La vérité d’un jour n’est pas celle du lendemain

Trois jours après leur exploit contre le leader Massagno, l’Union Neuchâtel a rendu une pâle copie à Genève.

Il y a trois jours, les troupes de Daniel Goethals faisait sensation en dominant le leader invaincu du championnat. Mercredi soir, c’était un tout autre visage qu’affichaient les Neuchâtelois à Genève.

Mené de cinq points après dix minutes et et de douze à la pause, le groupe de l’excellent entraineur belge n’allait jamais trouver la parade et s’inclinait logiquement – vu la physionomie de la rencontre – 89-70. La preuve qu’en basket, la vérité d’un jour n’est jamais celle du lendemain et que tout est un éternel recommencement. Nul doute que « Big Dan » trouvera les mots pour pousser ses troupes à réagir dès ce samedi à Nyon.

60 points pour Beal alors que le chaos règne à Washington

Ce jeudi, alors que le chaos régnait à Washington où des partisans de Donald Trump ont pris d’assaut le Capitole, les Wizards se rendaient dans la ville où fut signée la Déclaration d’Indépendance et Bradley Beal a tenu à marquer le coup en plantant 60 points.

Les scènes ahurissantes qui se passaient à D.C. où une foule de partisans de Trump bafouaient allègrement les conventions démocratiques en prenant d’assaut le Capitole furent tout autant ahurissantes que la performance exceptionnelle de Bradley Beal dans la ville de l’amour fraternel.

Beal a mis le feu à la défense des Sixers en plantant 60 points – ainsi que 7 rebonds et 5 passes – à 20 sur 35 aux tirs pour conduire les Wizards. Une performance aussi belle qu’inutile, Joel Embiid (38 points) et ses partenaires empochant la victoire, 141-136.

Batum décisif pour les Clippers

Nicolas Batum continue d’enchainer les bonnes performances. Cette nuit, l’ailier tricolore fut décisif pour aider les Clippers à s’imposer chez des Warriors où Steph Curry était moins en verve que lors de ses deux dernières sorties.

Auteur de 92 points lors de ses deux derniers matchs, Steph Curry était cette fois moins en verve (13 points, 4 rebonds et 5 passes). Malgré tout, les Warriors tenaient la dragée haute aux Clippers. A nouveau efficace, Batum (13 points et 5 rebonds) fut même décisif avec deux tirs primés dans le money time. Los Angeles finissait par s’imposer 101-106.

https://www.youtube.com/watch?v=4qkBjwMDYsw

Un nouveau et un ancien Celtic assurent

Gordon Hayward, ancien Celtic, a planté 44 points à la défense d’Atlanta pour offrir la victoire aux Hornets tandis que Kevin Pritchard, rookie de Boston, fut clutch pour permettre à la franchise de « Beantown » de s’imposer en Floride.

Parti pour Charlotte et un gros chèque cette intersaison, Gordon Hayward a a coeur de justifier ses émoluments. Cette nuit, l’ancien Celtic a collé 44 points à 15 sur 25 à la défense des Hawks pour offrir la victoire aux Hornets, 94-102. Lonzo Ball fut à nouveau performant avec 16 points, 8 rebonds et 5 contres.

https://www.youtube.com/watch?v=NiNCBb4n28g

Chez les Celtics, le rookie Kevin Pritchard impressionne depuis le début de saison. Davantage responsabilisé suite à la blessure de Kemba Walker, le jeune meneur enchaine les bonnes prestations. Cette nuit, même si son apport statistique (6 points, 6 rebonds et 4 passes) fut moindre que lors de ses derniers sorties, il fut décisif pour marquer le panier de la victoire (105-107) après un rebond offensif à moins d’une seconde du coup de sifflet final.

https://www.youtube.com/watch?v=7bwv7ogBEuo

« C’est impressionnant »

Nikola Milutinov est élu MVP du mois de décembre en Euroleague. Un bel accomplissement pour ce rebondeur émérite.

Récemment, Nikola Milutinov, meilleur rebondeur de l’Euroleague avec plus de 8 prises par rencontre, se signalait par un match de mammouth: 17 points et 19 rebonds dont 16 offensifs ! Une performance remarquable pour le Moscovite et que saluait Jérôme Niedziolka. « Déjà prendre 7 ou 8 rebonds offensifs en régionale demande beaucoup de travail. Mais 16 en Euroleague, c’est impressionnant ! », s’exclamait le « Rodman des Argilières ».

Au mois de décembre, le pivot du CSKA Moscou a compilé 12,3 points (à 66%) et 12,5 rebonds de moyenne. Des stats qui lui permettent d’être élu MVP du mois de décembre en Euroleague.

« La défense reste ma priorité sur le terrain »

Pour Liège & Basketball, Romain Boxus évoque les sensations qui l’ont traversé pour son premier match officiel en première division, son rôle au sein de Liège Basket et la réception, ce vendredi, de Mons-Hainaut. Interview.

Romain, qu’as-tu ressenti mardi pour ton premier match officiel en D1 belge ?

Nous avons joué contre une bonne équipe. J’étais très excité, un peu comme avant mon premier match NCAA. C’est super pour moi de pouvoir concourir à ce niveau. Je suis à mes premières minutes « pros » et je compte bien continuer à apprendre tous les jours.

Tu fus timide en attaque mais plus visible défensivement. Est-ce une volonté de ta part de d’abord gagner tes minutes grâce à ta défense et au « sale boulot » ?

Pour l’instant, oui, la défense reste ma priorité sur le terrain. Elle fait partie des fondements de mon jeu. Par contre, je ne pense pas vraiment à gagner des minutes, je pense plutôt à faire ce qu’il y a de mieux pour l’équipe sur le terrain, quel que soit mon temps de jeu. Le reste suivra.

Quelles sont tes impressions après ce large revers en Coupe qui vous prive déjà d’une place pour les quarts de finale de la Coupe de Belgique et que devrez-vous améliorer pour la venue de Mons ce vendredi ?

La NCAA m’a notamment appris qu’il fallait bosser dur pour décrocher des victoires au haut niveau. C’est ce que je compte continuer à faire avec mes nouveau coéquipiers. Nous allons continuer de progresser match après match, en nous appuyant sur une défense solide et agressive.

Crédit photo: Liège Basket

« Le standard de Liège: une équipe d’underdogs »

Ayant débuté à Cointe avant de passer par Haneffe, le Standard de Liège et Tilff, Wee-Tie Kuo a également évolué en D4 anglaise avant de se poser à Amsterdam où il continue de pratiquer son sport favori en première provinciale. Entretien.

Wie-Tie, tu as vingt-huit ans et tu travailles à Amsterdam pour le site en ligne booking.com comme spécialiste des produits. Cela fait près de vingt ans que tu t’es pris de passion pour la balle orange.

C’est exact. J’ai commencé vers l’âge de neuf ou dix ans à Cointe. J’ai ensuite joué à Haneffe, au Standard de Liège et à Tilff.

Qu’est-ce qui te plaît tant dans ce sport ?

L’esprit d’équipe. Au basket, il faut que tout le monde soit sur la même longueur d’ondes pour gagner et cela pendant quarante minutes. Parfois, il faut se sacrifier pour le bien de l’équipe.

Quel est ton profil en tant que joueur ?

J’évolue à la distribution. Mes points forts sont essentiellement la vitesse et la défense. « Offense wins games, defense championships ».

Quels sont tes meilleurs souvenirs liés au basket ?

J’en ai pas mal mais je peux en isoler trois. Tout d’abord le stage « Five Stars Basketball » à New-York City. C’est un autre monde. Ensuite, la demi-finale de Coupe AWBB avec le Standard de Liège – une équipe d’underdogs – contre l’armada D2 de Liège Basket. Enfin, la montée de P2 en P1 avec Tilff même si Pat Maquinay pensait que je n’avais pas le niveau.

Avant de rejoindre les Pays-Bas, tu as vécu en Angleterre où tu as continué à pratiquer ton sport favori.

Oui, j’avais rejoint une équipe universitaire qui jouait en D4-Development League qui est un mix entre étudiants et jeunes professionnels. Le but pour eux était de gagner de l’expérience pour leur ligue. Les Anglais ont de superbes structures et sont hyper passionnés. Il y a beaucoup de talent(s) outre-Manche.

Quelles différences et similitudes avais-tu pu noter entre le basket belge et anglais ?

C’est athlétique en Angleterre, cela me rappelle les matchs contre l’Atomia Bruxelles en jeunes. Ca court, ça défend fort et ça dunke de partout. En Belgique et principalement en Wallonie, tu dois être le « fils de » pour pouvoir jouer et c’est frustrant. En Grande-Bretagne, c’est le travail qui prime. Les coaches te donnent les moyens de réussir mais si tu n’es pas bon, tu es sur le banc. Nos entrainements duraient trois heures et étaient précédés ou se terminaient par une session physique.

« Je fais baisser la moyenne de taille de mon équipe »

Tu vis désormais à Amsterdam où tu continues logiquement à taper la balle, en P1. Comment se porte le basket hollandais ?

Le niveau est bon, il y a beaucoup d’ex-pros qui jouent dans les divisions inférieurs. C’est davantage les structures et les finances qui posent problèmes.

C’est-à-dire ?

Par exemple, de P4 en P2, il n’y a pas d’arbitres officiels et ce sont des bénévoles qui doivent le faire. Après la P1, tu passes directement en D2 et dans les deux cas, tu dois payer une cotisation de 400 euros pour commencer les entrainements en septembre, sans réelle préparation collective.

Du coup, avec des « refs » bévévoles, les joueurs rouspètent moins sur les arbitres ?

Oui, au final les joueurs « laissent passer » car ça ne sert à rien de décourager des bénévoles.

La taille moyenne des équipes doit être impressionnante ?

Oui, les joueurs sont super grands ici, en effet. La moyenne de mon équipe est de 1,90 mètre et inutile de dire qu’elle baisse à cause moi (rires).

Comme en Belgique, le Covid-19 a-t-il sonné le glas des championnats amateurs ?

Oui, la compétition est à l’arrêt depuis fin septembre. En novembre nous pouvions toujours aller à la salle pour shooter mais en gardant 1,50 mètre de distance.




Le Brussels dit adieu à la Coupe au Winketkaai

Après s’être inclinsé deux fois d’affilée « on the buzzer », les Kangourous ont vaincu le signe indien et giflé sévèrement le Brussels – où Robeyns et Hazard furent les seules éclaircies – pour se qualifier pour les quarts de finale de la Coupe de Belgique.

Lors du match aller au Palais 12, William Robeyns avait crucifié les Kangourous d’un tir longue distance. Quelques jours plus tard, c’était Vincent Kesteloot, de la même distance, qui endossait le costume du bourreau.

Terry Deroover (7 points et 4 passes) et ses coéquipiers en avaient gros sur la patate au moment d’accueillir les « Brusselers » au Winketkai. Et, d’emblée, ils mettaient les choses au clair et prenaient les commandes de la partie pour mener 23-12 après dix minutes. Dans le second quart, Loubry (10 points et 5 passes) enfonçait le clou face à son ancien club et les locaux étaient largement en tête à la pause, 49-24. Une première période qui confirmait les craintes de William Robeyns. « Cette équipe des Kangourous est très complète et va venir avec la rage aux lèvres vu le revers subi chez nous. Pour gagner, nous devrons maitriser le rebond et jouer en équipe davantage que d’habitude ainsi que montrer une défense solide, plus particulièrement sur Domien et Terry (ndlr: Loubry et Deroover, les deux meneurs de Malines). Les Kangourous joueront à domicile et ont des artilleurs très précis: ça peut vite s’enflammer ! » avait prévenu le Liégeois en préambule de cette manche retour.

Robeyns (11 pions), Hazard (13 points et 9 rebonds) et leurs coéquipiers revenaient des vestiaires avec de meilleurs intentions et parvenaient à réduire quelque peu l’écart mais sans toutefois inquiéter des Kangourous terriblement précis à deux points et collectifs. Au final, Malines s’imposait 99-79 et se qualifiait pour les quarts de finale de la compétition.

Les Malinois devront poursuivre sur leur lancée, en championnat cette fois, samedi contre Charleroi tandis que les troupes de Ian Hanavan devront absolument réagir dimanche contre des Okapis facilement vainqueurs de Liège mardi.

Julie Allemand va retrouver Lyon

Ce samedi, pour le premier match de l’année, Julie Allemand retrouvera Lyon. Le lendemain, pour se remettre en selle après le revers contre Braine, les Panthers se rendront à Courtrai.

Après le revers contre Braine, les Panthers doivent se remettre en selle et auront pour cela un déplacement à Courtrai. Les représentantes de la ville aux éperons sont juste devant les Liégeoises au classement avec un succès de plus pour le même nombre de rencontres disputées.

Pour Julie Allemand, le premier match de l’année a dû être coché en grand dans son nouveau calendrier. La meneuse liégeoise retrouve Lyon et ses anciennes coéquipières. Nul doute que celle qui fut récemment élue 20e personnalité sportive préférée des Belges voudra montrer à son ancienne formation le nouveau statut qu’elle a acquis ses derniers mois.

La moutarde était montée au nez de Retin Obasohan

En Champions League, Nymburk, emmené par un excellent Retin Obasohan, a pris sa revanche sur le Dijon d’un Hans Vanwijn pratiquement en double-double. L’explosif combo-guard belge et sa formation tchèque récupèrent l’average et la première place du groupe B. Résumé et vidéo.

Avant cette rencontre en République Tchèque, les Dijonnais restaient invaincus dans la compétition avec trois victoires en autant de rencontre. Nymburk comptait également trois succès et un revers à… Dijon, 85-61 en novembre dernier.

D’emblée les locaux allaient mettre les choses au clair ! Dans le sillage d’un Retin Obasohan (20 points, 4 rebonds et 6 passes) taille patron, les hôtes d’un soir filaient à 25-11 après dix minutes. Le second quart était du même tonneau et à la pause, la messe était dite: 49-20.

En seconde période, Hans Vanwijn (9 points et 8 rebonds) tentait bien de secouer le cocotier mais les Dijonnais restaient trop maladroits (25% aux tirs dont 18% de loin) et dominés au rebond que pour infléchir le résultat. Au petit trot, Nymburk s’imposait 94-54 et récupérait l’average et le leadership du groupe B.