« Un environnement paisible et en contact avec la nature »

Pour Liège & Basketball, Mirza Skrelja évoque sa vie au Kosovo et son nouveau défi avec le club de sa ville natale. Entretien.

Mirza, comment s’est passée ta sessions d’examens de janvier ?

Elle s’est bien passée dans l’ensemble, en route pour le Q2.

Tu t’es récemment engagé avec le KG Istog. Comment cela se fait-il ?

J’étais venu au Kosovo au début de second confinement mais, à ce moment-là, je ne savais pas que j’allais jouer pour Istog. Je suis parti dans l’optique de pouvoir juste bénéficier d’une certaine liberté, des salles de sports et pouvoir continuer à m’entrainer. J’ai dû rentrer en Belgique pour les examens et avant de revenir, j’ai reçu la proposition d’Istog. J’y ai réfléchi en attendant de connaitre ce que les autorités belge allaient décider concernant la situation sanitaire. Après que tous les feux soient passés au vert, c’est-à-dire pas d’école en présentiel ni de reprise du basket en Belgique, j’ai décidé de signer avec Istog pour disputer cette seconde moitié de saison.

Comment te sens-tu dans ton nouveau club et dans ta nouvelle équipe ?

Je me suis vite intégré au club étant donné que je suis originaire de cette ville et que je connaissais déjà certains joueurs ainsi que le coach. L’ambiance est top et nous nous entendons tous bien. Nous sommes encadrés comme une D1 ou D2 belge et nous avons tout le staff nécessaire. Nous avons un à deux entrainements par jour, cela dépend du planning. Le club est dans une optique de formation pour faire progresser les jeunes de la ville. C’est bien car plusieurs d’entre-eux s’entrainent avec nous et reçoivent quelques minutes de jeu. Quant à nous, nous avons certains avantages comme celui d’aller manger tous les jours chez un de nos sponsors. Les gens ici sont vraiment accueillants et respectueux.

Comment est le jeu pratiqué dans votre championnat ?

C’est tactique mais aussi physique. De ce que j’ai pu voir, les jeunes n’ont pas peur d’aller au contact et de terminer fort.

Ce passage par la D2 kosovare te sera utile pour la prochaine saison en TDM2 avec Sprimont ?

En effet, c’est un vrai « plus ». Grâce à cette expérience, je serai prêt à donner mon maximum.

Qu’est-ce qui te manque le plus de la Belgique ?

Je ne suis de retour que depuis dix jours et je vais rester trois mois. Ce qui me manque et qui va manquer le plus, ce sont les gens que j’aime. Le reste, on s’y fait un peu avec le Covid.

Qu’apprécies-tu tout particulièrement là où tu résides ?

C’est l’environnement, paisible et en contact avec la nature. Je réside chez moi, avec mon grand-père. Nous possédons une magnifique maison que mon père et mon oncle ont bâtie. C’est ici que je passe tous mes étés.

« Le basket, c’est toute ma vie »

Liège & Basketball vous emmène à la découverte de Simon Chapelle ce jeune talent de vingt-trois ans passé par la D1 et l’équipe nationale belge qui évolua ensuite à Comblain avant de partir à Ciney. Entretien.

Simon, peux-tu retracer ton parcours basket pour les lecteurs de Liège & Basketball?

J’ai commencé le basket dans le club de mon village, Beez, où je vis d’ailleurs encore. J’y suis resté jusqu’en benjamins puis je suis allé dans deux clubs du Namurois et puis à Belgrade où je fus champion AWBB en 2010. Je suis ensuite passé par le centre Adeps pendant deux ans où j’ai joué en BDL. Après cela, je suis parti deux ans à Alost en D1 et en D3 et puis au Brussels en D1 avec une double affiliation avec la D2 d’Anderlecht. J’ai ensuite porté les couleurs de Neufchâteau, en D2, et enfin celles de Lambusart, en D3 (ndlr: par la suite, Simon a évolué à Comblain avant de signer à Ciney).

Qu’est-ce qui te plait particulièrement dans le basketball?

J’adore le basket depuis que je suis gosse. Chaque weekend, j’allais voir ma soeur qui jouait en D1 à Namur. Le basket, c’est toute ma vie. J’adore la compétition et le fait de jouer en équipe.

Comment te définirais-tu en tant que joueur?

Je suis plus un joueur défensif. Je joue dur car j’aime vraiment ça. Mais je sais aussi mettre le ballon dedans et je suis toujours fair-play. Je prends vraiment du plaisir lorsque je suis sur le parquet.

Quels sont tes meilleurs souvenirs liés au basket?

C’est lorsque je suis devenu champion d’Europe avec les U16. C’était un moment magique et inoubliable. Je garde aussi d’excellents souvenirs de ma participation au Championnat d’Europe U20.

As-tu d’autres passions que le b-ball dans la vie?

J’adore passer du temps avec mes amis et faire la fête. J’aime aussi tout particulièrement être dans les jardins et la nature en général. Je poursuis d’ailleurs des études en architecture du paysage et des jardins à Gembloux.

N.B.: cette interview a été initialement publiée en mars 2019 alors que le jeune intérieur venait de s’engager avec Comblain. « J’ai toujours eu envie de venir jouer à Liège et, déjà l’année passée, j’en avais eu l’occasion mais il en fût autrement. J’adore cette région, j’ai beaucoup d’amis dans toutes les équipes de Liège et Comblain est une belle équipe avec une très bonne ambiance » nous avait alors confié Simon.

« Cela a matérialisé les choses »

Après plusieurs belles années et d’excellents résultats, les chemins de Nicolas Paulus et des autres membres de la « Bob Team » vont se séparer.

C’est désormais officiel, huit membres de la « Bob Team » ont décidé de quitter Huy pour relever un autre défi ailleurs, en troisième provinciale. « La grande majorité du groupe ne souhaitait plus jouer en régionale mais ma compréhension initiale était que nous essayerions de trouver une solution avec le club de Huy pour ne pas le contraindre à scratcher l’équipe un an après l’avoir reprise » nous confie Nicolas Paulus. « Une solution envisagée était de demander, exceptionnellement, de redescendre la R2 du club en P1 et de laisser notre R1 aux jeunes Hutois. J’avais contacté l’AWBB à ce sujet pour « tâter le terrain » puisque les décisions finales reviendraient logiquement au club de Huy. »

Finalement, cette option ne sera pas choisie et les ex-Neuvillois décidèrent de partir en bloc à la recherche d’une équipe de P2 ou P3 prête à les accueillir – et à devenir favorite de leur championnat ! « Pour ma part, je ne me voyais pas rester en régionale dans les conditions annoncées. Bien que j’adore notre groupe, je ne nous jugeais pas suffisamment compétitifs – blessures, départs, absences de joueurs aux entrainements – et j’ai apprécié mes nouveaux hobbies expérimentés durant cette longue période de crise » nous précise le talentueux ailier. « Du coup, mon message était que je n’allais pas prendre une décision rapidement. J’avais même prévenu que cela pourrait être en septembre. »

Et, finalement, les chemins sportifs de Nico et des autres joyeux drilles de la « Bob Team » se sépareront après plusieurs années particulièrement fructueuses. « Même si je m’attendais à ne plus pouvoir jouer avec mes équipiers de « toujours », l’annonce de leur décision a matérialisé les choses et cela m’a touché » reconnait celui qui en dehors du basket, est particulièrement sensible à la cause écologiste. « Mais je suis heureux qu’ils aient décidé de rester ensemble et je n’ai pas de regret puisque ce n’est pas leur départ qui fait que je veux m’engager maintenant. Ce sont mes amis et je n’ai aucun doute que nous nous recroiserons sur les terrains et surtout en dehors. »

Du coup, ce scoreur de talent est « sur le marché », comme on dit vulgairement. « Un beau projet en R1 ou D3, sérieux, pas pour jouer la descente pourrait m’intéresser » avance Nico. « Si c’est plus bas, alors je préfère ne m’entrainer qu’une fois par semaine. »

Finalement, l’ailier scoreur a jeté son dévolu sur Wanze (P2), comme l’annonce L’Avenir. Il n’arrive pas seul puisque, toujours selon le quotidien, Luca Fraipont quitte Belleflamme pour rejoindre les Sucriers. « J’ai eu des contacts plus haut mais l’équipe n’était pas encore formée, j’ai donc préféré jouer la sécurité » nous confirme « Polo » qui s’entrainera bien deux fois par semaine pour coller aux ambitions de Wanze. « De plus, c’est un très proche ami (ndlr: Tom Content) qui est le coach des Sucriers, cela a pesé énormément dans la balance. »

Peut-être Nicolas croisera-t-il la route de la « Bob Team » en Coupe de la Province. Les retrouvailles seraient assurément savoureuses…

Back to the nineties !

Dans les années ’90, les affrontements entre les Knicks et le Heat valaient le détours et symbolisaient un basket rugueux à base de grosse défense et de bourre-pifs. Cette nuit, pour la première de Derrick Rose avec la franchise de Big Apple, les deux équipes se sont rappelées cette époque révolue, ou presque.

Si depuis plusieurs années les Knicks se distinguaient par leur médiocrité, ce ne fut pas toujours le cas. Dans les années 90, la franchise de Big Apple s’est particulièrement distinguée. Finalistes en 99, les Knicks avaient commencé dès le début de la décennie à faire peur à leurs opposants.

Sous la houlette de Pat Riley – passé ensuite à Miami – et avec Ewing et Starcks comme fers de lance, les New-Yorkais allaient imposer un jeu rugueux et physique pour devenir les meilleurs ennemis des Bulls. « On se détestait. Nos rencontres étaient très physiques. Tant qu’il n’y avait pas de sang, il n’y avait pas de faute« , remarquait Ewing dans ‘The Last Dance’.

Des oppositions qui valèrent plus d’une fois le détour et permirent à Jordan de se sublimer pour devenir réellement le patron d’un MSG en ébullition. Quelques années plus tard, lorsque Pat Riley déménagea en Floride, la tension entre les Knicks et le Heat atteint son paroxysme. Le Heat remplaça les Bulls comme ennemi juré des New-Yorkais.

Cette nuit, c’est à une forme de retour aux années ’90 que se sont livrées les deux franchises dans un match âpre, rugueux, et remporté 98-96 par les Floridiens. Miami a pu compter sur Butler (26 points et 10 rebonds) qui adore ce genre de match et qui retrouvaient son ancien coach et son ancien coéquipiers des Bulls. En effet, D-Rose disputait sa première rencontre sous le maillot des Kniks (enfin, depuis son premier passage) et s’est mis en évidence avec 14 points en sortie de banc. « Cette synergie qu’il y a entre nous, je ne peux pas l’expliquer. Nous formons un drôle de couple !« , assurait D-Rose à ESPN. Le meneur vétéran semblait ravi de retrouver Big Apple.

« Une action jordanesque »

Actuellement, Stephen Curry marche sur l’eau, séduit les anciennes stars et se permet des moves que ne renierait pas Michael Jordan himself.

Cette nuit, Stephen Curry a encore fait parler la poudre pour guider les Warriors à la victoire chez les Spurs. De quoi séduire encore davantage d’illustres anciens. « Quand j’ai commencé à le regarder jouer, au début je le détestais. J’étais à la maison genre : ‘Oh, il ne va pas le mettre !’ Et il marquait à chaque fois. A chaque fois que je disais qu’il n’allait pas marquer, il le faisait. Puis ils ont commencé à remporter des titres, et moi et Charles (Barkley) nous sommes old school. Nous étions là ‘Tu ne vas pas pouvoir remporter de titre en shootant à 3-pts.’ Puis ils nous ont fait fermer notre gueule et ont empilé les bagues. Il a gagné mon respect. Puis il continue de jouer ainsi. Je n’avais jamais vu un gars jouer comme ça » commentait Shaquille O’Neal sur le plateau de TNT. « Il joue à un niveau MVP, aucun doute là-dessus. Ce gars, c’est le joueur que je préfère regarder jouer dans la NBA actuelle. Je saute dans le wagon avec Shaq. C’est le joueur que je préfère regarder. J’adore le regarder jouer » corroborait D-Wade.

Avec plus de 37 points de moyenne (à près de 60% aux tirs) sur les cinq derniers matchs, le meneur des Warriors est inarrêtable et possède une confiance inébranlable. Celui lui permet de rentrer les tirs les plus improbables et de réussir des actions incroyables, comme ce panier digne de Michael Jordan.

« C’était une action un peu Jordanesque. J’ai vu Michael faire ce move de nombreuses fois. Il attaque le cercle, provoque la faute et envoie le ballon d’un mouvement de la main en arrière. Il ne le mettait pas toujours, mais il aimait ce shoot. C’était un exemple incroyable de contrôle du corps et de toucher. Quel shoot incroyable » s’enthousiasmait Steve Kerr sur ESPN. « Pour classer cette action, il faudrait déjà fouiller dans la banque d’archives du genre. C’était beau, je ne sais pas s’il a tapé dans ses mains à la fin, mais c’était très proche d’un petit flip à la MJ » ajoutait Draymond Green.

« J’ai dû improviser. Je ne sais même pas trop comment l’expliquer. Une fois qu’il y a eu le contact et que j’ai entendu le coup de sifflet, je l’ai bien senti. Quand c’est comme ça le but c’est de l’envoyer contre la planche comme tu peux. L’instinct prend le dessus. C’était bien cool » rigolait Curry avant de tempérer les ardeurs de ses partenaires. « Le seul point commun c’est le fait que j’ai changé de mains. Ce n’était pas du tout en haute altitude ou au-dessus du cercle. Mais au moins je passerai dans le Smitty’s Top 5 Plays Under The Rim, ça je prends. »

Utah botte les fesses des Celtics: « c’est gratifiant »

Le Jazz a dominé les Celtics et conquiert une seizième victoire en dix-sept matchs.

Dans le sillage de Donovan Mitchell (36 points et 9 passes) et d’un collectif bien huilé, le Jazz, pourtant privé de Mike Conley, a dominé Boston 122-108. Seul Brown (33 points et 8 passes) a surnagé pour les Celtics qui devaient reconnaitre la supériorité de leurs hôtes.

https://www.youtube.com/watch?v=UiY9hTnqY1I

« Quand vous voyez une équipe prendre forme comme ça et coller aux joueurs et aux coachs, c’est gratifiant. Vous avez une équipe qui essaie de jouer collectivement d’une certaine façon et qui s’engage à le faire, et je crois que c’est ce que nous avons » analysait coach Snyder sur ESPN. « Je pense que l’important c’est de nous concentrer sur ce que nous faisons. C’est le premier match d’une très grosse série qui se présente et nous devons nous concentrer sur les petits détails. Nous allons jouer contre des équipes qui ont des joueurs de très haut niveau, une grosse expérience en Playoffs, et nous devons aller sur le terrain et faire ce que nous faisons. Après ce n’est pas comme si cette série allait être capitale pour la suite. Nous ne jouons pas pour être prêts en février. Nous jouons pour être prêts en Playoffs. C’est là que notre produit doit être le meilleur et ce sont de bons tests » ajoutait Mitchell

« L’union fait la force »

Sans Kevin Durant, le Jazz a sombré face aux modestes Pistons.

Privés de Kevin Durant, les Nets n’ont jamais semblé en mesure de pouvoir imposer leurs vue à Grant (32 pions) et aux Pistons. Irving (27 points et 7 passes) et Harden (24 points et 12 passes) ont surnagé mais la défense de Brooklyn demeure un vrai handicap. « Je n’accepte pas ça. Notre équipe n’accepte pas ça je pense […] On a l’air d’une équipe moyenne. On a le talent pour dominer, on doit passer ce cap, on ne l’a pas encore fait mais ça va venir. Et la ligue sera avertie quand ce sera le cas » balançait Irving, pourtant loin d’être irréprochable depuis le début de saison, sur ESPN. « Je ne pense pas qu’on sacrifie le temps qu’on sacrifie tous les jours pour être moyen, dans quelque domaine que ce soit. Personne ici dans cette conférence ne se lève le matin pour être moyen dans ce qu’il fait. »

Steve Nash posait un regard lucide sur la situation de sa formation. « C’est à l’équipe de décider quel type d’équipe ils veulent être, ce qu’ils veulent ressortir de cette expérience. Je pense que notre équipe a besoin de se challenger, de trouver qui ils veulent être, et ce qu’ils veulent représenter ensemble. De mon expérience de joueur, je sais que cela se fait via l’alchimie dans le vestiaire, l’union fait la force et c’est à eux de décider s’ils veulent ça ou si ce n’est pas important. Ça doit venir du vestiaire. En tant que coachs on essaie de progresser et de résoudre certains problème mais je pense que le premier problème sur une soirée comme ça c’est l’esprit de compétition pour démarrer le match, en particulier » analysait le coach rookie qui doit compter les jours pour retrouver Kevin Durant.