Magique et tragique Giannis

Giannis Antetokounmpo a scoré 47 points contre les Suns mais a manqué le tir le plus important du match: celui de la victoire.

Avec 47 points, 11 rebonds et 5 passes, Giannis fut énorme face aux Suns du tandem Booker/Paul (58 points à eux deux). Mais le Grec, qui n’a pas servi Middleton isolé dans le corner, a loupé le tir de la gagne « on the buzzer », laissant les joueurs de Phoenix éclater de joie. Score finale: 118-117.

Benjamin Liégeois rejoint Aubel

A Aubel aussi on s’active en coulisse. Ainsi, Benjamin Liégeois rejoint son frère Gauthier en R2.

Cette saison, Aubel aurait dû jouer les premiers rôles mais le Covid-19 en a décidé autrement. Toutefois, ce n’est que partie remise pour des Aubelois qui auront à nouveau fière allure. Arnaud Lardinois ne pourra plus compter sur Thibaut Remacle (voir interview à paraître ce dimanche) et Romain Klassen – dont les arrêts sont confirmés – mais disposera de Benjamin Liégeois (ex-Spa TDM2), qui rejoint ainsi son frère Gauthier, à la distribution. « Nous avons grand espoir de conserver Sacha Gorlé car il est à l’image du club: ambitieux et convivial » précise Léonard Leduc.

Pour la P2 aubeloise, les choses devraient se décanter rapidement également. « Nous voyons Cédric Lemoine (ndlr: le coach) la semaine prochaine » précise le Président d’Aubel qui souhaite de jeunes ambitieux – comme Gilles Grégoire et Chris Albert, arrivés cet été – encadrés de joueurs expérimentés – comme Fred Perin, l’homme aux 62 points – pour former « un beau relais » avec la R2 locale.

Marc Hawley reste Chestrolais

Pascal Angillis privilégie le basket de proximité en signant à St-Trond alors que Marc Hawley sera toujours chestrolais la saison prochaine. Chouette soirée pour Daniel Goethals qui renoue avec la victoire grâce, en grande partie, à son nouvelle recrue et un ex-Kangoeroe rebondit en Suisse. Ce sont les infos d’EMCE.

L’ami Pascal a carte blanche au Femina Habac, à Saint-Trond

Suite aux ennuis de santé de son fiston, Pascal Angillis avait quelque peu disparu des radars. Il sera désormais l’homme fort du Femina Habac où sa fille, Tessa-Amy, évolue en P1 limbourgeoise. A Saint-Trond, l’ancien technicien du Country Hall aura carte blanche puisqu’il drivera la première équipe dames tout en devenant le coordinateur général des formations de jeunes. Avec la signature de ce futur « Canari », les dirigeants trudonnaires ont sans conteste attrapé l’oiseau rare dans leurs filets.

Marc Hawley poursuivra son aventure luxembourgeoise à Neufchâteau

Les parties sont rapidement tombées d’accord en début de semaine. Après une saison en pointillés (pour les raisons que l’on connait), Marc Hawley restera le coach de Neufchâteau (TDM2) en 2021/2022, comme l’annoncent différents médias. C’était d’ailleurs une volonté commune. En vue du prochain exercice, le Sprimontois d’adoption pourra compter sur un effectif quasi inchangé. En 2019, il y avait remplacé Mathieu Fivet qui prendra désormais en charge les destinées sportives de la R2 féminine de La Rulles. A noter qu’il s’occupait déjà de la P1 messieurs du cru.

Big Dan respire mieux : Eric Carter n’a pas loupé ses débuts à Neuchâtel

En fin de compte, la nouvelle recrue locale a été autorisée à participer au match d’hier soir mettant aux prises Neuchâtel au BC Boncourt. Le moins que l’on puisse écrire est que cet Eric Carter n’a pas loupé son entrée en scène sur le parquet vaudois. Il entamait logiquement la partie sur le petit banc et sa montée au jeu (pour 19 minutes) ne passait pas inaperçue, via d’emblée 23 unités à son compteur. Sous son impulsion, les « Unionistes » renouaient avec la victoire et de quelle manière : 84-70, « on the buzzer ». Toujours en Suisse, Isaiah Williams (28 a, 2,01 m, ex-Kangoeroes) avait quitté Neuchâtel pour « raisons personnelles ». Ce qui ne l’empêchera pas de prêter dorénavant main forte à Massagno.

Ford (ex-Spirou) met le cap sur la Grèce, Dzinic (ex-Spirou) sur l’Italie

Quincy Ford (28 a, 2,03 m) avait loué ses services aux Carolos en 18/19. Serge Crevecoeur l’avait attiré à Gravelines l’automne passé avant de s’en séparer (blessé et peu compétitif). Cette fois, l’Américain portera les couleurs de Promitheas Patras (4e sur 12 en D1 grecque et demi-finaliste de la coupe). Marina « Zizi » Dzinic (28 a, 1,90 m), pour sa part, avait défendu la raquette de Charleroi, aussi, en 2018. Mais, dès le mois d’octobre, elle se blessait sérieusement aux ligaments. Aujourd’hui, la Serbe est totalement rétablie et apportera ses centimètres à Civitanova (10e sur 14 en D2 italienne).

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : David Kerger

Lou Williams retrouve des couleurs

Le triple lauréat du 6th man award a cartonné en sortie de banc pour les Clippers.

Avec 27 points à 10 sur 15, Lou Williams avait retrouvé son mojo et fut d’une aide précieuse pour aider Leonard (36 pions) et les Clippers à s’imposer dans le Nord, 112-119.

Suspens aux abonnés absents

C’est sans le moindre suspens que les Raptors, les Nuggets et les Grizzlies se sont imposés cette nuit.

Collectifs, les Raptors ont dominé Washington et commencent à retrouver des couleurs.

Dans le sillage de Kyle Anderson (27 pions), Memphis reprend sa marche en avant et s’impose contre les Hornets d’un prolifique Rozier (34 points).

Balade de santé pour les Nuggets de Millsap (22 pions) et Jokic (12 assists) contre les Cavs.

Le « air ball », cette action si spectaculaire (ou pas)

Cela arrive à chaque match à des basketteurs amateurs. Un tir bien parti et qui finit finalement sans rien toucher, provoquant la gêne ou l’hilarité du shooteur et de ses coéquipiers.

Et si ce genre d’action est coutumière dans les divisions inférieures, même les plus grands y parviennent parfois, à l’instar de LeBron James.

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Crédit photo: Dan Gilon

« Défense merdique »

John Wall et PJ Tucker n’y vont pas avec le dos de la cuillère pour qualifier les récentes performances des Rockets.

Dans le dur depuis la blessure de Christian Wood, les Rockets ont enchainé quelques roustes. Cela a eu le don d’énerver PJ Tucker et John Wall. « Notre défense a été merdique les deux derniers matches » a balancé l’intérieur undersized. « Quand nous étions sur 6 ou 7 matches gagnés à la suite, nous nous sommes habitués à un goût que nous n’aurions pas dû connaitre. Notre défense a vraiment été merdique sur les dernières rencontres ! Nous devons donc absolument redevenir cette équipe accrocheuse, cette équipe avec l’envie de se battre » a ajouté John Wall devant les reporters américains.

Les Liégeois au four et au moulin

Avec vingt points de son tandem liégeois, Ostende a directement dominé Malines.

Il faut espérer que la prochaine finale de la Coupe de Belgique offrira davantage de suspens que le match de ce mercredi à Ostende. Les Kangourous furent d’emblée dépassées et n’ont pas fait illusion face au tandem liégeois Gillet/Ttroisfontaines (20 points dont 4 triples, 6 rebonds, 5 passes et 5 interceptions en combiné). Après dix minutes, le marquoir renseignait 24-13.

Sans Loubry et Deroover, Malines s’en remettait à Thompson (29 points et 8 rebonds) pour diminuer l’écart dans le second quart et rejoindre les vestaires sur le score de 43-37. Mais dès la reprise, Van Der Vuurst (15 points et 6 passes) et les nonuples champions en titre reprenaient leur marche en avant et à la demi-heure, la messe était dite, 68-52. Le dernier quart voyait les Côtiers alourdir la note et s’imposer 85-63.

Avec 14 interceptions et 9 contres tout en limitant les Kangourous à 39% aux tirs, les Ostendais ont à nouveau démontré leur efficacité défensive. De bon augure avant le choc de ce samedi contre Mons. Malines tentera de rebondir contre le Brussels, samedi également.

Crédit photo: BC Ostende

« Une équipe qui avait si bien marché »

La saison prochaine, un doux parfum de nostalgie flottera dans les travées de Grâce-Hollogne avec des Buffalos dont la composition rappellera celle des glorieuses années de l’Athénée Jupille.

« Je ne compte pas jouer avec le frein à main » prévient d’emblée Joachim Thiry qui fera le grand écart la saison prochaine où il évoluera en P3 avec les Buffalos après plusieurs saisons réussies en TDM2 avec Comblain. Outre l’aspect sportif hyper enthousiasmant, le côté affectif joue une part non-négligeable dans l’arrivée de plusieurs talents à Grâce-Hollogne.

Les Buffalos le savent, ils auront une cible dans le dos. « Cela ne me dérange pas du tout. Avec ces sept joueurs de Jupille, nous avions aussi une cible dans le dos et nous n’avions pas perdu un match » rappelle l’explosif meneur. Car, en effet, Bollaers, Riga, Sauveur, Wéry, Verzele, Blanchy et Thiry furent de la belle épopée de l’Athénée Jupille en P1. « Il manque juste Davide Eletricco et Thomas Waonry pour être au complet » sourit Joachim. « Et quand Yvan Fassotte est arrivé, nous avons gagné à l’époque 23 matchs sur 24 pour monter en R1. Déjà, à l’époque, notre grand rival, c’était Huy. »

Des Hutois qui ont désormais élu domicile à Flémalle et que les Buffalos pourraient rencontre en troisième provinciale la saison prochaine. « Nous avons le sentiment, avec cette réunion des anciens de l’Athénée, de retrouver une équipe qui avait tellement bien marché sur le terrain et en dehors » conclut malicieusement Joachim qui, avec sa force de percussion, va régaler les shooteurs de Grâce-Hollogne. Vivement le début de la prochaine saison !