LeBron James un peu plus dans l’Histoire

LeBron James a claqué un triple-double contre le maesto du secteur, Nikola Jokic, et est devenu le troisième joueur de l’Histoire a avoir inscrit le plus de panier.

27 points, 10 rebonds et 10 passes cette nuit pour LeBron James dans la victoire de Los Angeles sur Denver, 114-93. Jokic (13 points, 10 rebonds et 6 passes) fut lui moins saignant qu’à l’accoutumée.

Cette nuit était décidément celle de « King James » qui est devenu le troisième joueur de l’histoire de la NBA a avoir inscrit le plus de panier. Il ne reste que Wilt Chamberlain et Karl Malone devant lui.

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Un seul vainqueur: le basket !

Tout simplement exceptionnel ! Ce jeudi, Valence et le CSKA Moscou se sont livré le plus beau match de l’année en Euroleague. Au bout de deux folles prolongations, la pièce est tombée dans l’escarcelle de notre compatriote Sam Van Rossom et des Espagnols, 105-103.

Quel match ! L’Euroleague offre souvent du très beau spectacle mais là, les téléspectateurs en eurent pour leur argent et, à plusieurs reprises, le souffle coupé. Il a fallu cinquante minutes d’un magnifique combat pour qu’Ibères et Moscovites parviennent (un peu) à se départager.

Dans le sillage de Kalinic et Prepelic (22 pions chacun), Valence prenait le meilleur départ pour mener 25-17 après dix minutes. Les Russes, avec un Mike James (37 points !) incandescent et pourtant plus en odeur de sainteté au club, recollait aux basques des locaux dans le second quart et le marquoir affichait 45-43 à la pause.

Le chassé-croisé se perpétuaient en seconde période. Après une demi-heure, Sam Van Rossom (5 points et 5 passes) et ses coéquipiers ne comptaient plus qu’un minuscule point d’avance qui, au coup de sifflet final, avait disparu. 84 partout, en route pour les prolongations ! La première ne parvenait pas à départager les deux formations et il fallait rajouter cinq minutes supplémentaires pour que les combattants de Valence, ivres de fatigue et les muscles à la limite de la rupture, fasse une petite mais suffisante différence et l’emportent 105-103.

Mais ce jeudi, dans l’enceinte de Valence qui se serait embrasée si le public avait pu être présent, il n’y avait aucun perdant, juste un vainqueur: le basket !

Ostende est-il déjà en finale ?

La demi-finale la plus « prestigieuse » de la Coupe de Belgique opposera Ostende à Alost. Les Okapis ont-ils les armes pour créer la surprise ? Analyse.

Récemment, Ostende a réaffirmé sa supériorité en dominant Anvers à quatre reprise – éliminant ainsi les Giants de la Coupe de Belgique – et giflant le Brussels au Palais 12. Les Côtiers semblent avoir trouvé leur rythme de croisière avec une grosse défense, quelques valeurs sûres et, chaque fois ou presque, un homme en vue différent.

De quoi faire d’Alost un oiseau pour le chat ? Pas forcément. Les Okapis possèdent un Mihailovic – un ancien Ostendais – un scoreur exceptionnel, capable de faire basculer une rencontre à lui tout seul. A ses côtés, Vujosevic apporte une sérénité et de l’impact dans tous les secteurs de jeu. Yves Defraigne peut aussi s’appuyer sur une raquette complémentaire et talentueuse avec Maras et Badji. Sera-ce suffisant pour créer l’exploit et se frayer un chemin vers la finale ? Premier élément de réponse dans quelques heures.

Crédit photo: BC Ostende

« Avoir un peu de fierté »

Dimanche dernier, dans le Limburg, Liège avait été cueilli à froid et avait vu inexorablement le match lui échapper. Ce vendredi, déjà, Limbourgeois et Liégeois se retrouvent pour un duel fratricide entre deux clubs amis et semblables en de nombreux points. Analyse.

Les deux clubs sont désormais intimement liés, c’est incontestable. La saison dernière, Limburg avait accepté d’aider Liège à conserver Bojovic en signant puis prêtant l’expérimenté scoreur aux Principautaires. Quelques mois plus tard, Sacha Massot recevait la bénédiction du club cher à feu Jean Joly pour rejoindre son Limbourg natal afin d’y prendre en charge l’équipe fanion. Sans oublier qu’outre la proximité géographique, plusieurs Liégeois et non des moindres – Mitchell, Marnegrave et Mukubu – brillent sous le maillot du HUBO.

Tant dans leur structure que dans leur profil, Liège et Limburg présentent également des similitudes. Ainsi, les deux clubs se placent parmi les plus petits budgets de la ligue mais affichent aussi la volonté de former des jeunes et d’aligner de nombreux Belges et joueurs du cru. Sur le plan comptable, par contre, les troupes de Massot et Bosco semblent actuellement plus éloignées. Avec trois victoires en cinq matchs de championnat, Limburg est virtuellement quatrième du championnat et figure parmi les quatre équipes à avoir un bilan positif. « Fanny » après quatre rencontres, Liège ferme la marche.

Il s’agit donc d’un « derby » qui se tiendra dans un Country Hall malheureusement toujours privé de son public. Avec, dans le chef de tous les participants, l’envie d’accrocher la victoire. Pour réagir et débloquer le compteur pour les Principautaires et pour continuer leur bonne spirale pour les Limbourgeois.

« Je pense que Liège va vouloir réagir, nous allons donc devoir aborder ce match encore plus sérieusement que dimanche dernier et ne pas laisser les Principautaires se mettre en confiance » prévient Ajay Mitchell. « Il n’y a pas de pression à avoir, je sais que nous allons réagir ! » assure Ioann Iarochevitch. « Nous devrons être agressifs et concentrés dès la première seconde de jeu, avoir un peu de fierté et prendre notre revanche. Surtout que nous jouerons à la maison. Il faudra faire des stops et jouer comme nous savons le faire. »

Crédit photo: Philippe Collin

« Après trente minutes, j’étais cuit »

Juste après avoir très bien réussi tous ses examens, Clément Matisse a confirmé à Comblain sa volonté de poursuivre l’aventure commune. Si le plus gros potentiel de la Province ne ferme pas la porte à la D1, il veut d’abord avoir son diplôme en poche. Interview.

Clément, pourquoi avoir décidé de rester à Comblain pour la prochaine saison ?

J’ai choisi de prolonger au Mailleux car le projet me plaît toujours et que malgré de belles propositions, faire D1 et des études me paraît impossible. Je préfère avoir mon diplôme et puis, pourquoi pas alors envisager la D1.

Le basket ne te manque pas trop ?

Si, cela me manque beaucoup. Je me suis entrainé avec la D1 de Limburg et toucher le ballon fait du bien.

Qu’est-ce qui t’as le plus impressionné ou surpris lors de ton practice avec les Limbourgeois ?

La vitesse d’exécution est plus rapide et la vision du jeu plus affinée. Et puis, la condition physique n’est pas la même. Après trois mois sans basket, j’étais cuit après trente minutes (rires). Surtout que ce premier entrainement était vraiment en mode « run and gun » !

Les Belgian Cats demeurent invaincues

Après une première période relativement équilibrée, les Cats ont accéléré à la reprise pour vaincre la Finlande et demeurer invaincues.

Le premier quart-temps était relativement équilibré entre des Finlandaises accrocheuses et en réussite et des Cats privées de Julie Allemand mais qui pouvaient compter sur la percussion de Julie Vanloo, auteure d’une bonne rentrée. Après dix minutes, la Belgique était devant, 25-20.

Dans le second quart, les Finlandaises se rapprochaient à une longueur des Belges qui parvenaient tout de même à se donner un peu d’air pour conserver un léger viatique, 39-32 à la pause.

Au retour des vestiaires, Emma Meesseman et ses coéquipières serraient la vis en défense – notamment via Carpréaux à l’interception – et trouvaient la faille dans la défense locale pour accroitre leur avance. A la demi-heure, le match était plié, 67-45. Le dernier quart était une purge, les Finlandaises ne trouvant plus le chemin de l’anneau. Score final: 82-47.

« Nous sommes similaires en termes de vitesse »

Ce qui différencie Nikola Jokic de LeBron James ? L’humour et l’auto-dérision.

Que ceux qui ont déjà entendu LeBron James pratiquer l’auto-dérision lèvent la main… Par contre, Jokic n’est jamais le dernier à s’auto-vanner. Ainsi, lorsque la presse lui a demandé ce qui le rapprochait du quadruple MVP, le pivot européen a eu cette réponse. « La vitesse. Nous sommes pareils en termes de qualités athlétiques. Je ne sais pas, est-ce qu’il peut sauter aussi haut que moi ? Mais nous sommes similaires en termes de vitesse. Il est un peu plus vieux, donc je ne sais pas s’il peut tenir la distance. Vitesse et explosivité… Je rigole. Mon Dieu, c’est le meilleur joueur de la ligue. Un gars qui fait ça depuis très longtemps, qui impacte le jeu par tous les moyens possible. Il y a certaines similarités parce que nous impactons nos coéquipiers. C’est similaire là-dessus, mais c’est tout » a répondu Jokic dans des propos rapportés sur le site des Nuggets. Grand passeur, grand joueur et grand blagueur ce « Joker ».

« Faire partie d’une culture de la gagne »

Ce fut dur mais les Mavs ont réussi à s’imposer à Atlanta pour mettre fin à une série de six revers consécutif.

« Je veux faire partie d’une équipe qui gagne, d’une culture de la gagne, donc quoi qu’il faille faire je le fais » déclare Tim Hardaway (22 points en sortie de banc) au Dallas News. Avant de dominer Collins (35 points et 12 rebonds) et les Hawks 116-122, les Mavs restaient sur six revers de rang.

« Quand on joue bien, on joue bien en défense, et ce soir toute l’équipe a fait du bon boulot de ce côté-là. C’est ce qui nous met en rythme, c’est ce qu’on doit faire à tous les matchs […] Ce n’était pas parfait, mais on a gagné et c’est tout ce qui compte pour moi. Nous étions tellement contents après le match. Ça a été long, mais ça fait du bien de gagner un match » savourait Doncic (27 points, 8 rebonds et 14 passes). Le Slovène fut bien secondé par Porzingis (24 points et 11 rebonds).

Reste à voir si ce succès est le début du renouveau des Mavs qui défieront les Warriors ce jeudi. « Il faut vite qu’on rentre parce que ça va vite enchaîner. Le match de demain est à 18h30, ce qui est assez inhabituel pour un match de la conférence Ouest qui passe à la télévision nationale. Mais les défis vont continuer de se présenter. Rien ne sera facile, mais on avait bien besoin de cette victoire ce soir. On doit continuer à se battre, ça ne va pas devenir plus facile. Nous sommes heureux d’avoir gagné ce soir, mais maintenant on se tourne vers Golden State » concluait Rick Carlisle.

« Allez-vous mener l’équipe à la victoire ? »

Faire des stats c’est bien, gagner c’est mieux.

« J’ai dit à Zion à la fin de la rencontre que c’était de loin son meilleur match de la saison si on prend en compte les deux côtés du terrain. C’est de loin la meilleure prestation défensive que j’ai vue de sa part. Il a couvert énormément de terrain. Il a bossé extrêmement dur » félicite Stan Van Gundy après la victoire de NOLA sur Phoenix, 123-101.

Williamson (28 points, 7 rebonds et 6 passes) et Brandon Ingram (23 points et 6 assists) furent les plus en vue cette nuit pour les Pelicans qui réalisent toutefois un mauvais début de saison. « Ce dont je suis le plus content au sujet lui et Brandon c’est que nous savons qu’ils vont faire des stats, mais la question c’est : est-ce que vous allez mener l’équipe à des victoires ? C’est quelque chose de difficile à faire. Il faut aider les autres et les rendre meilleurs. C’est ce que les meilleurs joueurs font. Les joueurs qui mènent les équipes à des victoires jouent des deux côtés du terrain et aident leurs coéquipiers des deux côtés du terrain. Ces gars ont fait ça ce soir. Et je pense que c’est ce qu’ils font, mais Zion a fait un grand pas en avant défensivement ce soir » conclut le coach de New Orleans.

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Philly ne perd JAMAIS contre Charlotte !

Et Joel Embiid est toujours aussi puissant. Le pivot camerounais a permis aux Sixers de continuer leur folle série contre les Hornets.

Pour la quatorzième fois d’affilée, Philly a battu Charlotte. Un succès 111-118 qui doit beaucoup à Joel Embiid (34 points et 11 rebonds) et à Tobias Harris (26 pions) ainsi qu’à Ben Simmons qui a noirci la feuille (15 points, 6 rebonds et 9 passes).

https://www.youtube.com/watch?v=8quPxA0k_J4