« Le meilleur Rudy »

Entre nouvelle preuve de « melonite aigüe » et prise de recul, Rudy Gobert s’est encore signalé.

L’adage dit: « Qui aime bien châtie bien ». Du coup, à Liège & Basketball, il semble qu’on aime beaucoup Rudy Gobert. Et bien non, on aime juste tacler ce pivot dont l’égo est inversément proportionnel à son pourcentage à trois points – même pas besoin d’aller si loin, tête de raquette suffit pour imager la comparaison.

Heureusement, le détenteur du troisième plus gros contrat de l’histoire prend les critiques avec philosophie. « Plus vous devenez bon, plus on parle de de vous. Et plus les gens vont louer vos qualités, vous adopter ou vous critiquer. Donc, d’une certaine façon, j’ai plus ou moins décidé de prendre n’importe quelle critique comme un compliment » explique l’intérieur aux mains cuites à The Athletic avant de se comparer à LeBron James – autre gars dont l’humilité n’est pas la valeur première. « Regardez LeBron. Il était le joueur le plus critiqué de notre génération alors qu’il est celui qui a accompli le plus de choses. Donc je dirais que lorsqu’on commence à bien jouer, beaucoup de gens vous critiquent et beaucoup disent du bien. »

Et pour bien démontrer tout l’ambiguïté du personnage, Gobert se la joue ensuite « cosette » avec un parcours semé d’embûches (bon le gars fait 2,18m, c’est quand même plus facile d’arriver en NBA avec un physique pareil) tout en parlant de lui à la troisième personne. « Les critiques, l’histoire de ma vie. Depuis mon plus jeune âge, c’est comme ça. Personne n’imaginait que je pourrais être un joueur NBA, ou un titulaire, ou être capable de devenir un leader de mon équipe. Donc depuis toujours, c’est un peu l’histoire de ma vie, et c’est quelque chose que j’accepte » assure-t-il. « Cette année, vous savez, je crois que j’ai décidé de placer toute ma concentration sur le fait d’être le meilleur Rudy possible, et qu’on soit le meilleur Jazz possible. (…) On ne peut pas laisser ça nous nuire… J’ai vraiment l’impression que cette année, dans notre équipe, nous sommes toujours concentrés et déterminés sur le fait que nous ne laissons rien de tout ça nous affecter. »

Allez Rudy, continue, tu nous éclates autant que Jokic t’éclate chaque fois que vous jouez l’un contre l’autre.

En Auvio conférence pour basket-infos, Rudy Gobert se (la) raconte.

Un bon tirage au sort ?

Philip Mestdagh, Emma Meesseman et Julie Allemand analysent leurs futurs adversaires olympiques.

Mardi dans la matinée, le tirage au sort des trois groupes pour les Jeux Olympique a eu lieu. Et la Belgique se retrouve dans le C en compagnie de l’Australie, de la Chine et de Porto-Rico, soit les deuxième, neuvième et vingt-deuxième nations mondiales. Un groupe costaud mais abordable pour les Belges qui évitent ainsi notamment les Etats-Unis, la France et l’Espagne.

« Je n’avais pas vraiment de préférence à l’avance, parce que ces attentes ne se réalisent généralement pas » déclare Emma Messeman sur Sporza dans des propos relayés par Basket 360. L’intérieur belge reconnait que les « Aussies » sont favorites mais que, dans un bon jour, les Cats pourraient créer la surprise.

« Je suis content car ce tirage nous offre des perspectives pour atteindre les quarts de finale. L’Australie est une nation du top mondial et qui est proche du niveau des Etats-Unis. Nous voulions également tirer Porto-Rico que nous connaissons bien » a précisé Philipp Mestdagh lors d’une auvio conférence de presse. Sa fille Kim souligne être satisfaite d’hériter de Porto-Rico plutôt que du Nigéria.

Pour Julie Allemand, absente au Portugal pour soigner une blessure à la cuisse, les Belges peuvent être contentes de ce tirage au sort et d’éviter la poule B (Etats-Unis, France, Nigéria et Japon) qu’elle qualifie de « groupe de la mort » dans des propos rapportés par Basket 360.

En attendant ces fameux JO, les Cats continuent à dominer leurs adversaires européens, comme ce fut le cas jeudi contre la Finlande.

« Papa connait tous les systèmes »

Jacques Stas, une carrière exemplaire.

Ce samedi 06 février marque l’anniversaire de Jacques Stas, l’un des meilleurs basketteurs liégeois de tous les temps. Capable de jouer aussi bien à la distribution que comme deuxième arrière et aussi efficace en pénétration que derrière l’arc, l’ancien coach de Sainte Walburge a débuté le basket à Grivegnée à l’âge de rentrer en école primaire. Rapidement, Stas sera sélectionné en équipe nationale jeunes – tout en étant également arbitre – et optera pour une carrière pro, sans pour autant délaisser les études.

Ayant connu le succès à Braine et Maline, cet habitant d’Hannut s’est fixé à Charleroi où il fut un membre émérite de la période dorée du Spirou. Avec les Carolos, comme joueur puis comme entraineur, il rafla de nombreux trophées, de quoi garnir copieusement plusieurs étagères. Passé par le coaching ainsi que par des postes de dirigeant, Jacques Stas est désormais le Général Manager des Belgian Lions et apporte, dans la presse notamment, une vision singulière et pertinente sur le basket-ball belge.

Capable de véritable coup de chaud et de tenir tête aux meilleurs meneurs d’Euroleague, Stas a continué à jouer assez tard dans les divisions inférieures, prouvant ainsi sa passion jamais démentie pour son sport. Il a marqué nombre de fans et d’amateurs de la balle orange, ainsi que des sportifs en herbe. « J’ai commencé tout petit à Hannut où j’ai bénéficié de la structure mise en place à-bas par Jacques Stas » rappelait Thomas Margraff. « J’ai fait beaucoup de belles rencontres à Sainte Walburge. Ce fut un plaisir de travailler avec Jacques Stas » ajoutait Théo Beaujean au moment de prendre la direction de Ninane.

Son fils Jimmy a lui aussi marché dans les traces de son paternel et goûté au professionnalisme à Pepinster. De quoi se faire un prénom pour l’actuel leader d’Andenne. C’est qu’être le fils du grand Jacques Stas est une sacrée étiquette à porter dans le monde du basket. « C’est évident que cela n’est pas anodin » reconnaissait Jimmy. « Il y a du bon et du moins bon. Je suis très fier d’avoir le père que j’ai, de porter ce nom. Mais dès que je rentre dans une salle de basket, on me regarde différemment. J’ai appris à le gérer mais c’est une forme de pression constante depuis mes 14 ans. »

Une filiation qui l’a peut-être desservi dans le monde du basket professionnel mais qui lui a tant apporté du point de vue humain et basket. « Je baigne dans le basket depuis tout petit, Papa connait tous les systèmes, cela me permet de mieux lire certaines situations » concluait Jimmy

Liège & Basketball souhaite un très joyeux anniversaire à cette légende vivante qu’est Jacques Stas !

Une voie royale pour les Kangourous ?

En demi-finale de la Coupe de Belgique, Malines affrontera Leuven par deux fois ce week-end.

Si Ostende et Alost en découdront lors de l’autre demi-finale, plus « prestigieuses », les Kangourous savent qu’ils ont ce week-end, d’abord vendredi à domicile puis dimanche à Louvain, une opportunité en or de réussir leur saison en se qualifiant pour la finale de la Coupe de Belgique.

Bien entendu, il ne faut pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué mais le bilan comptable des Bears vaillants mais limités ne plaide pas en leur faveur. Comme Liège, Louvain ne compte pas encore la moindre victoire à son tableau de chasse en championnat et a frôlé l’élimination au tour précédent contre le Spirou. Malines dispose de davantage de certitudes avec deux succès en championnat et une double confrontation maitrisée contre le Brussels.

Dans un contexte forcément particulier, Kangourous et Bears ont là une occasion unique de rallier la finale d’une compétition savoureuse. Faites vos jeux !

Crédit photo: Philippe Collin

Officiel: il y aura un All Star Game !

Ce sera le 7 mars prochain à Atlanta.

La NBA et le syndicat des joueurs sont tombés d’accord, le ASG 2021 aura lieu durant le break (du 5 au 10 mars) et se déroulera à Atlanta. Pas de grand week-end de prévu mais probablement un concours de dunks tout de même en marge du match aux étoiles. Kevin Durant serait en tête des votes actuellement pour cette rencontre de gala.

Julie Vanloo, le déclic

Après une entame « rock and roll », les Belges ont retrouvé leur organisation de jeu avant d’écraser les Finlandaises. Au rayon hommes, les Anversois ont remodelé leur effectif tandis que Stefanos Dadas prolongera « son œuvre » à l’Hapoel Holon. Gros week-end basket en vue à la télé. Ce sont les infos d’EMCE.

Cats : et maintenant authentifier le sans-faute contre le Portugal…

Alors que Philip Mestdagh étonnait son monde en titularisant Wauters, il fallait attendre l’entrée au jeu de Vanloo (photo) pour que les nôtres entrent dans le match. Dès cet instant, les Belges (Meesseman 18 p, 10 r) creusaient l’écart aux dépens de Finlandaises trop tributaires de leur jeune naturalisée Kuier (20 p). Sous l’impulsion de Delaere, les Cats signaient un 15-2 au 4e quart et imposaient leurs vues à 82-47. Reste désormais à authentifier le sans-faute continental, samedi (19 h), au détriment de Portugaises surclassées (58-87) par les Ukrainiennes. Cette 1ère journée a aussi engendré les qualifications pour l’Euro de la Croatie, de la Slovénie et de la Bosnie-Herzégovine. Pendant ce temps, le Tongrois, Geert Jacobs, officie au sein de la « bulle » d’Istanbul et dirigeait, hier, le duel opposant Tchéquie et Roumanie.

Holon prolonge son coach (Dadas), Anvers perd Jenkins et garde Gibbs

Il fallait s’y attendre : suite au redressement de leur équipe, les dirigeants de l’Hapoel Holon ont prolongé d’une saison le contrat de leur coach, Stefanos Dadas (39 ans, photo). Un Grec qui entend d’ailleurs accorder la priorité au noyau actuel. Voilà qui ne devrait pas déplaire outre-mesure à « notre » Max…

Les Giants, de leur côté, se sont séparés à l’amiable – comme on dit – de Jalen Jenkins (26 a, 2,01 m) qui a de suite rebondit à Würzburg (D1 all). Dans la foulée, les Métropolitains garderont leur distributeur US à l’essai, Sterling Gibbs (27 a, 1,88 m), jusqu’au terme de la campagne en cours. Il serait pourtant loin de faire l’unanimité dans la cité portuaire.

La télé crève l’écran

En théorie, le temps ne sera pas extraordinaire ce week-end. Ca tombe bien car le menu télévisuel, lui l’est… Avec, vendredi : Lille – Antibes (17 h, Sport en France), Malines – Louvain (20 h 30, VOOsport World 4), Dijon – Chalon (20 h 30, Sport en France) ; samedi : Celtics – Clippers (4 h, Eleven Sports 2), Belgique – Portugal (18 h 50, VOOSport World 4, VRT), Blazers – Knicks (19 h, Eleven Sports 2), Nuggets – Kings (23 h, Eleven Sports 2) ; dimanche : Alost – Ostende (16 h 10, Eén), Celtics – Suns (20 h, Eleven Sports 2).

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : FIBA et Hapoël Holon

Le réveil d’Oubre et Green plonge Dallas dans la crise

Avec un Kelly Oubre en mode record au scoring et un Draymond Green en mode record à la passe, les Warriors ont tapé des Mavs chez qui la crise couve.

 « Il faut vite qu’on rentre parce que ça va vite enchaîner. Le match de demain est à 18h30, ce qui est assez inhabituel pour un match de la conférence Ouest qui passe à la télévision nationale. Mais les défis vont continuer de se présenter. Rien ne sera facile, mais on avait bien besoin de cette victoire ce soir. On doit continuer à se battre, ça ne va pas devenir plus facile. Nous sommes heureux d’avoir gagné ce soir, mais maintenant on se tourne vers Golden State » prévenait Rick Carlisle après la victoire mercredi des Mavs à Atlanta.

Malheureusement, l’embellie fut de courte durée pour la franchise texane, rossée à domicile par des Warriors séduisants, 116-147. Pour une fois, la franchise de la Baie a trouvé des « ballers » prêts à seconder efficacement Steph Curry (28 points). En difficulté avec son shoot depuis le début de saison, Kelly Oubre a planté 40 points à la poreuse défense texane. Draymond Green, replacé en pivot, a lui balancé 15 assists (ainsi que 11 points et 6 rebonds). A l’issue de la rencontre, Doncic (27 points, 6 rebonds et autant de passes) avait le masque. Plus que jamais, la crise couve à Dallas !

https://www.youtube.com/watch?v=ThKqOvkjjc4

Jordan Clarkson, meilleur sixième homme ?

Le guard d’Utah réalise un super début de saison et pourrait bien rafler le trophée tant convoité du Best 6th man.

Avec 23 points en sortie de banc, Clarkson fut encore excellent dans la large victoire du Jazz à Atlanta. Depuis le début de saison, Clarkson excelle dans son rôle de dynamiteur offensif et pourrait bien être récompensé en fin de saison.

Avec 17 points, 4 rebonds et 3 passes, l’ancien Laker est sur les bases de sa meilleure saison alors qu’il ne joue que 25 minutes par rencontre. Un modèle d’efficacité digne de Lou Williams et Jamal Crawford, illustres détenteurs du trophée.

https://www.youtube.com/watch?v=Vegh4QiMfIU

Les Grizzlies se prennent un mur

Dans le sillage de John Wall, les Rockets se sont imposés 103-105 à Memphis.

L’ex-meneur des Wizards retrouvent ses capacités (22 points et 8 passes) et conduit Houston a une importante victoire chez les Grizzlies.

Melo et Kanter créent la surprise à Philly

Sans Lillard ni McCollum, les Blazers ont créé la surprise à Philadelphie.

Et c’est grâce à Carmelo Anthony (22 points, 4 rebonds et 5 passes) et Enes Kanter (17 points et 18 rebonds) que la franchise de l’Oregon s’est imposée en Pennsylvanie, 105-121.