Olivier Troisfontaines superstar !

Grâce à l’ailier liégeois, Ostende se qualifie pour la finale de la Coupe de Belgique au terme d’un match qui s’est soldé par un score de parité: 84 partout.

Les supporters d’Anderlecht connaissent les matchs nuls. Ceux d’Ostende, en basket, beaucoup moins. Pourtant, chose rarissime, c’est bien sur une égalité parfaite, 84 partout, que s’est conclue la manche retour de la demi-finale de Coupe de Belgique entre les Okapis et les nonuples champions en titre.

En première période, Mihailovic (23 pions et 4 passes) brillait face à ses anciennes couleurs et les troupes d’Yves Defraigne menaient au score. 29-27 après dix minutes puis 51-42 à la demi-heure, Alost était loin de la qualification mais offrait un beau baroud d’honneur.

En seconde période toutefois, les Côtiers, dans leur style habituel, fermaient les vannes en défense tout en s’appuyant sur Olivier Troisfontaines offensivement. Le Liégeois se faisait un malin plaisir de briller face à son ancien club – avec qui il fut élu joueur belge de l’année – et alimentait le marquoir (17 points) pour replacer Ostende aux commandes. C’était 65-69. Cependant, dans la dernière ligne droite, les Okapis se battaient comme de beaux diables dans une réaction aussi savoureuse qu’inutile et un score nul venait sanctionner un match qui ne le fut absolument pas. Dario Gjergja et ses ouailles décrochaient leur ticket pour la finale de la compétition – contre Malines – tandis que les Alostais la quittaient sans pour autant avoir démérité.

A noter que Pierre-Antoine Gillet a rendu une copie très propre avec 13 points à 5 sur 7 aux tirs.

Crédit photo: BC Ostende

« Pas de hasard quand on parvient à cette longévité »

Alors que Tom Brady s’apprête – à quarante-trois ans ! – à disputer son dixième Super Bowl, Stephen Curry ne peut s’empêcher d’être admiratif tout en évoquant, pour lui-même, les années qui filent.

Avec sa « baby face », Stephen Curry ne fait pas ses trente-trois printemps. Cela tombe bien car le double MVP ne se sent nullement vieux. « Je dirais qu’avec les playoffs, on a joué une saison et demie en plus sur cinq ans. Mais l’an passé, j’ai tout récupéré. Donc, je ne sais pas, mais j’ai le sensation d’être au milieu de ma vingtaine. Je ne sais pas ce que ça veut dire, et peut-être que je triche avec moi-même. J’imagine que la tête doit être solide pour dire au corps qu’on est jeune, ou qu’on se sent jeune. Donc continuons comme ça, et je n’ai absolument aucune appréhension sur le fait de décliner de sitôt » assure-t-il pour ESPN.

De plus, l’âge reste relatif quand le talent est là, comme l’a démontré Michael Jordan, capable de dominer la ligue alors qu’il était un tout jeune quadragénaire ou comme le prouve encore Tom Brady qui s’apprête à disputer son dixième Super Bowl – avec les Buccaneers de Tampa Bay cette fois – malgré ses quarante-trois ans ! « C’est un sport différent, à un poste différent, mais il s’agit clairement des petites choses qu’on peut faire, que j’ai faites, que je fais encore et que je peux faire à l’avenir pour s’assurer que son corps récupère et reste en excellente condition, afin que vous vous donniez le maximum de chance d’être prêt saison après saison. Et puis il s’agit de faire les ajustements nécessaires en fonction des besoins de votre jeu pour évoluer. L’approche et la discipline dont il fait preuve prouvent qu’il n’y a pas de hasard quand un sportif professionnel parvient à cette longévité. Il existe donc des choses pour se donner les moyens d’aller plus loin » salue Curry. « Il y a des choses qu’on maîtrise et d’autres pas… Mais toutes les petites choses qu’on fait au quotidien et tout le travail accompli, s’accumulent pour atteindre à nouveau ce stade… À moins d’être quarterback des Bucs de Tampa Bay en ce moment, on vit au jour le jour, et la frontière est mince entre le moment où vous êtes à votre apogée et celui où vous devez vraiment donner le meilleur de ce que vous avez sur le terrain. C’est un peu ce qu’il y a devant moi, et j’y pense. » Qu’on se le dise, Steph Curry n’a pas fini de mettre la misère à ses défenseurs.

« Tout le monde est devenu fou »

Pour Draymond Green, Luka Doncic est une machine offensive.

Contre les Warriors, Luka Doncic a égalé son record de points. « En tant que défenseur, votre seul but est de faire faire à l’attaquant ce qu’il ne veut pas faire. Si vous y arrivez plus souvent que la moitié du temps, vous allez avoir du succès. Avec Luka, vous ne pouvez pas lui faire faire ce que vous voulez qu’il fasse. Vous ne pouvez pas le faire se précipiter, il va toujours à son rythme, vous ne pouvez pas le forcer à driver, il le fait s’il le veut, il va quand même faire son step back s’il le veut. Et s’il veut driver il va souvent réussir à le faire aussi. Le challenge avec Luka c’est que vous ne pouvez pas le faire faire ce que vous voulez. Je crois qu’il avait déclaré l’année dernière que c’était plus facile de marquer en NBA qu’en Europe. Tout le monde est devenu fou après cette décla, en disant que c’était irrespectueux. Il a montré que c’était vrai » rappelle Draymond Green.

Les Kangourous renversent une situation compromise

Dans le sillage d’un excellent Loubry, les Kangourous ont renversé une situation compromise et se qualifient pour la finale de la Coupe de Belgique !

Avec une victoire 70-79 au Winketkaai, les Bears pensaient avoir fait le plus dur et pouvoir rejoindre la finale de la Coupe de Belgique. C’était sans compter la réaction d’orgueil des Kangourous, emmenés par un excellent Loubry (18 points et 9 passes).

Dans la cité louvaniste, les Malinois prenaient dix minutes pour se rôder (12-15) avant d’empêcher toutes les tentatives locales dans un second quart résolument défensif. A la pause, les visiteurs étaient virtuellement qualifiés, 20-31.

Au lieu de réagir, les Bears allaient malencontreusement ouvrir grand les vannes, laissant les superbes attaquants de Malines se régaler. L’écart grandissait et les troupes d’Eddy Casteels disaient adieu à la finale de la Coupe. Score final: 54-83.

Les Kangourous défieront Ostende, qui termina à égalité, 84 partout à Alost, et peuvent savourer cette qualification synonyme de saison réussie.

Et, déjà ce mercredi, Malines se rendra à la côte belge pour un match de championnat qui permettra sans doute aux deux prochains finalistes de se jauger.

D-Rose va débarquer à New-York

L’arrivée de D-Rose chez les Knicks serait pratiquement actée !

Selon Shams Charania, le retour de Derrick Rose a Big Apple ne serait plus qu’une question d’heures. En échange de l’ancien plus jeune MVP de l’histoire de la NBA, New-York enverrait Dennis Smith Jr et des choix de draft aux Pistons.

Riga, Sauveur et Thiry débarquent chez les Buffalos

Grâce-Hollogne continue son recrutement clinquant en annonçant les arrivées de Johan Riga, Jérôme Sauveur et Joachim Thiry.

« En plus de Benoît Blanchy (P1 Hannut) et Laurent Bollaers(P1 Hannut), Jérôme Sauveur (P2 LAAJ) et Johan Riga (R2 Aubel) viennent également renforcer notre équipe P3 pour la saison prochaine !Quatre excellents renforts pour notre P3 » communique Grâce-Hollogne sur sa page Facebook. Le lendemain, Julien Wéry nous informait du dernier gros coup de son club: la signature de Joachim Thiry. « C’est l’effet de regroupement » souriait Julien. « Cela fait désormais sept anciens de l’Athénée Jupille. »

Trois nouvelles arrivées qui consolident un roster qui aura fière allure et habitué ces dernières saisons à jouer les premiers rôles en troisième provinciale. Les Buffalos auront une cible dans le dos et tout autre résultat qu’une montée serait sans doute perçu comme un échec. Reste cependant à ne pas tomber dans la même série que Flémalle, équipe considérablement renforcée elle aussi par l’arrivée des ex-Neuvillois de la R1 de Huy.

Pour tous les fans de basket, le retour aux affaires de Johan Riga devrait être particulièrement savoureux. Le pivot aux « moves touchy » est un régal pour les puristes. Vivement septembre prochain !

Crédit photo: BC Aubel

« Frustrant mais nécessaire »

Sans Max De Zeeuw, encore préservé, Hapoël Holon s’est imposé à Eliat. Le grand Max sera de retour ce jeudi contre le Maccabi Tel-Aviv pour la manche aller de la demi-finale de la Coupe d’Israël.

Grâce à un excellent premier quart-temps remporté 13 à 23, Holon s’est mis sur du velours à Eilat. Les coéquipiers de Max De Zeeuw, qui n’a pas foulé le parquet, en remettaient une couche dans le troisième quart avant de voir leur avance quelque peu fondre dans la dernière ligne droite. Au final, Holon s’imposait 77-83.

L’intérieur belge était toujours préservé en vue des échéances importantes de sa formation, notamment les demi-finales de la Coupe d’Israël qui se joueront en deux matchs, ce jeudi et ce dimanche. « Je vais bien et je jouerai jeudi » nous informe Max. « Evidemment que c’est frustrant d’être stoppé dans mon élan mais c’était nécessaire de ne pas prendre de risque. »

Crédit photo: Hapoël Holon

« Hâte de commencer ce nouveau défi »

Les Templiers enregistrent l’arrivée d’un renfort de choix: Yourik Szabo.

Mi-janvier, Yourik Szabo annonçait dans Liège & Basketball sa décision de quitter la R1 de Tilff. Ce polyvalent jeune talent, capable de jouer à tous les postes et que Quentin Pincemail, avec sa vision d’un « basket total », utilisait comme « point forward », avait l’envie de redescendre d’un ou plusieurs niveaux.

Finalement, Yourik ne descendra que d’un échelon puisqu’il a décidé de rejoindre la R2 des Templiers. « J’ai opté pour Haneffe après avoir discuté avec le coach Renaud Leclercqs. Sa vision du basket et du jeu m’a poussé à me lancer dans ce nouveau projet » nous explique-t-il. « J’aspire à m’intégrer au plus vite, aussi bien sur le terrain qu’en dehors, à ce nouveau groupe et espère pouvoir vivre une saison « normale ». J’ai en tout cas hâte de commencer ce nouveau défi ! »

Capable de scorer mais aussi, et surtout, de créer du jeu, Yourik Szabo devrait être un véritable facilitateur pour les Templiers et rendre les Mika Berger et autre Benoit Tassin encore plus performants offensivement.

« Un joueur complet, polyvalent, malin et performant »

La saison prochaine, Sprimont alignera un effectif pratiquement similaire à celui qui devait peut-être devenir la bonne surprise cette année en TDM2. Les Carriers pourront compter sur un renfort de choix avec l’arrivée de Romain Fassotte, routinier des divisions nationales.

Comme Comblain, Sprimont mise sur la stabilité après une exercice annulé suite à la pandémie mondiale. « Nous espérions conserver le noyau tel quel mais Steve Lenglois ne pourra malheureusement pas continuer à jouer car son projet professionnel prend de l’ampleur et Charles Perrier attend une réponse pour un éventuel Erasmus. En dehors de cela, tout le monde reste et nous enregistrons l’arrivée de Romain Fassotte » nous informe Jérôme Jacquemin.

L’ailier ninanais sera un renfort de choix pour des Carriers dont l’effectif semble bien balancé. « Romain est un joueur complet, polyvalent, malin et performant des deux côtés du terrain » souligne le coach sprimontois. « De plus, il pourra mettre son fighting spirit, son expérience et son leadership au service du groupe. »

Chat échaudé craint l’eau froide, Jérôme Jacquemin ne se projette toutefois guère vers un futur encore incertain. « Il me parait difficile d’identifier de futurs défis alors que nous nageons encore dans l’inconnu quant aux dates et aux conditions de reprise » conclut l’entrainer des Carriers.

Crédit photo: BC Sprimont