« Il voit bien le jeu »

Tous les regards étaient dirigés vers Charlotte cette nuit pour les grands débuts de LaMelo Ball.

Beaucoup d’observateurs avaient cette nuit les yeux rivés sur la rencontre pourtant anecdotique entre les Hornets et les Raptors. La raison ? Les grands débuts de LaMelo Ball. Le cadet de la fratrie a livré une prestation encourageante, positive sur certains points, négative sur d’autres. Meneur de grande taille, le frère de Lonzo a gobé 10 rebonds en seulement 16 minutes. Remplaçant, son arrivée sur le parquet a coïncidé avec le meilleur passage des Hornets. Le rookie a également délivré 4 assists dont deux derrière le dos et assuré le spectacle. Les points négatifs ? La défaite, évidemment, 100-111, et la maladresse (0 sur 5 aux tirs et 4 balles perdues).

« Ma performance ? Pas bonne je suppose car on a perdu. Quand nous perdons, je ne peux pas vraiment évaluer ma performance comme bonne » a répondu LaMelo en conférence de presse.

« J’ai trouvé que c’était une bonne performance. C’est la première fois qu’il se trouve là et il a l’air d’être à sa place. J’ai pensé qu’il était solide. Il a fait de très bonnes actions, de bonnes lectures » nuançait son coach James Borrego. « Il parle, il communique. J’ai pensé que dans l’ensemble, c’était une bonne performance pour commencer. »

Même son de cloche chez son nouveau coéquipier, Gordon Hayward. « Il fait plein de bonnes choses sur le terrain. Il a été super au rebond, et derrière, il a accéléré le jeu. Je pense qu’il va être vraiment bon cette année. Je trouve qu’il a quelque chose : il voit bien le jeu et c’est quelqu’un qui peut lancer les contre-attaques » a analysé celui qui a compilé 11 points et 4 rebonds en 20 minutes.

Le résumé complet est à voir ici.

« Boban a stabilisé le groupe »

Luka Doncic fait déjà le show, Marjanovic assure et les Mavs utilisent dix-huit joueurs pour venir à bout des Bucks d’un super Giannis Antetokounmpo.

C’est en s’appuyant sur ses remplaçants que Dallas a pris la mesure de Milwaukee cette nuit, 102-112. Luka Doncic a réussi a scorer 13 points et à distribuer 4 passes en seulement 16 minutes. « Il était déjà tellement fort avec le Real Madrid. C’est un talent inné, un vrai magicien. Si Dallas arrive à bien l’entourer, cela pourrait faire très mal » nous confiait Marc Braconnier ce matin.

Les Mavs ont pu se reposer sur dix huit (!) joueurs productifs dont un super Boban Marjanovic. Le géant a compilé 9 points et 5 rebonds en seulement 10 minutes ! Chez les locaux, les joueurs majeurs ont davantage joué et le « Greek Freak » a démontré être déjà en forme avec 25 points et 10 rebonds.

« Nos remplaçants ont été supers, et ils avaient déjà été terribles en 1ere mi-temps. Ce deuxième groupe possède une véritable énergie. Ils savent tous comment jouer ensemble, ils bougent en fonction, et ils ont conscience de leurs points forts, comment s’aider à trouver de bons tirs. En défense, ils se battent et ne font qu’un. Ils nous ont permis en 1er et 2e quart-temps de faire des séries, et c’était encore mieux dans le 3e » a souligné Carlisle. « J’ai trouvé que Boban avait stabilisé le groupe, et qu’il avait permis d’avoir un point d’ancrage en attaque, quelqu’un sur qui s’appuyer. Tyler Bey a été vraiment actif en défense. Nate Hinton était vraiment en place, et il a défendu sur ses joueurs. Tyler Terry a provoqué un passage en force, et les deux autres gamins, Patterson and Gillespie, ont aussi fait du bon boulot. Le premier est immédiatement rentré dans le match avec un 3-points arc-en-ciel qui n’a rien touché, et le second est allé marquer un panier avec son physique. Je suis content pour ces gamins. C’est important, un premier match en NBA. »

« Un plaisir pour les yeux, je suis fan ! »

Cette nuit, Golden State a vaincu Denver 107-105. Stephen Curry a fêté son retour sur les parquets après une longue absence par une victoire tandis que Facundo Campazzo a réussi ses grands débuts en NBA et Nikola Jokic a démontré qu’il était déjà au-dessus de la mêlée.

Après une saison loin des parquets à cause d’une blessure à la main, Steph Curry faisait son grand retour cette nuit lors du match de pré-saison contre les Nuggets. Le double MVP a compilé 10 points et son équipe s’est imposée 107-105 contre Denver. La satisfaction était de mise dans les rangs californiens. « Il s’agit toujours d’une bonne chose de le voir sur le terrain. Et je pense qu’il a l’air bien physiquement, c’est le plus important. Il a travaillé tellement dur sur cette intersaison et il se trouve dans une bonne forme. Et maintenant, il doit simplement retrouver son timing et son rythme. Mais c’est assurément un plaisir pour les yeux » a déclaré Steve Kerr en conférence de presse.

Pour sa première rencontre sous la tunique des Warriors, Kelly Oubre a fait le taf avec 10 points, 4 rebonds et une excellente défense. « C’est un excellent défenseur. Il n’a pas peur de prendre le porteur. Il a des longs segments, il est actif, il a été adroit lors du training camp, il peut jouer plusieurs positions, il peut dribbler et switcher. Je suis fan ! », s’enthousiasmait Kerr après la rencontre.

En face, Nikola Jokic a prouvé qu’il était toujours en pleine forme avec 26 points (à 9 sur 11), 10 rebonds et 5 passes. Facundo Campazzo a brillé pour son premier match en NBA. L’argentin a compilé 8 points, 3 passes et 1 interception.

Le résumé du match est à voir ici.

Mike James signe un perf’ d’anthologie !

Mike James est un formidable soliste. Contre le Khimki Moscou, la star du CSKA a réussi une performance d’anthologie en compilant 36 points, 10 passes et 9 rebonds pour 51 d’évaluation !

« Nous sommes en bonne forme en ce moment?Nous jouons bien ensemble et nous avons eu une bonne séquence. Je pense donc que nous avons bien joué aujourd’hui, en défense, très bien partagé le ballon et j’ai réussi quelques tirs. Daniel Hackett était absent ce soir donc je savais que je devais être un peu plus agressif. J’ai juste essayé d’être plus agressif et les choses se sont bien passées » a déclaré Mike James après la victoire du CSKA sur le parquet de son voisin, 87-96.

https://www.youtube.com/watch?v=H6t1Bnvdu5k&feature=emb_logo

Crédit photo: David Kerger

Ajay Mitchell épate !

En l’absence de Niels Marnegrave, Ajay Mitchell a épaté tous les observateurs dans la belle rencontre des Limbourgeois à Anvers.

Une belle propagande pour le basket. Au terme d’une rencontre offensive et menée pied au plancher, Anvers s’est imposé contre Limburg, 102-88. Un écart final qui ne traduit pas véritablement le déroulement d’une rencontre qui fut diablement disputée pendant trente minutes.

A domicile, Bleijenbergh (13 points et 11 rebonds) et les Anversois prenaient le meilleur départ pour faire 27-24 après dix minutes. Les troupes de Sacha Massot profitaient du second quart pour recoller au score et faire 51 partout à la pause.

Au retour des vestiaires, Dudzinski (15 pions), Donkor (15 unités) et les locaux reprenaient une courte avance à Mukubu (11 points et 8 rebonds) et aux visiteurs pour faire 79-76 à la demi-heure. Dans la dernière ligne droite, les Limbourgeois se montraient plus maladroits que leurs hôtes et craquaient, laissant filer la victoire.

Pour son dernier match sous le maillot anversois, Speedy Smith s’est fendu de 10 points et 6 passes. Des statistiques honorables mais inférieures à celles de son opposant direct: Ajay Mitchell ! En l’absence de Niels Marnegrave, le jeune Liégeois a été titularisé par Sacha Massot à qui il a rendu toute sa confiance. Le rejeton du légendaire Barry a compilé 13 points et 4 passes (ainsi que 9 fautes provoquées!) en 29 minutes pour obtenir la troisième meilleure évaluation de son équipe. Well done !

« Pas plus grand trophée que les Jeux Olympiques »

Comme d’autres joueurs professionnels européens, Dennis Schröder est désormais propriétaire du club de ses débuts et place les Jeux Olympiques au-dessus de tout.

Comme d’autres joueurs NBA ou anciens joueurs professionnels, Dennis Schröder est désormais propriétaire du club de ses débuts, Löwen Braunschweig. « Nous voulons devenir un endroit qui forme les Allemands. Et nous voulons vraiment être le numéro un » a-t-il assuré dans le podcast MagentaSport avant d’évoquer sa préférence entre un titre NBA et une médaille d’or aux Jeux Olympiques. « Il n’y a pas de plus grand trophée ou tournoi que les Jeux Olympiques. Je prendrais les Jeux olympiques. »

Axel Hervelle et Pepinster, à jamais liés

Si Axel Hervelle a réussi une incroyable carrière, la genèse de celle-ci eut pour lieu le Hall du Paire et le nom du géant comblinois et celui Pepinster resteront associés dans l’imaginaire collectif pour l’éternité.

Tout le basket belge a versé une petite larme en apprenant la retraite d’Axel Hervelle. C’est en toute simplicité, à son image finalement, que la légende du Hall du Paire a annoncé qu’il raccrochait les sneakers pour de bon. « « Il est temps pour moi d’admettre que « l’histoire » de ma vie touche à sa fin ! Merci le basket pour m’avoir donné tant de bons souvenirs, d’amis et d’émotions… Le jeu va me manquer » écrivait-il sur twitter lundi 30 novembre.

Ayant débuté son formidable parcours « pro » à Pepinster puis passé par le Real Madrid et Bilbao avant de conclure à Charleroi, Axel Hervelle a marqué tous les clubs – seulement quatre finalement, preuve de l’engagement et de la fidélité du bonhomme – par lesquels il est passé et enthousiasmé de nombreux supporters, à commencer par ceux du chaudron pepin. Une période dorée (clip vidéo à voir ici) avant de partir pour le grand Real – qui a à tout jamais marqué le Comblinois qui a d’ailleurs gardé des attaches fortes avec, notamment, le regretté Pierre Raskin mais aussi Jean-Pierre Darding et Victor Bosquin.

Dans un superbe sujet réalisé par Védia, Axel Hervelle évoque « Pierrot » Raskin. « Une référence pour beaucoup de personne, à Verviers mais surtout pour tout le basket belge » souligne l’ancien fer de lance des Lions au micro de Védia. En effet, Pierre Raskin a marqué l’histoire de Pepinster et du basket belge. Mêlant une clairvoyance jamais prise en défaut à une ambition toujours mesurée, le clerc de notaire heusytois allait mener le BC Glaïeuls des débuts à la montée des Hoëgnards en D1, en mai 1985. « On croyait y rester une saison, mais un quart de siècle plus tard, on y était toujours », s’amusait-il à répéter, comme l’écrivait Michel Christiane. Le cercle pepin forme une grande famille et « Pierrot » en était son âme. Il en fut le secrétaire général pendant 54 ans (de 1946 à 2000), mais son avis fit encore autorité durant de nombreuses autres saisons.

La disparition de Pepinster de l’élite du basket belge masculin (les Pepins conservent toutefois notamment une équipe en TDW1 et une en TDM2 et demeure une référence en région verviétoise) fut d’ailleurs une profonde déception pour son ancien capitaine. « Pour moi, c’est déjà une grande tristesse que Pepinster ne soit plus en D1. Que ce club, dans lequel je suis devenu professionnel, avec qui j’ai vécu tant de bons moments et qui a la chance d’avoir des supporters incroyables, ne soit plus représenté dans l’élite du basket belge masculin me fait vraiment de la peine » nous confiait Axel Hervelle en 2017.

Car les noms d’Hervelle et de Pepinster resteront associés pour l’éternité, lui qui fut l’enfant chéri du Paire à une époque où toutes les formations tremblaient à l’idée de s’y déplacer. « Nous avons obtenu d’excellents résultats, notamment ce titre de vice-champion face à Charleroi. Nous avions un super groupe et de bons jeunes avec Muya et les frères Massot notamment. C’était aussi une belle expérience avec Niksa Bavcevic, qui m’a vraiment appris le basket et à être pro. Et puis, comment oublier l’osmose entre supporters, joueurs et staff. Une véritable union, c’était assez magique ! » se souvenait d’ailleurs celui qui évoluaient alors à Bilbao.

Pour regarder le superbe sujet de Védia dans lequel Hervelle évoque son formidable parcours et son avenir, cliquez ici.

Crédit photo: S. EH

Wall et DMC assurent, Melo déjà chaud, Batum dans le 5

Les cinq premières rencontres de pré-saison se sont disputées cette nuit en NBA. Résumés et vidéos.

Pour son premier match sous le maillot des Clippers, Nicolas Batum s’est fendu de deux points et trois fautes en treize minutes. Les Lakers, sans LBJ, AD ni Gasol se sont imposés 87-81 dans une vraie rencontre de pré-saison.

https://www.youtube.com/watch?v=47NAD4gp4Hk&feature=emb_logo

Bien que déforcés, les Rockets n’ont fait qu’une bouchée des Bulls: 125-104. Cette rencontre était l’occasion de (re)voir à l’oeuvre l’ancien duo de Kentucky: Wall/Cousins.  » C’est cool… J’ai eu quelques flashbacks de notre saison universitaire lorsque je regardais le show de John. Il y a eu quelques moments ce soir où j’ai essayé de voir ce qu’il avait dans sa manche. C’est vraiment une sensation sympa. Je suis très heureux de partager le terrain avec un gars que je considère comme un frère » a déclaré DMC après la rencontre.

Pour son premier match après deux ans éloignés des parquets, « Jean Mur » a réussi une prestation convaincante avec 13 points à 60% et 9 passes. DeMarcus Cousins a lui compilé 14 points et 5 rebonds avec une belle adresse, notamment de loin. Les deux comparses semblent d’ailleurs déjà sur la même longueur d’ondes, tous leurs triples ayant été inscrits sur une passe décisive de la « Kentucky Connection ».

Court revers pour Atlanta à Orlando, 116-112. Un match qui ressemblait à une opération portes ouvertes, dans lequel Vucevic fut le plus régulier: 18 points et 11 rebonds.

Reprise réussie pour Carmelo Anthony. En sortie de banc, le swingman des Blazers a compilé 21 points, 4 rebonds et 3 passes pour une victoire de Portland contre Sacramento.

Enfin, les Knicks ont remporté leur duel contre les Pistons, 90-84.

Le torchon brûle-t-il entre Jordan et Pippen ?

Le docu « The Last Dance » a-t-il provoqué un schisme entre Michael Jordan et Scottie Pippen ?

« The Last Dance » a remporté un énorme succès d’audience et récolté de nombreuses critiques positives. Toutefois, certains protagonistes n’ont guère apprécié le story telling du documentaire. « Je ne crois pas que The Last Dance soit aussi fidèle que ça à ce qui a été accompli à l’une des plus grandes époques du basket, par deux des meilleurs joueurs de tous les temps et ce que certains qualifient de meilleure équipe de tous les temps » assure Scottie Pippen dans une interview accordée The Guardian. « Ces choses-là ne sont pas vraiment ressorties du documentaire. Je trouve que l’on a surtout vu Michael essayer de se mettre lui-même en avant pour être glorifié. Quelque part, ça s’est un peu retourné contre lui, parce que les gens ont eu l’occasion de voir quelle était sa personnalité. Je lui ai dit que je n’étais pas vraiment content du documentaire. Il l’a accepté. Il m’a dit : ‘Tu as raison’. Pas grand chose de plus ». »

Les relations entre les deux superstars des années 90 semblent bien refroidies…

Paul George et Doc Rivers ne passeront pas Noël ensemble

Paul George et Doc Rivers ne se sont pas franchement quittés en très bons termes.

Après la foirade des derniers Playoffs, Paul George avait égratigné Doc Rivers. « C’était le premier été où je n’ai pas pu m’entraîner parce que j’avais été opéré des deux épaules. Donc j’ai raté tout l’été d’entraînement et quand je suis revenu, l’équipe était déjà lancée, en plein dans la saison. Nous avons bien démarré même si nous n’avons pas démarré aussi bien que nous le voulions. Puis j’avais le sentiment qu’ils avaient déjà une certaine alchimie. Puis quand je suis revenu, je n’étais pas en rythme, j’avais l’impression d’être à l’écart, de ne pas faire partie de l’équipe. Et la façon dont j’étais utilisé…j’avais le sentiment que Doc essayait de me faire jouer comme un Ray Allen ou un JJ Redick, que des pin-downs. Je peux le faire, mais ce n’est pas mon jeu. J’ai besoin de flow, j’ai besoin d’alternance, quelques pick & roll, des post-ups, simplement d’être dans des situations différentes. Cette saison a été difficile dans l’ensemble » avait ainsi déclaré celui qui s’était troué en post-season.

Devant les médias, PG13 avait atténué ses propos. « Je veux clarifier cela, car il se dit que je ne respecte pas Doc et que je le tiens pour responsable. Je respecte Doc. C’est pour moi un super coach, qui vous pousse beaucoup. Ça ne veut pas dire que je suis d’accord avec tout ce qui a été fait. Ils (les Nuggets) ont joué plus dur que nous et c’est ça qui les a fait passer au bout du compte » a-t-il nuancé.

Parti avec le sourire à Philadelphie, Doc Rivers a réagi aux propos de son désormais ex-gendre – il avait trompé la fille de l’ancien coach des Celtics en mettant enceinte une stripteaseuse – et ex-joueur. « Ecoutez, j’ai pris du plaisir à le coacher. Donc je n’ai pas grand-chose à dire. Ty Lue était assis juste à côté de moi. J’espère pour lui qu’il ne pense pas que c’est une question d’ajustements. Cela ne va pas être bien différent. Ecoutez, nous avons perdu le match et je pense que tout le monde doit en endosser la responsabilité. Évidemment nous pouvons toujours faire mieux. Les joueurs peuvent mieux jouer. En ce qui me concerne, je ne vais pas en dire plus » a calmé Doc Rivers, mettant ainsi fin à la polémique.

Quant à PG13, il s’est empressé de signer en massive extension de contrat et de déclarer: « Je dois un titre aux Clippers ».