« Je ne me suis jamais senti aussi fort »

Avec un Curry toujours aussi chaud, les Warriors ont croqué les Spurs, 91-114. Le meneur des Warriors a planté 149 points en quatre match avec des pourcentages affolants.

Belle victoire des Warriors dans le Texas, 91-114. Et, encore une fois, Steph Curry (32 pions) fut nickel.

Sur les quatre matchs du roadtrip texan des Warriors, le double MVP a compilé 149 points ! « J’ai la chance d’être en bonne santé. Il y a aussi eu tout ce qui s’est dit au début de la saison, j’ai travaillé super dur sur ma rééducation durant l’offseason, et je suis simplement heureux de jouer soir après soir. Je me sens fort, en rythme, dans un contrôle ultime de mon jeu. Mes shoots tombent dedans. Et ça vient non seulement de ma propre confiance, mais de la confiance grandissante de l’équipe, par rapport à la façon dont on essaie de jouer. Victoire ou défaite, la familiarité et le confort vient au fil des matchs. Je ne me suis jamais senti aussi fort. J’ai énormément d’énergie, les autres gars me boostent, il y a vraiment une bonne vibe à l’heure actuelle » confiait Curry sur ESPN. « Ça fait partie du brillant de Steph, il vous épate constamment, au point où vous le prenez presque pour acquis. Je pense, et ça vient peut-être des circonstances avec les blessures et le fait qu’il joue avec un groupe différent, que je ne l’ai jamais vu aussi bon du point de vue de la confiance et de la force. Et ça en dit long, car c’est un gars qui a été 2 fois MVP » ajoutait son coach.

Beau duel entre Lillard et Vucevic

Dans des styles différents, Damian Lillard et Nikola Vucevic se sont livrés un beau duel cette nuit.

Mais c’est le meneur des Blazers (36 points et 10 passes) qui l’a emporté sur le pivot du Magic (27 points et 15 rebonds), 106-97.

Fin de série pour les Kings

Pourtant, Fox était toujours chaud.

Malgré son meneur toujours en super forme avec 34 points et 10 passes, les Kings ont vu leur série victorieuse stoppée par des Sixers concentrés en défense en seconde période. Bien que maladroit, Joel Embiid a encore fait un chantier: 25 points, 17 rebonds et 6 passes.

4 in a row !

Quatrième victoire de suite des Pelicans.

Grâce à Williamson (20 points et 7 passes), Ingram (22 pions) et les excellents remplaçants que sont Hernangomez (14 points et 10 rebonds) et Josh Hart (20 points et 17 rebonds), les Pelicans viennent d’enchainer une quatrième victoire consécutive. Cette fois, ce sont les Rockets du tandem Wall/Gordon (48 points à eux deux) qui ont mordu la poussière, 130-101.

Un « Lion » de plus !

Excellente nouvelle pour les « Belgian Lions » : Tabu tient à nouveau le choc. C’est une ailière US de premier choix qui arrive en « renfort caisse » au sein des rangs de Thibaut Petit alors que d’anciens Liégeois et Carolorégien ont décidé de changer de crèmeries la saison prochaine. Ce sont les infos d’EMCE.

Retour en forme et en force de Jonathan Tabu avec Baxi Manresa

On s’en souvient, Jonathan Tabu (35 a, 1,90 m) faisait partie des absents belges à la dernière fenêtre internationale en date (blessé au genou). Qu’on se rassure : c’est de l’histoire ancienne en ce qui le concerne. On en veut pour preuve sa prestation « trois étoiles » du week-end passé aux commandes de Manresa. Non content d’être aligné 30’47, le meneur des Belgian Lions a tout simplement été le meilleur marqueur (13 p) de son équipe qui a néanmoins mordu la poussière (83-77, après 46-57 à la 25e) sur le parquet de Gran Canaria. L’ancien Spirou sera au repos en fin de semaine car son club d’adoption n’est pas parvenu à se qualifier pour la prestigieuse Copa del Rey.

La « rookie of the year 2019 » en WNBA débarque à Lattes/Montpellier

Quand la direction de BLMA avait fait le point durant la trêve, elle en avait également profité pour affirmer que du renfort était en vue. Tendance désormais confirmée avec l’arrivée dans l’Hérault de Napheesa Collier (24 a, 1,88 m). Et c’est du très lourd. Il faut, en effet, savoir que la jeune femme a été élue « rookie of the year 2019 » en WNBA, a été internationale US en U18 et U19 tout en défendant, l’été passé, les intérêts des Minnesota Lynx. Avec un réel bonheur : 16,1 points et 9 rebonds de moyenne. Voilà qui devrait plus que ravir un certain Thibaut Petit…

Sami Demirtas vers les Hawks de Gand et « Lo » Giancaterino vers Flénu

Cela s’active ferme en coulisses. C’est ainsi que l’on a appris que Sami Demirtas (25 a, 1,89 m) portera, dès cet été, les couleurs des Hawks de Gand (TDM1) où il remplacera Laurent Lhôte. Pour rappel, le Namurois avait évolué à Limburg en 19/20 et avait été rappelé (pour un seul match) par Charleroi cette saison qu’il avait entamée à Guco Lierre. On le craignait, Lorenzo Giancaterino (30 a, 11,90 m) doit se résoudre à mettre un terme à sa carrière professionnelle (ennuis récurrents à la hanche). Voilà pourquoi, l’ancien Liégeois (de 15 à 17) rejoindra les rangs de Flénu (R1).

Grand-Duché : Fabienne Fuger et Contern reprennent (enfin) le collier

En D1 dames luxembourgeoise, le championnat se résume en tout et pour tout à quatre rencontres automnales. Depuis, on a mis la clé sous le paillasson des salles. Plus pour longtemps car, dès ce week-end, les Grand-Ducales reprendront (enfin) le collier. Pour l’occasion, les Conternoises de la Pepine (avant-dernières avec 0 sur 4) accueilleront, à 19 h 30, les Eschoises (6e, 2 sur 4). On croise les doigts ! Un peu auparavant (19 h), Gréngewald (3e et ex-rival de Namur) en découdra avec Résidence Walferdange (4e) et son Américaine, Amanda Cahill, top marqueuse de la compétition domestique, via 28,4 points de moyenne.

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : FIBA

« Des ‘splash brothers aux dribble brothers' »

Plusieurs observateurs sont sceptiques quant à la réussite du nouveau « big three » des Nets.

C’est notamment le cas de Charles Barkley. « KD, il est passé des ‘Splash Brothers’ aux ‘Dribble Brothers’. Le seul mec de ce trio qui a déjà prouvé qu’il n’était pas égoïste selon moi, et pas seulement un joueur qui joue pour lui, c’est KD. Quand il a signé à Golden State, il a donc accepté de se sacrifier pour le collectif. James Harden et Kyrie Irving n’ont jamais montré qu’ils voulaient simplement gagner, que c’était le plus important. Ils se préoccupent beaucoup de leurs statistiques. Je ne pense pas qu’ils vont accepter de se sacrifier. Ils vont avoir moins de tirs en plus… », a ainsi développé Charles Barkley sur le plateau de TNT. A tort ?

Ajay Mitchell, digne fils de son père

Ajay Mitchell est en train de se faire un prénom sur les parquets de l’élite belge.

Dans un article de Het Laatste Nieuws relayé par Basket360, Ajay Mitchell revient sur la relation qui l’unit à son paternel, basketteur émérite particulièrement bien connu en région liégeoise où il continue, dans les divisions provinciales, à faire de sacrés dégâts et de fameux cartons (Grivegnée lui doit sa montée en P2 il y trois ans). « Ici, en Belgique, ils connaissent mon père principalement de son époque à Sunair Ostende. Il y a été très populaire pendant cinq ans, y est devenu champion et a remporté la Coupe de Belgique à deux reprises. J’écoute surtout ses bons conseils » confie le jeune meneur de Limburg.

A l’époque déjà, en marge du Talento Game 2019, Ajay était revenu avec Liège & Basketball sur la spécificité d’avoir un papa ayant côtoyé le haut niveau. « C’est effectivement un avantage car il adore me comparer à lui et me dire que j’ai encore beaucoup de travail à fournir » nous avait-il expliqué.

Evidemment, Ajay a de qui tenir et ses récentes performances en EuroMillions Basketball League épate tous les observateurs. L’ancien pensionnaire du CFWB, encore décisif à Louvain et en vue lors de la venue de Limburg à Liège affirme avoir lui-même placé la barre très haut et savoure la chance de recevoir de précieux conseils de joueurs expérimentés comme Mukubu, Marnegrave ou Desiron.

Avec près de 10 points et 5 rebonds par match, l’ancien d’Alleur réalise une saison rookie épatante, au point d’avoir été présélectionné par Dario Gjergja en équipe nationale ! « Je ne m’y attendais pas spécialement dans le sens où je suis concentré sur ma saison avec Limburg et que je pense à progresser. Mais j’avoue que j’y avais déjà pensé et je suis très heureux de cette pré-sélection ! » nous confiait-il après avoir appris l’heureuse nouvelle. « Pour moi, cela signifie que le travail paie. C’est à la fois une récompense et une motivation pour travailler encore plus dur. »

Sa précocité et son talent lui valent de sacrées comparaisons. Pour Thomas Dreesen qui commente les matchs de Limburg sur EMBLTV, il faut remonter à Sam Van Rossom pour trouver une pareille pépite, si performante si jeune. « En termes de talent intrinsèque et de qualités, il est vraiment ‘wow » assure Dreesen à Sporza. « C’est le plus grand talent belge que nous avons en ce moment. »

Qu’on se le dise, Ajay Mitchell n’a pas fini de faire parler de lui… et c’est tant mieux !

« Parler ‘bouffe’ avec ‘Deno' »

Le confinement a permis à Carolie Slaviero de constater que le basket ne lui manquait pas et l’ancienne meneuse de Tilff a décidé de faire une pause et de quitter Herve-Battice. Entretien.

Carolie, pourquoi avoir décidé de ne pas poursuivre à Herve-Battice la saison prochaine ?

Parce que faire quarante-cinq minutes de route pour aller à l’entrainement devenait long pour moi. Avec ce confinement, j’ai pu remarquer que le basket ne me manquait absolument pas et j’ai pris goût à profiter enfin pour moi. J’ai aussi quelques projets qui me poussent à arrêter le basket dans un premier temps.

Quels souvenirs garderas-tu de ton passage à Herve-Battice ?

Les gens, les supporters et les parents qui venaient voir mes matchs – j’ai coaché une équipe U7 là-bas – étaient et sont vraiment au top. Je n’ai vraiment rien à y redire ! Je retournerai d’ailleurs voir jouer l’équipe pour avoir le plaisir de pouvoir revoir de temps en temps ces gentilles personnes et profiter de cette ambiance unique.

Et de ton équipe ?

C’est un chouette groupe, j’ai appris à faire les troisièmes mi-temps grâce à cette team, je n’étais pas du tout habituée à ça (rires). Merci à « Deno » (ndlr: Alain Denoël) et « Gus » (ndlr: Christophe Hauglustaine) pour ces moments inoubliables. Ils furent toujours derrière moi à me soutenir. Je resterai en contact avec eux pour prendre de leurs nouvelles ainsi que du groupe… et aussi pour parler bouffe avec « Deno » (rires).

Plus de basket pour toi la saison prochaine alors ?

Non, si je quitte Herve c’est, à la base, pour ne pas reprendre dans un autre club. J’apprécie fortement mes week-ends à aller marcher avec des copines ou en famille, ce que je n’avais plus fait depuis très longtemps.

Lecomte et Pau s’inclinent dans le Classico

A Limoges pour le Classico, Manu Lecomte et Pau se sont inclinés 96-87 face à l’orgie offensive de Nicolas Lang et enregistrent un septième revers consécutif.

Beaublanc n’était pas chauffé à blanc pour ce classico, la mythique enceinte limougeaude étant privée de son public. Cela n’a pas empêché Nicolas Lang (30 points) de prendre feu pour guider le CSP vers la victoire, 96-87. Après un bon premier quart remporté 24 à 30 par Manu Lecomte (12 pions) et les Béarnais, les locaux allaient renverser la situation pour virer en tête 54-48 à la pause. La seconde période était équilibrée mais les Palois ne parvenaient pas à revenir à hauteur de leurs hôtes et s’inclinaient pour la septième fois d’affilée.

Pour les amateurs de basket français, revivez ici la formidable épopée du CSP Limoges en 2000.