« Un objectif que je m’étais fixé »

Au Palais 12, au terme d’une finale passionnante, Olivier Troisfontaines a remporté son premier trophée chez les « pros ». Entretien.

Oli, c’est ta première victoire en finale de la Coupe. Qu’est-ce cela représente pour toi ?

Cela représente beaucoup car c’est ma première Coupe, mon premier trophée chez les professionnels. Cela fait du bien car c’est un objectif que je m’étais fixé. En plus, la physionomie du match – avec plein de changements de « lead » et après avoir été même menés de huit ou neuf points à quelques minutes de la fin, a sans doute un peu décuplé les sentiments au coup de sifflet final. Nous étions un peu mal barrés mais nous avons su remonter la pente.

Justement, qu’est-ce qui vous a permis d’émerger: la défense, le rebond offensif, la gestion des moments clés ?

La clé, cela a vraiment été de museler Loubry et Deroover. Lorsque nous avions préparé cette finale, nous avions constaté qu’ils tournaient tous les deux à plus de dix-sept ou dix-huit points de moyenne. Ce sont vraiment eux qui utilisent tous les « ball screens » et qui font tourner l’équipe. Nous avons réussi à les tenir à huit points et quelques assists, donc ce fut un facteur important dans notre victoire. Nous savions aussi que les anneaux étaient beaucoup plus durs au Palais 12 que dans les autres salles et que nous pouvions mettre plus de pression au rebond offensif aussi car leur ligne arrière est moins physique que la nôtre. Et puis, c’est certain qu’avec Djordjevic et Pierre-Antoine, notamment, des joueurs clés qui ont beaucoup d’expérience dans ces matchs-là, nous avons mieux géré la fin de rencontre que Malines. Mais cela se joue quand même sur un lancer-franc raté, ça se joue à peu de choses. Mais, le principal, c’est que nous ayons gagné.

Crédit photo: FIBA

LaMelo Ball out, Charlotte rebondit dans le Texas

LaMelo Ball ne pourra plus aider ses coéquipiers cette saison mais ceux-ci ont su rebondir dans le Texas.

LaMelo Ball souffre d’une fracture du poignet et voit sa belle saison stoppée net – et peut-être le ROY lui échapper. Ses coéquipiers ont décidé de ne pas se laisser abattre et, dans le sillage d’Hayward (27 points, 7 rebonds et 6 passes), se sont imposés chez les Spurs, 97-100.

Gobert était infranchissable !

En compilant 21 points, 10 rebonds et 9 contres, Rudy Gobert a frôlé le triple-double et conduit le Jazz vers une victoire facile à Chicago, 95-120.

Dans la course au DPOY, Rudy Gobert a frappé fort cette nuit en totalisant 9 blocks. Comme en plus Mitchell (30 points, 6 rebonds et 6 passes) était létal et Clarkson et Ingles (16 et 17 points en sortie de banc) se montraient performants, le Jazz n’a fait qu’une bouchée de Lavine (27 pions) et des Bulls, 95-120.

https://www.youtube.com/watch?v=ywd8I2_rFDo

Crédit photo: NBA

« Le basket, c’est des leçons de vie »

Dans un très beau reportage, Védia revient dans un très beau et émouvant reportage sur la carrière de Lara Gaspar et sur sa décision de quitter la TDW1.

Nous vous l’annoncions récemment, Lara Gaspar va quitter la D1 belge à la fin de la saison. « C’est le cœur serré et avec beaucoup de larmes aux yeux que je dirai au revoir à Kortrijk Spurs et TDW1 basketball. Tous les livres ont des chapitres et il est temps de fermer celui-ci » écrivait-elle voici quelques jours sur les réseaux sociaux.

La Spadoise « exilée » à Bruxelles rejoindra Ganshoren qui milite à l’échelon inférieur, en R1.  « Nous avons le plaisir d’accueillir Lara Gaspar, encore active en D1 à Courtrai cette saison poste 4 et 5. Celle-ci va nous amener toute son expérience pour continuer à être très ambitieux au GDB » annonçait le club bruxellois sur Facebook.

Dans un très beau reportage, Védia revient sur la brillante carrière de cette figure emblématique du basket belge féminin. Passée par les Etats-Unis et par les Belgian Cats, cette excellente scoreuse a pris la décision de quitter l’élite pour des raisons professionnelles et familiales et laissera sans nul doute un grand vide.

Le reportage de Vedia est à découvrir ici.

Crédit photo: Eddy Lippens

Victoire pour Holon au Maccabi Haïfa

Sans Max De Zeeuw, Holon s’est imposé 70-79 au Maccabi Haïfa. Ce mardi, les Israëliens retrouveront Karsiyaka en Champions League.

Après avoir pris un éclat dans le premier quart, les coéquipiers de Max De Zeeuw inversaient la tendance et effaçaient leur retard (9 points) pour virer en tête à la pause, 38-41. En seconde période, Holon continuait à construire sa victoire pour finalement s’imposer 70-79.

Crédit photo: Hapoël Holon

« C’est au Centre que j’ai appris la rigueur »

Giuliano Neri qui évolue actuellement en N2 au Mans se remémore les deux années passées au CFWB.

Durant les prochaines semaines, Liège & Basketball, en partenariat avec l’AWBB, vous fera découvrir d’anciens pensionnaires du Centre de formation. Pour inaugurer cette nouvelle rubrique, c’est Giualiano Neri qui évolue en N2 française qui se remémore les années passées à Jambes.

« J’ai passé deux ans au CFWB » rappelle Giuliano Neri. « J’étais scolarisé à Sainte-Marie Jambes. J’avais cours tous les jours de huit heures à seize heures puis j’enchainais avec un entrainement collectif. Le jeudi, j’avais un entrainement individuel à treize heures ainsi que match le week-end. »

Un planning chargé qui nécessitait une bonne dose de motivation et d’organisation. « C’est au Centre de formation que j’ai appris la rigueur du basket de haut niveau, à me surpasser tous les jours tout en suivant un cursus scolaire normal mais encadré par le CFWB qui pouvait nous fournir de l’aide » continue Giuliano.

Le jeune talent belge passé par Antibes résume son passage au CFWB en trois mots: « Enrichissement, évolution et amusement ». « L’encadrement des éducateurs et l’apprentissage par des coachs qui nous suivent toute la saison sont les forces du CFWB » ajoute-t-il. « Mes meilleurs souvenirs restent le tournoi à Saumur, les camps de pré-saison et les bons moments passés avec les gars de l’équipe. »

Des coéquipiers qui sont devenus des amis. « Je suis encore en contact avec Ayoub Nouhi, Mathieu Bofaya, Armir Bytyci, Hugo Delys, Noé Botuli, Robin Demarteau, Noah Fogang, Jonathan Lamraghi, avec qui j’ai passé de très bons moments au CFWB » souligne Giualiano qui évolue désormais en Nationale 2 outre-Quiévrain. « Nos matchs sont repoussés mais nous continuons à nous entrainer tous les jours. » Cela permet à cet ancien du CFWB de poursuivre sa formation avec un objectif: « jouer au plus haut niveau possible».

N.B. : pour retrouver la version publiée en primeur par L&B sur le site de l’AWBB, c’est ici.

Bako et l’ASVEL de justesse dans le dernier carré

Bako et l’ASVEL se sont qualifiés d’un cheveu, 74-73 au détriment de Levallois, pour le dernier carré de la Coupe de France.

Le pivot belge (2 points, 2 rebonds et 1 contre en 6 minutes) et les Lyonnais ont souffert contre Levallois. 18 partout après dix minutes, 33 partout à la pause, l’ASVEL réussissait à prendre six longueurs d’avance à la demi-heure mais voyait les visiteurs revenir à la charge dans la dernière ligne droite et se qualifiait de justesse, 74-73.

Le DPOY se joue autant sur le terrain que dans les médias

Alors que Ben Simmons assure être un meilleur défenseur que Rudy Gobert, le Français promet l’inverse. Visiblement, la course au trophée du DPOY se jouera autant sur le terrain que dans les médias.

Récemment Ben Simmons assurait être le meilleur défenseur de la ligue et expliquait pourquoi. « Sans manquer de respect à Rudy, c’est un super contreur et un super défenseur, mais il ne défend pas sur les postes 1 à 5. Il défend sur les pivots et sans doute sur les ailiers-forts. C’est un super défenseur mais je ne pense pas qu’il soit capable sur les postes 1 à 5. On ne peut pas lui demander de défendre sur Kawhi (Leonard) ou Paul (George), ou sur un meneur de jeu. Il ne le fait pas régulièrement » détaillait-il pour le Philadelphia Inquirer.

Forcément, Rudy Gobert, qui avait vu l’Australien lui coller 42 points, 12 passes et 9 rebonds il y a un mois, ne pouvait que réagir.  « Pour moi, tout est une question d’impact. Il s’agit de l’impact que vous pouvez avoir sur le terrain et sur vos coéquipiers. Au bout du compte, quel impact vous pouvez avoir sur votre équipe et sur l’équipe adverse. Il ne s’agit pas d’être flamboyant ou plaisant. Il ne s’agit pas des récits médiatiques. Il ne s’agit pas de réussir un gros match. Il s’agit de venir sur le terrain chaque soir, de se battre défensivement et d’avoir un impact sur le jeu » assurait ainsi le pivot tricolore au Salt Lake City Tribune.  « Quand les gens commencent à faire des campagnes pour eux-mêmes, c’est très bien. Personnellement, je me soucie juste de mon équipe, de ce que je peux faire pour elle tous les soirs et comment on peut progresser ensemble. Lorsque la saison prendra fin, le meilleur défenseur sera simplement sacré. »

La course au DPOY est lancée et semble se jouer autant sur le terrain que dans les médias.

Crédit photo: Philippe Collin

La coupe à Mayombo

Les coupes ont souri ce week-end aux Principautaires avec la qualification pour la finale française de Julie Allemand et avec Mayombo faisant main basse sur celle d’Allemagne. Même s’il ne fait pas son âge, savez-vous que Casteels Jr est « centenaire » ? En dames, Braine et Namur au top. Ce sont les infos d’EMCE.

Les Principautaires hors frontières font l’affaire… dont Emmanuella

Le Final Four de la coupe d’Allemagne se disputait ce week-end à… Keltern. Mayombo (18 p, photo) n’était pas étrangère au large succès (86-52), samedi, de la formation locale aux dépens de Wasserburg. En finale, Emmanuella (6 p) et les siennes décrochaient la timbale au détriment (69-54) d’Heidelberg. En championnat, Herner TC (Bully 11 p) se promenait (44-73) face aux Angels. Finale en vue, aussi, pour Allemand (16 p) après la perf (70-78) de Lattes/Montpellier à Bourges (résumé complet ici). Reste à savoir si ce sera contre Charleville ou Landerneau ? Réponse samedi. Au Luxembourg, Contern et Fuger n’ont rien pu faire (50-89) devant Walferdange. C’est sans De Zeeuw que l’Hapoel Holon est revenu victorieux (70-79) du Maccabi Haïfa (Dowe, ex-Brussels, 6 p). Enfin, Valladolid (Kohadja 2 p) a pris le meilleur (86-79) sur Almansa.

Eddy Casteels devient « centenaire » chez les Bears de Louvain

En fin de semaine passée, l’Hesbignon d’adoption et ses « Bears » se déplaçaient à Alost. Pour l’occasion, l’ancien mentor de Pepinster (de 2004 à 2006) prenait place sur le petit banc brabançon pour la 100e fois. Avec un convaincant succès (71-76) à la clé (résumé complet ici). Il faut dire que le frère cadet de Louis a eu le nez très fin en enrôlant récemment Ryan Kriener et Malcolm Bernard. Souvent taiseux, Eddy possède néanmoins le sens de la formule : « Jusqu’il y a peu, Louvain jouait pour jouer. Maintenant, Louvain joue pour gagner. » A la place des Ostendais, on se méfierait. Eux qui se rendent, vendredi, dans la cité universitaire…

D1 dames : Brainoises et Namuroises répondent plus que présentes

En réalité, le prétendu choc entre le SKW (Vervaet, De Meyer 16 p chacune) et les Castors (Alexander 22 p) n’a vécu qu’un quart temps (19-18, 10e) ensuite le rouleau-compresseur brainois s’est mis en branle et a écrasé « Kathelijne » (sans une des Massey) sur le score de 59 à 80. C’est au petit trot que les Namuroises (Nogun 22 p, Baggio 7 p) n’ont accepté aucune comparaison (84-44) de Laarne (43-19, à mi-parcours). Courtrai (Gaspar 11 p) a dû s’accrocher pour piéger (75-71) Phantoms Boom (Joris 20 p, 10 r). Orphelines de Bourlioux, les Lommeloises ont subi la loi (73-90) des Malinoises (Manis 21 p).

Grâce à « Live Arena », le sportif ne loupe plus rien au Grand-Duché

Le projet était dans l’air depuis le début de cette « drôle » de saison, il s’est (parfaitement) concrétisé ce week-end. En fait, il s’agit d’une initiative commune émanant de trois fédérations luxembourgeoises. Grâce à « Live Arena », vous pouvez désormais suivre en direct l’ensemble des rencontres des championnats en D1 grand-ducale de basket, de football et de handball. Collaborant chaque fin de semaine à « Sport Magazine Luxembourg », je peux vous confirmer que c’est un coup de maître dès le coup d’essai. Un vrai bonheur tout en regrettant de ne pas avoir le don… d’ubiquité.

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : DBBL

Brown s’embrase et les Celtics renouent avec la victoire

Jaylen Brown avait enfilé son costume de sniper pour planter dix triples contre Orlando et offrir la victoire aux Celtics. Victoire aussi pour les Bulls à Detroit et pour les Pacers, après prolongation, à Miami.

Avec 34 points dont 10 triples réussis (en 18 tentatives), Jaylen Brown a guidé les Celtics vers la victoire contre le Magic.

https://www.youtube.com/watch?v=j92dTT_6fVY

Les Bulls sont, eux, revenus victorieux de leur court déplacement à Detroit, 84-100.

Les Pacers ont fait de même en s’imposant 106-109 en prolongation à Miami malgré les gros matchs d’Adebayo (29 points et 10 rebonds) et Butler (21 points, 15 rebonds et 7 passes).

https://www.youtube.com/watch?v=G9AAy9aSdNA