« Survivre au MJ test »

Etre le coéquipier de Michael Jordan signifiait avoir la garantie de ramener des bagues à la maison mais c’était aussi une expérience éprouvante.

Si toute l’attention médiatique à la grande époque des Bulls était presque exclusivement focalisée sur Michael Jordan, ses coéquipiers ont pu profiter d’une période riche en victoires. Etre le « teammate » de « His Hairness » offrait la presque certitude de décrocher le titre à la fin de chaque saison.

Mais ce souci d’excellence pouvait se révéler difficile à vivre au quotidien, MJ étant hyper exigeant envers ses partenaires. « Il y a un respect mutuel qui existe. Nous ne sommes pas forcément en contact mais nous nous voyons une ou deux fois par an lorsque nous jouons à Charlotte, lors des All-Star weekends ou à l’occasion de tournois de golf. On se rencontre parce que nous voyageons sur le même circuit. C’est toujours une chouette réunion. C’est tellement fun de se rappeler de cette époque, de demander des nouvelles des coéquipiers et d’évoquer le bon temps. Mais être son coéquipier c’était dur, c’était dur pour tout le monde. Il était dur car c’était sa mentalité. Il voulait que nous soyions prêts pour les playoffs et les finales. Il était sur notre dos et il fallait pouvoir l’encaisser pour survivre au MJ Test. Les gars qui survivaient, il les respectait. Les gens savent que nous nous sommes battus et la meilleure chose que j’ai faite à probablement été de ne pas prendre les côtés merdiques pour moi, puis de me relever. Il l’a respecté. C’est comme ça que ça fonctionne depuis entre nous donc tout va bien » racontait Steve Kerr dans le podcast All The Smoke.

Attention à l’orgueil de la bête blessée !

Ce vendredi aura lieu le « Classico » entre Charleroi et Ostende. Après avoir concédé un revers (presque) inattendu le week-end dernier contre Mons, les champions en titre seront-ils en proie au doute ou, au contraire, surmotivés ? Olivier Troisfontaines sera-t-il à nouveau l’homme en vue d’une rencontre qui reste malgré tout très attendue ?

Qu’Ostende perde à domicile n’arrive pas si souvent, même pratiquement jamais à vrai dire. Difficile dès lors de prédire la réaction des troupes de Dario Gjergja même si on peut imaginer que la semaine fut studieuse et éprouvante à la côte belge. Ce vendredi, les champions en titre retrouveront Charleroi pour un « Classico » qui n’a toutefois plus la même saveur que lors de la précédente décennie suite à la baisse de standing du club carolo et à la domination outrageuse – mais méritée – d’Ostende en Belgique.

Pour le premier match de la saison, les deux formations s’étaient affrontées et Ostende l’avait emporté 94-79 grâce, notamment, à un Olivier Troisfontaines de gala (18 points avec une adresse phénoménale). Depuis lors, de l’eau a coulé sous les pont. Axel Hervelle a annoncé sa retraite et Charleroi a perdu Samardzic (très bon avec 18 points lors du premier duel) pour une grave blessure au genou. Gillet (lui aussi très bon début novembre avec 14 pions) est également sur la touche pour Ostende qui a pu davantage enchainer les rencontres grâce à la Coupe d’Europe.

Mais, dans une saison qui ne ressemble à aucune autre, difficile de prédire – si ce n’est le basket en général – qui sortira vainqueur de cet alléchant duel. Réponse ce vendredi vers 22h15 !

Un spécial « EuroCup »

La C2 féminine est en phase qualificative. Du coup, les Namuroises seront sur la brèche ce jeudi soir tandis que Martin Van Hoye l’était, mercredi, en compagnie de collègues luxembourgeois. On pointera encore le faux-pas de Lattes/Montpellier à Bourges et l’élimination des Anversoises de Wavre Ste-Catherine. Ce sont les infos d’EMCE.

Namur Capitale face à des Luxembourgeoises quasi « historiques »

C’est aujourd’hui (19 h 30) que les Namuroises renoueront avec une compétition continentale. Et ce, via un unique duel face à des Luxembourgeoises de Gréngewald/Hostert (photo) qui vivront un moment quasi historique. « Il faut savoir qu’il n’y avait plus eu d’équipe grand-ducale en coupe d’Europe depuis 12 ans », explique Hermann Parr, leur coach, « Nous essayerons de donner la meilleure réplique possible car nous ne pouvons même pas nous entraîner au pays. Il y a ainsi deux mois que nous n’avons plus joué. » Les Mosanes, elles, ont redémarré en championnat le week-end passé : « Nous avons souffert à Malines, mais avons fini par l’emporter ce qui est essentiel pour le moral des filles », observe Jan Callewaert, le mentor de St-Servais, « Nous partons favoris, mais pas d’excès de confiance ! ». Deux infos encore : le match sera, entre autres, sifflé par Thomas Bissuel, un des meilleurs refs français et, en cas de qualification, les Wallonnes affronteront les Roumaines de Sepsi, dès le mardi 19 janvier prochain.

Nouveau revers pour Montpellier et Malines déjà éliminé en EuroCup

On reste dans cette même compétition internationale pour signaler l’élimination aussi précoce que logique de Malines. Les Malinoises (Manis 22 p, 7 r, 5 a) n’ont rien lâché (66-71, 30e) contre les Espagnoles de Ténériffe qui clôturaient à 84-90. En championnat de France, Lattes/Montpellier (Allemand 7 p, 7 a) a encaissé un nouvel échec (74-71, après 34-32 au repos) sur le terrain de Bourges. Cette équipe est sans conteste la phalange en forme du moment puisqu’elle vient ainsi d’aligner sa 7e victoire d’affilée. C’est samedi matin que l’on en saura davantage quant aux futures options du club héraultais.

Martin Van Hoye a-t-il suivi des cours accélérés de Luxembourgeois ?

On peut effectivement se poser la question. Hier soir, l’arbitre condruzien dirigeait la rencontre d’EuroCup opposant Hainaut Basket (Fra) à Winterthur (Sui). Pour l’occasion, il était assisté par le binôme luxembourgeois composé de Marc Mouton et de Georges Wolzfeld. Pour couronner le tout, le commissaire de table était le… Grand-Ducal, Alain Steffes, en provenance de Contern. Ca ne s’invente pas. Sur le plan strictement sportif, les Nordistes imposaient leurs vues aux Helvètes sur la marque de 85 à 57. Soirée tranquille, donc, pour Martin. De quoi s’offrir un Riesling bien frais en guise de 3e mi-temps…

La télé crève l’écran

La confrontation du jour se situera à Istanbul (encore) où l’Efes local en découdra avec Milan. A voir sur VOOsport World 2 et prise d’antenne à 18 h 15.

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : BBC Gréngewald-Hostert

Un Bol de productivité

Contre les Blazers, Bol Bol n’a eu besoin que de six minutes pour remplir considérablement la feuille de stats. Facundo Campazzo fut lui bien plus discret.

Le fils de l’ancien géant des Bullets n’a passé que six minutes sur le parquet contre les Blazers pour une victoire facile, 126-95. Six minutes particulièrement rentables puisque le longiligne forward a compilé 10 points, 6 rebonds et 1 passe décisive !

Facundo Campazzo a cette fois moins marqué les esprits: 3 passes, 1 steal et 1 contre en 9 minutes.

Le duel des sixièmes hommes contrariés

Denver a livré un récital contre Portland. Si Carmelo Anthony semble accepter son rôle de remplaçant chez les Blazers, ce n’est pas le cas de Will Barton pour la franchise de « High Mile City ».

Avec 39 passes décisives et 19 paniers primés, les Nuggets ont livré un récital face à des blazers qui ont totalement perdu pied et se sont inclinés 126-95. Jokic a frôlé le triple-double avec 12 points, 11 rebonds et 8 passes. En face, Carmelo Anthony semble accepter avec brio son rôle de « super sub » avec 14 points. Un rôle de remplaçant qui ne sied guère à Will Barton (9 points). « Je l’ai déjà dit, je suis un titulaire. J’étais à l’aise car je suis simplement un bon basketteur. Je suis à l’aise avec n’importe qui sur cette planète. Ce n’est pas important. J’ai beaucoup bossé pour en arriver là, et je pense que ça se voit quand je suis en bonne santé. Je n’envisage pas d’être sixième homme. Je n’en ai absolument pas envie » a-t-il expliqué en conférence de presse. « Quand vous avez un groupe riche et talentueux, dont des joueurs qui ont fait leurs preuves en NBA, il n’y a pas de place pour tout le monde. Mon boulot n’est pas de satisfaire tout le monde. Si je voulais faire plaisir à tout le monde, je serais vendeur de glaces. Je dois prendre des décisions difficiles » a reconnu Mike Malone.

Retour victorieux pour le tandem James/Davis

Premier match et première victoire pour LeBron James et Anthony Davis contre les Suns de Chris Paul.

« Franchement, je me suis senti super bien. Je pensais que je serais un peu à court de souffle. On peut essayer d’être dans la meilleure forme possible, rien ne vaut des conditions de match. J’étais un peu hésitant mais je me suis bien senti. J’aurais pu jouer plus. Sans doute que je jouerai plus vendredi, mais physiquement, j’étais bien » souriait Anthony Davis après sa reprise victorieuse contre Phoenix, 112-107.

Le mono-sourcil le plus célèbre de la NBA a compilé 10 points (à 3 sur 4 aux tirs) et 4 rebonds en 18 minutes tandis que James y allait de 11 points (à 4 sur 10). Kuzma était le meilleur marqueur des Lakers avec 18 pions. Cette rencontre marquait aussi la reprise pour Chris Paul qui s’est fendu de 8 passes décisives pour sa première sortie sous le maillot des Suns.

https://www.youtube.com/watch?v=iqF9o3jayxw&feature=emb_title

Brieuc Lemaire dans les startings blocks

Dans une interview à Védia, Brieuc Lemaire évoque la situation de Liège Basket, les ambitions des Principautaires, les prochains grands débuts de son escouade ainsi que la future BeNeLeague.

Dans un excellente interview réalisée par Védia, Brieuc Lemaire revient sur la situation particulière que vivent les Liégeois dont le championnat ne débutera réellement que début janvier 2021. L’ancien Pepin reconnait son impatience à retrouver la compétition mais affirme surtout bien comprendre les motivations de son club.

S’il concède que le manque de rythme sera vraisemblablement un problème lors des premières rencontres, le calendrier chargé du mois de janvier devrait permettre de rapidement gommer ce retard de préparation. L’ancien ailier de Pepinster et Mons évoque aussi la situation financière de Liège Basket ainsi que l’annonce de la mise en place de la nouvelle BeNeLeague pour la saison 2020-2021. Le fils de Christian assure également que les Principautaires seront davantage compétitifs cette saison. Vivement la reprise !

Le sujet de Védia à voir ici: Brieuc Lemaire (Liège Basket) : « On préfère reprendre plus tard et que le club soit sain financièrement » – Vedia, television locale de la region de Verviers

Crédit photo: Philippe Collin

Allemand et BLMA ratent de peu l’exploit à Bourges

Maladroite mais au four et au moulin, Julie Allemand a bien failli créer l’exploit à Bourges avec BLMA. Ce vendredi, la Liégeoise pourrait être élue Sportive belge de l’année lors du Gala du Sport.

A Bourges, Julie Allemand a connu quelques soucis avec son tir. Mais malgré sa maladresse (2 sur 10 aux tirs pour 7 points), la Liégeoise a compensé dans les autres secteurs de jeu: 6 rebonds, 7 passes, 1 interception et 1 contre.

De maladresse, il en était de toute façon question dans les deux camps, ni Bourges, ni BLMA ne parvenant à dépasser les 40% de réussite globale. Les troupes de Thibaut Petit prenaient le meilleur départ pour s’isoler à 13-18 après dix minutes. Dans le second quart, la puissance intérieure d’Isabelle Yacoubou (20 points et 11 rebonds) aidait les locales à inverser la tendance pour rejoindre les vestiaires avec deux longueurs d’avance.

A la reprise, le chassé-croisé continuait mais Bourges parvenait à augmenter légèrement son viatique pour compter cinq points d’avance avant l’entame du dernier quart. Dans celui-ci, les Gazelles allaient pousser pour revenir, retrouvant d’ailleurs un peu de réussite, mais ne parvenaient en toute fin de rencontre à dépasser l’équipe leader du championnat et s’inclinaient finalement 74-71.

A noter que Julie Allemand figure parmi les trois sélectionnées pour prétendre au titre de Sportive belge de l’année. Elle partage ce prestigieux honneur avec Lotte Kopecky et sa coéquipière chez les Cats, Emma Meesseman. Les Cats sont également en lice dans la catégorie Equipe de l’année et Philip Mestdagh dans celle de Coach de l’année. De quoi valider la montée en puissance du basket féminin en Belgique et le changement de statut de Julie Allemand depuis ses fantastiques débuts en WNBA.

Crédit photo: Indiana Fever

La Virtus une classe au-dessus d’Anvers

Malgré une évidente bonne volonté, les Anversois étaient trop courts pour revendiquer la victoire à « Basket City ».

C’était sans Bellinelli – en civil et , évidemment, sans son formidable public que la Virtus recevait Anvers ce mercredi. Une rencontre entre les premiers et les derniers qui, sur le papier, paraissait déséquilibrée, encore plus avec le récent départ de Speedy Smith pour Bologne. Le début de match tendait à confirmer ces craintes, les Giants vendangeant sur la ligne des lancers et Bologne faisant dès lors rapidement 7-1. Mais grâce à l’activité de Fall-Faye, à un triple de Kesteloot et à une défense mieux en place, les visiteurs recollaient à 9-8 après quatre minutes de jeu.

Dans ce début de partie marqué par de nombreuses approximations des deux côtés, les locaux tiraient davantage leur épingle du jeu sans parvenir toutefois à creuser un écart réellement conséquent. Teodosic faisait 20-16 grâce à trois lancers et le marquoir finissait par afficher 26-21 après dix minutes. Bologne commençait le second quart par une balle perdue et Fall-Faye en écrasant un solide alley-oop dunk. Celui-ci n’était toutefois rien par rapport à celui de Hunter sur un service magistral de Teodosic. Le génial meneur servait ensuite idéalement Abass dans le corner pour faire 31-23 en moins d’une minute et trente secondes.

Il manque un meneur à Anvers

Après un temps-morts anversois, Bleijenbergh plantait un joli triple mais gâchait ensuite deux autres tentatives tout en perdant un ballon et en n’étant pas exempt de tous reproches en défense. Heureusement, Dudzinski inscrivait un second triple – du même endroit que dans le premier quart – pour garder les Giants sous les dix points, 38-29. Après deux temps-morts, Bleijenbergh – qui aura tout de même perdu beaucoup de ballons – convertissait un missile pour faire 45-35, le début de la fin pour la phalange belge qui allait multiplier les pertes de balles et encaisser plusieurs dunks ravageurs. Rapidement l’écart grimpait et, à la mi-temps, la messe semblait dite, malgré une dernière banderille de Kesteloot: 57-38. « Une super attitude défensive et une volonté de partager la balle » soulignait Djordjevic, satisfait, à la pause.

La deuxième mi-temps débutait par un nouvel alley-oop de Fall-Faye, très en verve en ce début de seconde période, tout comme Kesteloot. A eux deux, ils ramenaient les Giants à 61-48 à la vingt-troisième. Bien que toutes les tentatives de Braunch se révélaient infructueuses, Anvers restait au contact, notamment via Jenkins, avant de craquer sur la toute fin du troisième quart. A la demi-heure, le marquoir affichait 73-59.

Le début du dernier quart était à l’avantage des locaux qui plaçaient un 4-0 avant de voir les Anversois s’arracher pour garder un mince espoir. C’était 79-64 à la trente-troisième. Sur un très joli move, Gamble faisait 81-64 et l’écart allait ainsi légèrement grandir jusqu’à la fin – en roue libre – de cette joute européenne. Au coup de sifflet final, le score était (presque) sans appel: 92-73

Crédit photo: Giants Antwerp

Bosphore-sur-Basket

Mardi, le spectateur istanbuliote avait le choix entre… trois rencontres continentales avec un tandem métropolitain à l’affiche. Pendant ce temps, nouvelle victoire pour De Zeeuw et l’Hapoel Holon en Biélorussie. A Bourg-en-Bresse, on a vu beaucoup de vieilles connaissances en action. Ce sont les infos d’EMCE.

Grande soirée européenne, hier, dans les salles d’Istanbul

Il y a de ces surprenantes coïncidences. Comme celle d’hier soir qui proposait trois affiches continentales dans la même ville d’Istanbul… et où le basket belge n’était pas tout à fait étranger. Le bouquet final était constitué par le duel d’Euroligue entre Fenerbahçe et Milan (Ross, ex-Anvers) se clôturant à 71-79. Un peu plus tôt, on avait droit en Ligue des Champions à l’affrontement à sens unique (89-104) opposant Galatasaray à Ténériffe. La soirée avait débuté avec l’Eurocup où Bahçesehir créait la sensation en explosant (108-74) Venise. Avec à la barre le Métropolitain, Nick Van den Broeck (photo), qui, pour l’occasion retrouvait cet autre Anversois qu’est Thomas Akyazili (9 pts pour les Turcs).

Maxime De Zeeuw et Holon remettent ça, cette, fois en Ligue des Champions

On n’arrête plus l’Hapoel Holon. Et encore moins Maxime De Zeuuw. Mardi, la formation israélienne se rendait à Minsk (Blr) pour le compte de la Ligue des Champions. Au terme d’un éternel chassé-croisé, le Braivois (5 pts, 9 rbs, 30 min) et les siens raflaient la mise à 71-75. Toujours sur la scène européenne, sympa ces retrouvailles entre Bourg-en-Bresse (coach ex-Carolo, kiné liégeois) et le Partizan Belgrade alignant Codi McIntrye (Louvain 16/17) et cette force de la nature qu’est Nikola Jankovic (Pepin de 13 à 15). Sachez encore que les Français signaient un véritable hold-up à 73-71.

La télé crève l’écran

Aujourd’hui, il y aura pratiquement moyen de voir du basket de 17 h 30 à 23 heures. A 17 h 30, donc, RMC Sport 4 sera présent à Kazan – Monaco. Dès 18 heures, Sport en France proposera Antibes – Vichy et retour sur RMC Sport 4, à 20 h 45, pour le match d’Euroligue opposant l’ASVEL au Maccabi Tel-Aviv.

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : Eurocup