L’Etoile voit rouge contre Valence

Au terme d’un dernier quart palpitant, l’Etoile Rouge de Belgrade s’est imposée contre Valence, 76-73.

Le premier quart était âprement disputé et permettait aux visiteurs de compter deux points d’avance, 20-22. Dans le second quart, les locaux inversaient totalement la tendance pour virer en tête à la pause, 45-37.

Au sortir des vestiaires, Labeyrie (15 points et 6 rebonds), Van Rossom (1 rebond et 2 passes) et leurs coéquipiers montraient les crocs et recollaient au score. A la demi-heure, c’était l’égalité parfaite: 57 partout. Dans un dernier quart-temps étouffant, Jordan Loyd (20 points et 6 passes) faisait honneur à son prénom et offrait la victoire à Belgrade, 79-76.

Mayombo en mode patronne

La meneuse liégeoise, principale instigatrice du succès de Keltern aux dépens de Göttingen alors que Maxime De Zeeuw accède aux ¼ de finale de la coupe d’Israël. L’influente Lawson-Wade s’est refusée à évoquer l’avenir de Thibaut Petit à Montpellier et Waters est libre de tout engagement. Ce sont les infos d’EMCE.

Montpellier : une pointure US en approche et silence-radio pour Petit

Samedi, Edwige Lawson-Wade a fait le point concernant Lattes/Montpellier. Morceaux choisis : « Nous sommes déçus par le début de saison, mais je suis persuadée que le meilleur reste à venir. » « Julie Allemand signe une incroyable progression. Je viens de l’avoir au téléphone et elle est déjà à la salle en Belgique (ndlr : en fait à Pepinster) C’est la pro ultime. » « Nous serons renforcés par l’Américaine, Napheesa Collier (Minesota), une pointure de WNBA qui arrivera en février. » « Nous avons fixé comme objectif à notre responsable commercial de nous trouver 100 nouveaux partenaires d’ici septembre prochain. » « Touré a décidé de nous rejoindre quand elle a su que Braine ne disputerait pas l’Euroligue (ndlr : pas tout à fait exact car, quand la Française a signé chez nous, on savait que Castors renonçait à la C1). » En revanche, l’épouse de l’ancien US de… Nivelles a subtilement évité de répondre aux questions concernant l’avenir de Thibaut Petit dans l’Hérault.

Principautaires font l’affaire hors frontières

A commencer par Mayombo (photo) qui, avec 16 unités à son compteur, a été la meilleure marqueuse de Keltern, vainqueur (107-67) de Göttingen. Toujours en Allemagne, Herner (avec 20 pts à Vucetic, la remplaçante de Bully) est venu à bout (69-73) de Fribourg. Rayon masculin, Valladolid (Kohadja 2 pts) s’inclinait de justesse, vendredi, à Burgos (92-91). Dimanche, nouvelle défaite (53-62) devant Zamora alors que l’ex-Liégeois n’était pas aligné. Et ça continue pour De Zeeuw (11 pts) avec l’Hapoel Holon qui n’a fait qu’une bouchée (87-67) de l’Hapoel Acre (D2) et se qualifie ainsi pour les quarts de finale de la coupe d’Israël. Pourvu que ça dure !

D1 dames : Braine s’impose à Namur et Malines en rouleau-compresseur

Le choc du week-end a souri (54-67) aux Brainoises (Alexander 13 p, 8 r) qui, à Namur Capitale (Range 23 p, 14 r), ont fait la différence au 2e quart (13-23). Deux autres rencontres étaient aussi au programme. Si le SKW (Massey 16 pts) s’est promené (65-42 après 41-15, à la pause) devant Courtrai (Heyse 8 pts), les Malinoises en ont fait de même (106-51) aux dépens de Waregem (Bogaert 16 pts). Avec, à nouveau, l’omniprésente Manis en évidence : 25 points et 20 rebonds. Quant aux Panthers, elles décomptent les jours…

Etranger : un ancien Bruxellois à Nancy, un ex-Principautaire quitte Israël

Le vétéran, Dominic Waters (34 a, 1,85 m, qui avait entamé son périple européen chez nous (Pepin 10/11, Liège 11/12) vient de mettre un terme à son séjour israélien à l’Ironi Nahariya. Pendant ce temps, l’ancien ailier bruxellois, Andell Cumberbatch (27 a, 1,95 m), rebondit au SLUC Nancy. Soit, au sein d’une Pro B française qu’il connait bien pour avoir loué ses services à Vichy lors de l’exercice 2018/2019.

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : Rutronik Stars Keltern

« Je suis un homme de parole »

Giannis Antetokounmpo est un chic type. Et une rareté dans le monde d’aujourd’hui.

Dans le monde d’aujourd’hui, nombreux sont ceux à penser constamment que l’herbe est plus verte ailleurs. Un constat qui s’applique aux sportifs qui n’hésitent pas à changer d’équipes comme de chemises malgré de beaux discours de façade. Si Tim Duncan, Dirk Nowitztki et Kobe Bryant ont évolué toute leur carrière – et gagné des titres ! – avec la même franchise, les exemples inverses ne manquent pas, à commencer par LeBron James qui va toujours là où ses intérêts le guident, quitte à laisser exsangues des franchises qui avaient pourtant tout fait pour satisfaire ses énormes exigences.

Giannis Antetokounmpo fait résolument partie de la première catégorie de joueurs, celle en voie de disparition: les clubmen. Le Grec a prolongé pour cinq chez les Bucks et s’en explique. « C’est ici que je veux être. C’est ici que je veux élever mes enfants. Je me sens bien ici. Ma famille se sent bien ici donc ça me va. Je suis un homme de parole. C’est énorme. Je suis dans une équipe qui m’a fait confiance, qui a cru en moi, qui a pris soin de moi et de ma famille. J’ai toujours voulu leur rendre et c’est ce que j’essaye de faire depuis le premier jour.  Il n’y aucun endroit où vous avez la certitude de gagner un titre. Mais je sais qui je suis et je suis un homme de parole. Ça me prendra dix ans, peut-être cinq ou peut-être même que je ne gagnerai jamais un titre. Mais quel que soit le scénario, je sais qui je suis, je connais mes valeurs et je reste attaché à ceux qui ont cru en moi. »

Une déclaration qui ne peut qu’être saluée et applaudie. Et qui permet sans doute de comprendre pourquoi il compte deux titres de MVP et James Harden aucun…

« Ca va être une grande année pour lui »

Comme Rudy Gobert, Kyle Kuzma a prolongé dans le club qui l’a drafté. Mais contrairement au pivot tricolore, le Laker n’a pas braqué la banque.

40 millions sur trois ans, c’est le tarif très raisonnable de la prolongation de Kyle Kuzma aux Lakers. Bien loin du nouveau contrat pharaonique du Rudy Gobert au Jazz. Une bonne affaire pour les Purple and Gold et pour Kuzma qui doit endosser le costume de troisième option offensive de Los Angeles dans la quête du back-to-back. « Il joue bien en présaison. Ça va être une grande année pour lui, il va jouer un plus grand rôle, on a besoin qu’il fasse ce qu’il sait faire » prédit Anthony Davis au sujet de son acolyte.

Bon sang ne saurait mentir

Légende vivante du basketball et meilleur passeur de l’histoire de la NBA, John Stockton a transmis son talent à sa progéniture qui assure dans les Mauges.

A Utah, John Stockton a écrit sa légende, devenant logiquement un membre du Hall of Fame. Malgré un physique passe-partout, Stockton fut All-Star à de multiples reprises, disputa deux Finals et remporta la médaille d’or aux JO de Barcelone avec la Dream Team. A ce jour, il demeure encore le meilleur passeur de l’histoire.

Le légendaire meneur du Jazz a vu, comme d’autres illustres NBAers (Rick Barry, Dell Curry, Glen Rice, Glenn Robinson, Bill Walton, etc), son fils suivre ses traces. Avec un physique aussi anecdotique que son paternel, Michael Stockton ne fut pas drafté mais disputa tout de même quelques summer league tout en faisant carrière en Europe, en Allemagne et en Grèce principalement.

Depuis 2019, Michael Stockton joue à Cholet, l’ancien club d’Olivier Troisfontaines. Dans les Mauges, le fils de John séduit. Lors de la belle victoire des Choletais, Michael Stockton a réussi une excellente prestation (20 points, 6 passes, 4 rebonds et autant d’interceptions) et a parfaitement géré le money time. « Il est le général de l’équipe » a assuré Lasan Kromah dans Le Courrier de l’Ouest. « Dans le final, il a été très précieux dans la gestion du tempo de l’équipe. “Mike c’est le patron sur le terrain. Jouer avec lui c’est un bonheur, il sait quand accélérer ou ralentir, quand passer ou tirer » a ajouté Fofana.

Le principal intéressé la jouait modeste.« Je préfère retenir la victoire et mettre l’accent sur notre travail collectif. Personne n’est rien sans l’équipe » a calmé Michael Stockton. Bon sang ne saurait mentir…

Mons en contrôle contre Alost

Mons-Hainaut a contrôlé contre des Okapis qui disputaient leur premier match de championnat.

Les dix premières minutes étaient équilibrées et les deux équipes étaient au coude-à-coude. Les dix minutes suivantes permettaient à Durham (19 points et 8 passes) et aux Renards de se forger un viatique intéressant. A la pause, le marquoir affichait 43-36.

En seconde période, Badji (14 points et 12 rebonds) et les Okapis faisaient presque jeu égal avec leurs hôtes mais ne parvenaient pas à recoller au score. Mons l’emportait 79-70 et demeure invaincu.

Rudy Gobert décroche le 3e plus gros contrat de l’histoire

Le pivot du Jazz a prolongé dans sa franchise de toujours pour 205 millions sur cinq ans ! Un choix logique pour l’équipe de Salt Lake City ou une décision qui risque d’hypothéquer l’avenir ?

Avec ce contrat en or massif, Rudy Gobert va devenir l’un des joueurs NBA les mieux payés de l’histoire et le sportif français le mieux rémunéré de tous les temps.

Le pivot tricolore savoure la confiance que le Jazz place en lui. « Personnellement, le but est toujours de gagner le titre. Lorsque nous en avons parlé avec mon agent avant le début des négociations, j’ai décidé que je ne voulais pas demander le supermax. Nous ne voulions pas commencer les négociations en demandant le supermax. Pour moi, il était important de montrer à la franchise et à l’équipe que je n’en faisais pas une question d’argent. Il s’agissait de continuer à construire ce que nous avons construit et aussi de donner à cette équipe et à moi-même la stabilité et la tranquillité d’esprit pour ne pas avoir à m’occuper des négociations plus tard. Je veux gagner, et j’ai envie de laisser cet argent sur la table pour que l’équipe puisse recruter de meilleurs talents autour de moi et Donovan. C’était vraiment important. Je veux gagner, et je crois en ce groupe et je crois en cette franchise, et j’étais prêt à laisser cet argent pour eux » explique Rudy Gobert sur ESPN. « Utah, c’est chez moiJe me considère comme quelqu’un de loyal. Beaucoup de gens m’ont demandé pourquoi je n’allais pas dans un plus grand marché. Je leur ai toujours répondu que c’était plus important pour moi de gagner le titre à Utah et d’y créer notre héritage. Je pense que Donovan pense pareil, que le coach aussi, et le nouveau propriétaire également. »

Avec les sommes faramineuses allouées à Gobert et Mitchell, le Jazz s’assure de conserver intacte sa base et d’être compétitif pour les six prochaines années mais risque à coup sûr de manquer de flexibilité financière à l’avenir. Un pari risqué pour une équipe que beaucoup considèrent déjà comme à la limite de ses possibilités sportives. Utah sera certainement en Playoffs chaque année mais l’opportunité de gagner un titre – ce que ne cesse de claironner Gobert – semble toutefois assez illusoire.

« Il est génial et c’est inestimable »

Russell Westbrook a réussi ses grands débuts avec la franchise de D.C. et séduit tous les Wizards.

Pour son premier match avec les Wizards, Russell Westbrook a compilé 8 points, 7 rebonds et 3 passes en 17 minutes. Agressif et intense comme à son habitude, l’ancien MVP a conduit sa formation vers la victoire 96-99 contre Detroit et séduit ses partenaires et son staff. « C’était top. Nous avons gagné, c’est la chose la plus importante. J’aime ce que nous avons montré ce soir. Mon boulot c’est d’essayer de donner le ton, de faire en sorte que l’équipe soit prête à jouer » a commenté Westbrook.

« Vous avez pu voir en première mi-temps combien de shoots ouverts nous avons eus. Et combien de bonnes positions nous avons eues et je dirais que c’était grâce à Russ. Il donne le ton en drivant et en ressortant les ballons. Et je suis certain que cela va aller en s’améliorant » souligne Bertans. « C’était vraiment bien. Il est concentré comme ça depuis le début du training camp. Il ne pense qu’à gagner, pas aux stats. Il joue de la bonne façon, puis il enseigne les bonnes choses à nos jeunes. Il est génial. Il est spectaculaire, tout simplement. Ce qu’il dit aux gars, la façon dont il dirige ses coéquipiers et qu’ils l’écoutent. Ce qu’il a fait, la façon dont il se prépare et s’entraîne, et son approche du match, c’est inestimable » ajoute Scott Brooks, visiblement heureux de retrouver son meneur.

https://www.youtube.com/watch?v=a_LvVQv2QTg&feature=emb_title

« Quand tu es mené, tu ne veux pas attendre le dernier shoot »

Cole Anthony remporte le duel des rookies contre LaMelo Ball, Gallinari conduit Atlanta à une victoire sur le fill et Russell Westbrook réussit ses grands débuts avec Washington: c’est le résumé de la nuit en NBA.

Pour son premier match avec les Wizards, Russell Westbrook a compilé 8 points, 7 rebonds et 3 passes en 17 minutes. Agressif et intense comme à son habitude, l’ancien MVP a conduit sa formation vers la victoire 96-99 contre Detroit et séduit ses partenaires et son staff.

https://www.youtube.com/watch?v=a_LvVQv2QTg&feature=emb_title

Après une belle performance offensive contre le Magic il y a deux jours, LaMelo Ball a éprouvé davantage de difficultés cette nuit. Charlotte s’est incliné120-117 et le cadet de la fratrie Ball a vendangé: 4 points, 4 rebonds et 4 passes mais 1 sur 10 aux tirs et 4 balles perdues. En face, Cole Anthony a assuré avec 19 points et le panier de la victoire. « Quand tu es mené, tu ne veux pas attendre le dernier shoot, c’est une erreur que j’ai déjà faite par le passé et j’en ai tiré les leçons. Je n’ai pas fait le match parfait, mais je savais qu’à ce moment-là c’était le bon moment pour faire quelque chose. J’ai eu un écran, j’ai vu un big en défense sur moi et je me suis dit : ‘ok, il faut juste que je fasse un changement de direction rapide et que je shoote.’ J’ai pu le faire et je savais que le shoot était bon lorsqu’il a quitté ma main » explique le rookie. « Il y a beaucoup de positif. C’est seulement mon 4ème match NBA, et il y a beaucoup de boulot à faire et je le sais. Je suis le premier à le dire. L’équipe a beaucoup de boulot et moi je sais que je dois progresser. Je suis prêt à continuer de bosser. La saison commence mercredi, ce n’est pas le moment de se reposer sur ses lauriers et il est temps de bosser. »

Une éthique de travail qui semble chevillée au corps de celui qui fut un temps pressenti comme le futur numéro 1 de la draft. « Le truc où je veux surtout progresser c’est dans le contrôle de l’équipe, l’organiser. Puis simplement être meilleur dans tous les domaines. Défensivement j’essaye encore d’apprendre notre système, mais je peux sans aucun doute être meilleur. Là ce n’est pas la même chose qu’à la fac où tu peux juste lever les mains et les mettre dans le visage du shooteur pour le pousser à dribbler, là cela ne suffit pas. Je sais que je vais progresser. Et croyez-moi, je vais être honnête, ce soir je vais regarder la vidéo du match pour essayer de progresser » assure Cole Anthony.

https://www.youtube.com/watch?v=Gkb88Tre2V8&feature=emb_title

Danilo Gallinari trouve ses marques en Géorgie. L’Italien (19 points et 5 rebonds) a conduit Atlanta vers la victoire contre Memphis, 116-117.

https://www.youtube.com/watch?v=3esIXjaWfqA&feature=emb_title

Marlon Makwa, la révélation du Spirou

Contre Ostende, le (très) jeune Marlon Makwa a réussi une superbe prestation.

Vendredi, si le Spirou n’a pu contrecarrer les plans d’Ostende, Marlon Makwa a, lui, tiré son épingle du jeu. Le jeune ailier a profité de ses quinze minutes de temps de jeu pour inscrire 11 points (à 5 sur 8 aux tirs dont 1 sur 2 derrière l’arc), gober trois rebonds et voler autant de ballons pour finir avec la quatrième meilleure évaluation de sa formation. Une performance splendide, d’autant plus contre le champion en titre, pour celui qui a début le basket à Quaregnon avant de passer par Courcelles et Mons-Hainaut pour finalement se fixer à Charleroi où il évolue en TDM1 et en EuroMillions Basketball League.

Joueur très complet qui a déjà flirté plusieurs fois avec le triple-double et avec la tête sur les épaules, Marlon Makwa continue sa progression avec brio. « J’ai envie de passer pro, peut-être de disputer l’Euroligue ou, rêve ultime, de rejoindre la NBA » nous confiait en mai 2019 celui qui prend Luka Doncic et Pete Maravich pour modèles.

Le jeune espoir du Spirou fait également partie du giron Talento. « Talento et Sébastien Cosentino m’apportent leurs conseils pour faire les bons choix pour le présent et le futur. Cela m’aide à avoir une vision globale concernant le basket mais aussi mes études et mon projet de vie » nous précisait alors Marlon.

« Ce n’était pas un objectif, mais c’est une petite récompense pour la gestion de ses enjeux depuis ce début de saison. En devenant le plus jeune joueur de l’histoire de la Ligue (EuroMillions Basketball), non pas à simplement monter sur un terrain, mais à avoir un impact complet sur celui-ci (dans son cas, en compilant plus de 10 points), Marlon tente de franchir les paliers. Sa perte de balle assassine en première mi-temps démontre encore cependant que de prochains et rapprochés paliers sont encore en vue » soulignait d’ailleurs le fondateur de Talento sur les réseaux sociaux après l’excellente prestation de son poulain.

En vue depuis le début de la préparation, le jeune Carolo semble bien parti pour s’imposer durablement dans la rotation du Spirou et devenir un joueur de l’élite à part entière.

Crédit photo: Talento