Avec un bon Bako l’ASVEL craque en prolongation

Malgré un bon Bako, l’ASVEL n’a pu rééditer son exploit contre l’Olympiakos.

Bako (10 points et 4 rebonds en 18 minutes) fut bon contre les Grecs mais les Lyonnais loupèrent leur entame de match pour se retrouver menés 15-23 après dix minutes. Par la suite, la bande à T.J. Parker allaient parvenir à réduire son retard et à égaliser en toute fin de partie pour décrocher la prolongation. Malheureusement, lors des cinq minutes additionnelles, l’Olympiakos se révélait supérieur et s’imposait finalement 93-101.

Julie Allemand forfait pour les Cats ?

La meneuse belge, blessée aux adducteurs, devrait être indisponible pour trois semaines.

Ce sont la DH et BasketballBelgium qui révèlent la mauvaise nouvelle: Julie Allemand serait blessée aux adducteurs et indisponible pour trois semaines, ce qui la priverait du prochain rassemblement (début février) avec les Belgian Cats au Portugal lors duquel les Belges doivent affronter la Finlande et le Portugal. Un coup dur pour les Cats qui affichent un bilan parfait (quatre victoires en autant de rencontres) dans ces qualifications pour l’Euro 2021.

Crédit photo: Indiana Fever

Les Belges ont fait « Fanny »

Pour les « Nuls » en pétanque, « Fanny » qualifie, en quelque sorte, l’équipe qui n’a pas pris le moindre point. C’est malheureusement la mésaventure essuyée, hier, par l’ensemble des quatre formations belges sur la scène continentale. Et elles remettent le couvert dès aujourd’hui. Ce sont les infos d’EMCE.

EuroCup : zéro pointé (et assez critiqué) de nos compatriotes

« Mardi noir » pour le basket belge. Sur nos quatre phalanges engagées sur le front de l’EuroCup, aucune n’est parvenue à l’emporter. Avec, à la clé, certains revers aux allures d’humiliation. Par ordre d’entrée en scène, Boom (Van Buggenhout 14 p) ne tenait évidemment pas la comparaison (5-28, 6e) devant l’armada de Venise, large vainqueur sur la marque de 53 à 118. D’emblée, on a compris que Namur (Ogun 12) ne rigolerait pas contre Sepsi (8-28, 9e) et la suite fut du même tonneau (30-66, 30e) pour aboutir à 48-65. « Outre l’ampleur de la défaite, c’est l’état d’esprit du groupe qui a laissé à désirer : il nous doit une fameuse revanche dès ce mercredi », indiquait, en substance, le staff technique mosan. Pendant ce temps, le SKW (Billy Massey 17) résistait à Valence jusqu’à 8-10 (7e) puis subissait la loi des Espagnoles : 42-82, au final. Dans la soirée, Braine (Alexander 15) limitait les dégâts (34-45, au repos) contre St-Amand qui faisait cependant la différence à la reprise pour rafler la mise à 64-82. « Comme je le craignais, nos joueuses ont surtout été dominées sur le plan physique », confiait Fred Dusart, à la DH. Aujourd’hui : Namur – La Seu (15 h), SKW – St-Amand (16 h), Braine – Valence (avec Trahan-Davis, 19 h) et Boom – Landerneau (20 h 30). On croise les doigts !

Le « Mondial 3 x 3 », en juin 2022, sur la Groenplaats d’… Anvers

La Métropole belge, bourgmestre en tête, adore le basket. C’est une des raisons pour lesquelles, Anvers, en collaboration logistique avec Golazzo, accueillera le Mondial 2022 de 3 x 3 lors de la semaine du 20 juin de cette année-là. Le « Central » sera installé sur la splendide Groenplaats en plein centre-ville. A noter qu’il s’agira de la Coupe du Monde tant féminine que masculine avec, à chaque fois, vingt nations en compétition. Pour ne rien gâcher, la Belgique étant le pays organisateur est automatiquement qualifiée sur les deux tableaux. Reste à espérer que le temps se mette au diapason de cet évènement… planétaire.

Le Marseillais Alexandre Mazzia : un basketteur « trois étoiles »

En début de semaine, le Michelin français déclinait ses conclusions de l’année 2020. On apprenait ainsi qu’Alexandre Mazzia (55 ans) obtenait sa 3e étoile pour son restaurant « AM » situé à l’ombre de la « Bonne Mère ». Ce qu’on ignore davantage c’est que le Marseillais (1,95 m) a été, dans une vie antérieure, basketteur professionnel. Après sa formation (tant sportive qu’hôtelière) en région parisienne, il était repris en équipe nationale espoirs puis louait ses services au sein d’une majorité de Pro B : Avignon, Rueil, Levallois, ou encore, le SMUC Marseille. Pour décompresser, il n’est pas rare qu’il prenne encore le ballon et rejoigne le terrain extérieur le plus proche en compagnie de son fiston.

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : FIBA

On n’arrête plus Hans Vanwijn !

Hans Vanwijn a permis a la JDA Dijon de retrouver des couleurs grâce à deux superbes prestations individuelles débouchant sur deux victoires, à Boulazac en Jeep Elite et à Keravnos en Champions League. En revanche, Retin Obasohan et Nymburk se sont inclinés de justesse contre Tofas.

Grâce à un troisième quart-temps de feu (18-33), Dijon s’est assuré la victoire à Boulazac. Et l’inspiration des Dijonnais est venue de Hans Vanwijn ! Le polyvalent ailier belge a rendu une superbe copie avec 17 points et 7 rebonds. De quoi permettre à la JDA de retrouver des couleurs avec un succès 76-86.

En Ligue des Champions, Dijon se rendait se mardi à Keravnos. Et, là aussi, Vanwijn (22 points, 10 rebonds et 5 passes) fut exceptionnel, permettant à sa formation de continuer à reprendre des couleurs et de s’imposer largement 44-79 grâce à trente dernières minutes remarquables défensivement.

Ce mardi toujours, Nymburk et Retin Obasohan recevaient Tofas dans le cadre de la Champions League. Et contrairement à son pote anversois, l’explosif combo-guard et sa formation se sont inclinés 97-103. La partie fut serrée et offensive mais les Turcs finissaient par émerger dans la dernière ligne droite alors qu’Obasohan (8 points, 5 passes et autant de rebonds) se montrait plus timide qu’à l’accoutumée.

Crédit photo: FIBA

« Je ne suis pas quelqu’un qui pense qu’il sait tout »

La gestion participative, une méthode de coaching efficace ?

C’est en tout cas celle choisie par Ty Lue pour ses Clippers. « Je ne suis pas quelqu’un qui pense qu’il sait tout » commence Lue dans le LA Times. « Je veux simplement prendre les bonnes décisions au lieu de penser que je sais tout. C’est bien d’avoir un dialogue avec ses joueurs, simplement pour savoir ce qu’ils en pensent, et si on a le sentiment qu’ils se trompent, c’est bien de leur expliquer pourquoi, et je pense que ça améliore grandement l’ensemble. Avoir cette communication permanente avec ses joueurs, je pense que c’est vraiment bien et ils ont le sentiment d’être toujours impliqués. Cela ne veut pas dire que j’ai toujours raison, ou qu’ils ont toujours raison. On veut juste prendre les bonnes décisions. »

Une méthode qui séduit et fonctionne. « Tout le monde se respecte beaucoup, tout le monde écoute les joueurs, et on avance comme ça. Le dialogue entre les joueurs et les coaches doit être fort quand on essaie de gagner un titre. L’an passé, on s’est plus ou moins écroulé, et la priorité, quand on s’est réuni, c’était d’oublier cette merde. C’est une nouvelle saison, une nouvelle équipe, et on essaie de progresser chaque jour » confie Morris. « Il y a un vrai lien. C’est plaisant de jouer avec cette équipe. On est concentré, on est soudé, c’est un des meilleurs vestiaires que j’ai connus dans ma carrière. J’espère que vous le voyez aussi, qu’on s’entend bien ensemble » ajoute PG13.

Avec également la réintroduction de l’attaque en triangle, Ty Lue n’hésite pas à « innover » et cela se traduit par de très bon résultats, ses Clippers étant deuxièmes ex-aequo avec le Jazz à l’Ouest.

Mons n’est plus invaincu !

La magie de la Coupe ! Les Okapis ont vaincu sur le buzzer des Renards qui ont pourtant compté jusqu’à dix-sept points d’avance !

A domicile, les Renard prenaient un excellent départ après être menés tout d’abord 0-4. Barnes (15 points et 6 rebonds) lançait les Montois qui déroulaient pour mener 21-9 après dix minutes et même 26-9 à la douzième. Vujosevic (18 points et 5 passes) et ses coéquipiers s’accrochaient, l’écart devenait plus acceptable – cinq unités à la quinzième – mais Penava (13 points et 5 rebonds) en remettait une couche et, à la pause, Mons était bien parti: 41-25.

Si Mihailovic (22 pions) et les Okapis revenaient le couteau entre les dents, Durham (25 points et 7 assists) veillait au grain et les Montois conservaient une avance significative à la demi-heure, 61-49. Les Okapis allaient alors profiter d’une séquence offensive délicate des locaux pour recoller à 68 partout à la trente-sixième via Geukens (12 points) qui faisait même passer Alost devant, 68-70. Gardant quelques longueurs d’avance, les visiteurs voyaient Durham inscrire quatre lancers dans la dernière minute pour offrir l’avantage, 79-78, aux Renards.

Les troupes d’Yves Defraigne héritaient de la dernière possession via une rentrée latérale en zone avant. Le coach alostois plaçait Vujosevic à la passe et dessinait un ingénieux système avec plusieurs leurres qui permettait à Kuta (4 poins et 6 rebonds) de déjouer l’attention de son opposant direct afin d’être idéalement servi sous le cercle et de devenir le héros du jour, 79-80.

Alost inflige aux Renards leur première défaite de la saison. Les Montois n’ont pas su « tuer » la rencontre quand ils en avait l’opportunité et les Alostois confirment qu’il faudra compter sur eux cette année. Le suspens reste toutefois entier pour la qualification, les deux adversaires se retrouvant dès vendredi au Forum pour la manche retour.

« Je vais laisser mon jeu et mes gestes parler pour moi »

Kyrie Irving est de retour à Brooklyn et a présenté ses excuses.

A peine la saison débutée, Kyrie Irving s’est absenté pendant 15 jours car il avait besoin d’une… pause. « Je suis de retour, et je suis heureux d’être de retour. On a récupéré quelques supers éléments, et je vais laisser mes gestes et mon jeu parler pour moi comme j’avais prévu de le faire. J’avais juste besoin d’une pause » a-t-il expliqué en visioconférence. « J’ai discuté avec chacun de mes coéquipiers, et on est passé à autre chose. »

Sanctionné par la NBA, Irving va désormais pouvoir reprendre le chemin des terrains et former un terrifiant « Big Three » avec Kevin Durant et James Harden.

Inspirations de génie de Campazzo et Mitchell

Dans les victoires des Nuggets et du Jazz, Facundo Campazzo et Donovan Mitchell ont chacun réussi une passe géniale.

Denver n’a fait qu’une bouchée d’OKC, 119-101. Jokic (27 points, 12 rebonds et 7 passes) fut encore incroyable mais l’action du match revient à Facundo Campazzo (3 points et 1 assist).

Nouvelle victoire pour le Jazz, contre NOLA cette fois, 118-102. Mitchell a claqué 28 points mais sa plus belle action fut sans aucun doute sa superbe passe pour Bogdanovic.

Crédit photo: FIBA

« Le jeune Hugo Benitez finira en Euroleague »

Que faisiez-vous le soir de vos vingt ans ? Pour Hugo Benitez, la réponse est simple: il défiera la légende Milos Teodosic !

« Le jeune Hugo Benitez finira en Euroleague, c’est certain » nous confiait récemment Zlatan Hadzismaljovic.

Ce mercredi, pour son vingtième anniversaire, le jeune distributeur pourrait bien être tout seul à mener la barque de la JL Bourg, Wright étant blessé et Allen ayant pris la décision de rester aux States. Un sacré défi pour Benitez qui sera opposé à la légende Teodosic, MVP de la phase classique avec l’invaincue Virtus Bologne et qui remporte tous les suffrages auprès des spécialistes.

Cela risque bien d’être un anniversaire dont le jeune distri de Bourg-en-Bresse risque de se souvenir longtemps !

Marius Huynen tire sa révérence

Marius Huynen ne rechaussera pas ses sneakers la saison prochaine.

Passé par Blegny, Herve-Battice et Pepinster, Marius Huynen avait ensuite terrorisé les défenses flamandes avec Bilzen puis Landen. Malheureusement, comme le révèle Basket360, l’explosif meneur/ailier est contraint de prendre sa retraite suite à des problèmes physiques persistants.

Un crève-cœur pour celui qui eu l’occasion de côtoyer le professionnalisme à Pepinster où il s’entraina avec la D1. Lorsque nous lui avions demandé quel était ses meilleurs souvenirs liés au basket, Marius en avait égrené plusieurs. « J’en ai beaucoup, notamment les tournois internationaux en jeunes, dont celui à Strasbourg avec Blegny, ainsi que la mentalité et la pédagogie de Jeannot Dethier et l’expérience avec les professionnels en D1. J’ai également marqué en D1 contre Alost, cela reste un magnifique souvenir » nous avait-il confié. « Je garde aussi en mémoire la mentalité et la vision de jeu de Zecevic ainsi qu’un match à cinquante points et deux « buzzers » pour arracher la prolongation puis la victoire avec Landen il y a deux ou trois ans. Et, plus récemment, les gros derbies avec Landen contre Tienen pour le titre. »

Marius Huynen se sentait bien à Landen et le club avait validé son ticket pour la division supérieure. « C’est un club familial où règne une grosse ambiance. Nous avons, dès le départ, été super bien accueillis. Le comité, les supporters, tous mettent une ambiance agréable et sereine au sein du club » nous avait-il assuré en mai dernier. Forcément, comme il le reconnait pour Basket360, prendre sa retraite sans avoir eu l’occasion de disputer un dernier match est difficile mais l’ancien Pepin – dont le coach à Landen déplore la perte – n’avait guère le choix. Amateur de balades, Marius Huynen va désormais pouvoir consacrer davantage de temps à sa petite famille. Avant d’embrasser une carrière d’entraineur ? Qui sait… En tout cas, en ayant côtoyé des Serge Polet, Christian Lemaire et autres Jeannot Dethier et Niksa Bavcevic, Marius a été à bonne école…