Howard et Simmons, un sacré duo de rebondeurs

Ensemble, Dwight Howard et Ben Simmons ont cumulé 34 rebonds ! Insuffisant toutefois pour vaincre Memphis dans sa salle. Doc Rivers tire la sonnette d’alarme et ne mâche pas ses mots.

Les Sixers ne sont pas épargnés par la crise sanitaire et doivent aborder chaque match avec des absents et un effectif différent. En l’absence de Joël Embiid, Dwight Howard et Ben Simmons ont gobé du rebond: 34 au total, soit presqu’autant que la totalité du noyau de Memphis. Cela n’a toutefois pas empêché Philly de s’incliner de deux petites unités.

A l’issue de la rencontre, Doc Rivers, masqué, en avait gros sur la patate ! « Je ne vais pas laisser les joueurs se chercher des excuses. On doit laisser ça de côté. La saison va être exceptionnelle avec le Covid-19 et les blessures. Il faut passer à autre chose et gagner le match. On ne peut pas accepter le discours qui dit qu’on sera bien meilleur quand on sera au complet. C’est inacceptable » s’emportait-il à NBC. « L’important, ce ne sont pas ceux qui jouent, mais comment ils jouent. On a bâclé notre basket et quand c’est le cas, on mérite de perdre. On est à l’extérieur et on perd 22 ballons. C’est inacceptable. Sur les 22, je dirais que 15 viennent de notre négligence. Sur des pénétrations ou des mauvaises passes. Sans oublier les moments où la circulation de la balle était nulle. Je n’ai pas aimé notre façon de jouer.« 

Un bon Bako trébuche à Châlon

Malgré un bon Bako, l’ASVEL a trébuché à Châlon-sur-Saône.

A Châlon-sur-Saône, Ismaël Bako a livré une bonne prestation avec 8 points et 6 rebonds. Malheureusement pour le Belgian Lion, après un bon départ, sa formation craquait tout doucement et s’inclinait 85-75. Les Lyonnais pourront regretter les huit lancers laissés en cours de route…

Un Grec n’est pas l’autre

Giflé sèchement au Pana mercredi, Bako et l’ASVEL ont brillamment réagi en créant l’exploit à l’Olympiakos. Les Grecs viendront déjà ce mardi à l’Astroballe pour prendre leur revanche.

Sèchement battu mercredi contre le Pana, les Lyonnais devaient réagir chez une autre sommité grecque.

Après une première mi-temps particulièrement indécise, Bako (2 points, 6 rebonds et 1 passe) et ses coéquipiers profitaient de la reprise pour faire le break et parvenaient – plus facile sans la folle ambiance mise par les supporters grecs – à conserver l’avantage jusqu’au bout, 63-69.

« Nous avons très bien joué ensemble, nous avons fait vivre la balle, nous avons très bien déroulé notre jeu C’est une excellente réaction après le match du Panathinaïkos. La seule façon de gagner en Euroleague, c’est par la défense, et ce soir, nous avons fait un excellent travail. Nous avons gagné, mais je suis sûr qu’ils vont venir avec une sorte de revanche et nous devons être prêts » déclarait TJ Parker en conférence de presse après la victoire de ses troupes.

« Unité et mentalité de pitbull »

Le transfert de James Harden aux Nets n’avait pas semblé affecté ses désormais ex-coéquipiers, que du contraire, puisqu’il avaient signé une belle victoire dans la foulée. Mais depuis lors, les Rockets ont enchainé deux revers consécutifs.

Le départ de James Harden semble avoir été parfaitement digéré par les Texans qui ont d’ailleurs remporté une belle victoire à San Antonio. Les membres de l’effectif de Houston n’ont pas manqué de saluer la bonne mentalité affichée lors de cette rencontre.

« Toute l’équipe était unie. On pourrait voir ça comme un mal pour un bien. Aujourd’hui nous avons joué en étant unis et tout le monde a joué dur. Je ne dirais pas que c’est un soulagement parce que cela reviendrait à mettre la responsabilité sur une seule personne. Je ne pense pas que notre début de saison difficile est la responsabilité d’une seule personne. Au bout du compte il fallait qu’on se regarde dans le miroir et qu’on se demande ce que nous pouvions mieux faire pour cette équipe. Ce n’est pas parce qu’une personne est transférée que tout va fonctionner. Cette ligue ne fonctionne pas comme ça. Nous devons être unis et jouer ensemble » souriait Christian Wood, épatant depuis le début de saison. « Nous étions unis, nous en avons parlé et ça s’est vu. Il y avait cette unité, cette mentalité de pitbull. C’est ce que nous voulions depuis le début de la saison. Il y a beaucoup de gars dans cette équipe, dans le coaching staff, et même le GM, qui ont énormément à prouver » confirmait Jae’San Tate. « Tous les gars de cette équipe ont confiance dans le fait que nous pouvons aller sur le terrain et faire le boulot. C’est ainsi. Beaucoup de choses se sont passées ces dernières années et en ce début de saison dont je n’ai pas le contrôle. J’ai simplement entendu quelques trucs et je ne savais pas la vérité, je n’étais pas impliqué. Mais ce ne sont pas des choses que je peux contrôler. Je ne m’en préoccupe pas. Ce dont je me préoccupe c’est d’aller sur le terrain, de jouer dur, de remporter des matchs et progresser, c’est tout » concluait Sterling Brown.

La page Harden semble déjà tournée à Houston… Mais les résultats sont moins bons avec deux revers consécutifs dont le dernier cette nuit à Chicago, 125-120, malgré les 32 points et 9 passes de Victor Oladipo.

Un Liégeois dans les Mauges

Après Olivier Troisfontaines, Cholet va découvrir un autre joueur belge de talent: Maxime De Zeeuw.

A Cholet, Olivier Troisfontaines a réalisé plusieurs belles prestations mais n’est sans doute pas tombé dans la meilleure période du club cher à Antoine Rigaudeau et Jim Bilba.

Cette semaine, les Choletais s’apprêtent à découvrir un autre de nos compatriotes: Maxime De Zeeuw. Avec Holon, Max De Zeeuw mène la danse dans le groupe C de Champions League. Cholet possède un bilan exactement inverse et cette rencontre pourrait valider la première place des Israéliens dans une compétition qu’ils peuvent aborder avec de vraies ambitions.

Gare toutefois à la fatigue, le taulier des Belgians Lions et sa formation enchainant les matchs à un rythme NBA. « C’est toujours plus agréable de jouer beaucoup de matchs que de s’entrainer toute la semaine » souriait toutefois Max De Zeeuw, récemment prolongé par son club.

Crédit photo: FIBA

Spécial « EuroCup »

Dès aujourd’hui soir, Namuroises et Brainoises, entre autres, seront sur le gril continental de l’EuroCup en Roumanie et en Espagne.

Il est rare, voire unique, que quatre formations belges participent simultanément à une même compétition continentale. Ce sera pourtant le cas, de ce mardi à vendredi, à l’occasion de la phase classique de l’EuroCup. Dont voici le détail…

Il faut d’abord savoir que les 31 équipes participantes (suite au forfait « sanitaire » des Suédoises d’Umea) ont été réparties en huit groupes distincts. Les deux premiers de chaque poule seront qualifiés pour les 1/8e et ¼ de finales qui auront lieu du 16 au 18 mars alors que le Final Four est programmé du 9 au 11 avril prochains.

On ne s’attardera pas trop aux groupes A (Györ, Hon), B (Ankara, Tur), C (Hatay, Tur), D (Brno, Tch) et F (Valence, Esp) qui ne concerneront aucune de nos compatriotes. En revanche, en « E », on retrouve les Phantoms Boom qui, à Landerneau (Fra), se coltineront une très forte opposition au travers de la phalange locale, Venise (favori logique) et, dans une moindre mesure, Fribourg (Sui). « Nous avons tenu à ce que nos filles soient présentes afin qu’elles poursuivent leur progression », souligne Sven Van Aasche, à la Gazet van Antwerpen, « Et ce, en dépit d’une une situation financière inquiétante car nous perdrons 150.000 € cette saison. »

Sfantu Gheorghe (Rou) abritera la poule G déclinant Sepsi (Rou, club résident), Villeneuve d’Ascq (Fra), La Seu (Esp, avec le duo Geldhof-Résimont) et Namur Capitale. Des Mosanes qui seront donc drivées par les futurs adjoints de Philip Mestadagh (absent) : Valérien Garraux et Benoit Aerts. « Nous entamons les débats face aux Romaines qui, d’après ce que nous vu sur vidéos, joueront la qualification », résume-t-il alors que l’hiver bat son plein à l’extérieur.

En « H », à Valence (Esp), on risque de ne pas s’ennuyer avec Castors Braine et le SKW aux côtés de la phalange du cru et de St-Amand (Fra, avec Day ex-Namur et Gustavsson ex-Spirou Ladies). Dans le camp néerlandophone, le président De Meyer a exprimé ses espérances au Nieuwsblad : « L’enthousiasme et l’organisation défensive de nos jeunes devraient nous valoir de belles satisfactions. Sans oublier qu’elles sont capables de réaliser de belles choses en attaques. » Dans les rangs brabançons, Fred Dusart n’a pas masqué sa confiance à la DH : « J’ai insisté auprès de mes protégées afin qu’elles prennent en priorité un maximum de plaisir sur le terrain. Et, avec l’ambiance qui règne actuellement dans le groupe, elles y arriveront sans problème. » On en profitera, aussi, pour suivre de près Sarah Matthys (photo et lire ici le portrait que lui avait consacré Yvan Slangen dans nos colonnes), « nosse » Principautaire de service…

Le programme des Belges

Boom : Venise (ma, 17 h), Landerneau (me, 20 h 30) et Fribourg (ve, 17 h)

Namur : Sepsi (ma, 18 h), La Seu (me, 15 h) et Villeneuve d’Ascq (ve, 15 h).

Braine : St-Amand (ma, 21 h), Valence (je, 19 h) et… SKW (ve, 12 h).

SKW : Valence (ma, 18 h), St-Amand (je, 16 h) et, donc, Braine (ve, 12 h).

La télé crève l’écran

Tout comme hier en Euroligue, Sport en France retransmettra (20 h) le duel féminin opposant Basket Landes à Galatasaray. Sans oublier que tous les matches de l’EuroCup seront visibles sur le site de la FIBA. Et ça commence dès midi avec Ténériffe – Carolo Basket.

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : Castors Braine

Raptors, Heat, Mavs et Hawks: les déceptions

Si certaines équipes surprennent positivement, d’autres déçoivent grandement. C’est le cas des Raptors et du Heat – les deux derniers finalistes à l’Est tout de même – et des Mavs et des Hawks, annoncés comme les équipes du futur.

En 2019, les Raptors se qualifiaient pour les Finals et y battaient des Warriors terriblement déforcés. Depuis lors, Kawhi Leonard, Serge Ibaka et Marc Gasol sont partis à Los Angeles et Toronto a déménagé pour une saison à Tampa tout en confiant les clés de l’équipe à Siakam et Van Vleet, toujours dirigés par Lowry. Si les deux derniers cités assurent, le premier est à la peine en ce début de saison, à l’image de sa franchise, antépénultième de la Conférence Est.

Pour Dallas, les attentes étaient élevées cette saison – jouer les trouble-fêtes, Doncic MVP – mais, à l’image du Slovène, les Texans patinent en ce début d’exercice et ne sont pas en ordre utile pour les Playoffs. Cette nuit, ces deux franchises s’affrontaient. Doncic (15 points, 7 rebonds et 9 passes) confirmait sa méforme et c’est tout Dallas qui toussait. Dans le sillage d’un Chris Boucher (21 points et 10 rebonds en sortie de banc) de plus en plus important pour les Canadiens et d’un Kyle Lowry (23, 9 et 7) impeccable, les Raptors l’ont emporté 116-93.

https://www.youtube.com/watch?v=GT1rsbnQHZQ

Finaliste malheureux contre les Lakers en septembre dernier, le Heat est à la ramasse depuis le début de cette nouvelle campagne. Absence de fonds de jeu, résultats médiocres, bilan négatif, absences diverses: rien ne va plus à Miami et Adebayo n’a pas hésité récemment à tirer la sonnette d’alarme. Cette nuit, le pivot (28 points, 11 rebonds et 5 passes) et ses partenaires ont éprouvé les pires difficultés à se défaire des très faibles Pistons (21 points pour Rose en sortie de banc), 113-107.

Avec un recrutement intelligent (Gallo, Rondo et Bogda) pour épauler les jeunes talents (Young, Huerter, Collins, Hunter), les Hawks devaient être la bonne surprise de la saison et enfin décoller des tréfonds de la Conférence Est. Si les Hawks sont actuellement huitièmes au général, ils demeurent inconstants et décevants. Toutefois, cette nuit, grâce à Young (20, 8 et 13), Hunter (25 pions), Collins (23 points et 15 rebonds) et Huerter (17, 7 et 8), Atlanta a renoué avec la victoire contre les Wolves, 108-97.

Knicks, Spurs et Grizzlies: les bonnes surprises

Condamnés avant même le début des hostilités, les Knicks, les Grizzlies et les Spurs prouvent sur le terrain qu’il ne faut pas les enterrer trop vite !

Chaque année, les prévisions sont les mêmes: les Spurs sont trop vieux, n’ont pas assez de stars et ne pourront pas se qualifier pour les Playoffs. Alors, certes, les Texans ont loupé les derniers Playoffs mais la fin de saison dans la « bulle » restait particulière. Et oui, l’effectif des pensionnaires de l’Alamo Dôme ne fait pas fantasmer les fans mais Gregg Popovich reste un coach d’exception. Les Texans viennent de s’emparer de la cinquième place de la dense Conférence Ouest en dominant Portland (qui affiche le même bilan chiffré), un concurrent direct. Damian Lillard (35 pions) a beau avoir scoré, le collectif des Spurs – 22 points et 11 passes pour Derozan, Murray qui frôle le triple-double, Mills et Gay qui plantent 21 pions chacun en sortie de banc et Aldridge qui met 22 points dans un récital à mi-distance – était supérieur, 104-125. Une victoire qui vaudra peut-être très cher dans quelques mois ! Les Blazers subissent une double peine car quelques jours à peine avoir perdu Nurkic pour une fracture du poignet, c’est cette fois McCollum qui rejoint l’infirmerie pour une fracture du pied.

Chaque année aussi, les Knicks sont voués au gémonies. Là non plus le noyau ne fait pas rêver mais l’arrivée de Thibodeau à Big Apple semble avoir rendu les Knicks compétitifs. Avec une belle sixième place de la Conférence Est, New York déjoue actuellement les pronostics. A la faveur de Julius Randle (21 points et 17 rebonds) tout simplement énorme cette année et de Barrett (22 points et 10 rebonds) en progression, les Knicks ont dominé la paire Vucevic/Gordon (42 points, 31 rebonds et 9 passes en combiné) 91-84.

Le constat est un peu différent pour Memphis dont la jeunesse est davantage mise en avant pour justifier le manque d’ambitions immédiates. Dans une Conférence Ouest garnie de « superteams », peu d’observateurs voyaient les Grizzlies si bien figurer cette saison. Pourtant, les Sudistes viennent d’enchainer une cinquième victoire de rang après avoir pourtant eu une infirmerie bien garnie et occupent une probante huitième place avec un bilan positif. Grâce à un Ja Morant (17 points et 10 assists) décisif dans la dernière minute pour son deuxième match depuis son retour de blessure, Memphis a vaincu DeAndre Ayton (18 points et 16 rebonds) et les Suns 108-104.

Harden et Durant, un tandem de choc !

Les Bucks et les Nets pourraient bien se retrouver en « Finals » de la Conférence Est au terme de cette saison. Si la série est à l’image du duel de cette nuit, dans lequel Durant, Giannis et Harden furent exceptionnels, le basket en sortira gagnant !

Magnifique confrontation cette nuit entre les Nets et les Bucks. Tout était au rendez-vous: des superstars inarêtables, du suspens, des actions splendides et décisives, de l’attaque et (un peu) de la défense. Mais, au final, sur un tir de KD bien servi par Harden, Brooklyn s’imposait 125-123.

Les Bucks ont pu compter sur le métronome Giannis (34 points, 12 rebonds et 7 passes) ainsi que sur Middleton (25 pions), Holiday (22 points et 6 passes) et Lopez (15 points et 7 rebonds) mais l’adresse à distance fut très moyenne (11 sur 37), à l’inverse des Nets (15 sur 31), très précis derrière l’arc à l’image de Joe Harris (20 points à 5 sur 7 derrière l’arc) qui se régale des espaces offerts par KD (30 points, 9 rebonds et 6 passes) et James Harden (34 points, 6 rebonds et 12 assists). DeAndre Jordan a sorti son meilleur match de l’année (12 poins et autant de rebonds) au meilleur moment et Brooklyn n’attend plus désormais que le retour de Kyrie Irving.

https://www.youtube.com/watch?v=MK-Hmkq6zmc

Super remontada des Warriors qui coiffent les Lakers sur le fil !

Menés 97-84 dans le dernier quart-temps après un triple de LeBron James, les Warriors semblaient se diriger vers une défaite. Mais Stephen Curry – auteur d’une action absolument incroyable – et ses coéquipiers lâchaient les chevaux et coiffaient les Lakers sur le fil, 113-115, alors que LBJ loupait le tir pour la gagne.

Le basket peut provoquer de belles émotions. Ce fut le cas cette nuit lors du duel entre les Lakers et les Warriors. Dans un Staples Center désespérement vide, Anthony Davis (17 points, 17 rebonds et 7 passes) et ses coéquipiers faisaient la course en tête toute la partie jusqu’à ce que, dans la dernière ligne droite, les Warriors se lancent dans une folle remontada. Dans le sillage de Curry (26 points et 7 passes mais une adresse en berne), Oubre (23 pions) et Green (7 points, 8 rebonds et 9 passes), Golden State coiffait Los Angeles sur le fil alors que LBJ (25 points) loupait le tir de la victoire.

https://www.youtube.com/watch?v=VPvmdeH15D8