« Niveau peut-être plus élevé en provinciale qu’en régionale »

Finalement, Mike De Keyser, après une longue réflexion, a décidé de renoncer à poursuivre avec la R1 des Panthers pour se consacrer pleinement au projet ambitieux de La Villersoise dont il sera le coach en deuxième régionale. Entretien.

Mike, tu as finalement décide de quitter les Panthers pour te consacrer au coaching de la nouvelle R2 de La Villersoise. Pourquoi avoir fait ce choix ?

Après une longue réflexion et plusieurs nuits sans dormir (rires), c’est en effet la décision que j’ai prise. Je suis un peu triste concernant les Panthers car j’ai le sentiment d’un travail inachevé là-bas mais, à un moment, il faut faire des choix. J’ai moi trois enfants, qui jouent tous au basket, et ma compagne en a deux et je veux aussi pouvoir leur consacrer du temps, aussi bien aux enfants qu’à ma compagne. En reprenant la R2 de Villers, je concentre un peu mes activités. Et puis, il faut aussi souligner que ce projet de La Villersoise, assez fou et ambitieux, est très intéressant et mérite que je m’y consacre pleinement.

Quels souvenirs garderas-tu de tes quelques mois chez les Panthers ?

D’excellents souvenirs, j’ai d’ailleurs reçus plusieurs messages de filles et de leurs parents qui étaient déçus. Nous n’avons pas eu beaucoup de matchs ni d’entrainements ensemble mais cela se passait très bien. Au départ, j’avais un peu d’appréhension car cette équipe avait longtemps eu David Peterman comme coach et, forcément, mon arrivée impliquait quelques changements mais ce fut vraiment très agréable. La relation que j’avais avec Pierre Cornia – qui m’avait pris sous son aile, comme jeune joueur en D1 à Namur quand j’avais dix-sept ans, et qui est un ami – et avec son épouse était également très positive. Mais je devais faire un choix afin de ne pas m’éparpiller.

Tu as connu de beaux succès récemment avec Waremme, une équipe de « vieux briscards ». Avec Villers, ce sera un effectif totalement différent, très jeune. En quoi cela va-t-il changer ton approche ?

Dans l’approche du jeu, déjà, ce sera différent. Avec les Wawas, nous devions poser le jeu et axer celui-ci sur du demi-terrain. Avec La Villersoise, nous devrons nous appuyer sur notre fougue, notre vitesse, mettre une grosse pression défensive sur tout le terrain et beaucoup de rythme. Dans la préparation aussi ce sera différent. Je vais pouvoir demander davantage d’intensité ainsi qu’une plus grosse charge de travail aux jeunes de Villers qu’à mes anciens joueurs de Waremme. A l’ABC, la charge de travail en semaine et l’intensité des séances étaient moindres, cela me gênait parfois mais c’était nécessaire et je m’y suis adapté. Je pense que cette faculté d’adaptation est une de mes qualités comme coach. De plus, avec Villers, l’approche mentale sera différente. Avec Waremme, nous étions habitués à beaucoup gagner. La saison prochaine, en R2, il faudra pouvoir conserver motivation et envie même après un revers. Mais cela reste des suppositions car j’attends de voir quelles seront vraiment les séries de R2 et les équipes qui les composeront. J’ai l’impression que le niveau en provinciale(s) sera plus fort qu’en régionale(s).

L’effectif de La Villersoise est-il au complet ?

Nous avons une collaboration avec Huy qui pourrait concerner quatre joueurs qui n’entrent pas dans les plans du coach de la R1 hutoise et nous avons rapatrié Arthur Stassen. Je dois désormais avancer pour consolider notre effectif. Ce qui prime, c’est d’avoir des gars – comme tous ceux que nous possédons et qui sont du club – motivés à 200% pour aller à la guerre. Ce serait bien de trouver un gars d’expérience qui connait bien la division, et si cela pouvait être un grand, ce serait encore mieux. Mais je sais pertinemment que cela ne court pas les (rues). Nous n’avons guère de budget pour cette équipe, nous n’allons pas faire de folie dans le recrutement mais, par contre, nous mettons en place une structure – médecin, kiné, etc. – pour être aussi compétitifs que possible.

Pas de finale pour Max !

Il y a fort à parier que le Braivois se souviendra longtemps de son retour aux affaires avec l’Hapoel Holon… qui pourra prendre sa revanche dès dimanche. Profondeville est contraint de renoncer à sa R1 dames la mort dans l’âme et une sélection batave à l’accent belge très prononcé. Ce sont les infos d’EMCE.

Scénario catastrophe pour la reprise de De Zeeuw avec Hapoel Holon

Hier soir, l’ancien Pepin (photo) reprenait du service à l’occasion de la demi-finale de la coupe d’Israël (en une manche gagnante). Il était d’emblée titularisé face au Maccabi Tel-Aviv et son équipe surclassait son prestigieux rival et avec un écart culminant à 67-50, peu après la demi-heure. C’est alors que s’enclenchait un véritable scénario catastrophe pour Maxime (4 p) et les siens qui étaient rattrapés in extremis à 72 partout à la 40e minute et finissaient par s’incliner à 85-87, au terme d’une prolongation fatidique. En finale, la phalange de Tel-Aviv (Blazer 19 p) en découdra avec Rishon Lezion. Auparavant, le célèbre Maccabi recevra (d. 17 h) l’… Hapoel Holon. Ca ne s’invente pas !

Etranger : Jenkins (Anvers) au Portugal, Smith (Houthalen) en Israël

En fin de compte, l’ancien « docker » de Jalen Jenkins poursuivra sa carrière européenne au Portugal et, plus précisément, à Imortal Basket (4e sur 14). L’Américano-hollandais, Jamal Smith, a déjà évolué chez nous à Houthalen et à Sijsele. Cette fois, il prend la direction de l’Hapoel Acre (14e sur 15 en D2 israélienne). Son papa n’est autre que l’inimitable « Mo » Smith passé par Namur (91/92) et Houthalen (95 à 97). A l’époque, Le Soir le décrivait en ces termes : « Maurice « Mo » Smith, un petit pois dans le cerveau, mais de la TNT dans les jambes. » Tout est dit.

Beaucoup de « Belgicains » retenus dans la sélection des Pays-Bas

Fenêtre internationale bientôt, aussi, pour les Pays-Bas qui, à Istanbul, seront confrontés à la Croatie (20/02) et à la Suède (22/02). L’entraîneur fédéral « oranje » vient de faire connaitre une sélection comportant pas mal d’éléments jouant dans notre compétition. A savoir, Keye van der Voorst (Ostende), Shane Hamminck (Charleroi) ainsi que le tandem composé de Jito Kok et Mohammed Kherrazi (Malines). Pas de Nathan Kuta (Alost), donc.

La R1 dames de Profondeville met la clé sous le paillasson

Conséquence de la crise sanitaire puis financière actuelle, le comité de Profondeville est contraint de renoncer à la R1 où évoluait sa formation féminine de pointe. Les dirigeants namurois, qui ont publié un communiqué sur leur page Facebook, expliquent, dans différents médias, que le budget total du club s’élève à 100.000 € dont 17.200 euros rien que pour cette formation. Impossible, selon eux, de nouer les deux bouts. D’où cette décision drastique qui leur fend bien évidemment le cœur. Et dire que l’on évoquait la D1 il n’y a pas si longtemps encore en bord de Meuse…

La télé crève l’écran

Avec par ordre d’entrée en scène dès vendredi : Charleroi – Anvers (20 h 30, VOOsport World) ; samedi : Pelicans – Hornets (1h 30, Eleven Sports 2), Nanterre – Dijon (20 h, Sport en France), Mons – Ostende (20 h 30, VOOsport World), 76ers – Suns (21 h, Eleven Sports 2) ; dimanche : Nets – Warriors (2 h 30, Eleven Sports 2), Celtics – Wizards (19 h, Eleven Sports 2).

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : Hapoël Holon

« Prêt à payer beaucoup d’argent pour le voir jouer ! »

Stephen Curry ne touche plus terre ! Toujours aussi chaud, le double MVP a collé 40 pions dans les gencives des Floridiens du Magic.

Avec 40 points (10 sur 19 de loin !), 8 rebonds et 5 passes, Steph Curry fut à nouveau magique contre le… Magic. Dans le sillage du double MVP, les Californiens l’ont emporté 111-105 contre Orlando et un très propre Vucevic (25 points, 13 rebonds et 5 passes).

Une nouvelle performance de choix pour Curry dont le niveau actuel épate tous les observateurs. « Je suis prêt à payer beaucoup d’argent pour le voir jouer. Je ne sais pas si quelqu’un se donne plus à fond que lui en ce moment, car il a un impact sur le jeu de tant de manières et simplement par sa capacité extraordinaire à mettre des tirs de n’importe quel endroit du terrain » confiait Rick Carlisle aux médias US après les 57 points inscrits par le Warrior contre ses Mavs.

« Je pense que le génie de Steph est en partie dû au fait qu’il vous étonne constamment » avançait Steve Kerr, définitivement sous le charme de son leader. « C’est peut-être circonstanciel vu les blessures et le fait qu’il joue avec un groupe de gars différents, mais je pense que je ne l’ai jamais vu meilleur. Simplement par rapport à sa confiance et sa force. Et ça veut dire beaucoup pour un double MVP. »

Clairement, Curry est en train de gagner des points pour l’attribution du MVP. S’il continue sur cette cadence, il sera difficile – même si les résultats collectifs des Warriors sont moyens – de ne pas l’inclure sérieusement dans la discussion.

Sacré Pritchard !

Chez les Celtics, le rookie Kevin Pritchard est une vraie source de satisfaction.

Capable de créer du jeu pour lui-même ou ses partenaires, le rookie Kevin Pritchard est un vrai motif de satisfaction pour Brad Stevens et un réel atout pour les Celtics. Cette nuit, en sortie de banc, le jeune meneur a compilé 20 points – dont un splendide 6 sur 8 derrière l’arc – et 5 rebonds pour épauler ses leaders Tatum (17 points, 6 rebonds et 9 passes), Brown (12 points, 10 passes et 5 rebonds) et Walker (21 pions) mais aussi le surprenant Ojeleye (24 points et 6 rebonds).

Les Celtics en ont profité pour s’imposer 120-106 sur les Raptors de Lowry (24 pions) et Siakam (23 unités).

Melo a du sang glacé dans les veines

Carmelo Anthony a livré une leçon de « clutchitude » cette nuit contre Philadelphie pour offrir la victoire aux Blazers, 118-114.

Simmons (23 points, 11 rebonds et 9 passes) et Joel Embiid (35 points et 9 rebonds) ont beau avoir tout tenté, ils sont tombés sur plus plus décisif qu’eux. Et si Damian Lilliard (30 pions) fut performant contre les Sixers, c’est bien Carmelo Anthony (24 unités) qui fut déterminant pour offrir la victoire aux Blazers sur de séduisants Sixers.

Alors que Portlant était encore distancé de six longueurs dans le dernier quart, « Melo » a pris feu pour planter 17 points.

De quoi permettre aux Blazers de refaire leur retard et de s’imposer de justesse, 118-114.

Jimmy Bucket voit triple

Avec un Jimmy Butler en triple-double, le Heat s’impose à Houston.

Allo Houston, vous avez un problème ? Cette nuit, le problème des Rockets qui peinent à décoller s’appellait Jimmy Butler (27 points, 10 rebonds et 10 passes). Dans le sillage de son All-Star, le Heat s’imposait 94-101 dans le Texas.

Les Texans se sont pourtant bien battus, Cousins (16 points et 11 rebonds), Wall (17 points et 7 assists) et Gordon (17 pions) tentant de contrecarrer les plans des Floridiens qui ont salué le carton de Strus (25 unités) en sortie de banc.

Week-end mini-basket à Nivelles

Nivelles organise un week-end mini-basket les 12 et 13 juins prochains.

En croisant les doigts pour que la situation sanitaire s’améliore et parce qu’il est nécessaire de s’offrir des perspectives, le comité de Nivelles s’est lancé dans l’organisation d’un week-end mini-basket en juin prochain. Le samedi douze juin, la matinée sera consacrée au tournoi U8 tandis que l’apres-midi sera réservé pour le tournoi U12. Dimanche, place au tournoi pour les U10.

Il y aura des châteaus gonflables pour les petits bouts et une petite restauration prévue tout au long du week-end. Le samedi soir, le cercle nivellois diffusera le match des Diables Rouges.

Pour plus de renseignements ou pour s’inscrire: cedric.vancau@icloud.com

Bully et Archambeau arrivent à Waremme

Waremme signe deux vrais bons joueurs de régionale pour la prochaine saison.

« Reconstruire un noyau R1 compétitif s’annonce être un gros chantier » nous confiait Luc Ceulers voici deux semaines. Le Président de Waremme n’est pas du genre à rester inerte face aux défis et a plongé les mains dans le cambouis pour convaincre François Bully et Mike Archambeau – dont les arrivées sont officiellement annoncées sur la page Facebook du club – de venir grossir les rangs de l’ABC Waremme.

Avec Bully, très en vue la saison dernière avec Ciney, et Archambeau, important dans la montée décrochée par Ans, les Wawas doublent leurs effectifs puisque Max Gaudoux et Stefan Germay seront toujours fidèles au poste. « Je crois qu’en R1, je peux sans doute amener mes qualités de leadership à défaut des mes capacités physiques » nous confiait récemment Maxime. « Je pense que nous n’aurons pas un objectif précis à court terme en R1 mais je ferai tout pour gagner et donner le meilleur. »

Le Maccabi terrasse Holon en prolongation

En demi-finale de Coupe d’Israël, Maxime De Zeeuw et Hapoël Holon se sont inclinés de deux petites unités après prolongation.

Max et ses partenaires pourront longtemps se mordre les doigts d’avoir dilapidé, dans la dernière ligne droite, une avance de onze points forgée dans les deuxième et troisième quarts. Soudainement en proie à des difficultés offensives, Holon allait voir le mythique club de Tel-Aviv fondre sur lui pour arracher la prolongation. Dans celle-ci, l’intérieur belge et ses coéquipiers avaient résolu leur problèmes offensifs mais les visiteurs se montraient encore plus efficace et s’imposaient 85-87.

Holon a pourtant livré une partie aboutie, notamment en terme d’adresse à distance et aux lancers-francs mais n’a sans doute pas su suffisamment contrecarrer les tentatives adverses (70% à deux points pour le Maccabi).

Ce dimanche, en championnat cette fois, Holon et le Maccabi se retrouveront dans l’antre des multiples vainqueurs de l’Euroleague.