« KG est quelqu’un que j’ai toujours admiré »

James Wiseman est dans une situation idéale aux Warriors, où il a le temps de grandir sans recevoir trop de pression tout en bénéficiant de la culture de la gagne de la meilleure franchise de ces six dernières années et de l’expérience de solides leaders. Pour encore polir le joyau de la Baie, Kevin Garnett est vivement souhaité.

Aux Warriors, James Wiseman confirme malgré quelques sautes de concentration ou erreurs défensives tout le bien que les observateurs pensent de lui. Pour encore améliorer leur rookie, les Warriors verraient bien Kevin Garnett venir au chevet de Wiseman. « KG est quelqu’un que j’ai toujours admiré et si j’ai la chance de pouvoir les mettre en contact, je le ferais. KG était un des meilleurs défenseurs en NBA. Comme James, il est arrivé en NBA sans expérience. Il est passé directement du lycée à la NBA, et c’est en gros ce qu’a fait James puisqu’il n’a joué que 3 rencontres à la fac. Ce serait une bonne personne avec qui le mettre en contact » assure Steve Kerr à NBC.

Un choix validé par Wiseman himself, grand fan du « Big Ticket ». « KG était un de mes joueurs préférés. Je lui demanderais des conseils sur sa ténacité, son approche, la façon dont il approchait le basket et chaque match. Comment il a fait pour progresser en tant que rookie, parce que lui aussi est passé directement du lycée à la NBA. Je lui poserais des questions et je rentrerais dans son cerveau parce qu’il est aussi arrivé en NBA à un très jeune âge. J’aimerais en savoir plus sur son processus, comment il a fait face à l’adversité et les difficultés de la NBA. Comment il a réussi à progresser chaque jour à l’entraînement et à chaque match » confie-t-il à NBC.

Si Garnett transmet son intensité et son goût pour le trash-talking à Wiseman, ça va faire un sacré duo (avec Draymond Green) de chiens de la casse à Golden State !

Mestdagh, l’éternel retour

La direction mosane pare au plus pressé juste avant une importante échéance continentale alors que Caroline Bourlioux en saura bientôt davantage sur les causes de son indisponibilité actuelle. Hors frontières, Francis Torreborre fait fort en D2 autrichienne tout comme Julie Allemand à Montpellier. Ce sont les infos d’EMCE.

Namur se sépare de Callewaert et refait appel à son coach-fétiche

Aucune des parties ne fait de commentaires, mais il est clair que l’échec à domicile des Mosanes face au SKW a contribué au départ précipité de Jan Callewaert. Il retourne ainsi retrouver sa famille en Suisse. Toujours en attente d’une proposition à l’étranger, Philip Mestdagh (photo) a accepté la proposition du président local de revenir à St-Servais jusqu’en fin d’exercice. Pour d’évidentes raisons administratives et sanitaires, le coach des Cats n’accompagnera pas les Namuroises, cette semaine, en EuroCup en Roumanie. Celles-ci seront drivées par le duo Garraux-Aerts. A noter que demain, je vous proposerai un « Spécial EuroCup » à l’image du « Spécial Pays-Bas » de la semaine dernière.

Succès probant des Panthers et tests déterminants pour Bourlioux

Hyper concentrées sur leur tâche, les Panthers (Henket 19 p, 12 r) prenaient d’emblée les Lummenoises à la gorge (30-16, 10e) et poursuivaient sur leur lancée. C’est donc au petit trot que les troupes de Pierre Cornia s’offraient le scalp (88-56) de visiteuses valant surtout par Celus (20 p) (lire le résumé complet ici). Annoncée de retour sur le parquet liégeois par certains, Caroline Bourlioux était toujours dans l’impossibilité de prêter main forte à ses équipières limbourgeoises. Gênée par une entorse persistante, elle passera, dès cette semaine, une IRM devant déterminer la cause exacte de son indisponibilité.

Principautaires hors frontières font l’affaire

Dès vendredi, on apprenait la qualification en Ligue des Balkans de l’Hapeol Holon (De Zeeuw 10 p, 5 r) aux dépens de l’Hapoel Tel Aviv : 77-66 (lire le résumé complet ici). Grosse prestation de Torreborre (23 p, 37’) pour Dornbirn qui n’a toutefois pas pu éviter la défaite (93-84) à Innsbruck croulant sous la neige (lire le résumé complet et la réaction de Francis ici). Face au leader, Vallodolid (Kohadja 5 p) était contraint d’emblée à une course-poursuite (3-12) et devait se contenter de limiter les dégâts (70-80) contre Breogan, le meneur de la poule (lire le résumé complet ici). Chez les dames, pas de problème (80-65) pour Montpellier dont la meilleure marqueuse était Allemand (13 p, 7 a) (lire le résumé complet ici). Et tant pis pour Tarbes ! Encore sans Bully, Herner est venu aisément à bout (97-65) de Hanovre alors que Keltern (Mayombo 9 p, 6 r) se promenait (74-44, 30e) devant Heidelberg avant de conclure à 92-65.

La télé crève l’écran

Alors que d’aucuns prétendent que nous connaitrons le jour le plus déprimant de l’année, ce lundi régalera les accros de basket au divan. Jugez plutôt : Basket Landes – Galatasaray et Bourges – Sopron (Euroligue dames, Sport en France, 17 et 20 h). En NBA, Knicks – Magic (18 h), Grizzlies – Suns (23 h), Nets – Bucks (1 h 30) et Lakers – Warriors (4 h), sur Eleven Sports 2. Bonne nuit !

Michel CHRISTIANE

Départ en pétard mouillé de Valladolid contre le leader

En encaissant un 0-10 d’entrée, Valladolid s’est tiré une balle dans le pied et a dû courir après le score toute la rencontre. Justin Kohajda et ses partenaires finissaient par s’incliner 70-80.

Valladolid – qui avait commis l’erreur de ne pas mettre Kohajda dans le cinq de départ – encaissait un 0-10 d’entrée. Soit l’écart final de cette rencontre perdue 70-80 par les locaux contre le leader du championnat. Après cinq minutes, ce n’était guère plus glorieux pour les résidents qui étaient menés 3 à 14. L’entrée des remplaçant donnait toutefois un coup de fouet à la phalange de Valladolid qui « recollait » à 18-25 à l’issue des dix premières minutes.

Le début de second quart-temps permettait à Kohajda (5 points à 100% et 2 rebonds en 18 minutes) et à ses partenaires de recoller à 24-28 avant que Breogan ne recreuse l’écart. A la pause, le marquoir indiquait 37-46. En seconde période, malgré une bonne volonté manifeste, les locaux ne parvenaient pas à réduire l’écart après avoir encaissé un 0-6 d’entrée. Sans réellement inquiéter Breogan, Valladolid s’inclinait de dix unités.

Crédit photo: Real Valladolid

Les Celtics abusent complètement de la longue balle

Au TD Garden, les Celtics fêtaient le retour de Kemba Walker mais ont complètement abusé de la longue balle pour recevoir une gifle monumentale des Knicks. Les rencontres entre Wizards et Cavs et Thunder et Sixers ont dû, elles, être reportées à cause du Covid-19.

Kemba Walker (9 points à 3 sur 13) fêtait son retour sur les parquets mais les Celtics ont joué à l’envers contre les Knicks en abusant du tir à distance (46 triples tentés au total sur 84 shoots pris) avec, pourtant, un pourcentage catastrophique (7 sur 46 !). Les Knicks n’en demandaient pas tant et se sont fait un plaisir d’écrabouiller les Celtes, 75-105.

https://www.youtube.com/watch?v=sm3eX9MtgWY

« Delta Fox » s’embrase

De’Aaron Fox a planté 43 points aux Pelicans mais c’est bien NOLA qui l’a emporté, 123-128.

Dans la capitale californienne, malgré la baisse des températures, Fox s’est embrasé: 43 points et 13 passes pour le meneur des Kings. Malgré sa belle performance et l’apport de Bagley (25 points et 10 rebonds), Hield (18 pions) et Holmes (16 unités), les Kings ont dû baisser pavillon face à Williamson (31 points et 6 rebonds) et aux Pelicans.

https://www.youtube.com/watch?v=wA3TJOxboH0

La précision made in Clippers

Très adroits de loin, les Clippers n’ont fait qu’une bouchée des Pacers.

Quand une équipe shoote à 19 sur 39 derrière l’arc, il devient difficile de la contrecarrer. C’est ce qui est arrivé à Sabonis (19 points, 14 rebonds et 6 passes) et aux Pacers cette nuit chez les Clippers. Un revers 129-96 pour Indiana, dépassé par Lennard (20 points dont 5 sur 8 de loin), Morris (20 points à 4 sur 7 à trois points) et le reste de la bande à Ty Lue.

Jokic dévore Gobert !

Rudy Gobert a beau avoir un contrat bien plus conséquent que Nikola Jokic, ce dernier a démontré cette nuit à quel point il est supérieur au Français. Et si prouver qu’avoir plus d’impact et de compétences que le pivot tricolore n’est guère difficile, le génial intérieur serbe y a jouté la manière et des chiffres tout aussi ronflants que les nouveaux émoluments de la « vedette » du Jazz.

Rudy Gobert a récemment signé le troisième plus gros contrat de l’histoire de la NBA. Pas mal pour un joueur incapable d’inscrire un panier hors de la raquette ou de réaliser un simple cross-over et qui, chaque année, voit son temps de jeu diminuer en Playoffs lorsque les adversaires du Jazz en profite pour jouer small ball et balader au large cette grande gigue pleine de fatuité.

Nikola Jokic n’a pas les émoluments de Gobert mais – heureusement pour lui ! – il n’a pas non plus ses non-capacités techniques ! A l’inverse du pivot tricolore, le « Joker » est un joueur complet, sachant tout faire et doté d’une vision du jeu, d’une qualité de passe et d’une fluidité technique remarquable pour un joueur de son gabarit. Avec ses mains en or, Jokic n’a même pas besoin de se surpasser physiquement, jouant davantage au sol que dans les airs.

Cette nuit, le génial pivot serbe a roulé plus d’une fois – comme lors de toutes leurs confrontations – dans la farine le pivot français atteint de « melonite aigüe ». Sans doute Gobert a-t-il versé (comme lors de sa non-sélection au All-Star Game) une larme dans l’avion qui le ramenait à Salt Lake City en revoyant certaines actions de classe de Jokic qui contrastait singulièrement avec sa palette limitée – dunk ou lay-up.

Avec 35 points (à 14 sur 23 dont 4 sur 6 à trois points et 100% aux lancers), 14 rebonds, 9 passes et 1 contre, Jokic fut au four et au moulin. Gobert ne fut pas aussi catastrophique qu’il pu l’être voici peu lorsqu’il se révéla incapable de convertir un tir près du cercle mais, avec 15 points et un piètre 7 sur 13 aux lancers et 13 rebonds, confirme que son contrat est une folie de la part du Jazz et un authentique braquage réussi par son agent.

Toutefois, le basket reste heureusement un sport collectif. Grâce à une excellente adresse générale, plusieurs cadres (Mitchell 18 points, Bogdanovic 17, Conley 14) efficaces et un excellent Clarckson (23 pions) en sortie de bance, Utah a vaincu des Nuggets qui avaient laissé leur adresse (40%, Dozier seul joueur (3 sur 5) avec Jokic à atteindre les 50% de réussite) au vestiaire, 105-109.

https://www.youtube.com/watch?v=G9iEpn4eHHI

Crédit photo: Nikola Jokic Facebook officiel

Monstrueux Doncic qui dépasse déjà Jordan !

Grâce à un triple-double monstrueux contre les Bulls, Luka Doncic dépasse Michael Jordan au nombre des triple-doubles déjà réalisés.

Contre Chicago, le prodige slovène a brillé avec un triple-double, le 29e (Ben Simmons a lui franchi la barre des 30 voici deux jours). Avec 36 points, 16 rebonds et 15 passes, Doncic a tout tenté mais Dallas s’est incliné 107-111. Un revers que Doncic prend personnellement. « J’ai été très mauvais en deuxième mi-temps. C’est de ma faute. J’ai été égoïste » assurait-il à ESPN.

https://www.youtube.com/watch?v=PqbdzeIeH_Q

« Mon grand rêve, c’est l’Amérique »

Brillant à Limburg, Ajay Mitchell garde dans un coin de sa tête l’envie d’exporter ses talents outre-Atlantique.

A Limburg, Ajay Mitchell jouit de la confiance de son coach, de ses équipiers et de l’ensemble du club dont le président fonde de grands espoirs en lui et espére pouvoir garder la pépite liégeoise quelques temps. Une confiance dont Ajay Mitchell est honoré même s’il garde au fond de lui un tropisme américain. « Mon grand rêve, cependant, c’est l’Amérique. Là, l’école avec le basket-ball se combinent et les joueurs deviennent plus forts, puis retournent en Europe » confie Ajay dans un article de Het Laatste Nieuws relayé par Basket360.

L’espoir limbourgeois hésite encore à poursuivre l’aventure avec son club actuel la saison prochaine ou à franchir l’Atlantique mais a promis au media flamand de donner rapidement sa réponse concernant ses futures intentions.

Ce regard tourné vers les States est logique pour l’ancien pensionnaire du CFWB qui avait déjà eu l’occasion de participer à un camp de basket à Atlanta en compagnie des meilleurs jeunes de la planète. « Ce camp est un premier pas vers une carrière professionnelle car tous les joueurs présents à Atlanta font partie des meilleurs prospects et nous avons tous le même objectif qui est d’aller en NBA » nous avait-il alors expliqué depuis la Georgie.

Un départ outre-Atlantique serait une nouvelle étape pour le fiston de Barry qui atteint chacun des objectifs qu’il se fixe. Ainsi, en 2019, en marge du Talento Game, il nous avait annoncé ses ambitions. « Je souhaite aller le plus loin possible. Je veux devenir pro et rendre fière ma famille » avait avancé Ajay qui a déjà réussi à s’imposer en D1 belge.

Crédit photo: Limburg United

Torreborre assure mais les Lions s’inclinent de peu

Soirée mitigée pour Francis Torreborre qui a réussi une belle prestation mais a vu la victoire échapper de peu à sa formation en déplacement à Innsbruck.

23 points 6 rebonds et 6 passes: c’est la nouvelle excellente ligne de stats de Francis Torreborre lors du déplacement des Lions à Innsbruck. « Mais nous avons perdu, donc ça craint » coupe d’emblée le Liégeois davantage intéressé par la victoire que par sa production personnelle.

Un revers de sept unités pour Dornbirn. « Nous avons dominé jusqu’à la mi-temps et au début du troisième quart-temps. Nos adversaires sont ensuite passés devant mais nous sommes parvenus à reprendre l’avantage avant, malheureusement, d’être dominés physiquement dans la dernière ligne droite » nous résume l’explosif combo-guard.

Avec une très jeune équipe, les progrès des Lions prendront un peu de temps mais Dornbirn peut compter sur Francis Torreborre pour créer quelques exploits.

Crédit photo: Walter Zaponig