depuis son arrivée à Brooklyn – pour guider les Nets vers la victoire dans l’Indiana, la terre natale de Larry Bird.

L’Indiana est une terre de basket. C’est d’ailleurs à French Lick qu’est né Larry Bird, un spécialiste du triple-double. Une compétence que Sabonis (18 points, 11 rebonds et autant de passes) et James Harden (40 points, 10 rebonds et 15 passes) partagent avec la légende des Celtics qui emmena les Pacers en Finals en 2000.

Avec son onzième triple-double depuis son arrivée chez les Nets et une performance franchement épatante, James Harden continue son opération séduction dans sa nouvelle franchise qu’il a guidé vers la victoire, 115-124, malgré les absences conjuguées d’Irving et Durant. Et pour rajouter encore un peu de lustre à sa prestation, James Harden est devenu le quatrième joueur de l’histoire de la NBA a comptabilisé cent match à plus de quarante points !

https://www.youtube.com/watch?v=Tm–hcvRhcI

Les Cats sont en forme

Aussi bien en Espagne qu’en Russie, en France ou en Italie, les Belgian Cats brillent.

En Italie, une semaine après avoir remporté la Coupe avec Schio, Kim Mestdagh (7 points, 3 rebonds et 2 passes) et sa formation se sont largement imposées contre San Martino.

En France, Julie Allemand a brillé pour son retour (14 points, 6 rebonds et 6 passes) pour aider BLMA à terrasser le leader de la compétiion.

14points pour Emma Messeeman et la victoire pour Ekaterinburg en Russie.

Enfin, en Espagne, Antonia Delaere (14 points) et Julie Vanloo (6 points et 7 passes) se sont imposées à Zaragosa. Victoire aussi pour Laure Résimont et SLG avec Cadi Seu et pour Nauwelaers (6 pions) 74-73 contre l’Estudiantes Madrid.

« Ma famille et moi devons tant à la Belgique »

Retin Obasohan n’a pas hésité à suivre sa route pour percer au plus haut niveau – sans délaisser pour autant les études – et a développé un lien fort avec la Belgique.

Dans un long entretien accordé à la FIBA, Retin Obasohan revient sur son enfance et le lien qui l’unit lui et sa famille à la Belgique. « La Belgique est une nation à laquelle ma famille et moi devons tant. Mes parents viennent du Nigeria et bien qu’ils aient eu une bonne vie là-bas, ils ont déménagé en Belgique parce qu’ils voulaient que leurs enfants – moi et mes trois frères – aient plus d’opportunités dans la vie, et nous en avons eu beaucoup » confie l’un des plus talentueux basketteurs belges de sa génération, attaché à la Belgique et aux Belgian Lions. « La décision de mes parents de s’installer en Belgique il y a de nombreuses années a porté ses fruits pour moi. Donc ,c’est toujours spécial de jouer pour l’équipe nationale, que ce soit un match de qualification ou, si Dieu le veut, un match de tournoi. Je dis toujours à mes amis que le port des couleurs de l’équipe nationale n’est pas une expérience que tout le monde obtient dans la vie si chaque match, je l’approche de ce point de vue, que je fais quelque chose que 99% du monde n’a pas l’occasion de vivre. »

L’explosif combo-guard a forgé, à l’instar de Michael Jordan par exemple, son esprit de compétition dès l’enfance en affrontant ses frères et n’a pas hésité à tracer sa route – pas forcément celle classique des espoirs belges – et à se donner les moyens de réussir dans le basket sans pour autant délaisser les études. « J’ai grandi avec beaucoup de compétition juste chez moi, ce qui était bien. Mes frères et moi avons toujours essayé de nous battre. À 12 ans, cependant, j’ai quitté la maison à Anvers pour rejoindre une académie de basket-ball et finalement, après l’école secondaire, est parti pour l’Amérique pour jouer au basket-ball collégial pour l’Alabama Crimson Tide » raconte Obasohan. « Ce fut une grande expérience dans tous les sens parce que non seulement je me suis amélioré, grâce à beaucoup de travail acharné et avec un excellent coaching, mais j’ai aussi étudié la finance et l’économie et obtenu ma maîtrise en marketing. »

Ayant réellement pris une autre dimension cette année lors des fenêtres internationales, Retin Obasohan s’éclate sous la direction de Dario Gjergja et sera l’un des leaders des Lions à l’Euro.

Crédit photo: This is basketball

« C’est au Haut-Pré qu’est née ma passion pour ce sport »

Plongé en plein cœur de cette crise sanitaire – mais également économique et sociale – qui dure depuis maintenant trop longtemps, David Iliaens n’a qu’une hâte: retrouver ses coéquipiers du Haut-Pré. Entretien.

David, comment vis-tu ce second confinement ?

Je dois bien avouer le vivre, comme beaucoup, avec lassitude. Je n’ai par contre pas vu les semaines défiler car cette deuxième vague a mis une pression énorme sur les hôpitaux et il a fallu s’adapter de façon continue afin de pouvoir fonctionner de la façon la plus efficiente possible, pour ma part au CHBA. D’ailleurs, j’adresse encore un gigantesque merci à toutes les personnes travaillant en première ligne et dans les différents secteurs de la santé.

Malgré ton emploi du temps chargé, as-tu continué à pratiquer une activité sportive autorisée ?

J’ai recommencé à aller courir, à faire de la corde à sauter et entrepris un petit régime afin de ne pas perdre un mollet au bout de trois semaines d’entrainements (rires). J’ai également pu profiter du panier installé chez moi pendant le premier confinement pour toucher un peu la balle.

Comme Stéphane Grandry et d’autres, tu as décidé de poursuivre au Haut-Pré. Etait-ce une décision facile à prendre pour toi ?

J’ai effectivement décidé de prolonger mon bail au Haut-Pré. Même si j’adhère et ris à la réponse apportée par mon pote Tom Bassini à cette même question, j’ajoute que pour ma part, cette décision coule de source. Elle suit la logique qui est de boucler la boucle au Haut-Pré qui est mon club formateur et où est née, il y a presque trente ans, ma passion pour ce sport. Le groupe qui est présent est tout aussi important à mes yeux et je n’ai qu’une hâte: le retrouver.

Quelles sont tes envies pour la prochaine saison ?

Elle sont de pouvoir pratiquer mon sport, retrouver l’adrénaline de la compétition avec comme objectif une participation aux Playoffs et, pourquoi pas, une montée. Mais ce qui demeure le plus important, ce sont les retrouvailles avec les potes après cette période si délicate. Je dois aussi mentionner que j’ai hâte de voir mon coéquipier Nicolas David, l’homme qui ne se délecte pas de vin espagnol au grand dam du « Lion des Fagnes » (François Remacle), réitérer sa prestation de MVP lors de notre seul match de championnat à Tilff !

Un top Boxus et Liège dominent Limburg !

Privé de Milos Bojovic, Liège s’en est remis à Boxus, Iarochevitch, Gorgemans et à sa défense pour dominer Limburg et décrocher sa deuxième victoire de la saison.

« Notre défense sera la clé de ce match. Si nous nous donnons à 100% en défense, le reste suivra et tout se passera bien » avait prévenu Kevin Stilmant avant la réception de Limburg. Avec seulement 66 points encaissés, 9 interceptions et 7 contres réalisés, le pivot liégeois (4 points et 1 block) fut entendu. « Les clés de ce match seront d’arrêter les « go-to-guys » de Liège et de jouer dur sur eux, surtout à l’intérieur » avait pour sa part avancé Ajay Mitchell. Si les Limbourgeois furent corrects en défense, ils laissèrent tout de même trop de latitudes à Iarochevitch (17 points, 9 rebonds, 2 passes, 2 steals et 2 contres) et Gorgemans (13 points, 6 rebonds et 2 contres). Mais en l’absence de Milos Bojovic, c’est un élément inattendu – au regard des statistiques habituelles – qui a mené l’offensive: Romain Boxus. Le « 3&D » de Liège, en réussite dans une rencontre où les pourcentages furent assez médiocres (35% pour Liège, 31% pour Limburg), a compilé 22 points (à 7 sur 11 dont 5 triples) et 5 rebonds pour guider sa formation vers la victoire, 69-66.

Les Liégeois avaenit pris un excellent départ dans cette rencontre, comptant même dix longueurs d’avance assez rapidement avant que les visiteurs ne « recollent » à 18-13 à l’issue du premier quart. Dans le second, la partie de yo-yo continuait avec des Limbourgeois – pour qui Mitchell n’a joué qu’une minute et Marnegrave dix-sept – revenant à une unité avant que Lemaire (7 points, 5 rebonds et 2 passes) et ses coéquipiers ne reprennent une avance plus franche puis la dilapide juste avant le repos. Le marquoir affichait alors 35-31.

Intransigeants derrière, les ouailles de Bosco allaient redémarrer pied au plancher pour rapidement compter dix puis quinze points d’avance. A la demi-heure, c’était 54-39 et Liège semblait se diriger vers un succès aisé. C’est alors que les troupes de Sacha Massot se montraient plus dangereuses et réduisaient considérablement l’écart. Heureusement, Lhoest (2 points, 6 rebonds, 1 contre), (Basic (2 point à 0 sur 9 aux tirs, 8 passes et 5 balles perdues pour -1 d’évaluation !) – l’adresse de meneur (30% sur l’ensemble de la saison) et sa propension à perdre le cuir (3,5 balles perdues) sont quand même sacrément problématiques – et les locaux parvenaient à conserver une infime avance et à s’imposer, méritoirement au regard du déroulé d’une rencontre qu’ils auront mené de bout en bout, 69-66, décrochant ainsi leur seconde victoire de la saison. Bravo !

Crédit photo: Philippe Collin

Lecomte et Van Vliet brillent en Lituanie

Dans le berceau du basket, Manu Lecomte et Andy Van Vliet brillent.

Après un court passage à Pau, Manu Lecomte s’est relancé à Prienai, en Litunaie. Il y retrouve un autre Belge, Andy Van Vliet, qui évolue lui à Siaulai. Le pivot des Lions brille depuis le début de saison mais a connu un match plus compliqué (6 points et 4 rebonds) dans le large revers de sa formation chez le mythique Zalgiris Kaunas, 90-60.

En revanche, Manu Lecomte a déjà cartonné avec 17 points et 5 passes dans la victoire 71-84 de sa nouvelle formation à Nevezis.

Vanwijn indispensable à la JDA, Bako et l’ASVEL craquent en prolongation !

Sans son forward belge, la JDA Dijon s’est inclinée à Orléans, 74-69. Dans le même temps, la JL Bourg a corrigé Pau-Orthez tandis que Bako et l’ASVEL revenaient bredouilles du Mans au terme de quarante-cinq minutes d’un intense combat.

Pourtant, les Dijonnais avaient pris un excellent départ et menaient 13-26 après dix minutes. Mais les Orléanais entendaient une petite voix les exhortant à mieux jouer et profitaient du second quart pour recoller à deux longueurs des visiteurs et de la reprise pour passer devant. Dans la dernière ligne droite, les deux formations faisaient jeu égal et les locaux finissaient par l’emporter 74-69.

La JL Bourg, le club de Zlatan Hadzismajlovic et de Savo Vucevic, a corrigé de bien pâles Palois. Avec six joueurs à dix points ou plus, les locaux ont directement pris le contrôle de la partie et sans cesse augmenté leur avantage alors que Tony Wroten (8 minutes de jeu) se montrait à nouveau décevant. A ce rythme-là, Pau-Orthez se dirige vers la ProB.

Au Mans, Bako (6 points et 7 rebonds) et l’ASVEL se sont inclinés 105-96 après quarante cinq-minutes d’une belle bagarre. A 83 partout à l’issue du temps règlementaire, les deux formations se lançaient dans une prolongation hyper offensive qui tournait à l’avantage des Manceaux.

Quand les IV A filent en D3

Il y eut un temps où l’on se pressait en rangs serrés à l’Institut St-Raphaël pour y suivre des Aqualiens s’ouvrant les portes de la 3e Nationale. Hier soir, Geert Jacobs sifflait un Bostic étincelant pour le compte de Brindisi. La coupe d’Allemagne, prochain objectif d’Emmanuella Mayombo. Ce sont les infos d’EMCE.

« Qui est Qui ? » : aujourd’hui, les 4 A Aywaille

Sous la conduite du « maître de la zone », les Aqualiens allaient remplacer, au terme de cette saison-là, leurs voisins tilffois en 3e Nationale. Mais, ce ne fut pas sans peine car les riverains de l’Amblève durent retenir leur souffle jusqu’au bout face à la concurrence notamment de Glain (2e) et Maaseik (3e). En cause, un manque criant de centimètres sous les anneaux. Raison de l’arrivée à l’entre-saison de l’inusable Guido Scholiers et de Vincent Bonaventure, paternel d’Ysaline et des frangins. A cette époque, les Condruziens étaient les locataires de l’Institut Saint-Raphaël, entre Aywaille et Remouchamps. Reste à mettre un nom sur les joueurs ci-dessus…

Ligue des Champions : Max De Zeeuw en Turquie, Geert Jacobs en Italie

C’est bien entendu sans leur nouveau renfort US (lire hier) que les Israéliens de l’Hapoel Holon ont mis le cap sur la Turquie. A Izmir, De Zeeuw et les siens affronteront (18 h) le Pinar Karziyaka où évolue D.J. Kennedy passé, en 2014, par… l’Hapoel Holon. Hier soir, le Tongrois Geert Jacobs – accompagné de collègues serbe et portugais – officiait à l’occasion du duel entre Brindisi et Tofas Bursa. Avec, au final, un succès de justesse (77-75) des Italiens (Bostic 21 p, 13 r, ex-Liège Basket) au détriment des Turcs (Simmons 8 p, 6 r, ex-Brussels). Intenable, l’ancien ailier du Country Hall était victime, en toute fin de match, d’un croc-en-jambe volontaire en filant à l’anneau.

Final 4 de la Coupe d’Allemagne (à domicile) pour Emmanuella Mayombo

En D1 allemande, la phase classique du championnat féminin est terminée. Avant d’aborder les playoffs pour le titre, le week-end prochain sera consacré au Final 4 de la coupe. Samedi après-midi, la première demi-finale opposera Heidelberg à Osnabrück. Elle sera suivie (18 h) par le duel entre Keltern et Wasserburg. On peut vraiment évoquer une finale avant la lettre car elle mettra aux prises le 1er et son dauphin au classement général. Afin de placer leurs protégées dans les meilleures conditions, les dirigeants d’Emmanuella Mayombo ont obtenu l’organisation de cette compétition dans leurs installations. Bref, un avantage non-négligeable.

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : LBM

Le duel des extrêmes !

Houston contre Atlanta, c’était le duel des extrêmes entre des Texans qui ne parviennent plus à gagner et des Hawks invaincus depuis que Nate McMillan est devenu le coach principal.

Englués dans une spirale négative, les Rockets accueillaient des Hawks revigorés depuis que Nate McMillan a pris les rênes de l’équipe. Dans cette rencontre, la logique des dynamiques fut respectée, Atlanta s’imposant 107-119 malgré les 34 points de Victor Oladipo. Les Hawks ont pu, eux, compter sur un excellent Gallinari (29 points et 6 rebonds).

Zach Lavine ne rate (presque) rien !

Avec 40 points à 75% aux tirs, Zach Lavine fut inarrêtable contre OKC.

Lavine est en train de réussir une saison de haute volée et l’a encore prouvé cette nuit avec 40 points (à 15 sur 20 aux tirs) pour offrir la victoire aux Bulls contre le Thunder, 123-102.