Les Carnets du basketteur, saison 4 ! Pour le dernier Carnet de l’année, la température monte considérablement.
Pour ce dernier « Carnet » de l’année, je vous propose un sujet plus léger, voire davantage croustillant… Nous sommes à la fin des années ’60 et je suis repris en sélection provinciale drivée par l’inénarrable Félix Maréchal. En guise de lever de rideau à la finale de l’ancestral Challenge Lecoq, nous disputons un duel amical sur l’ancien terrain extérieur de l’Athénée Chênée. Soit, au parc Sauveur. Nous sommes trois Spadois dont un petit nouveau. Qui a donc droit à son bizutage : pendant qu’il prend sa douche, nous accrochons ses vêtements dans un arbre à l’autre extrémité du terrain. Bien séché, il se rend compte de son infortune avant qu’on ne lui indique l’endroit où se trouve son habillement. Pas de problème, il quitte le vestiaire nu comme un ver, passe devant la buvette face à des spectateurs médusés, déniche une branche et récupère relax ses vêtements. Sacré Jean-Luc…
Avec une équipe principautaire de 4e Nationale, nous disputons un match de championnat en plein centre de Namur. Le car doit se faufiler dans des rues étroites et, dans le fond du véhicule, un de mes équipiers – particulièrement gâté par la nature – ne trouve rien de mieux que d’exhiber son « engin » aux deux jeunes femmes de la voiture suivant le bus. Elles le suivent, se rendent compte des raisons de notre déplacement avant d’aller déposer plainte au commissariat le plus proche. Et, pendant la rencontre, arrivée de deux policiers… qui ont le bon goût d’attendre le coup de sifflet final avant d’interroger le « contrevenant ». Sacré Bernard…
Février ’81, Malines reçoit Ostende pour un choc que je suis pour la DH. Il fait glacial à l’extérieur, mais torride à l’intérieur du vénérable « Winketkaai ». Because, la tenue pour le moins dépouillée – doux euphémisme – de l’épouse de Tony Zeno. Un couple fort explosif car si la dame était un spectacle à elle-seule, son mari pulvérisa littéralement un des panneaux malinois suite à un dunk ravageur.
Plus proche de nous, Pepinster loua les services de Nemanja Aleksandrov (33 a, 2,09 m) en 2012/2013. Lors de son séjour hoëgnard, il était parfois accompagné par Jasmina Ilic (35 a, 1,89 m, photo) ayant joué à Villeneuve d’Ascq ou encore au Pana. A chacune de ses arrivées aux matches, on ressentait un certain émoi (surtout masculin) dans les gradins du Paire. Faut savoir qu’elle avait été playmate pour l’édition serbe de Playboy ! A l’époque, j’avais écrit un article à son propos et il fit la « une » de La Meuse Verviers. On se demanderait bien pourquoi ?
Ultime anecdote : je collaborais plus qu’activement pour le magazine « Magic Basket ». Au moment des fêtes justement, un confrère d’outre-Quiévrain présente plusieurs photos de charme de basketteuses françaises. Voilà qui donne des idées à mon incomparable boss s’empressant de contacter, pour la même raison, une dizaine de joueuses liégeoises. Résultat des courses : la grande majorité décline l’invitation, deux ou trois demandent à réfléchir alors qu’une seule accepte d’emblée. Non, je ne vous révèlerais pas son nom. Mais, sachez qu’elle était encore active sur les terrains il n’y a pas si longtemps…
Michel CHRISTIANE
Crédit photo : DR