La sensation Luka Garza !

En NCAA, Luka Garza crève l’écran et s’est encore fendu d’une performance complètement folle: 34 points en seulement 17 minutes.

Luka Garza est l’un des favoris – si ce n’est le favori – au titre de joueur de l’année. Intérieur puissant et massif, injouable quand il prend position au poste, Garza manque peut-être un peu de verticalité mais est doté d’excellentes mains et d’un tir dévastateur. Le Hawkeyes tourne à 30,5 points (à 70% aux tirs dont 66% derrière l’arc), 9 rebonds et 2,5 contres depuis le début de saison pour cinq victoires de son université.

Dans le derby contre Iowa State, l’intérieur d’Iowa a crevé l’écran en plantant 34 points (à 13 sur 14 aux tirs dont 6 sur 7 de loin) en seulement 17 minutes. Hallucinant !

Ses highlights: https://www.youtube.com/watch?v=dGjC2DFzi6E&feature=emb_logo

Un peu plus tôt dans la saison, l’Italo-Américain avait collé 41 pions à la défense de Southern.

« De bons résultats pour une petite structure »

Avec trois arrivées – dont le retour de Cédric Dufrasne – à l’intersaison, Loïc Gilson et Fonds-de-Fôret pouvaient envisager cette nouvelle campagne en quatrième provinciale avec optimisme.

En septembre, Loïc Gilson se voulait réaliste mais optimiste. « La principale inquiétude concernant cette nouvelle saison consiste en son déroulement avec les mesures corona » prédisait-il à une époque où l’épidémie n’avait pas encore repris vigueur. « Nous sommes partis pour une campagne inédite avec, je l’espère, le moins de contraintes et d’aberrations possibles. »

Fonds-de-Fôret s’était bien renforcé à l’intersaison pour assurer des résultats lors de ce nouvel exercice en quatrième provinciale. « Le noyau s’est étoffé avec l’arrivée de deux ailiers et d’un pivot » nous précise Loïc avant de se pencher sur la signature de Cédric Dufrasne. « C’est un ami d’enfance et c’est toujours un grand plaisir pour moi de jouer avec un ami. Lorsqu’il est venu pour la saison 2014-2015, nous sommes montés de P4 en P3. Malgré quelques pépins physiques, sa venue est une excellente nouvelle et Cédric va nous apporter son expérience et sa bonne humeur festive. »

Sans pression, Fonds-de-Fôret abordait le championnat avec des envies mélangeant convivialité et qualité. « Nos objectifs sont simples: passer du bon temps avec les potes sur et en dehors du terrain et enchainer les bons résultats en proposant du bon basket » assure notre sympathique interlocuteur. « Apparemment, notre série est plus relevée que celle dans laquelle nous avions été versés la saison précédente. Nous pourrons toutefois compter sur notre coach pour faire un maximum de scouting. Prenons match après match et nous verrons où nous nous situerons en fin d’exercice.« 

Actif depuis plusieurs saisons au sein du matricule 910, Loïc apprécie ce club atypique qui ne compte que trois équipes: une messieurs et deux dames. « Fonds-de-Fôret a enchainé quelques bons résultats et montées ces dernières années malgré une moyenne d’âge élevée et une petite structure » rappelle Loïc. « Cela fait quelques temps que j’y évolue et cela m’a permis de créer des liens avec certains joueurs. »



« Un championnat resserré serait déjà mieux que rien »

Des news de Jordan Maucourant.

Jordan, comment évolue ta blessure à la mâchoire ?

Cela continue à aller mieux. Ma mâchoire s’ouvre presque totalement et normalement; elle dévie juste encore un tout petit peu en fin d’ouverture mais ça va vers le bon !

Quand pourras-tu reprendre le basket ?

Début janvier, j’irai faire une radio chez le chirurgien. Si tout va bien, alors je me ferais confectionner un protège-dents pour jouer.

Quelle est ta position concernant une éventuelle reprise ? Es-tu plutôt pour un mini-championnat ou bien des match amicaux ?

J’aimerais recommencer tout court, match amicaux ou championnat, peu importe parce que je dois bien avouer que cela commence tout doucement à me manquer ! Participer à un championnat resserré serait déjà mieux que rien et j’en serais ravi.

« Revoir mes priorités »

Loin de rester inactif, Benoit Blanchy met à profit ce second confinement pour imaginer son futur sportif. Interview.

Benoit, comment vis-tu ce second confinement ?

La santé physique est bonne, la santé mentale est moyenne – comme pour la plupart, je suppose, en ces temps difficiles… Pour l’instant, je diversifie mon activité sportive en allant courir et en jouant au Padel. Je suis également tenté d’acheter un VTT.

Le basket te manque-t-il ?

Ces deux vagues du Covid et ces deux périodes de confinement qui ont mis à l’arrêt le monde du basket me font revoir mes priorités et mes futures envies sportives. Tout en continuant à jouer au basket, mais en réduisant mes séances d’entrainements, j’aimerais me laisser tenter par des trails ou d’autres activités sportives dans le style.

Hannut a d’ores et déjà prévenu ne pas participer à un éventuel championnat cette saison. Quelle est ton opinion à ce sujet ?

L’annonce du président concernant l’arrêt du championnat pour Hannut est compréhensive. Il y a encore tellement d’inconnues concernant le futur qu’il est difficile d’imaginer reprendre. Et avec quels risques financiers… Une chose est certaine: si la reprise du basket est autorisée, nous pourrons au minimum reprendre les entrainements. La tenue des matchs amicaux ne sera autorisée qu’à la condition que les buvettes puissent ré-ouvrir. L’avenir nous dira de quoi il retourne…

Courte victoire pour Van Rossom

En Euroleague, Sam Van Rossom a contribué à la courte victoire de Valence sur Efes Istanbul. A Munich, Bako était absent pour le revers de l’ASVEL.

Face aux Stambouliotes, le meneur belge a compilé 5 points, 6 passes et 3 rebonds en 23 minutes de jeu. Distancés de quatre unités après dix minutes, les locaux profitaient du second quart-temps pour refaire leur retard et prendre deux unités d’avance. A la reprise, Istanbul redémarrait en force mais les Espagnols réagissaient parfaitement dans le dernier quart pour s’imposer d’une courte tête, 76-74.

Le résumé vidéo du match est à voir ici.

Bako était absent dans le revers de l’ASVEL au Bayern Munich. Les Lyonnais se sont inclinés 76-62.

« Un des cinq meilleurs joueurs du monde sur pick-and-roll »

A peine arrivé à Denver, Facundo Campazzo a déjà conquis son nouvel entraineur.

Avec sa petite taille et un parcours en Argentine puis en Europe, Facundo Campazzo ne semblait pas forcément taillé pour arriver en NBA. « Quand on le voit, il est tentant de le sous-estimer car il n’est pas le plus grand, ni le plus puissant sur le terrain. Mais il a un cœur énorme. Il joue avec passion et fierté. C’est un dur et un très, très bon défenseur, qui perturbe beaucoup » tempère Mike Malone pour le Denver Post.

Le coach des Nuggets semble déjà conquis par sa nouvelle recrue. « Quand je suis déprimé, je mets des highlights de Campazzo et je retrouve le sourire. Ce joueur évolue avec un flair, une passion qu’on ne voit pas tous les jours. Il est un des cinq meilleurs joueurs du monde sur pick-and-roll » assure ainsi Malone.

Pour son premier match avec Denver, Facundo Campazzo a régalé avec 8 points et 4 passes dans une courte défaite contre Golden State. « Le nouveau surnom de Facu est Spider-Man. Ce mec est partout ! », a même tweeté Jamal Murray.

Fouraki (Pepin) en Allemagne

Les professionnelles pepines tentent de retrouver de l’embauche : c’est fait pour l’internationale grecque. Trois sur trois pour Max De Zeeuw avec l’Hapoel Holon tandis que Mayombo et Keltern en font de même au Herner TC où Chloé Bully est momentanément remplacée par une Monténégrine. Ce sont les infos d’EMCE.

L’internationale grecque des bords de Hoëgne jouera pour Halle

Au printemps, les responsables de Pepinster avaient notamment recruté Styliani Fouraki (26 a, 1,88 m, photo) en provenance d’Edimbourg où elle avait terminé ses études. On le sait les troupes de Giovanni Bozzi ne reprendront pas le championnat cette saison. Du coup, l’agent de l’internationale grecque s’est mis à la recherche d’un club de remplacement. Raison pour laquelle, l’Hellène défendra désormais les intérêts du SV Halle, en D1 allemande. Elle n’aura donc qu’à traverser la « frontière »…

Principautaires aux affaires hors frontières

Troisième succès consécutif pour De Zeeuw (7 pts) depuis qu’il est à l’Hapoel Holon qui s’est imposé in extremis (86-89) à l’Hapoel Sheva. En D2 espagnole, victoire aussi pour Valladolid (Kohadjaz 2) venant à bout (89-84) des « Africains » de Melilla. En Allemagne, Keltern (Mayombo 3 pts) est revenu avec le sourire (66-70) de son déplacement au Herner TC où Bully est toujours out. A l’instar de l’Américaine Stokton. D’où l’engagement de la Monténégrine, Jeleva Vucetic. Le binôme Allemand-Petit était au repos ce week-end, mais Lattes/Montpellier connait son adversaire en quarts de finale de la coupe de France : Charny. Match prévu le 13 février 2021.

D1 dames : Brainoises au petit trot et Namuroises aux forceps

La reprise de la compétition féminine était émaillée par deux rencontres. Après un 13-0 initial, les Brainoises (Alexander 26) filaient à 32-9, à la 10e minute. Les pauvres Waregemoises (Bogaert 15) attendaient dès lors avec impatience le coup de sifflet final survenant à 106-46. En revanche, les Namuroises (Range 19) ont dû s’accrocher pour rafler la mise (75-77) sur le parquet de Malinoises (Lindstrom 25) faisant longtemps la course en tête. Et, jeudi, les Mosanes entament leur campagne européenne. On y reviendra…

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : Edimburg Basket

Mons surprend l’Ostende d’un Troisfontaines à 100%

Mons a créé la surprise ce dimanche en allant s’imposer à Ostende ! Pourtant, les champions en titre pouvait compter sur un Olivier Troisfontaines parfait avec 12 points à 100%.

Cela n’arrive pas si souvent qu’en championnat, Ostende s’incline sur son terrain. La performance des Montois n’en a que plus de valeur, surtout après un départ loupé – 27-15 après dix minutes. Privés de Gillet mais avec un Troisfontaines impeccable (12 points à 100% aux tirs et aux lancers-francs), les Ostendais conservaient un viatique confortable à la pause, 45-36.

Mais les Renards remontaient sur le terrain surmotivés ! Intransigeant en défense et pouvant compter sur un extraordinaire Arik Smith (25 points à 75% et 4 passes), Mons renversait le cours du match pour faire 56-61 à la demi-heure. Le dernier quart était haletant de suspens, les deux formations jetaient leurs dernières forces dans la bataille. Djordjevic (12 points et 4 passes) et ses coéquipiers poussaient pour empocher les trois points mais les Montois tenaient bon et s’imposaient sur le fil, 72-75 !

Le petit pont de bois slovaque

Les Carnets du basketteur, saison 4 ! Cette fois, place à un périple en Slovaquie.

Aujourd’hui, place à un déplacement que j’avais effectué avec l’équipe nationale masculine pour le compte de la DH et de La Libre. Nous sommes le mardi 16 novembre 1993 et nous atterrissons à Vienne, en fin de journée. Il faut savoir que les Belges s’en vont affronter la Slovaquie qui, pour l’occasion, dispute le deuxième match officiel de son existence. Donc, juste après son « divorce à l’amiable » avec la Tchéquie.

On attrape au vol – c’est le cas de l’écrire – d’énormes pizzas dans le hall de l’aéroport avant d’embarquer dans un car d’un autre âge.On transite donc par Bratislava qui n’est jamais qu’à une trentaine de kilomètres de la capitale autrichienne. Mais, c’est loin d’être notre destination finale puisque nous prenons la direction des environs de Prievidza (centre du pays, 50.000 âmes) pour un périple de près de 300 bornes. C’est à ce moment qu’il se met à neiger de plus en plus abondamment. Bref, la quasi-totalité du trajet se déroule en pleine tempête de poudreuse et s’éternisera cinq bonnes heures sur des routes aux allures de patinoires. Ceci dit, nous ne sommes pas au bout de nos peines. En vue (enfin) du but, nous nous trouvons face à un minuscule pont ne disant rien qui vaille. D’évidence, le chauffeur hésite à s’y engager avant de s’y risquer sur la pointe des pneus. Manifestement, cet « ouvrage d’art » est en bois car ça craque de partout. Un boucan inquiétant qui contraste avec le silence de cathédrale s’étant subitement installé dans le véhicule… qui finit par rejoindre l’autre rive. Ouf !

On débarque donc à l’hôtel aux environs de trois heures du matin. Il gèle à pierre fendre et je partage la chambre avec Pablo Debatty de La Meuse. Pas de chance, une des fenêtres est cassée et il fait un froid de canard. On bouche tant bien que mal le trou avec un carton de fortune. Dès le petit-déjeuner du lendemain, on le signale aux « aubergistes » qui nous promettent de faire le nécessaire sans tarder. Trois jours et, surtout, trois nuits plus tard, le carton était toujours en place… Il faut savoir que cet établissement se situait à Bojnice et appartenait à Stanislav Kropilàk (photo), star du basket slovaque ayant évolué à Fleurus, Monceau, Namur et Gilly. Pendant l’ensemble de notre séjour, aucun membre du personnel ne nous adressera la parole en français. Quand arrive le moment de régler la note d’hôtel. La réceptionniste est une vraie bombe portant une mini-jupe ayant dû être une ceinture dans une vie antérieure. Certain qu’elle ne nous comprendra pas, Pablo m’affirme dès lors haut et fort : « Elle n’est pas très sympa, mais qu’est-ce qu’elle a de belles jambes ». Et notre interlocutrice de lui répondre dans un français parfait : « Je vous remercie beaucoup Monsieur ». Mon copain est sur le cul ! Explication : elle a fait son école d’hôtellerie à… Paris.

Sachez encore qu’à Prievidza, nos compatriotes (Cornia, Marion, Cleymans, Goethals, Samaey, Weatherspoon, etc…) coachés par le duo Souveryns-Marnegrave s’inclinaient sur la marque de 73 à 71 après avoir mené 34-41, au repos. Quant au pauvre autocariste, il devait se taper, dans la foulée, le voyage-retour à Vienne en… repassant le petit pont de bois.

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : Comité Olympique Slovaque

« Maledon va être un joueur très spécial »

Un rookie déjà clutch, un autre déjà sur le pied de guerre et un débutant français qui brille tandis que le premier choix de la draft se loupe, ce sont les enseignements à retirer des victoires de Cleveland, Memphis et Oklahoma City.

Morant est déjà sur le pied de guerre pour Memphis. L’explosif meneur a compilé 20 points et 11 passes pour offrir la victoire à sa formation, 107-105. Anthony Edwards, numéro 1 de la draft, fut à la peine pour ses grands débuts: 5 points à 2 sur 9 et 3 balles perdues.

https://www.youtube.com/watch?v=i6BQBS7gJOs&feature=emb_logo

Un Français a brillé dans le match entre OKC et les Spurs. Et contrairement à la grande époque de Tony Parker, ce n’était pas dans les rangs des Eperons. Théo Maledon, protégé de TP à l’ASVEL, termine meilleur marqueur (20 points, 5 rebonds et 2 passes) dans la victoire du Thunder, 108-121. « Le coach m’avait dit d’être agressif. J’étais vraiment en confiance en entrant en jeu. Je connais mes points forts, et je sais ce que je peux apporter à l’équipe. J’ai le sentiment de l’avoir montré ce soir » a commenté le jeune tricolore.

Chez les Cavs, la lumière est venue du rookie Isaac Okoro qui a offert la victoire à ses couleurs grâce à 16 points dans le dernier quart et le panier décisif ! « C’est incroyable. J’étais un peu nerveux au début pour mon tout premier match en NBA mais mes coéquipiers m’ont donné confiance en me disant de prendre mes tirs quand je suis ouvert. Je réfléchissais beaucoup trop en première mi-temps mais ils m’ont donné confiance pour shooter et jouer mon jeu librement en deuxième mi-temps » a sourit le principal intéressé après le succès des siens 107-104 contre Indiana.

https://www.youtube.com/watch?v=-mgjzarPY6c&feature=emb_logo

Enfin, Utah a dominé Phoenix, 117-109.