Loubry et Deroover dominent Louvain

Le derby de la « périphérie » bruxelloise est tombé dans l’escarcelle des Kangourous emmenés par un super duo Loubry/Deroover.

13 points, 5 passes décisives et 4 interceptions pour Domian Loubry; 12 points, 4 rebonds, 2 assists et 3 steals pour Terry Deroover: les meneurs de Malines n’ont pas chômé contre les Louvanistes.

Avec sa paire de distributeurs aussi efficace, les Malinois ont rapidement pris le contrôle de la partie pour ne plus jamais le lâcher. 16-12 après dix minutes, 44-28 à la pause, le plus dur était fait et les Kangourous pouvaient filer vers la victoire, 79-60, face à des Bears particulièrement maladroits.

Crédit photo: Philippe Collin

Troisième quart fatal à Hazard et Robeyns

A cause d’un troisième quart-temps complètement loupé, le Brussels s’incline lourdement à Anvers.

Privés de leur head coach, les Bruxellois étaient également plus maladroits, aussi bien à deux qu’à trois points, que les Anversois et furent très nettement (44 à 28) dominés au rebond. Pourtant, après un premier quart en faveur des locaux (24-16), Hazard (8 points et 5 rebonds), Robeyns (3 points et 3 rebonds) et leurs coéquipiers parvenaient à recoller au score. Les deux équipes se quittaient sur une égalité parfaite, 38 partout, pour rejoindre les vestiaires.

Que s’est-il passé durant ces quinze minutes d’interruption ? Impossible de le savoir mais toujours est-il que le jeune van den Eyde (17 points et 4 rebonds), Jenkins (11 points, 7 rebonds et 3 contres) et les Anversois remontaient sur le parquet le couteau entre les dents, à l’inverse des Bruxellois qui explosaient, incapables d’alimenter correctement le marquoir. Les locaux prenaient le large (58-44 à la demi-heure) et profitaient des dix dernières minutes pour alourdir les chiffres.

« C’est créatif et visionnaire »

Peu porté sur la défense pendant sa carrière de joueur, Steve Nash a décidé d’innover de ce côté-là du parquet pour sa première expérience comme coach chez les Nets.

Durant sa magnifique carrière, Steve Nash n’était pas – et c’est un euphémisme – considéré comme un super défenseur. Pour sa première expérience en tant qu’entraineur, le nouveau boss de Brooklyn veut rétablir le « seven seconds or less » en attaque mais surtout développer une vraie philosophie défensive. « Si tu n’es pas une bonne équipe défensive, ça veut dire que ton équipe n’est pas bien connectée et que tu n’as pas un incroyable esprit de compétition collectif, et tu n’auras donc aucune chance de gagner le titre, c’est clair et net » assure Nash.

Le Canadien et son staff mettent en place de nouveaux principes défensifs qui pourraient bien surprendre leurs adversaires. « Il s’agit simplement de quelque changements et de nouveaux principes, du travail de fond pour notre défense. Mais match après match, notre plan de match va évoluer. Là, on a travaillé sur nos principes de base, la colonne vertébrale de notre défense. On sait que la NBA est une ligue de copieurs et chaque équipe fait plus ou moins la même chose. C’est le premier staff dont je fais partie qui semble vraiment différent. Ils nous l’ont dit aussi, on veut opérer différemment. Je ne vais pas entrer dans les détails ou vous donner des scoops mais on a quelques nuances par ci par là qui sont différentes et assez innovatrices » explique Landry Shamet. « Steve a insisté lourdement sur la défense, avec quelques nuances et changements que je n’avais jamais vus auparavant. C’est enthousiasmant car c’est créatif et visionnaire.« 

« Ces athlètes de classe mondiale sont comme des X-Men »

Pour Barack Obama, les joueurs NBA sont un peu comme des superhéros.

Si Barack Obama est originaire de Chicago, il demeure un grand fan de Steph Curry, un joueur qu’il admire et dont il est persuadé qu’il sera à nouveau décisif cette saison. « Il n’y a même pas de doute, absolument. Je n’ai jamais vu personne d’autre qui pouvait tirer comme ça, de tant de façons différentes, mais aussi de tant de façons inhabituelles avec autant de régularité que Stephen Curry. Je le connais bien. Tout ce qu’il fait est net, clair et précis » confie l’ancien Président à NBC Sports.

Giannis Antetokounmpo vient de resigner à Milwaukee – à trois heures de route de Chicago – et brigue un troisième MVP mais, surtout, un titre de champion. Pour cela, le « Greek Freak » devra faire encore évoluer son jeu. L’ancien POTTUS a sa petite idée sur le sujet. « Je veux voir Giannis mettre des shoots à mi-distance cette année. Tout le monde s’inquiète de son tir à 3-points. Moi, je pense qu’il doit plutôt développer un shoot à 4 ou 5 mètres. C’est ça qui est important » assure-t-il.

Observateur attentif de la NBA, Barack Obama possède un regard pertinent et qui sort bien souvent des sentiers battus. Ainsi, il ose des comparaisons surprenantes. « Ces athlètes de classe mondiale sont comme des X-Men. Quand on voit LeBron James, on pourrait dire qu’il est comme Hulk. À côté on a Stephen Curry qui pourrait être comme ce superhéros qui enlève ses lunettes et qui a ce pouvoir avec les yeux.. Ça ne se remarque pas tout de suite quand on le voit, mais il est un freak » développe l’ancien locataire de la Maison Blanche.

Emoi au Paire et nu au parc Sauveur

Les Carnets du basketteur, saison 4 ! Pour le dernier Carnet de l’année, la température monte considérablement.

Pour ce dernier « Carnet » de l’année, je vous propose un sujet plus léger, voire davantage croustillant… Nous sommes à la fin des années ’60 et je suis repris en sélection provinciale drivée par l’inénarrable Félix Maréchal. En guise de lever de rideau à la finale de l’ancestral Challenge Lecoq, nous disputons un duel amical sur l’ancien terrain extérieur de l’Athénée Chênée. Soit, au parc Sauveur. Nous sommes trois Spadois dont un petit nouveau. Qui a donc droit à son bizutage : pendant qu’il prend sa douche, nous accrochons ses vêtements dans un arbre à l’autre extrémité du terrain. Bien séché, il se rend compte de son infortune avant qu’on ne lui indique l’endroit où se trouve son habillement. Pas de problème, il quitte le vestiaire nu comme un ver, passe devant la buvette face à des spectateurs médusés, déniche une branche et récupère relax ses vêtements. Sacré Jean-Luc…

Avec une équipe principautaire de 4e Nationale, nous disputons un match de championnat en plein centre de Namur. Le car doit se faufiler dans des rues étroites et, dans le fond du véhicule, un de mes équipiers – particulièrement gâté par la nature – ne trouve rien de mieux que d’exhiber son « engin » aux deux jeunes femmes de la voiture suivant le bus. Elles le suivent, se rendent compte des raisons de notre déplacement avant d’aller déposer plainte au commissariat le plus proche. Et, pendant la rencontre, arrivée de deux policiers… qui ont le bon goût d’attendre le coup de sifflet final avant d’interroger le « contrevenant ». Sacré Bernard…

Février ’81, Malines reçoit Ostende pour un choc que je suis pour la DH. Il fait glacial à l’extérieur, mais torride à l’intérieur du vénérable « Winketkaai ». Because, la tenue pour le moins dépouillée – doux euphémisme – de l’épouse de Tony Zeno. Un couple fort explosif car si la dame était un spectacle à elle-seule, son mari pulvérisa littéralement un des panneaux malinois suite à un dunk ravageur.

Plus proche de nous, Pepinster loua les services de Nemanja Aleksandrov (33 a, 2,09 m) en 2012/2013. Lors de son séjour hoëgnard, il était parfois accompagné par Jasmina Ilic (35 a, 1,89 m, photo) ayant joué à Villeneuve d’Ascq ou encore au Pana. A chacune de ses arrivées aux matches, on ressentait un certain émoi (surtout masculin) dans les gradins du Paire. Faut savoir qu’elle avait été playmate pour l’édition serbe de Playboy ! A l’époque, j’avais écrit un article à son propos et il fit la « une » de La Meuse Verviers. On se demanderait bien pourquoi ?

Ultime anecdote : je collaborais plus qu’activement pour le magazine « Magic Basket ». Au moment des fêtes justement, un confrère d’outre-Quiévrain présente plusieurs photos de charme de basketteuses françaises. Voilà qui donne des idées à mon incomparable boss s’empressant de contacter, pour la même raison, une dizaine de joueuses liégeoises. Résultat des courses : la grande majorité décline l’invitation, deux ou trois demandent à réfléchir alors qu’une seule accepte d’emblée. Non, je ne vous révèlerais pas son nom. Mais, sachez qu’elle était encore active sur les terrains il n’y a pas si longtemps…

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : DR

Bol et Porter Jr, l’avenir se conjugue au présent à Denver

Grâce à leurs deux excellents remplaçants, les Nuggets ont détruit les Blazers.

Pour la seconde fois en pré-saison, les Nuggets ont détruit les Blazers. Portland, qui s’alignait sans Lillard, s’en est remis à McCollum (26 pions) et Hood (18 points) mais c’était très nettement insuffisant pour contrer des Nuggets collectifs et en réussite.

A « High Mile City », le danger vient de partout ! Paul Millsap, toujours vert, a claqué 24 points mais c’est l’apport du banc qui a fait toute la différence. Michael Porter Jr (20 points, 9 rebonds et 3 passes) était intenable et Bol Bol (16 points et 8 rebonds) à nouveau productif.

Les highlights du matchs sont visible ici.

Un monstrueux Davis aide les Lakers à rester invaincus

Grâce à un monstrueux Anthony Davis, les Lakers s’imposent sur le fil contre les Suns et demeurent invaincus dans cette pré-saison.

Avec six joueurs à dix points ou plus dont un épatant Devin Booker (27 points à 8 sur 12 aux tirs, 5 rebonds et 4 passes), Phoenix a livré une partition (presque) parfaite contre les champions en titre. Mais en face, Anthony Davis était bien décidé à ne pas mordre la poussière avant d’entamer le championnat. Le mono-sourcil le plus célèbre de la NBA à claqué 35 points à la défense des Suns. Comme en plus LeBron James (20 points, 8 rebonds et 4 passes) a fait le taf et que KCP (15 pions) a joué son rôle de joker, les Lakers se sont imposés sur le fil, 114-113.

https://www.youtube.com/watch?v=SHTayBLWJoA&feature=emb_logo

Le Bison de Louisianne détruit les Bucks !

Qui pourrait croire qu’un Pelican est capable de faire mordre la poussière à un chevreuil ? C’est sans compter que New Orleans peut se targuer d’avoir dans ses rangs un véritable bison – Zion Williamson – capable de coller 31 points à la défense de Milwaukee.

Cette saison pourrait être celle des Pelicans. Pas pour le titre, non, mais pour créer la surprise en Playoffs. Avec un nouveau coach – Stan Van Gundy – ainsi que de jeunes joueurs déjà performants – Ingram, Ball – et des vétérans de qualités – Bledsoe, Adams -, New Orleans peut se montrer ambitieux. Mais toutes les ambitions de la franchise de Louisianne seront conditionnées par la santé de Zion Williamson. Cela tombe bien, le phénomène de Duke semble déjà bouillant. Cette nuit, le « Bison de Louisianne » a collé 31 points et 9 rebonds aux pauvres Bucks.

Visuellement, la puissance et l’agilité de Williamson impressionnent et profitent à toute son équipe qui s’est imposée 127-113 contre Middleton (29 pions) et ses coéquipiers. Milwaukee, qui s’alignait sans Giannis, termine sa pré-saison sans la moindre victoire.

https://www.youtube.com/watch?v=SQ-9ytBjbK8&feature=emb_title

Durant et Irving confirment leurs ambitions

Kevin Durant semble avoir bien récupéré de sa lourde blessure au tendon d’Achille et les Nets ont conclu leur pré-saison en giflant les Celtics. Il faudra compter sur l’autre franchise de Big Apple cette année !

Pour le dernier match de pré-saison, les Nets et les Celtics s’affrontaient pour ce qui pourrait bien être une finale de conférence dans quelques mois. Rencontre à suspens alors ? Pas vraiment, les troupes de Brad Stevens buvant le bouillon – 89-113 ! – malgré l’apport de Tatum (19 points et 8 rebonds) et Brown (16 points, 4 rebonds, 4 passes).

En face, Kevin Durant monte en régime: 25 points à 9 sur 16 aux tirs et 6 rebonds. Kyrie Irving (17 points, 7 rebonds et 5 passes) est solide, Joe Harris (14 points et 5 rebonds) parfait en complément et Caris LeVert (18 pions) percutant en sortie de banc. L’effectif des Nets semble particulièrement bien balancé et la second unit – avec LaVert, Green, Allen et Shamet notamment – semble capable de concurrencer pas mal de cinq majeurs. Si la sauce prend, il faudra compter sur Brooklyn cette année !

https://www.youtube.com/watch?v=oWcoCm-Y37E&feature=emb_title

« Ian Hanavan ne pourra pas coacher contre Anvers »

C’est privé de son coach que le Brussels se rendra à Anvers ce samedi. Dans le même temps, Terry Deroover et ses coéquipiers de Malines recevront les Leuven Bears. Dimanche, les Montois auréolés de leur succès de prestige à Ostende accueilleront des Okapis qui disputeront leur premier match de la saison.

Impacté par le Covid qui les a privés de leurs trois derniers matchs (tous contre Malines, en championnat et en Coupe), les Bruxellois devront composer sans leur entraineur ce soir contre Anvers. « La nouvelle est tombée, Ian Hanavan ne pourra pas coacher notre équipe demain contre Anvers. Scénario inédit, le Phœnix sera dirigé par les deux entraîneurs adjoints Laurent Kroner et Phivos Livaditis.C’est une grande première pour ces deux entraîneurs qui auront comme mission de battre l’effectif invaincu en EMBL de Christophe Beghin » informe le Brussels dans un communiqué.

Derby de la « périphérie » bruxelloise aussi ce samedi avec le duel entre les Kangourous et les Bears. Une rencontre qui pourrait bien tomber dans l’escarcelle de Louvain qui semble cette saison capable de se mêler à la lutte pour les Playoffs.

Dimanche, Alost lancera enfin son championnat, laissant Liège seule équipe encore inactive. Les Okapis se rendront à Mons. Un déplacement périlleux pour des Alostois logiquement en manque de rythme et de certitudes chez des Renards qui ont confirmé le week-end passé à Ostende qu’il faudrait compter sur eux pour jouer les premiers rôles.