« Objectif P1 »

A Wanze, les ambitions sont désormais limpides.

Les Sucriers avait réalisé une excellente saison 2019-2020, terminant sur le podium en P2B. Avec les arrivées de Nicolas Paulus (R1 Huy) et Luca Fraipont (R1 Belleflamme), Wanze peut légitimement briguer le titre. « Objectif P1 » nous confirme d’ailleurs Nicolas Paulus. « C’est aussi pour cela que j’ai rejoint cette équipe dont le coach est un ami proche. »

Néanmoins, il ne suffira pas de paraitre pour vaincre. La Vaillante Jupille possède toujours une redoutable armada (et sans doute encore quelques incertitudes défensives) même si elle doit déplorer déjà plusieurs départs, Verlaine et Stavelot – même si là aussi des départs sont actés – seront très compétitifs tout comme la P2 de Tilff renforcée par les arrivées de Mottard et Henrioulle (R1 des Porais). Cela promet de belles joutes diablement disputées. Vivement la prochaine saison !

« Très costaud sur papier »

Ans devrait présenter un très bel effectif pour son retour en R1 même si Marc Jérôme est toujours à la recherche d’un poste 5, une denrée rare de nos jours.

Ans présentera un visage quelque peu différent la saison prochain, avec les départs de Mike Archambeau (Waremme), Nico Baudouin et Romain Machiroux. « Vu que les transferts ont déroulé à grande vitesse, je ne voulais pas passer à côté de belles opportunités » nous confie Marc Jérôme qui a vu certains joueurs prendre du temps pour se positionner et qui a déjà signé Quentin Thielen et Haytam Baeri. « Les contacts ont été pris et rapidement conclus.« 

Ce sera donc avec deux nouveaux meneurs que les Ansois feront enfin leurs grands débuts en première régionale. « Haytam va amener sa voracité défensive et son intelligence de jeu offensivement. Il saura quand il faudra tempérer ou enclencher la seconde vitesse » nous assure Marc. « Avec Quentin Thielen et Théo Beaujean qui pourront aussi prétendre au poste de distri ou à celui d’ailier, je pense avoir construit sur papier quelque chose de très costaud. Nous avons hâte de le démontrer sur le terrain. »

Les Ansoins pourront évidemment toujours compter sur Stéphane Mossay, indéboulonnable et hyper motivé. Toutefois, l’effectif ne penche-t-il pas un peu trop à l’extérieur ? « J’aimerais avoir le poste 5 que tout le monde rêve d’avoir mais cela se fait une denrée rare » reconnait le mentor local. « Je cherche évidemment, et des coups de téléphone ont été donnés. J’attends des réponses… »

« Comme larguer une fille avec qui on n’est pas sorti »

Logiquement, Tom Bassini a décidé de prolonger à l’Etoile Jupille. Explications du shooteur qui n’en peut plus de ce second confinement.

Tom, comment vis-tu ce second confinement ?

Ce second confinement est un cauchemar, une ineptie sans nom. On persiste avec des mesures identiques depuis bientôt une année, les gens deviennent fous, c’est très dur de vivre dans cette incohérence. Il est grand temps de changer notre fusil d’épaule et de reprendre nos vies normales, de reprendre nos vies en main.

Tu as décidé de poursuivre à l’Etoile où tu étais arrivé en mai dernier. Etait-ce un choix logique et facile ?

Oui, une décision complètement logique au vu de cette année gâchée et perdue point de vue basket. Je ne me voyais pas quitter un club où je n’ai pas eu l’occasion de montrer mon jeu. Ce serait comme larguer une fille avec qui on n’est jamais sorti. Ca n’a aucun sens et je ne comprend pas que cela existe.

Quelles seront vos ambitions la saison prochaine ?

Nos ambitions pour la « prochaine » saison – et j’espère de tout coeur qu’elle se déroulera normalement – seront les mêmes que pour cette saison fantôme. Le Top 5 et les Playoffs sont toujours notre premier objectif.

Avoir prolongé l’intégralité du noyau et avoir déjà eu l’occasion de vous entrainer ensemble assez tôt lors de la dernière intersaison sera-t-il un atout non-négligeable pour vous ?

Notre « nouveau » noyau est très solide, tous les joueurs – sauf Marc Jacot – ont confirmé qu’ils restaient à l’Etoile. Dès qu’il nous sera possible de recommencer à jouer, nous recommencerons les entrainements et les matchs amicaux. Tout le monde est ultra motivé et a besoin de retrouver ce plaisir de jouer, de vivre sa passion. Notre précédente préparation a démontré que nous pouvions rivaliser avec des équipes de R2, comme l’attestent nos deux victoires en Coupe AWBB. Je pense que notre alchimie sera un avantage lors de la saison à a venir.

« Il ne pouvait pas les encadrer »

En 2011, Dirk Nowitzki et Dallas surprenaient tout le monde en dominant le Heat de LeBron James, Wade et Bosh en Finals NBA. Le « King » et « D-Wade » aurait sans doute mieux fin de ne pas se moquer du « Wunderkind » !

En 2011, le Heat et Dallas s’affrontaient en Finals. Les Floridiens et leur trio d’enfer étaient donnés favoris face aux Mavs. Leader des Texans et au sommet de son art, Nowitzki souffrait de la grippe et James et Wade ont cru intelligent (ou drôle) de se moquer du Teuton. Bien mal leur en a pris. « Dirk détestait Miami. Il détestait LeBron, Wade et Bosh. Il ne le dira jamais mais il ne pouvait pas les encadrer » assure JJ Barea. « Dirk est un mec qui mène l’équipe en montrant l’exemple. Il ne parle pas beaucoup. Mais cette année là… il gueulait à chaque temps mort, à chaque mi-temps. Il était à fond. » Et d’ajouter: « Quand LeBron et Wade ont commencé à se moquer de lui, ça l’a blessé. Ça lui a donné une source de motivation en plus pour les finir. » Pour le résultat que nous connaissons tous et qui constitue l’un des plus gros échecs de celui qui s’auto-proclame « The Choosen One » alors que le grand Dirk n’a jamais eu besoin de changer de franchise ou de s’associer avec d’autres All-Stars pour gagner une bague…

Un petit peu de Belgique chez les Wolves

Chris Finch, emblématique coach du Bree de la grande époque, est le nouvel entraineur des Wolves.

Décidément, les techniciens « belges » ont le vent en poupe en NBA. Il y a d’abord eu Nick Nurse – passé par Ostende au début de sa carrière – qui a conduit les Raptors au premier titre de leur histoire. Voici désormais Chris Finch qui prend en main la destinée des Wolves après le licenciement de Ryan Saunders.

Le coach américain, qui fut à la tête de la sélection de Grande-Bretagne pour les JO 2012, était d’ailleurs l’assistant-coach de… Nick Nurse cette année. Il est loin d’être un inconnu en Belgique puisqu’il a coaché Mons-Hainaut mais surtout Bree. Avec les Limbourgeois, Finch avait su développer un style de jeu magnifique et collectif – un peu semblable à celui que pratiquaient les Sacramento Kings au début des années 2000 – et conquis un titre national en 2005.

Ayant ensuite pas mal bourlingué outre-Atlantique, d’abord en G-League puis en NBA, Chris Finch, tacticien hors-pair, reçoit ici une occasion en or de s’inscrire dans le futur d’une franchise qui est à la peine depuis de (trop) nombreuses années.

« Nous méritions de gagner ce match »

Francis Torreborre et Dornbirn ont tenu la dragée haute à Gary Ware et Mattersbürg mais ont craqué sur la fin face à cette formation expérimentée et favorite du championnat.

Bien que déforcés, les Lions de Dornbirn ont bien failli créer l’exploit contre Mattersbürg, favori du championnat. « Nous méritions vraiment de gagner ce match » nous assure Torreborre, encore au four et au moulin (17 points, 7 rebonds et 6 passes) malgré un « traitement de faveur » des visiteurs. « Nous avons dominé toute la rencontre avant de craquer dans les quatre dernières minutes. Cela s’explique par le manque de rotations, nous avons joué à sept car nous comptions deux blessés tandis que notre adversaire pouvait s’appuyer sur douze joueurs. »

Les locaux s’appuyaient sur leur jeunesse, leur fougue et leur vitesse mais, en face, il y avait de beaux bébés dont Gary Ware, bien connu du Country Hall. « Nous avons fait de notre mieux et je suis très, très fier de mes coéquipiers qui se sont très bien battus. Mais l’expérience et le physique de Mattersbürg a finalement pris le dessus » continue Francis. « Mais, au complet, nous l’aurions emporté contre cette équipe qui est favorite du championnat. »

Les visiteurs avaient en tout cas bien préparé leur déplacement avec un « game plan » consistant à priver l’explosif liégeois de ballons. « Ce fut vraiment difficile avec des « double teams », des hedges ainsi que chaque joueur qui défendait sur moi qui était remplacé au bout de quelques minutes » reconnait Francis qui se projette déjà vers les nouveaux défis qui attendent les Lions.

Crédit photo: Walter Zaponig

La « Mayo » n’a pas pris !

Malgré à nouveau une solide prestation de notre Liégeoise, Keltern, le leader allemand, s’est incliné devant son poursuivant immédiat. « Roulez jeunesse » sera sans doute le leitmotiv du duel entre les Belges et les Tchèques tandis que Caroline Bourlioux n’a pas loupé son retour aux affaires. Ce sont les infos d’EMCE.

Principautaires hors frontières font l’affaire

La principale surprise de la fin de semaine est tombée en Allemagne où Keltern (Mayombo 10 p), le leader féminin, a mordu la poussière (72-69) sur le terrain de Wasserburg, son dauphin. Toujours pas de match pour Herner et, donc, pour Bully car la formation du cru est confrontée à un « cas covid » positif. Dimanche, Lattes/Montpellier (sans Allemand) s’est fait peur (79-77) devant les promues de Charnay. En Grand-Duché, plus rien n’arrête les Conternoises de Faby Fuger. Cette fois, elles n’ont accepté aucune comparaison (76-44, Mathieu 18 p) avec le Sparta Bertrange.En hommes, les Lions de Dornbrin (Torreborre 17 p, 6 a) ont été piégés (69-78) par Mattersbürg où Gary Ware (ex-Liège) y allait de 11 points et 14 rebonds. Il a donc plus que de beaux restes. De Zeeuw, lui, était repris en équipe nationale, Van Ounsem (Bordeaux) était au repos tout comme Kohajda (Valladolid). En cause, les sélections d’équipiers de Justin avec la Suède, les Pays-Bas, l’Estonie et même la Guinée Equatoriale.

Lions : un « bouquet final » contre les Tchèques tourné vers l’avenir

Dès le coup de sifflet final contre le Danemark, Jacques Stas laissait entendre que Dario Gjergja pourrait donner davantage de temps de jeu à ses « Lionceaux ». A l’image d’ailleurs de Tchèques s’étant ramassés (94-74, Peterka 18 p) devant la Lituanie. « Il nous manque six joueurs expérimentés et nous avons décidé d’aguerrir nos meilleurs jeunes en vue des tâches à venir », souligne Ronen Ginzburg dans les médias du pays, « Les Belges ne possèdent aucun élément d’exception, mais un collectif et un caractère impressionnants. » On épinglera encore que la sélection de la Tchéquie n’a plus gagné depuis… février 2020.

D1 dames : les Panthers ont fait le boulot et Bourlioux signé son retour

C’est sans l’ombre d’un problème (76-49) que les Panthers (Henket 19 p) ont imposé leur loi à des Waregemoises sans trop de répondant, ni d’envie. Il en est de même pour Courtrai (Gaspar 8 p) qui étrillait Laarne dès le quart temps inaugural (25-6, 10e) pour aboutir à 89-37. Excellente nouvelle à Lummen où Bourlioux ne ratait pas sa reprise (11 p, 6 r) pour des Limbourgeoises tombant trop court face à Namur (Baggio 2 p, Range 22 p, 16 r) : de 43-46 (30e) à 58-71, sur le gong. Sans oublier que Boom (Van Buggenhout 26 p) a remporté de justesse (78-76) le derby anversois aux dépens de Malines (Lindstrom 33 p) et de sa légion étrangère.

La télé crève l’écran

Si vous télétravaillez, ça tombe bien car le duel opposant nos « Lions » aux Tchèques débutera dès 15 h 30. Rendez-vous dès lors sur VOOsport World 4 ou sur la Eèn.

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : Rutronik Keltern

Les tontons flingueurs !

Plusieurs superstars ont sorti les flingues cette nuit.

Trae Young (35 points et 15 passes) avait choisi la solution offensive cette nuit pour guider Atlanta vers la victoire, 123-115 contre Denver.

https://www.youtube.com/watch?v=UjPGlhxtz3I

Giannis et son lieutenant Middleton ont compilé 70 points, 26 rebonds et 10 passes pour aider les Bucks à se remettre à l’endroit, 128-115 contre les Kings.

37 points et 12 rebonds pour Vucevic, 29 et 7 pour Evan Fournier, le tandem européen du Magic était en forme hier contre Detroit. Orlando en a profité pour s’imposer 105-96.

Les 27 points et 15 rebonds de KAT furent supplantés par les 25 et 14 de Randle. Victoire des Knicks 103-99.

Le Boucher est clutch

Tant au scoring qu’en défense sur Joel Embiid, Chris Boucher fut décisif cette nuit pour les Raptors.

Toronto a battu Philadelphie 110-103 et doit grandement cette victoire à Chris Boucher auteur de 17 points dans les 14 dernières minutes du match et précieux en défense sur Embiid.

https://www.youtube.com/watch?v=TDZzKE1tPtk

New Orleans, c’est le Barça !

Les Pelicans ont réussi une folle remontada pour vaincre Boston.

Cette nuit, les Pelicans ont réussi la plus belle remontada de l’histoire de la franchise. Avec Zion (28 points et 10 rebonds) et Ingram (33 pions) « on fire » et malgré la stupide exclusion de JJ Reddick, New Orleans a remonté un déficit de plus de 20 points pour s’imposer au caractère et en prolongation, 120-115.

https://www.youtube.com/watch?v=0ANBRi2BPyg