En l’an 2000, il n’y pas eu le bug tant annoncé mais il y a eu la formidable épopée du CSP Limoges.
Yann Bonato revient, dans le dernier Entorse Magazine, sur le formidable triplé du CSP Limoges en 2000. Une année folle entre les déboires financiers du mythique club limougeaud et des résultats sportifs exceptionnels en France et en Coupe Korac.
En l’an 2000, il n’y a pas eu que le bug. Il y eut aussi la formidable épopée du CSP Limoges ! Exsangue financièrement, le club était tout proche de disparaitre mais les joueurs ont accepté de baisser considérablement leur salaire – voir même ne pas être payés pendant de longues semaines – et ont trouvé en leur for intérieur et dans le soutien populaire les réserves pour s’adjuger le titre et la Coupe de France ainsi que la Coupe Korac ! Une épopée magnifique, riche en émotions, sur laquelle revient le magazine Entorse et le CSP Limoges.
Ci-dessous, la vidéo réalisée par Tommy Hombert pour Entorse et le CSP Limoges.
Julie Allemand est ravie de retourner à Lyon, un club ambitieux qu’elle connait comme sa poche et où elle retrouvera Tony Parker avec qui elle nourrit une relation particulière. Mais, avant cela, la Liégeoise reste focus sur son club de BLMA avec qui elle fera tout pour gagner un trophée.
Après avoir lancé sa carrière internationale sous le maillot de l’ASVEL, Julie Allemand a explosé en WNBA et confirme cette saison son nouveau statut avec BLMA. La Liégeoise, dont le coach actuel Thibaut Petit a décidé de ne pas poursuivre l’aventure à Montpellier, a décidé de retourner à Lyon la saison prochaine et de s’inscrire dans la durée avec la nouvelle locomotive du basket français. « On est vraiment resté en contact »confie Julie Allemand sur le site de l’ASVEL au sujet de ses relations avec le club lyonnais. « Tony a pris de mes nouvelles cet été lorsque j’étais en WNBA. Il était content pour moi. Il m’a clairement expliqué que j’étais l’une de ses priorités pour la saison prochaine. »
De quoi convaincre la Liégeoise de revenir au bercail. « Les discussions se sont bien passées. J’ai signé parce que le projet à Lyon est toujours très intéressant pour moi. Le club a toujours beaucoup d’ambitions dans le championnat français, la Coupe de France mais aussi sur la scène européenne. Je suis contente de resigner à LDLC ASVEL Féminin. Je connais le club, c’est le club dans lequel j’ai commencé ma carrière à l’étranger »confie à l’ASVEL celle qui apprécie le basket français. « Je trouve le championnat français super intéressant, chaque match est difficile. Je suis bien en France. »
A Lyon, Julie Allemand va retrouver ses habitudes et un terrain d’expression propice à sa progression tout en pouvant légitimement nourrir de grandes ambitions. « J’ai vraiment l’impression qu’après trois ans, (Lyon) c’est ma maison à l’étranger. C’est particulier. A Lyon, je sais comment ça se passe. Je connais la ville, le fonctionnement, toutes les personnes qui travaillent dans le club, Valery (ndlr: la coach), les joueuses. Je sais que Tony veut garder une belle ossature. Et ça, c’est super important pour une meneuse de retrouver certaines joueuses avec qui tu as déjà travaillé »explique l’ancienne Alleuroise au club lyonnais. « J’ai énormément de souvenirs avec Lyon. Le titre de champion de France 2019, c’est le plus beau titre de ma carrière. En France, on sait comment le championnat est difficile à gagner. Donc c’était une réelle satisfaction. Et j’ai envie d’en gagner encore. C’est aussi ce que Tony aime chez moi, que je sois une gagnante, je joue à fond tous les matchs. J’espère décrocher d’autres trophées avec Lyon. Mais en attendant mon retour, je reste focus sur les objectifs avec Lattes-Montpellier et je ferai tout pour gagner un trophée là-bas. »
Tony Parker lui-même le reconnaissait, un lien spécial l’unit à la meneuse des Belgian Cats. « J’ai une relation particulière avec Tony »confirme, sur le site de l’ASVEL, Julie qui a pu dissiper les malentendus avec son Président afin d’entamer une nouvelle collaboration. « Il est très ouvert, on communique énormément. Je sais qu’après trois ans, il était super content de ma progression au sein de son club. On peut discuter de beaucoup de choses, même en dehors du terrain, et ça c’est important aussi. C’est une relation meneur/meneuse, on comprend le jeu de la même façon, nous sommes des gagnants tous les deux. Dans les émotions, comment je vis le match, nous sommes un peu pareils. »
Pour fêter sa double décennie, le jeune Hugo Benitez de la JL Bourg a pu défier le génial Milos Teodosic et la grande Virtus Bologne. Et le « gamin » s’en est bien sorti, séduisant aussi bien son propre staff que le légendaire Sasha Djordjevic.
Le garçon a même reçu les éloges de Sasha Djordjevic, ancien emblématique meneur et désormais coach de la Virtus. « Hugo Benitez a sorti un grand match. Il comprend bien le jeu, il a de bonnes jambes, il est présent défensivement… Bien sûr, il a encore beaucoup de chemin devant lui et de grandes marges d’amélioration. Je pense qu’il devrait énormément travailler sur son shoot (0/4 à trois points face à Bologne, ndlr), il doit être plus consistant dans ce domaine. Mais ce soir, étant donné leur situation, il a considérablement haussé son niveau de jeu. Il a été performant des deux côtés du terrain, tant offensivement que défensivement. C’est à cause de lui que nous avons connu autant de problèmes en première mi-temps »a déclaré la légende serbe.
Hugo Benitez n’est pas le seul jeune talent du club qui monte en France. En effet, Bourg aligne aussi Luka Asceric, fils du célèbre Neno et Vuk Vucevic, fiston du coach actuel et ancien mentor du Spirou Charleroi, Savo Vucevic.
Eblouissant dans le revers d’Holon à Haïfa, Maxime De Zeeuw veut profiter de la réception de la lanterne rouge pour se relancer dans une série de victoires. Interview.
Selon toi, que vous a-t-il manqué pour l’emporter ?
Les locaux méritent tout simplement la victoire plus que nous. Nous avons joué beaucoup moins collectivement et nous avons commis beaucoup d’erreurs en défense.
Vous avez l’occasion de vous relancer ce mercredi chez la lanterne rouge.
Exact, cela ne laisse pas le temps de réfléchir. Nous jouons déjà ce mercredi à Ironi Nahariya pour nous repropulser, je l’espère, dans une nouvelle série de victoires.
A seulement dix-huit ans, Ajay Mitchell épate tous les passionnés et vient d’être pré-sélectionné par Dario Gjerja pour les Belgian Lions. Interview.
Avec Limburg, Ajay Mitchell épate depuis le début de saison. Au sein d’une formation qui présente un bilan équilibré, le fiston de Barry tourne à 9,3 points et 3,3 passes décisives en 24 minutes passées sur le terrain. Des statistiques impressionnantes – comme son sens du spectacle et sa résistance à la pression – pour un si jeune joueur qui évolue, en plus, au délicat poste de meneur de jeu.
Ajay, est-ce une surprise pour toi d’être pré-sélectionné en équipe nationale A ou t’y attendais-tu ?
Je ne m’y attendais pas spécialement dans le sens où je suis concentré sur ma saison avec Limburg et que je pense à progresser. Mais j’avoue que j’y avais déjà pensé et je suis très heureux de cette pré-sélection !
Qu’est-ce que cela représente pour toi d’avoir été pré-selectionné pour les Belgian Lions ?
Pour moi, cela signifie que le travail paie. C’est à la fois une récompense et une motivation pour travailler encore plus dur.
Vraisemblablement, le retour sur les parquets pour les plus de douze ans n’est pas pour tout de suite.
C’est ce qui ressort de la dernière réunion avec Mme la Ministre Valérie Glatigny informe l’AISF. « L’expert/infectiologue présent a fait part de l’inquiétude du monde scientifique quant aux variants du virus d’autant que nous sommes en période hivernale propice à sa propagation mais également au fait que le taux de contamination est certes stable mais élevé. Il est très difficile de fixer une temporalité pour une reprise progressive de la pratique sportive et ce n’est, probablement et raisonnablement, pas avant le mois d’avril (Pâques) qu’elle pourra être envisagée. Il a également été bien dit que les experts ont conscience de la nécessité de la pratique sportive pour le bien-être physique et mental de la population. L’AISF a fortement insisté pour que les bienfaits du sport fassent l’objet de toute l’attention qu’ils méritent de la part des autorités et des experts » rapporte l’AISF dans sa newsletter.
Les clubs devraient pouvoir recevoir une aide financière pour parvenir à tenir le choc. « La Ministre a annoncé que l’enveloppe de 3 millions d’euros allait bientôt être libérée. Elle sera destinée aux fédérations et aux clubs. Celle-ci sera notamment répartie, via les fédérations, sur base de l’impact de la crise (sport indoor/outdoor, avec ou sans contact, …). Cette aide est destinée à la survie des fédérations et des clubs » confirme l’AISF.
Comme leur idole tragiquement disparue il y a pile un an, Chris Francot, Stefan Lantin et Mika Berger arborent le manchon au bras. Pour Liège & Basketball, ils se souvenaient des exploits du Black Mamba.
Stéfan Lantin : J’ai été totalement paniqué à l’annonce de sa mort. Je regardais la TV sur des chaînes américaines pour avoir confirmation de l’info. Je suis allé au lit et j’ai pleuré en m’endormant. Je me suis réveillé avec les yeux mouillés et lundi, en allant au travail, je pleurais encore. J’ai toujours tenu des propos durs sur les quidams qui pleuraient les stars décédées. Désormais, je me sens bête d’être aussi attristé, touché par cette tragique nouvelle. Je suis mal depuis son décès, comme si c’était quelqu’un de ma famille qui venait de disparaître.
Chris Francot : Je suis atterré. Comment cette semaine peut-elle être bonne après un tel drame? C’est vraiment horrible… J’ai encore du mal a réaliser. Personne n’oubliera Kobe, qu’il repose en paix, sa fille aussi. Et surtout, courage à sa famille! Je n’ose imaginer l’état de ses proches.
Que représentait Kobe Bryant pour vous?
Mika Berger : Il était un icône du basket à travers le monde. Sa mentalité de tueur, sa volonté de vouloir être le meilleur dans son sport et son éthique de travail sont ses exemples pour tous les basketteurs.
Chris Francot : C’était mon idole. Avec sa « Mambality », il m’a inspiré tout au long de sa carrière. C’était évidemment un talent incroyable mais surtout un bosseur qui se fixait des objectifs élevés. Kobe était aussi un vrai leader qui rendait ses coéquipiers meilleurs. Ce gars était une inspiration, un exemple.
Stéfan Lantin : Kobe était une icône du basket NBA et mondial. Ce gars m’a donné envie de jouer au basket. J’ai vu beaucoup de matchs de lui, j’ai voulu lui ressembler, je l’ai imité. J’ai acheté des vareuses, des casquettes et son « bandana » au bras. Mes dernières sneakers « basket », c’était une paire de « Kobe ».
Quels souvenirs garderez-vous de lui?
Chris Francot : Son smile à 1 000 000 de dollars ainsi que sa détermination et son dévouement, sans oublier tout ce qu’il a, à l’instar de Jordan, apporté à ce sport.
Stéfan Lantin : Il y a bien sûr son match à 81 points, il était injouable, personne ne pouvait l’arrêter à part le chrono (rires). Mais ce que je retiens surtout de lui, c’est l’amour qu’il portait à ce jeu et à la vie. Il était toujours souriant et à l’aise avec les micros et les caméras. Il était une bonne personne et une source d’inspiration.
MikaBerger : Son jeu, exceptionnel, tout simplement.
Quels exploits de Kobe résonnent en vous?
Mika Berger : Ils sont tellement nombreux. Ses 81 points, ses titres ainsi que revenir de deux ans de blessures pour terminer par un match à 60 points figurent en haut de ma liste. Il a accompli tellement d’exploits irréels. Il est une légende qui restera à jamais gravée dans la mémoire de tous.
Stéfan Lantin : Kobe a multiplié les exploits sur le terrain – où il a terminé avec un énorme palmarès – mais aussi dans sa vie privée. Il a aidé des écoles, des associations, s’est opposé à certains propos de Trump. C’était un vrai combattant sur et en dehors des parquets.
Chris Francot : Cinq titres, c’est déjà assez incroyable! Mais, évidemment, scorer 81 points en un match à notre époque reste totalement irréel. Il était vraiment ailleurs ce soir là…. 55 points en deuxième mi-temps comme un véritable extra-terrestre. Tirer sa révérence en marquant 60 points, c’est sympa aussi. Sa carrière entière est un exploit. L’action qui me reste le plus en tête, c’est ce fameux cross de fou suivi d’un dunk violent sur Kevin Garnett. Je me suis levé quinze fois sur cette vidéo!
En bonus, les meilleurs dunks en carrière du Black Mamba sont visibles ici.
La pré-sélection des Belgian Lions pour la prochaine fenêtre internationale est connue. Superbe surprise: Ajay Mitchell fait partie de la liste !
Dario Gjerja a fait son (premier) choix, annonce Basketball Belgium, avec une pré-sélection élargie de 24 joueurs. Manquent à l’appel Van Rossom et Bako (Euroleague) et Tumba (blessé). Maxime De Zeeuw devrait en être, comme il nous le confiait lundi (interview à découvrir demain).
Pour rappel, les prochains matchs de Lions se disputeront encore à Vilnius et la Belgique devra y rencontrer le Danemark le 20 février et la République Tchèque le 22 février. Superbe surprise: Ajay Mitchell, qui épate tous les observateurs avec Limburg, fait partie de la liste fournie par le sélectionneur.
La préselection des Belgian Lions: Thomas Akyazili (Bahçesehir Istanbul), Ismael Bako (ASVEL Lyon), Vrenz Bleijenbergh (Antwerp Giants), Khalid Boukichou (BCM Gravelines) , Haris Bratanovic (Ostende), Servaas Buysschaert (Ostende), Seppe D’Espallier (Leuven Bears), Maxime De Zeeuw (Hapoel Holon), Leander Dedroog (Limburg United), Pierre-Antoine Gillet (Ostende), Michael Gilmore (Ostende), Vincent Kesteloot (Antwerp Giants), Tim Lambrecht (Charleroi), Emmanuel Lecomte (Pau-Orthez), Alexandre Libert (Charleroi), Ajay Mitchell (Limburg United), Jean-Marc Mwema (Ostende), Retin Obasohan (Basketball Nymburk), Jean Salumu (Rasta Vechta), Loïc Schwartz (Ostende), Quentin Serron (Bilbao), Jonathan Tabu (Basket Manresa), Andy Van Vliet (BC Siauliai), Hans Vanwijn (Dijon).
Sans complexe, les Hennuyers sont passés à un fifrelin de l’exploit (69-70) face à la Regginia. Rien n’est perdu pour autant. Quant à ce « Principautaire » de Dominic Waters, il poursuit son tour d’Europe alors que l’ancien homme fort de Stavelot sera le « Troûv’lé » du carnaval de Malmedy. Ce sont les infos d’EMCE.
La pépite (carnavalesque) de la semaine
Voici une petite dizaine d’années, Fabien Marichal (photo à l’extrême gauche… pour une fois) a été le dynamique manager de Stavelotains accédant à la 2e Régionale. Sa forte personnalité entraînait certaines susceptibilités et il préférait quitter les Bressaix… non sans avoir été rappelé – en vain – par le président Deroanne. Depuis 2017, il est le président de la Royale Malmédienne, une des deux sociétés carnavalesques du cru. Promotion suprême, notre homme sera désormais le « Troûv’lé » de la cité des bords de Warche. Et ce, pour les deux prochaines années. Il en deviendra ainsi l’équivalent du prince carnaval, sera épaulé par ses deux « Djoup’Sènes » (pages) et ne se séparera jamais de sa « Panûle » (pelle de brasseur), représentation symbolique de ses pouvoirs durant les quatre jours de festivités du célèbre « Cwârmé ».
FIBA Cup : les Renards peuvent et doivent viser une qualification
Les 24 équipes de la C3 sont réparties en 6 groupes de 4. Le top 2 de chaque poule ainsi que les 4 meilleurs 3e seront qualifiés. Raison pour laquelle, les Renards doivent y croire. A Den Bosch, ils trouveront sur leur route les Grecs d’Iraklis, les Hongrois de Kormend et les Italiens de la Reggiana. Ceux-ci sont les favoris de la poule et sont emmenés par un certain Joshua Bostic : Liège 11/12 avant de rejoindre… Mons. Sur le coup de midi, les Hennuyers (Durham 16 p, 6 r, 5 a) démarraient à 12-7 (6e) et faisaient toujours égal avec leurs rivaux (sans Elegar blessé) à la demi-heure : 52 partout. Ces derniers (Candi 16 p) s’isolaient à 63-70 avant que les nôtres n’échouent d’un chouia à 69-70. Moralité : la « qualif » reste possible ! A noter encore, dans la bulle batave, la présence d’André De Wispelaere, commissaire de police à la retraite et commissaire FIBA en fonction qui officiera, ce soir, à l’occasion du derby Den Bosch – Groningen. Plus de détails sur cette compétition dès demain…
Etranger : Dominic Waters, le « Pépino-liégeois », débarque à Châlon-Reims
Dominic Waters (35 a, 1,86 m) a lancé sa carrières européenne à Pepinster, en 2010/2011. La saison suivante, il descendait la vallée de la Vesdre pour endosser la vareuse de Liège Basket. Sa dernière « crèmerie » en date était située à Beer Sheva, en Israël (D1). Désormais, il tentera d’apporter son expérience à Châlon/Reims assez mal embarqué en Jeep Elite. En 16/17, Staphon Blair (28 a, 2,06 m) ne laissait pas un souvenir indélébile aux fans de l’Okapi Alost. Il s’apprête désormais à quitter le Kosovar pour Angers, en Nationale 1 hexagonale. Bref, un futur adversaire pour Thomas Van Ousem…
La télé crève l’écran
A 21 heures, VOOsport World 2 sera branché sur Barcelone – Zeenit alors qu’à 2 heures, Eleven Sports 2 proposera Rockets – Wizards.
Il y a pile un an, Kobe Bryant périssait tragiquement dans un accident d’hélicoptère et provoquait un vif émoi et une profonde tristesse chez els basketteurs liégeois.
Il y a pile un an, Kobe Bryant, sa fille et sept autres personnes périssait tragiquement dans un accident d’hélicoptère. Une fin brutale pour un des plus brillants et clivants joueurs de l’histoire et un Hall of Famer incontestable. Un disparition aussi soudaine qu’horrible et qui n’avait pas manqué de faire réagir partout dans le monde, les hommages se multipliant et témoignant ainsi du respect et de l’affection que de nombreuses personnes portaient au Black Mamba. Parmi les basketteurs liégeois aussi, l’incrédulité se mélangeait à la tristesse. « RIP l’artiste » écrivait ainsi Stéphane Mossay sur son compte facebook.
« Kobe est la personne qui m’a fait aimer le basket. J’ai passé des heures à regarder des vidéos de lui. Sa mentalité est incroyable » nous confie Arthur Stassen. « Kobe, c’était surtout la Mamba Mentality » approuvait Jérôme Niedziolka. « Le gars qui se levait à cinq heures du mat’ tous les jours pour aller s’entrainer avant ses coéquipiers avec le désir d’être le meilleur, le plus fort. »
« Kobe n’était pas mon joueur préféré car je suis fan de LeBron mais il était tout de même le meilleur attaquant du monde. Il savait tout faire, de n’importe où et était impressionnant de facilité » enchainait Gael Colson. « Il a tout gagné et a toujours tout fait avec classe. C’est une légende » ajoutait Arthur Stassen. « Lors d’un match à Dallas, pour chauffer Doncic, il avait appris quelques mots en slovène. J’ai trouvé ça génial d’essayer de tirer le meilleur d’un gars de cette manière là » rapportait « Polska ».
Kobe, c’est l’homme des titres mais aussi des records et des exploits. L’homme d’une seule franchise, également. « C’est très rare de voir un joueur disputer toute sa carrière dans une seule équipe » soulignait Gael Colson tout en énumérant les trophées remportés par « Vino » et la tonne de buzzer beater convertis. « C’était le joueur le plus clutch de son époque. Prendre sa retraitre sur un match à soixante points, c’est juste montrer que le basket est too easy. «
Des Lakers touchés en plein coeur par ce drame. « J’espère que LeBron offrira un titre à cette franchise que Kobe aimait tant » avancait Arthur qui a vu son désir exaucé. « Le plus gros exploit de la carrière de Kobe reste l’immense respect obtenu de ses pairs et des fans. On ne l’oubliera jamais. Quand on y pense, c’est dur d’être aussi touché par la mort d’un gars qu’on ne connait pas personnellement » concluait Jérôme.