100 à 120, un score sans appel pour Miami. Malgré un bon Adebayo (28 points, 7 rebonds et 6 passes) et la précision de Robinson (5 sur 8 de loin) et Okpala (4 sur 5 from downtown), les Floridiens furent dépassés par Derrick Rose (23 pions) et ses partenaires.
« Nous n’avons pas joué à la hauteur des standards de la culture du Miami Heat que nous représentons. J’ai le sentiment que nous nous laissons tomber, et que nous laissons tomber aussi nos coéquipiers, le staff, la franchise et les fans. Nous sommes construits sur cette culture. Cette culture c’est d’avoir des joueurs qui sont mis de côté, qu’on sous-estime, et qui trouvent des solutions. À l’heure actuelle, nous ne le faisons pas »regrettait Adebayo au Miami Herald. « Nous devons trouver des solutions. C’est triste de rabâcher ça, mais nous devons trouver des solutions. C’est la seule réponse que j’ai. Nous devons trouver des solutions et c’est au gars suivant de répondre présent. »
Ja Morant a fêté son retour sur les parquets par une belle victoire contre les Sixers où Ben Simmons a frôlé le triple-double.
Revenu de blessure que prévu, Ja Morant savourait. « Ça fait du bien, le simple fait d’être de retour sur le terrain après presque 3 semaines. J’avais vraiment hâte de revenir » déclarait-il au site des Grizzlies après la belle victoire de ses troupes sur les Sixers, 106-104. « Quand je me suis blessé, j’ai eu le sentiment que cela m’a énormément aidé. J’ai réalisé à quel point je suis fort mentalement, et j’ai le sentiment que ça a été important pour moi. »
Sur le terrain aussi Ja Morant (17 points et 6 assists) est fort et fut prépondérant dans le succès de siens sur Ben Simmons (11 points, 16 rebonds et 9 passes) et l’étonnant Shane Larkin (28 pions).
Avec un Chris Boucher à nouveau performant, les Raptors ont écarté les Hornets.
Si Siakam peine encore à retrouver son meilleur niveau, Chris Boucher monte lui en puissance. Avec 20 points et 9 rebonds en sortie de banc, il fut prépondérant dans le succès des Raptors sur les Hornets, 116-113.
Charlotte n’est pas passé loin de la victioire grâce à son trio Hayward/Rozier/Graham (69 points en combiné) mais enregistre un troisième revers consécutif.
Pour son premier match sous le maillot des Nets, James Harden a mis tout le monde d’accord avec un gros triple-double. Comme en plus Kevin Durant était en mode attaque (42 points !), le Magic n’a pas su déjouer les plans de Brooklyn malgré l’excellente prestation de Nikola Vucevic.
Entre le dernier match de James Harden avec Houston et son premier avec Brooklyn, c’était le jour et la nuit. Soucieux de faire bonne impression, l’ancien MVP s’est montré particulièrement motivé et enthousiaste. Et aussi sacrément bon ! Avec un triple-double (32 points, 12 rebonds et 14 passes) des familles à peine terni par ses 9 ballons perdus, Harden a séduit ses coéquipiers, son staff, les fans des Nets et la majorité des observateurs. Son association avec Kevin Durant (42 points) est effrayante et pose la question: les Nets ont-ils vraiment besoin de Kyrie Irving ?
En face, Vucevic (34 points, 10 rebonds, 7 passes et 5 interceptions) a tout tenté mais les Nets étaient supérieurs et s’imposaient 122-115.
Harden est devenu le premier joueur à signer un triple-double à au moins 30 points pour ses débuts avec sa nouvelle équipe. « Ça ne me fait rien. Je suis juste content qu’on ait gagné. Ces stats ne veulent rien dire, j’essaie simplement de faire tout ce que je peux sur le terrain pour aider l’équipe à gagner. Je suis content qu’on ait gagné celui-là, maintenant on doit se préparer pour le prochain match »a-t-il réagi pour ESPN avant de tacler légèrement les Rockets. « Quand tu joues avec de très très bons joueurs, c’est facile. Je dois apprendre où les gars aiment avoir le ballon et une fois que je le saurais et que les pertes de balles seront réduites, je serai plus efficace. » Et d’ajouter: » Je suis très altruiste, je vais faire tout ce qu’il faut pour gagner. Évidemment KD est un joueur d’élite, c’est tellement facile pour lui, et je le sais. Je veux juste faciliter un peu les choses si je le peux. Pour le reste de l’équipe, nos shooteurs, nos intérieurs, faciliter les choses pour eux. Donc oui, c’était facile sur le terrain. »
James Harden a, en tout cas, la banane et Kevin Durant et Steve Nash apprécient. « J’espère que ça se voit à mon sourire et à mon jeu, je suis simplement très excité d’avoir cette opportunité. C’est une franchise incroyable. Personnellement, tout ce que j’ai à faire c’est jouer et être le meilleur James Harden possible, et de bonnes choses en découleront »a reconnu l’ancien leader de Houston. « Le début de saison a été un peu étrange pour lui. Il n’est pas encore dans sa meilleure condition physique. C’était incroyable de le voir faire autant de choses que ce qu’il a fait ce soir »a salué le coach des Nets. « C’était incroyable. Il a tout de suite cherché la meilleure façon de jouer. On faisait trop de passes au début, on essayait de faire en sorte que tout le monde soit à l’aise. Lui est passé en mode agressif, il a cherché à scorer, et ça a débloqué les choses pour nous tous »concluait KD.
Les multiples champions en titre ont la chance de pouvoir compter sur la régularité au scoring de Pierre-Antoine Gillet. L’intérieur-shooteur des Belgian Lions fut encore déterminant dans la nouvelle victoire d’Ostende sur Anvers, 79-64.
Deuxième confrontation entre Ostende et Anvers et seconde victoire des Côtiers qui retrouveront déjà les Anversois vendredi en Coupe de Belgique. Pour ce deuxième duel entre deux prétendants au titre, Ostende a fait du Ostende: gérer parfaitement une rencontre en s’appuyant sur une défense hermétique et un collectif performant (Mwema est le joueur ayant passé le plus de temps sur le parquets avec 23 minutes).
Après un premier quart équilibré et offensif (25-24), les locaux dressaient les barbelés pour mener de sept unités (43-36) à la pause. En seconde période, les troupes de Dario Gjergja maitrisait leur sujet et profitait du dernier quart pour alourdir l’addition finale: 79-64.
A Alost, William Robeyns a à nouveau démontré ses talents de sniper en réussissant un remarquable 6 sur 9 depuis la ligne. Cependant, malgré les 25 pions de l’ancien d’Union Liège et les bons apports de Hazard et Moris, le Brussels a sombré au Forum.
Pas de round d’observation au Forum, les deux formations faisant feu de tout bois. Après dix minutes, le marquoir affichait 32-27. Le Brussels confirmait ce que nous écrivions déjà voici quelques jours: l’attaque n’est pas un problème pour les métropolitains mais la défense demeure en construction.
Sans réelle assise défensive, difficile d’éviter de prendre l’eau lorsqu’on traverse une mauvaise séquence offensive. Les Bruxellois en faisaient l’amère expérience dans le second quart et les Okapis en profitaient pour prendre le large. A la pause, le marquoir affichait 56-42.
La seconde période voyaient les locaux accroitre tranquillement leur avance pour s’imposer 107-80. Pourtant, le Brussels a pu compter sur la redoutable précision de William Robeyns. Le Liégeois a aligné les perles (6 sur 9 à trois points) – faisant même mieux que Basic – et confirmé sa bonne forme actuelle avec 25 points et 3 rebonds. Il a aussi reçu le soutien de Hazard (11 points et 5 rebonds) et de Moris (10 points et 3 rebonds). Les Bruxellois savent désormais que leur salut tient en mot: DEFENSE.
Crédit photo: avec l’aimable autorisation de Cédric Warlop dont le travail vaut assurément le coup d’oeil ! Voir ici.
Dans le sillage d’un Lovre Basic en mode sniper, Liège Basket a réussi une excellente prestation à Mons. Longtemps, les Liégeois semblèrent en position d’infliger aux Renards leur premier revers de la saison mais finirent par échouer d’un rien, 83-79. Reportage.
Après avoir bravé la neige pour se rendre dans le Borinage, les Liégeois démarraient la rencontre tambour battant par cinq points consécutifs de Lemaire (11 points, 4 rebonds et 3 passes) pour mener 0-5 suivi de deux triples de Basic (20 points dont 6 triples en 12 tentatives, 5 passes et 2 steals) pour faire 5-11. Les visiteurs faisaient la course en tête jusqu’à la huitième minute lorsque Skylar Spencer (17 points et 6 rebonds) égalisait à 21 partout. Mais, dans la foulée, Romain Boxus (8 points à 100% et 5 rebonds) plantait un banderille pour redonner l’avantage aux Principautaires qui étaient en tête, 26-27, après dix minutes.
Le début du second quart-temps était plus difficile pour les troupes de Lio Bosco qui restaient trois minutes sans inscrire le moindre panier mais, heureusement, sans trop encaisser. Les Renard en profitaient pour passer devant mais Boxus égalisait à 29 partout à la quatorzième avant que Bojovic (18 points, 4 passes et 3 interceptions) ne refasse passer Liège devant, 29-31. Les deux équipes se rendaient coup pour coup mais les locaux parvenaient à virer en tête à la pause, 46-41, sur un dernier panier du meneur belge Zaccharie Mortant (15 points, 5 passes et 4 rebonds).
Un chouïa trop court
Au retour des vestiaires, Boxus – from downtown – relançait la machine liégeoise pour faire 46-44. Liège restait ensuite muet près de deux minutes et les Renards en profitaient pour reprendre sept points d’avance. Mais Gorgemans (4 pions) et Iarochevitch (14 points, 5 rebonds, 3 passes et 2 steals) n’abdiquaient pas et réduisaient l’écart avant que d’une nouvelle bombe, Basic fasse 55-54 à la vingt-cinquième. Le « yo-yo » se reproduisait alors, Liège – hormis Bojovic – ne parvenant plus à marquer et Mons en profitant pour se forger un léger viatique. A la demi-heure, le marquoir affichait 67-58.
L’écart montait même à douze unités en début de quatrième quart-temps. Mais les Liégeois jetaient leurs dernières forces dans la bataille. Basic et Lemaire permettaient aux Sang et Marine de revenir à 75-67 à la trente-cinquième, obligeant le mentor local à craquer un temps-mort. L’écart repassait alors à douze points avant que, dans la dernière minute, Basic – ah, quel dommage ces deux lancers loupés ! – et Lhoest (4 points et 7 rebonds) ne parviennent à ramener Liège à 83-79, échouant d’un rien à arracher une première victoire mémorable.
CeLiège-là peut envisager l’avenir avec optimisme
Chez le leader invaincu de la compétition, Liège a crânement joué sa chance. En ayant solutionné – pour ce match du moins – le problème du rebond (29 à 27) ainsi qu’en prenant davantage soin du cuir (13 balles perdues à 12) et en faisant preuve d’adresse (47% aux tirs dont 44% à trois points et 82% aux lancers), les Liégeois furent dans le coup toute la partie et confirment, pour la troisième fois consécutive, leurs progrès.
Le groupe doit logiquement encore peaufiner ses automatismes (25 assists à 16) et s’améliorer défensivement mais la base de travail semble solide et l’avenir peut être envisagé avec optimisme. Individuellement, aussi, il y a du positif à retenir de cette rencontre avec la montée en puissance de Bojovic, la première vraie saillie offensive de Basic ainsi que l’apport en attaque de Romain Boxus, plutôt discret jusque-là au scoring. Sans oublier les bonnes prestations de Lhoest, « Iaro » et Lemaire ainsi que la bonne production derrière la ligne des 6,75mètres. Vivement la suite avec le déplacement à Charleroi le 29 janvier pour, croisons les doigts, une première victoire.
La parole de Tim Duncan est aussi rare que précieuse. Alors on s’assied et on déguste.
Dans le podcast de son pote et compatriote Raja Bell, Tim Duncan s’est livré comme rarement.
Sur sa seconde retraite, le coaching:
« Ça ne m’a pas captivé. Ce n’était pas la même montée d’adrénaline que quand tu es joueur. »
Sur son titre préféré:
« Le plus gratifiant était celui contre Detroit (en 2005). On a dû jouer sept matchs contre eux et c’étaient probablement les Finals les plus éprouvantes que j’ai vécues. C’était le match 7 et on était à -15 à un moment donné. On prenait conscience qu’on était arrivé si loin [pour échouer si près du but]. Evidemment, ça nous est arrivé à nouveau contre le Heat (en 2013) et on a perdu celle-là, ce qui était très décevant mais ce match 7 face à Rasheed, McDyess et Ben Wallace, et tous ces grands athlétiques et qui ne vont rien lâcher. Sachant qu’on courait après le score, qu’on se faisait brasser, et puis on a commencé un run, et ça s’est terminé en apothéose. C’est un souvenir marquant pour moi. Je me souviens d’arriver à ce match 7 et les journalistes demandaient avant le match si j’avais peur. Je disais que oui, car c’est tout ou rien. Mais c’était énormément de plaisir car ça s’est bien fini et c’est probablement pour ça que c’est le plus mémorable. »
Sur la chance d’arriver aux Spurs en provenance de Wake Forest:
« Je me souviens qu’on regardait la NBA lottery à la télé avec des amis. Tout le monde pensait que j’allais jouer à Boston. Moi-même, je pensais que j’allais jouer à Boston. Ils avaient deux choix dans les dix premiers. Ils se retrouvent avec le huitième, et il leur en reste un, on arrive dans les trois derniers. Il restait Boston, Philly et San Antonio. Boston sort en troisième, et je me rappelle m’être mis debout sur la table : “Oh, mon Dieu, je ne vais pas à Boston ?” Dans ma tête c’était sûr, j’allais jouer là-bas. Les pourcentages le disaient. J’étais debout sur la table, au milieu de ma salle à manger. Philly arrive en suite et a le deuxième choix. Je me suis dit : “Oh merde !” Je vais jouer avec David Robinson, c’est une blague ? C’est génial.” Je ne sais pas ce que je serais devenu si j’avais atterri à Boston, comment ça aurait marché pour moi. Je crois que c’était Rick Pitino le coach de Boston à l’époque, et ils avaient un système complètement différent de celui des Spurs. On ne peut pas savoir. Ce que je sais, c’est que j’ai eu énormément de chance d’arriver aux Spurs. Ça a plutôt bien marché en ma faveur de tomber avec Coach Pop et tous ces vétérans. J’ai vraiment eu de la chance d’atterrir là-bas. J’ai tellement appris et grandi en tant que joueur grâce aux Avery Johnson, Vinny Del Negro, Sean Elliot, David Robinson, Monty Williams… »
Sur l’évolution de son rôle aux Spurs au fil des ans:
« Le jeu s’est adapté pour moi. J’ai simplement dû trouver ma place. Je n’étais plus un scoreur à 20 ou 25 points. Je suis devenu plus un point de fixation que celui qui portait l’équipe. Il y avait plus de pick & rolls, plus de mouvements avec et sans ballon, et tout ça revient en fait à la manière dont j’aime jouer. J’aime faire circuler le ballon. J’aime trouver mes partenaires. J’aime trouver la faille dans la défense, savoir comment elles fonctionnent et exploiter leurs points faibles. »
Sur le jeu actuel:
« Il y a beaucoup de choses que j’aime et que j’apprécie, et puis beaucoup d’autres choses que je déteste. Je déteste comment le jeu est sifflé parfois, comment ils ont ôté tout pouvoir aux joueurs qui sont au poste bas. Maintenant, on a le droit de défoncer le joueur au poste. Tu as le droit de le dégager de sa position. Tu as le droit de le frapper, de le pousser quand il shoote. Mais si tu te retournes et que tu te mets face à la ligne à 3-points, que tu shootes et tu tombes, tout à coup, il y a un coup de sifflet. Ils surprotègent les shooteurs loin du cercle, et sous protègent les joueurs au poste bas qui utilisent leur corps et leur impact physique près du cercle… C’est une dynamique bizarre. Ça va et ça vient à mesure que le jeu évolue. La NBA veut plus de scoring. Ils veulent des matchs à 130 ou 140 points. Ils ne veulent plus des batailles, des matchs rugueux à 80 ou 90 points qu’on avait par le passé. Ils veulent des matchs plus rythmés et plus de tirs à 3-points. Ils veulent que ça joue vite d’un côté à l’autre… Il y a du bon et du mauvais, mais c’est évidemment très irritant parfois. Je vois quelle est l’évolution. Il faut simplement s’adapter et évoluer. »
Sur Pop et la vinasse:
« On est toujours ensemble. Pop me chambre toujours pour boire du rhum plutôt que du vin. A chaque fois, il disait aux serveurs de ne pas gâcher du vin dans mon verre.«
Nouveau choc ce samedi entre deux prétendants au titre, Ostende et Anvers. Pierre-Antoine Gillet, très performant depuis le passage à l’an neuf, poursuivra-t-il sur sa lancée ou les Giants prendront-ils leur revanche ?Le match devrait être plaisant puisque dirigé par les Liégeois Renaud Geller et Martin Van Hoye.
A domicile, les Ostendais voudront renouer avec la victoire après leur revers à Burgos en Champions League et, surtout, envoyer un message clair à tous leurs adversaires sans se laisser distancer par Mons-Hainaut.
A noter que ce match devrait être plaisant puisque dirigé par les Liégeois Renaud Geller et Martin Van Hoye.
Et celle-ci vaut son pesant de cacahuètes car en s’imposant 77-66 contre l’Hapoël Tel Aviv, Maxime De Zeeuw, encore titulaire et efficace, et Hapoël Holon se qualifient pour la prochaine phase en ligue des Balkans.En bonus: l’intégralité de la rencontre en vidéo.
« Si nous gagnons ce match, nous accédons au prochain groupe de la compétition » nous avait spécifié Maxime De Zeeuw avant d’affronter Hapoël Tel Aviv dans un derby qui n’avait évidemment pas la même saveur sans le public habituellement présent dans l’enceinte du club rival.
Néanmoins, Maxime De Zeeuw (10 points, 5 rebonds, 2 passes et 1 steal) et ses coéquipiers, bien que menés 30-35 à la pause, ont fait le boulot en s’imposant méritoirement 77-66 contre leurs voisins. Un succès de plus pour l’intérieur belge qui reviendra début de semaine sur le vieux continent pour y disputer un match de Champions League à Cholet.
En bonus: l’intégralité de la rencontre en vidéo ici.