The last game of Speedy Smith

Speedy Smith disputera son dernier match ce soir contre Limburg et sa doublette de meneurs liégeois avant de rejoindre Beaublanc.

Le meneur d’Anvers était courtisé par le mythique CSP Limoges qui se cherchait un renfort médical pour remplacer DeMarcus Nelson. Les Giants l’ont annoncé aujourd’hui: ils ont trouvé un accord avec le club français et Speedy Smith disputera ce samedi son dernier match comme Anversois avant de franchir la frontière pour évoluer en Jeep Elite.

Pour sa dernière rencontre sous les couleurs anversoises, Smith affrontera une équipe de Limburg à la recherche d’une première victoire en championnat et sera opposé à la doublette liégeoise de meneurs des Limbourgeois: Niels Marnegrave et Ajay Mitchell. Un « match dans le match » qui devrait être excitant à suivre.

« Je ne suis pas cramé »

Déprimé à Charlotte, Nicolas Batum en a fini avec sa « mini-déprime » et veut retrouver le plaisir de jouer et de gagner avec les Clippers et « fermer des bouches » pour prouver qu’il n’est pas cramé. Un beau challenge pour cet expert du « triple-simple ».

Dans une interview au Parisien, Nicolas Batum revient sur les derniers mois vécus à Charlotte. « Je n’étais pas au top depuis plus d’un an. Oui, j’ai fait une mini-déprime. Et forcément tu commences à réfléchir. Même si tu sais qui tu es, tu te poses des questions et tu te demandes si les gens de l’extérieur n’ont pas raison finalement. Tu lis les détracteurs, les commentaires négatifs… Et tu commences à croire à cette réalité-là » reconnait-il dans le quotidien français.

Beaucoup d’observateurs ont critiqué le contrat pharaonique de « Batman » et son rendement devenu anecdotique sur la fin. « J’ai essayé de parler de ma situation avec la franchise. En 2016, j’ai peut-être été trop payé par rapport à ce que je suis, mais je n’y suis pour rien ! Quand on m’a proposé ce contrat, ce n’est pas vraiment le prix que j’avais en tête. Après, il y a eu des changements de stratégie… » assure Batum. « Quand on me dit : ‘Nicolas, focus trois points, défense et encourage les jeunes’, ça me fait chier de le faire, mais je vais quand même le faire. Et ils me payent 27 millions pour faire ça ? (rires) J’aurais pu faire plus, mais je ne vois pas comment car je suis un joueur qui respecte la hiérarchie, même si je ne suis pas d’accord. En quinze ans de carrière, il n’y a que 18 mois où ça s’est mal passé… Il faut avoir le recul nécessaire au moment de juger ma carrière. Bien sûr que je sais encore jouer ! Je ne suis pas cramé comme j’ai pu l’entendre. »

Et si l’ailier tricolore a été critiqué, il a apprécié constater que plusieurs franchises de premier ordre étaient intéressées par son profil. « On a pu croire, surtout en France, que j’étais fini. Mais quand l’info de la fin de mon aventure aux Hornets est tombée, je me suis rendu compte que ma cote était encore très, très élevée. On a décidé de parler avec six équipes, alors que la liste était bien plus longue » explique-t-il, toujours dans Le Parisien avant de reconnaitre en partie ses torts mais, surtout, de savourer ce qu’il considère être un nouveau départ. « Il fallait repartir et mettre de côté ce qu’il s’était passé. J’ai commis des erreurs, je me suis laissé aller, j’aurais pu faire plus. J’ai l’impression de recommencer quelque chose, recommencer une carrière NBA. C’est comme un premier jour d’école ! Et il y a longtemps que je n’avais pas ressenti ça. Il y a un état d’esprit différent ici et je veux m’en nourrir. »

C’est avec beaucoup d’enthousiasme que Batum aborde ce nouveau défi. « On me dit : ‘Tu vas faire fermer des bouches’. Mais moi je m’en fous de fermer des bouches, je n’ai plus rien à prouver au moment où j’entame ma 13e année NBA. Je n’ai pas une carrière Hall of Fame, mais je n’ai pas non plus aligné 3 points de moyenne en carrière. Ici, j’entame un nouveau départ, on ne va plus me parler de mon contrat (…) L’objectif sera d’aller le plus loin possible et moi, je veux y contribuer à ma manière. Je veux surtout reprendre du plaisir sur un terrain. Je sais très bien que je ne jouerai pas trente minutes par match. Et je l’ai dit au propriétaire des Clippers, je sais qui je suis aujourd’hui et je sais ce que je peux faire » confie le Français.

Son profil pourrait rendre de précieux services aux Clippers, même si Greg Kesikidis l’imaginait un peu plus au Nord de la Californie.  « J’aimerais bien qu’il signe aux Warriors. Dans les systèmes de Steve Kerr, avec son QI basket, il sera à l’aise. Enfin je l’espère. Batum peut mettre un shoot de temps en temps en plus. C’est quand même le gars qui est un expert du triple-simple (rires) » nous confiait Greg Kesikidis avant que Batum n’opte pour la seconde franchise de Los Angeles. Un choix pas forcément judicieux selon l’artilleur emblématique de la « Bien Belle Equipe » d’Alleur. « Sur l’extra-sportif on est 100% d’accord sur le choix de Nico. Mais bon, évidemment, si le type n’a pas envie de jouer, se dorer a L.A. c’est à coup sûr mieux qu’en Caroline du Nord » rigolait Greg à l’annonce de la signature du « Batman »

« Vous devez tuer ce que vous étiez comme joueur »

La retraite est parfois une étape difficile à négocier pour les athlètes professionnels. C’est ce qu’a vécu Théodoros Papaloukas.

Récemment, nous évoquions les joueurs NBA qui s’étaient confiés quant aux épisodes dépressifs qu’ils avaient traversés. A la télévision grecque, Papaloukas a reconnu lui auss avoir souffert de dépression, mais c’était lorsqu’il venait de raccrocher ses sneakers. « J’ai traversé une dépression. C’est normal. Vous devez tuer ce que vous étiez comme joueur. Ca a duré un ou deux ans… Soudain, vous n’avez aucun plan. Par exemple, lors de mes rendez-vous, si quelqu’un était en retard, je devenais fou. Un matin, vous vous dites que cette vie est finie et que vous devez passer à autre chose. Je ne pouvais pas continuer mentalement, pas physiquement… » a-t-il expliqué. 

Le « Tear Drop » létal de Gilles Vrancken

Aux States, Gilles Vrancken démontre toute sa maitrise du « Tear Drop ». Une arme redoutable pour le meneur liégeois qui n’a rien à envier à Tony Parker dans ce domaine.

Le tear-drop est une arme redoutable pour qui sait s’en servir. Tony Parker en fut en maitre incontesté durant sa prolifique carrière aux Spurs de San Antonio.

Venu de Liège à la conquête de l’Amérique et actuellement à la Combine Basketball Acadamy, Gilles Vrancken possède dans sa panoplie ce fameux « floater » qui lui permet de finir dans la raquette ou aux abords de celle-ci malgré sa petite taille. Superbe !

La version du tear drop façon Tony Parker:

Iaro, le zen master de Liège Basket

Ioann Iarochevitch, entre Russie, Belgique et Japon.

Le parcours de Ioann Iarochevitch vaut le coup d’oeil. Après des débuts assez tard (9 ans) à Waterloo, l’intérieur de Liège Basket faisait ses valises pour la Russie. « J’ai suivi mon papa à Moscou (ndlr: son papa était diplomate). Là, j’ai intégré une école de basket. Nous nous entrainions tous les jours après les cours. Entre mes quinze et dix-huit ans, j’étais dans l’équipe de jeune du CSK ainsi que du Dynamo lorsqu’il existait encore » nous avait-il expliqué au cours d’un long entretien.

Revenu en Belgique à dix-huit ans, il ne quitta plus le pays, hormis une saison pour évoluer à San Sebastian en ACB, et porta les couleurs de Pepinster, Charleroi, Liège et Malines. Et c’est la Cité Ardente qui recueille ses suffrages. « Liège a toujours été mon club de cœur. Cela fait dix ans que j’habite dans la Cité Ardente et je trouve que nous y avons une des plus belles salles de Belgique et l’une des meilleures ambiances » nous avouait-il au moment de signer sa prolongation de contrat avec les Principautaires.

Quand il n’enfile pas les paniers avec Liège Basket, Iaonn Iarochevitch est plongé dans une atmosphère zen aux accents nippons. « Avec ma femme, nous développons un petit business qui nous occupe assez bien. Nous gérons un loft avec wellness privatif qui s’appelle Loft Wellness – Le Baiser de Shogun. Il est loué à la nuitée afin de passer un moment romantique et dépaysant » nous confiait-il en juillet dernier.

Un endroit magnifique qui n’a pas manqué de taper dans l’œil de l’excellent média liégeois, « boulettes magazine » qui la a consacré un papier à découvrir ici.

Pour plus d’informations sur Loft Wellness – Le baiser de Shogun, cliquez sur ce lien.

Crédit photo: Philippe Collin

« Le plus dur c’est de se lancer »

Loin d’être rebuté par les frimas de l’hiver, Denis Schwall n’hésite pas à aller shooter sur un terrain extérieur. Entretien.

Denis, comment se passe ce second confinement ?

Le basket me manque, évidemment. Je tourne en rond chez moi depuis des semaines mais je suis en bonne santé et mes proches aussi: c’est le principal.

Qu’est-ce qui te manque le plus depuis l’arrêt du basket ?

L’ambiance, la bonne humeur avec les gars de l’équipe, le fait de jouer les uns contre les autres et de nous chambrer sur le terrain.

Waremme a déjà annonce ne pas vouloir participer à un éventuel championnat cette saison. Quelle est ton opinion à ce propos ?

La décision du club est forte mais juste. Pour arrêter le virus, il faut prendre des mesures radicales et c’est ce que Waremme a fait. Je n’aurais pas été contre reprendre le championnat mais plus tard, lorsque la maladie aura perdu beaucoup de terrain, bien entendu.

Du coup, comment va se dérouler votre deuxième moitié de saison ?

A l’heure actuelle, rien n’est encore prévu, l’équipe est à l’arrêt. Il n’y a pas d’entrainements ni de matchs amicaux qui sont prévus.

Essaies-tu tout de même de garder la forme ?

Bien sûr que j’essaie de conserver une certaine forme physique histoire de ne pas être ridicule à la reprise, même si certains en doutent (rires). J’ai la chance d’avoir un terrain de basket derrière chez moi, je vais donc y shooter de temps en temps, faire deux ou trois lay-ups. Ca me permet d’éviter de tourner en rond chez moi.

Avec les températures actuelles, il faut une sérieuse dose de motivation !

Le plus dur c’est de se lancer, de commencer à courir. Les premiers shoots sont compliqués (rires). Mais bien habillé et lancé, j’oublie vite qu’il fait froid.

Alléluia voici la BeNeLeague !

La très attendue – par certains – ligue belgo-hollandaise prendra donc son envol dès l’automne 2021 : on se réjouit de voir… Deux anciens « Belgicains », victimes du retrait du Virtus Rome même si l’un d’entre eux ne doit pas se faire trop de tracas. Et ce week-end, un « match-télé » par jour. Ce sont les infos d’EMCE.

Spectateurs ne cachez pas votre joie : vous aurez bientôt droit à Louvain – Leiden

Décidément, les choses n’auront pas trainé : c’est dès septembre prochain que la BeNeLeague devrait prendre son envol. Selon une règlementation qui risque d’éloigner encore plus le simple quidam. A savoir, un début de compétition strictement national de chaque côté de la frontière. Ensuite, les tops 5 des deux nations s’affronteront au sein d’un « Golden Group » et les autres prendront part à un « Silver Group » sans grand intérêt si ce n’est une place en Playoffs. Puis retour aux limites territoriales, via des playoffs tant chez nous qu’aux Pays-Bas avant d’embrayer sur un épisode final à nouveau belgo-batave. Ou comment faire compliqué quand on peut faire simple. L’obtention de la licence ne sera pas plus onéreuse qu’actuellement. Quid outre-Moerdijk où le coût de cette licence est beaucoup moins élevé ? Les promoteurs avancent qu’un des principaux avantages de cette formule est de relancer l’intérêt du basket auprès du grand public. Il est vrai qu’un Louvain – Leiden va déchaîner les passions. On espère se tromper, mais on gage surtout que le basket francophone ne sera pas le dindon de la carbonade flamande.

Rome met la clé sous le paillasson : ex-Carolo et Louvaniste au chômage

Première victime italienne de la crise actuelle, le Virtus Rome n’a eu d’autre solution que de mettre la clé sous le paillasson. Du coup, Gerald Robinson (31 a, 1,85 m, Louvain 12/13) ainsi qu’Anthony Beane (26 a, 1,88 m, Charleroi 19/20) n’ont plus d’employeur. L’ancien Spirou ne devrait toutefois pas rester longtemps sur la touche car, selon nos informations, il serait déjà en contact (du moins son agent) avec Varèse, une des références historiques du basket transalpin.

La télé crève l’écran

En cette fin de semaine, on vivra au rythme d’un match par jour. D’où Barcelone – Milan (v. 21 h, VOOsport World 2) ; Orléans – Pau (s. 20 h 30, Sports en France) ; et, Ostende – Mons (d. 15 h, VOOsport World 4).

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : ZZ Leiden

« Rarement vu ça dans le monde »

Victor Wembanyama fait saliver tous les scouts et reçoit de sérieux éloges de ses glorieux ainés.

Récemment, Liège & Basketball se faisait l’écho de la performance du jeune (16 ans) Victor Wembanyama en EuroCup avec Nanterre. Le longiligne intérieur français est considéré comme de nombreux observateurs comme l’un des potentiels les plus intrigants au monde, un futur first pick et est même qualifiée de licorne absolue. Interrogé sur son compatriote dans le podcast Basket Time sur RMC, Rudy Gobert n’a pas mâché ses mots. Sky is the limit !

“Clairement, pour moi c’est le plus grand talent, loin devant moi, que j’ai vu. A 16 ans, moi je jouais en cadets région. Lui, à 16 ans, il joue en Nationale 1, il a même joué en Jeep Elite, en EuroCup ! (…) Son talent, je pense qu’on n’a jamais vu ça en France. Et franchement, j’ai rarement vu ça dans le monde. A cet âge-là, il fait déjà 2m17 (2m19 en réalité), il peut shooter. Et surtout, pour moi il est intelligent. C’est un bon gamin qui aime le basket, qui est passionné. Je connais très bien ses parents, il est très bien éduqué. Pour moi, il a toutes les armes pour faire une superbe carrière.”

« Le nombre croissant d’infections »

Touché de plein fouet par le Covid-19, le Brussels voit ses deux matchs de Coupe prévus ce week-end être être reportés par la ligue.

« Sur base de l’avis des virologues, la Pro Basketball League a décidé de reporter nos deux rencontres de ce week-end dans le cadre de la Coupe de Belgique contre Kangoeroes Basket Mechelen à une date ultérieure. La raison est le nombre croissant d’infections au Covid-19 au sein de notre effectif. Sur la base du même avis, toute l’équipe et le personnel seront mis en quarantaine jusqu’à ce week-end, après quoi une nouvelle série de tests suivra » annonce le club bruxellois dans un communiqué.

« Une guerre »

Stéphane Moris est actuellement un membre de l’équipe belge de 3×3 et a été interrogé par Karim Souchu, coach de l’équipe nationale française de 3×3.

Ancien joueur de Liège (notamment), Karim Souchu est désormais le coach de l’équipe de France de 3×3. « Cette discipline va attirer de nouveaux amateurs car le concept est fun et dynamique. Le jeu va plus vite et c’est beaucoup plus intense. Pour y être performant, il faut être polyvalent. De très bons joueurs de 5×5 ne sont pas forcément de très bons joueurs de 3×3. C’est très spécifique » nous confiait-il récemment lors d’un long entretien.

En Belgique aussi, cette discipline se développe, l’AWBB ne ménageant pas ses efforts pour la promouvoir. Et notre beau pays possède aussi sa propre « team » qui participe aux tournois internationaux. Parmi les membres de notre délégation figure Stéphane Moris. L’ancien joueur de Pepinster était interviewé par Karim Souchu pour check3ball, le média de référence du 3×3 outre-Quiévrain.

Une interview à découvrir ici.