Ostende est déjà (presque) en finale

Grâce à leur très large succès sur Alost, Gillet, Troisfontaines et les Côtiers, redoutables d’efficacité derrière l’arc, sont pratiquement assurés de participer à la finale de la Coupe de Belgique.

Mihailovic (19 points et 6 rebonds), Vujosevic (22 points et 4 passes) et les Okapis n’auront fait illusion qu’une mi-temps – surtout le deuxième quart – face à des Ostendais appliqués. Les dix premières minutes étaient en faveur de Mwema (23 points dont 5 sur 8 de loin et 6 rebonds), Gillet (11 points dont 3 sur 6 de loin et 5 rebonds) et des locaux qui filaient à 25-19. Les dix minutes suivantes permettaient aux Alostois de réduire l’écart à cinq unités.

En seconde période, plus efficaces devant et rigoureux derrière, Djordjevic (12 points et 6 passes), Troisfontaines (7 points à deux sur 3 de loin), Welsh (18 points et 5 rebonds), Schwartz (15 points et 4 passes) et leurs coéquipiers creusaient inexorablement l’écart pour tuer tout suspens et s’imposer assez largement 101-76.

Face à l’excellente attaque Alostoise, les Ostendais ont livré un récital offensif symbolisé par une incroyable adresse de loin: 17 triples convertis en 32 tentatives. Avec un matelas de vingt-cinq points pour se rendre au Forum dimanche, les Côtiers sont pratiquement assurés de rejoindre la finale de la Coupe de Belgique.

Crédit photo: BC Ostende

« C’est le ‘real deal' »

LaMelo Ball, en mode record, a impressionné tous ses adversaires cette nuit mais cela n’a pas empêché les Hornets de s’incliner 121-138 face à la force collective du Jazz et à un Bogdanovic qui s’était mis sur son 31.

Cette nuit, en Caroline du Nord, Bogdanovic (31 points, 7 rebonds et 5 passes) s’était mis sur son 31, imité presque parfaitement par Donovan Mitchell (30 pions). Hayward (25 unités, 10 rebonds et 5 passes) et, surtout, LaMelo Ball (34 points et 8 passes) ont tenté d’aider les Hornets à rivaliser avec leurs invités mais Utah était trop fort et s’imposait 121-138 grâce, notamment, à un superbe 26 sur 50 fromw downtown.

Le rookie des Hornets avait totuefois réussi à séduire ses opposants. « Il est bon. C’est vrai, je suis très impressionné. Par son playmaking déjà, sa compétitivité, mais aussi simplement par sa joie sur le terrain. Je ne l’ai jamais vu ne pas sourire pendant tout un match je pense. C’est le ‘real deal’ » assurait Donovan Mitchell sur ESPN au sujet du cadet des Ball. « Il est très bon. Il nous a vraiment fait mal dans le jeu sur pick-and-roll. Il a brillant avenir en NBA » ajoutait « Bogda ».

« Je l’ai trouvé super ce soir. Quand je vois ce ratio 8 passes – 0 turnover, je me dis que la plupart du temps, ce sera synonyme de choses positives pour nous, que ses shoots rentrent ou non (43.7% aux tirs et 33% à 3-points cette saison). Il a continué à jouer comme il faut. Il nous a donné une occasion de revenir dans le match et a joué posé, confiant. J’ai adoré son état d’esprit ce soir » félicitait James Borrego.

Fin de série pour Beal

Avec seulement 7 points marqués à Miami, Bradley Beal a vu sa belle série de matchs consécutifs à 25 points ou plus prendre fin.

Et, forcément, sans l’apport offensif de leur scoreur vedette, les Wizards ont coulé en Floride, 122-95.

https://www.youtube.com/watch?v=6cKMqZoYNM0

Giannis fait son chantier habituel

Et les Bucks tapent les Cavs, 105-103.

Giannis (33 points, 12 rebonds et 4 passes) toujours aussi fort et bien soutenu par ses coéquipiers pour aider Milwaukee à s’imposer aisément à Cleveland.

Turner loupe le tir de la gagne

Et laisse le trio Ingram/Williamson/Ball s’imposer dans l’Indiana, 113-114.

Le pivot des Pacers avait l’occasion de terminer en héros mais sa dernière tentative s’est révélée infructueuse et Ingram (30 points et 7 rebonds), Ball (20 points et 9 passes) et Williamson (18 pions) pouvaient savourer cette belle victoire.

« Aller au CE avec un parcours sans faute »

Ce samedi, les Cats défient le Portugal, pays hôte de cette dernière fenêtre internationale, avec un objectif clair: demeurer invaincues.

Après avoir surclassé la Finlande en seconde période jeudi, les Cats défieront le Portugal ce samedi. Lors de la première confrontation, les Belges l’avaient emporté de dix points chez les Lusitaniennes. Sans Julie Allemand, blessée, mais avec Emma Messeman (en solide double-double contre les Finlandaises), les Cats ont pu compter sur l’apport et l’énergie de Julie Vanloo à la distribution.

Pour cette dernière rencontre des qualifications pour l’Euro, les Belges n’ont qu’un seul objectif: la victoire. « Nous voulons aller aux Championnats d’Europe avec un parcours sans faute – un six sur six » assure ainsi Hanne Mestdagh à Basket360.

« Devenir la meilleure version de moi-même »

Aujourd’hui, Liège & Basketball vous emmène à la découverte de Gilles Vrancken, lui-même parti à la découverte des Etats-Unis. Entretien avec un jeune meneur petit par la taille mais grand par son talent et ses valeurs.

Gilles, peux-tu nous retracer ton parcours basket ?

J’ai commencé ce sport vers l’âge de cinq ans au Coq Mosan de Herstal mais j’ai effectué toutes mes classes de jeunes à Liège Basket jusqu’à y intégrer l’équipe de première régionale. Cet été, je me suis envolé pour la Caroline du Nord.

Qu’est-ce qui te plait dans le basket-ball ?

C’est l’esprit d’équipe ainsi que l’adrénaline d’avant-match et de devoir se surpasser. En fait, j’aime tout ce qui touche au basket.

Quel genre de joueur es-tu ?

Je suis un meneur de jeu assez petit, je dois donc ajuster mon jeu par rapport aux plus grands joueurs. Par exemple, j’utilise souvent le floater pour finir sur les pivots. Je pense que mes points forts sur un terrain sont mon dribble, ma vitesse et j’aime bien le pick-and-roll. Je dois encore travailler sur la régularité de mon shoot.

Quels sont tes meilleurs souvenirs liés à ce sport ?

Ce sont mes années en jeunes avec Liège Basket, notamment la finale de Belgique contre Ostende mais, surtout, ma saison U14 où nous avions perdu en finale AWBB contre Mons. Cette saison restera gravée car nous étions une bande d’amis et avions commencé le basket ensemble et réussir tout cela ensemble demeure un super souvenir. L’année passée, j’ai aussi pu m’entrainer avec la D1 de Liège. C’était cool de pouvoir me confronter à des « pros ».

Pourquoi avoir décidé de partir aux States ?

J’ai toujours rêvé des USA car c’est le pays du basket. Et après avoir passé tellement d’années à Liège, je voulais connaitre autre chose. Vu que je venais de terminer ma rhéto, c’était le moment parfait pour franchir l’Atlantique.

Comment est la vie là-bas et dans le programme Combine Academy que tu as rejoint ?

Tout est plus grand, c’est le pays de la grandeur. Mon quotidien est rythmé par le basket. Je m’entraine tous les jours, j’ai muscu… Je mange basket (rires) ! J’ai aussi beaucoup de matchs, aussi bien en semaine que le week-end.

Forcément, impossible de ne pas évoquer le Covid qui est aussi très présent aux Etats-Unis, de manière variable selon les régions. En quoi cette crise sanitaire impacte-t-elle ton quotidien et ton odyssée américaine ?

Je m’estime chanceux. Quand je vois que la saison est annulée en Belgique, je me dis que j’ai bien fait de venir aux USA (rires). Ici, les mesures sont beaucoup moins strictes concernant le Covid. Nous n’avons pas eu beaucoup de joueurs positifs sur le campus, donc, pour l’instant, l’Académie gère ça très bien.

Par contre, tu dois porter un masque… en match !

Oui, c’est le cas depuis plusieurs semaines mais cela ne sert pas à grand chose. Nous le portons sous le menton car c’est irrespirable en plein action.

Tu as également considérablement progressé dans la langue de Shakespeare.

Oui, je pense être presque bilingue maintenant (rires). J’ai quelques cours de mathématiques et d’anglais pour passer mon SAT (ndlr: examen d’entrée universitaire).

Quelles sont tes envies et ambitions pour cette année et le futur ?

Mon ambition est de continuer à bosser dur et à donner mon maximum. J’essaie de passer un step et de devenir la meilleure version de moi-même. Pour le futur, j’espère pouvoir jouer au plus haut niveau mais j’ai également envie d’entreprendre de bonnes études.

Qu’est-ce qui te manque le plus de la Belgique et, a contrario, qu’apprécies-tu particulièrement aux Etats-Unis ?

De Belgique, ce qui me manque forcément le plus, ce sont mes amis et ma famille… Et aussi la bouffe belge (rires). Ce que j’adore aux USA, c’est à quel point les gens sont gentils et drôles. Ils sont beaucoup moins « prise de tête » et j’ai noué ici beaucoup d’amitiés. Mais j’adore aussi les infrastructures, la grandeur. J’ai pu un peu voyager durant cette première partie d’année, notamment en Floride, et c’est vraiment magnifique.

Iaro, le métronome liégeois

Dans le sillage d’un Iarochevitch à nouveau excellent, Liège a tenu tête à Limburg mais enregistre sa septième défaite de rang.

« Il n’y a pas de pression à avoir, je sais que nous allons réagir ! », assurait Ioann Iarochevitch, à nouveau le meilleur Liégeois, avant de recevoir Limburg.

Contrairement à dimanche dernier, Liège ne loupait pas son début de rencontre. D’un 2+1, Iaro (19 points, 7 rebonds et 3 passes) faisait 12-8 après un peu plus de cinq minutes de jeu. Hélas, les Principautaires allaient alors oublier de défendre pendant quatre minutes et Desiron (28 points et 8 rebonds) et ses coéquipiers s’en donnaient à cœur joie pour placer Limburg aux commandes, 18-26.

Huit unités qui auront toute leur importance pour la suite. Dans le second quart, l’écart allait continuer de grimper – 22-37 à la treizième – et Mitchell (5 points et 5 passes), Melson (22 pions) et leurs coéquipiers faisaient le taf. Iaro et Lemaire (9 points, 5 rebonds et 5 passes) ramenaient Liège à 35-38 à la seizième minute avant que les troupes de Sacha Massot ne concluent cette première période sur le socre de 44-49.

En seconde période, les deux équipes allaient faire pratiquement jeu égal mais jamais Gorgemans (14 points et 3 rebonds) et les locataires du Country Hall n’allaient réussir à recoller au score. De 64-73 à la demi-heure, le marquoir passait à 80-84 dans la dernière minute sur un triple de Basic (14 points et 7 passes) mais Melson et Desiron ne tremblaient pas et offraient une victoire méritée aux Limbourgeois, 82-90.

Une quatrième victoire en six matchs pour Limburg qui conforte sa quatrième place et peut même lorgner sur Anvers. Pour Liège, en revanche, il s’agit de la cinquième défaite en championnat, la septième consécutive en tenant compte de la Coupe. Les ouailles de Lio Bosco, qui affichent un différentiel de 12 unités et sont la deuxième moins bonne attaque et la deuxième moins bonne défense du championnat recevront le Brussels – pire équipe défensive de la compétition – ce lundi dans un Country Hall toujours vide de son public.

Au rayon des satisfactions, outre la volonté des Liégeois qui restèrent constamment dans le match, il semble évident de pointer Iaro. L’intérieur a livré une excellente prestation, la troisième consécutive, et tourne à 16,6 points, 6,8 rebonds et 2,2 passes depuis le début de saison des Liégeois le cinq janvier dernier. « Je me sens bien mais gagner des matchs serait encore mieux » nous confiait récemment Iaro. Alors, cette victoire sera-t-elle pour lundi ?

Crédit photo: Philippe Collin