Fin de série pour les Wizards

La belle série victorieuse des Wizards a pris fin à Los Angeles.

Dans la Cité des Anges, les Wizards furent ramenés sur terre. Pourtant, Beal (28 points et 10 passes) a calé un beau double-double, Westbrook (20 points, 9 rebonds et 10 passes) a frôlé le triple-double et Wagner (21 points, 7 rebonds et 5 passes) s’est cru dans Walkyrie mais l’hydre à deux têtes Leonard/George (62 points en combiné) et le banc local (58 points inscrits par les remplaçants) ont eu le dernier mot, 135-116.

https://www.youtube.com/watch?v=xIkmWIIrVKo

Giannis gâche la première de Chris Finch

Le Greek Freak a empêché l’ancien coach de Bree de remporter son premier match en tant que head coach des Wolves.

Il y a désormais un peu de Belgique dans la région des grands lacs depuis la nomination de Chris Finch à la tête des Wolves. Pour son premier match dans sa nouvelle fonction, l’ancien entraineur de Bree et Mons-Hainaut se rendait dans le Wisconsin. Un déplacement toujours difficile – encore plus pour une équipe de cancres comme celle de Minny – même si les Bucks semblent souffler le chaud et le froid depuis une grosse dizaine de jours.

Face aux prétendants au titre, Towns et Beasley (26 points chacun) ont alimenté la marque mais les Wolves furent incapables de contenir Giannis (37 points à 13 sur 18, 8 rebonds et autant de passes) et sa bande et se sont inclinés dans les grandes largeurs, 139-112.

https://www.youtube.com/watch?v=k7tmBfnIoNk

« Mens sana in corpore sano ! »

Dans une carte blanche, l’AISF, au nom de la plupart des fédérations sportives, plaide pour une meilleure prise en compte du sport amateur, soulignant l’importance de la pratique sportive.

Nous vous livrons in extenso la carte blanche de l’AISF.

« Jeunes et plus âgé.e.s, femmes et hommes, valides et moins-valides, étudiant.e.s, indépendant.e.s, en recherche d’emploi, cadres supérieur.e.s et pensionné.e.s … Qu’importe notre vareuse et notre fonction : sportifs, entraineurs, arbitres, bénévoles, dirigeants, clubs, fédérations, centres sportifs, … Nous sommes le premier mouvement associatif en Belgique.

Le sport joue un rôle sociétal essentiel pour la santé physique et mentale, mais il est aussi un acteur économique important. En Belgique, le mouvement sportif représente plus de 2.500.000 pratiquant.e.s au sein de plus de 25.000 clubs et il participe directement aussi pour 1,63% du PIB et emploie directement près de 100.000 personnes. La situation actuelle engendre une menace à la survie financière du mouvement sportif. Déjà doublement pénalisé par un sous-financement récurrent et par un schéma institutionnel non adapté, le sport non professionnel doit enfin être reconnu et financé.

L’arrêt total ou partiel des activités sportives apporte un important risque pour la santé des citoyens, jeunes et moins jeunes, lié à la sédentarité et à l’inactivité physique. Ce décrochage sportif va avoir des conséquences à long terme sur les maladies chroniques, l’obésité, les maladies cardio-vasculaires, l’immunité … dont l’ampleur ne fait que croître de semaine et semaine.

Malgré toutes nos démarches et tous les contacts pris, nous constatons que, lors des derniers Comités de concertation (Codeco), le sport n’a même pas été cité et nous le déplorons. Pour toutes ces raisons, le mouvement sportif demande à ce que les autorités prennent enfin mieux en compte l’importance des bienfaits de l’activité sportive pour la santé des citoyens ainsi que la situation économique désastreuse dans laquelle la crise sanitaire l’a plongé. La reprise du sport et l’ouverture des infrastructures sportives, dans le respect des protocoles, doivent être une priorité. Une analyse approfondie de chaque discipline doit être réalisée or les fédérations sportives ont remis aux autorités de nombreuses propositions permettant de reprendre les activités sportives propres à chaque sport avec un maximum de sécurité.
Nous rappelons que plus l’interdiction de pratiquer le sport durera, plus lourdes seront les conséquences et plus importantes devront être les aides de sauvegarde de ce qui pourra encore l’être.

Au beau milieu de nos villes et villages, il y a nos clubs et nos centres sportifs. Ils constituent le berceau de notre mouvement. Il faut absolument prendre en considération l’aspect essentiel de la pratique sportive et donner au mouvement sportif la reconnaissance qu’il mérite en lui apportant l’attention nécessaire à sa vocation citoyenne ! Nous appelons tous les niveaux de pouvoir, mais aussi tous les sportifs à se mobiliser pour lui donner la place qu’il est légitimement en droit de recevoir. »


Ci-dessous, la liste des signataires:
AISF
AES
Aile Francophone de la Fédération Royale Belge de Tennis de table
Association Belge Francophone de Taekwondo
Association d’Aéromodélisme
Association des Clubs Francophones de Football
Association Francophone Belge de Golf
Association Francophone d’Aikido
Association Francophone de Tennis
Association Francophone des Clubs de Danse et de Loisirs
Association Francophone des Fédérations Sportives Scolaires
Association Francophone du Sport Travailliste Belge
Association Liégeoise Football Amateur
Association Sportive Automobile Francophone
Association Sportive de l’Enseignement Universitaire et Supérieur
Association Wallonie-Bruxelles de Basket-ball
Enéosport asbl
Fédération Francophone des Cercles d’Escrime de Belgique
Fédération Belge d’Hébertisme et de Yoga
Fédération Belge Francophone de Disque Volant
Fédération Belge Francophone de Patinage
Fédération Belge Francophone de Pétanque
Fédération Cycliste Wallonie – Bruxelles
Fédération de Sports Loisirs Francophones
Fédération de Volley-ball Wallonie-Bruxelles
Fédération des Clubs Francophones de Vol à Voile
Fédération des Jeux de Paume Wallonie-Bruxelles
Fédération Francophone Belge de Judo et Disciplines Associées
Fédération Francophone Belge de Kin-ball
Fédération Francophone Belge de Marches Populaires
Fédération Francophone Belge de Natation
Fédération Francophone Belge de Savate
Fédération Francophone Belge de Ski
Fédération Francophone de Canoë
Fédération Francophone De Gymnastique et de Fitness
Fédération Francophone de Ju-Jitsu
Fédération Francophone de Karaté et Arts martiaux affinitaires
Fédération Francophone de Patinage Artistique
Fédération Francophone de Ski Nautique et de Wakeboard
Fédération Francophone de Wushu
Fédération francophone d’Escalade, d’Alpinisme et de Randonnée
Fédération Francophone du Yachting Belge
Fédération Motocycliste Wallonne de Belgique
Fédération Multisports Adaptés
Fédération Régionale des Sports d’Orientation
Fédération Sportive de Bowling Francophone
Fédération Sportive des Pêcheurs Francophones de Belgique
Fédération Wallonie Bruxelles de Danse Sportive
Fédération Wallonne des Clubs de Parachutisme
Ligue Belge Francophone d’Athlétisme
Ligue Belge Francophone de Rugby
Ligue Belge Francophone de Triathlon et de Duathlon
Ligue de la Danse
Ligue des Cercles de Bridge de la CCF
Ligue Equestre Wallonie Bruxelles
Ligue Francophone Belge de Badminton
Ligue Francophone Belge de Baseball et Softball
Ligue Francophone Belge de Sauvetage
Ligue Francophone Belge de Tir à l’Arc
Ligue Francophone Belge des Sports d’Entreprises et de Loisirs
Ligue Francophone d’Aviron
Ligue Francophone de Boxe
Ligue Francophone de Football Américain de Belgique
Ligue Francophone de Football en Salle
Ligue Francophone de Handball
Ligue Francophone de Hockey
Ligue Francophone de Kickboxing, Boxe Thaï et Disciplines Associées
Ligue Francophone de Lutte Olympique
Ligue Francophone de Recherche et d’Activités Sous-Marines
Ligue Francophone de Squash
Ligue Francophone des Poids et Haltères
Ligue Handisport Francophone
Union Belge de Spéléologie
Union de Karaté de Belgique asbl
Union Royale des Sociétés de Tir de Belgique – Aile Francophone

Crédit photo: RBC Ans

Thomas Michel back in the game

Après une année d’interruption, Thomas Michel revient à Bellaire.

« Nous avons une équipe de malade » s’exclame Gael Colson lorsqu’il nous informe que Thomas Michel est de retour chez les Blue Rabbits. « Bellaire, c’est du sérieux. »

Après avoir interrompu sa carrière pendant une saison – ce qui est finalement le cas de tous les basketteurs à cause du Covid-19 -, le meneur-scoreur est de retour à Bellaire pour épauler son frère et ses coéquipiers. « Il était impensable de recommencer ailleurs ! Bellaire, c’est la famille – petit clin d’œil à Antoine Froidmont » rigole Thomas (lire interview complète dès demain sur notre media).

L’effectif des Blue Rabbits aura vraiment fière allure. De quoi viser le titre ? « Là-dessus, je ne vais pas m’avancer mais il est clair que nous voulons tout gagner et finir plus haut que l’an dernier où nous étions troisièmes ex-aequo » nous répond Gael.

Vivement la reprise !

Retours historiques au Royal IV Brussels

Après Thomas Creppy, le Royal IV Brussels rapatrie deux anciens artisans des dernières montées du club.

Voici quelques jours, Thomas Creppy décidait de s’engager avec le Royal IV Brussels. « « C’est un peu comme un retour à la maison (rires). Les dirigeants n’ont pas mis très longtemps pour me convaincre » souriait l’ancien scoreur des Kangourous. « Pour reprendre pour le plaisir, je pense que c’était vraiment la meilleure option pour moi. »

Le cercle bruxellois vient d’annoncer les arrivées d’Estime Vangu et Isaac Bonsenge. « Après le retour de Thomas Creppy en TDM1, nous avons le plaisir de voir revenir deux autres acteurs de nos montées d’abord en N3 et ensuite en N2 (TDM1) » se félicite le Royal IV sur twitter. Ces deux derniers renforts viendront étoffer le noyau de la TDM2 locale.

Crédit photo: Royal IV Brussels

« Coacher me manque un peu plus que jouer »

Aussi bien comme joueur que comme coach, le basket manque à Laurent Caubergh qui relativise et en profite pour mater pas mal de matchs et de documentaires sur la balle orange. Interview.

Laurent, comment vis-tu ce second confinement ?

Je le vis comme le premier car comme je travaille dans un magasin de bricolage, je n’ai pas arrêté de travailler depuis avril. Mes journées sont donc bien occupées et la tête n’est pas axée que sur l’arrêt du sport. Cela fait juste un peu « vide » des fois les week-ends mais j’en profite pour me reposer car certaines semaines sont chargées au boulot. Je me balade beaucoup à la découverte de nos paysages cachés et la lecture occupe aussi mes soirées, tout comme un peu de Netflix et de console, bien sûr, quand j’ai un peu de temps libre.

Qu’est-ce qui te manque le plus depuis que le basket est à l’arrêt ?

C’est d’abord de me retrouver avec mes coéquipiers pour jouer, prendre du plaisir sur le terrain et après l’entrainement aussi (rires). Ensuite, je dois bien avouer que coacher me manque légèrement plus que de jouer. Les jeunes que j’ai en U18 et en P4 ont faim de basket et soif d’apprendre, ce sont deux équipes d’amis, deux groupes soudés et pouvoir leur transmettre mes acquis, voir leur progression et l’adrénaline que procurent les matchs me manquent.

Suite à cet arrêt forcé, consommes-tu davantage de basket à la télévision ou sur internet ?

Je consomme autant de basket qu’avant sur internet. Je regarde déjà très souvent les résumés des matchs des Belges à l’étranger, de l’Euroleague et, dès que j’en ai l’occasion, je regarde en direct les matchs de l’EuroMillions Basketball League. J’ai aussi regardé pas mal de séries et documentaires Netflix concernant le basket: The Laste Dance qui est arrivé au bon moment, The Last Shoot sur Tony Parker, The Carter Effect, Secrets de coachs, Basketball or nothing, etc.

Qu’espères-tu pour l’avenir ?

J’espère tout d’abord que la situation sanitaire pourra revenir à la normale car il faut que tout soit safe avant de pouvoir rejouer. Bien évidemment, j’espère pouvoir rejouer et coacher mais je ne suis pas pressé, je ne veux prendre aucun risque supplémentaire pour qui que ce soit. J’espère tout simplement pouvoir aussi aller jouer avec les amis sur un terrain extérieur, pendant des heures, comme nous aimons le faire.

« Concrétiser cette blague récurrente de fin de saison »

Oyé oyé, Johan Riga reprend du service dans l’enthousiasmante équipe de Grâce-Hollogne qui devient ipso facto favorite pour le titre en P3. Entretien.

Johan, tu as décidé de rechausser les basket et de rejoindre les Buffalos. Pourquoi ?

Cela faisait trois ou quatre ans que Julien Wéry et Gaël Verzele chambrent les anciens de l’Athénée pour refaire une équipe à un échelon inférieur. Les années passant à grande vitesse, nous nous sommes rendus compte qu’il ne fallait plus trop traîner avant de concrétiser cette blague récurrente de fin de saison.

C’est en effet presque la totalité de la glorieuse équipe de l’Athénée qui s’est enrôlée chez les Buffalos !

Certains voulaient, à juste titre, jouer le plus haut possible le plus tard possible. Mais cette année corona-compliquée a fait réfléchir tout le monde un peu plus. C’est donc en groupe que nous avons décidé de sauter le pas. Nous avons même essayé de gratter Davide Elettrico et de griller les Neuvillo-Flémallo-Hutois au dernier moment (rires). On verra pour les années à venir.

Certains quittent la TDM2 et la P1, toi tu rechausses carrément les baskets après avoir pris ta retraite à Aubel.

Je tiens à insister que j’arrive comme douzième homme (ndlr: mais quel douzième homme !), comme je l’ai dit à mon coach et à notre Secrétaire. J’avais envie de reprendre une activité physique légère – une fois par semaine – après un arrêt de deux ans. Au final, je me vois mal commencer un autre sport à trente-sept ans et les sports de raquette, cela ne marche qu’un temps. Quant à la course à pied, elle ne m’a jamais passionné. Cela se saurait ou, plutôt, cela se verrait vu mon physique avantageux (rires).

Tu n’es donc pas certain de participer à toutes les rencontres ?

Non, avec mon activité de microbrasserie qui démarre, je ne sais pas si je parviendrais à me libérer pour les matchs. J’espère que le secteur HoReCa pourra ré-ouvrir le plus rapidement possible, mais s’il n’ouvre qu’en été ou septembre, je ne pourrais pas me permettre professionnellement de rater cette ré-ouverture. Je viens donc dans un premier temps comme sparing-partner avec l’envie, en fonction des circonstances, de rejouer en match malgré tout, histoire que mon fiston puisse voir un peu jouer son papa.

Avec un tel recrutement, le titre semble vous tendre les bras. Quelles seront vos ambitions en troisième provinciale ?

Les ambitions du club sont claires: prester, s’amuser et se désaltérer. Mais il est évident que sur papier, nous ferons partie des favoris. Toutefois, il convient de ne pas mettre la charrue avant les boeufs. Il faudra que nous nous mêlions à un groupe déjà existant, même si nous connaissons la majorité des gars présents. Et, surtout, il faudra attendre de voir si nous pourrons rejouer la saison prochaine. Actuellement, nous sommes malheureusement encore loin d’une reprise généralisée du sport amateur. Croisons les doigts et surtout les seringues… de vaccin !

« Ce n’est qu’un au revoir »

Pour Liège & Basketball, Nicolas Rossinfosse se confie sur son départ à Spa et les nouveaux défis qui l’attendent dans la Cité thermale et se remémore la kyrielles de bons souvenirs et de belles rencontres à Pepinster.

C’est un nouveau défi que relèvera Nicolas Rossinfosse la saison prochaine avec Spa. Pourtant, la « Torche Humaine » pepine fut face à un véritable dilemme. « Cela a évidemment été extrêmement difficile de prendre la décision de quitter Pepinster. Quand Bruno Dagnely m’a contacté, j’étais intéressé par ce qu’il me proposait mais je ne pensais pas que j’allais partir » reconnait Nico qui avait cependant retrouvé l’envie, cette année, de se faire une place plus haut et souhaitait se donner un an pour progresser au maximum afin d’intégrer une équipe régionale la saison suivante. « Bruno et moi sommes restés en contact une dizaine de jours et j’ai senti son envie de travailler avec moi, de me donner une chance. Il m’a donné énormément de confiance en lui et dans le projet spadois à mon encontre. N’ayant pu obtenir une offre aussi intéressante de mon club de cœur, celui dans lequel je joue depuis mes quatre ans, j’ai très difficilement décidé de le quitter et de tenter ma chance ailleurs. »

Très attaché à Pepinster, Nicolas avait longtemps résisté aux sirènes et appels du pied des autres clubs. « Cela faisait plusieurs années que j’avais de belles opportunités ailleurs mais je n’avais jamais osé franchir le pas. Venant d’être diplômé, je me suis dit que c’était le moment de tenter ma chance » continue le néo-spadois qui sait toutefois qu’il lui reste pas mal de pain sur la planche. « Il faut savoir que ma « place » en TDM2 est loin d’être acquise. L’objectif du club est de me pousser vers la TDM2, il y a une place de dixième homme à prendre dans l’équipe mais celle-ci ne sera mienne que si je prouve qu’elle doit l’être. Je ferai donc partie intégrante du groupe mais en ce qui concerne l’obtention de temps de jeu, c’est une autre histoire. »

Un défi qui n’effraie pas celui qui a déjà démontré sa valeur à de multiples reprises. « Ce sera à moi d’aller chercher le temps de jeu en TDM2 et je donnerai tout pour y arriver. Normalement, je disputerai aussi les matchs avec la P1 ainsi qu’au moins un entrainement avec le groupe de Michel Pluys » poursuit Nico. « Mon ambition est de progresser et d’obtenir une place de joueur « important » dans une équipe régionale dans deux ans. J’ai aussi l’envie de retrouver la vie de basketteur de plus « haute catégorie » avec stages de préparation, entrainements plus poussés et la volonté de progresser et de me frotter à plus fort que moi. » Et d’ajouter: « Evidemment jouer en nationale va me pousser à changer physiquement – on ne va pas le cacher, pour me faire une place, il faut que je prenne du poids (rires) – mais que Bruno Dagnely ait « insisté » pour me « recruter » et mon envie de bien faire m’incitent à l’optimisme même si la tâche s’annonce ardue. En résumé, mes ambitions et celles de Spa s’accordent parfaitement. »

« Je retournerai un jour à la maison »

« Choisir, c’était renoncer » écrivait André Gide. Un choix cornélien qu’a dû effectuer le Pepin, partagé entre un désir légitime de progression sportive et une affection jamais démentie pour le matricule 46. Avec Pepinster, Nicolas s’est forgé une ribambelle de jolis souvenirs. « C’est même difficile de les évoquer car ils sont toujours en cours de construction et je n’ai aucun doute sur le fait que je retournerai « à la maison » un jour, et peut-être même très tôt » prévient-il. « A Pepinster, ce sont avant tout les rencontres avec des gens extraordinaires – joueurs, entraineurs, délégués (merci Marie-Paul Constant pour tous les bons petits desserts), bénévoles (dédicace à ma petite Brigitte d’amour) – qui sont devenus des amis et une famille qui m’ont marqué. »

Depuis qu’il joue en seniors, la « Torche Humaine » pepine a été singulièrement impacté par deux coachs: Florian Etienne et Jérôme Jacquemin. « Florian Etienne m’a énormément fait confiance et m’a donné une énorme confiance en moi. Peu avant son arrivée, le club ne me proposait que d’être treizième joueur en cadet – ce qui a été difficile à entendre pour moi – mais avec Flo, j’ai totalement explosé et cela m’a fait passer d’incertain une année à joueur de quatre équipe différentes (cadets, juniors, P1 et D3) l’année suivante » se rappelle Nicolas. « Flo me laissait tout faire, il savait de quoi j’étais capable. Si je voulais shooter à deux mètres de la ligne à trois points, je pouvais. Et soit je marquais et il rigolait, soit je ratais et il me sortait et se foutait de moi, et c’était plutôt magique. J’étais d’ailleurs le seul autorisé à faire des passes à rebonds (rires). Quant à Jérome Jacquemin qui, la même année, est venu me chercher pour être le jeune de son équipe de D3, lui aussi ma donné beaucoup de confiance. Pour mon premier match en nationale, contre Vilvorde, il m’a fait rentrer à deux minutes de la fin et j’ai pu planter deux triples consécutifs ! »

« Un game winner totalement débile mais inoubliable »

Au Hall Jean simon, Nicolas Rossinfosse a tissé des liens solides avec ses coéquipiers. « Beaucoup de joueurs sont devenus mes amis, comme Harrisson Reale qui est un de mes meilleurs potes depuis mes quatre ans, Guillaume Reynders et tant d’autres » énumère-t-il. « Mais je pense surtout à Chris Francot qui s’en sans rendre compte a été un véritable guide – tant pour le basket que pour la vie quotidienne – pour moi depuis le décès de mon papa il y a quelques années. Il m’a d’ailleurs aidé dans ma réflexion et poussé à tenter ma chance à Spa. Savoir que je n’allais plus jouer avec ce vieux papy a aussi freiner mon transfert vers Spa, même si je l’ai finalement accepté. »

Et comme le basket est un sport collectif, les souvenirs collégiaux sont souvent les plus marquants. « J’en ai des tonnes: tous ces fous rires aux entrainements jeunes avec Florian Etienne, Pierre Lejeune, Guillaume Reynders et Thibaud Masson, le maintien en D3, la montée avec la R1 et les Playoffs avec cette équipe, la magnifique ambiance du club qu’on ne peut retrouver nulle part ailleurs, la finale des Playoffs contre SFX – même si mon rôle se limitait à dire « bien joué Jo ! », ou à motiver mes coéquipiers – mais aussi la descente en P2. Même si ce dernier peut être un mauvais souvenir pour certains, j’arrive à y trouver du bon et je pense qu’il ne faut pas oublier cette descente » explique Nico. « D’un point de vue plus individuel, je retiens énormément de moments marquants mais surtout mon match à 42 points contre les premiers du championnat alors que tout le monde pensait que nous étions un oiseau pour la chat. Et, évidemment, dans le même match, mon game winner totalement débile lorsqu’après avoir raté mon shoot à trois points, je prends mon rebonds seul sous l’anneau et qu’au lieu de marquer mon petit lay-up pour égaliser, je retourne derrière l’arc pour réussir un step-back. Je ne comprendrai jamais cette action mais cela en fait un souvenir inoubliable (rires). D’ailleurs, j’en profite pour rappeler à Thibaut Julémont de ne pas oublier mes deux mètres de bières (rires). » Et de conclure: « Je tiens vraiment à remercier tout Pepinster – staff, joueurs, bénévoles, public – pour ce que l’entièreté du club m’a apporté. Ce n’est qu’un au revoir. »

« Husser va coller avec la mentalité du groupe »

Les Blue Rabbits enregistrent un renfort de choix avec le retour « à la maison » de Jean-Paul Husser.

« Jean-Paul Husser vient chez nous. Il jouera à la distri avec Julien Purnelle, qui est ailier, quand notre meneur Florian Lamarche ira souffler un peu » nous informe Gael Colson. « Jean-Paul est un tout d’abord un gars qui a toujours joué à Bellaire et qui connait la maison et le groupe pour l’avoir aussi cotoyé à Liège Atlas ou pour avoir déjà joué avec certains membres de celui-ci. Il est dans la même optique que le club et sa mentalité va coller avec celle du groupe, ce qui était d’ailleurs mon critère numéro un. De plus, c’est un joueur qui connait bien le basket et qui sera un atout en plus au niveau de sa précision. » Et d’ajouter: « Cela faisait déjà quelques fois que nous lui demandions de nous rejoindre, cette fois ce fut la bonne. C’est de bon augure pour repartir du bon pied avec un groupe qui aura fière allure. »