Comme de nombreux jeunes basketteurs, Maxime Pluys est déçu d’être privé de son sport favori mais ne baisse pas les bras pour autant et continue de s’entretenir physiquement en vue d’une hypothétique reprise. Entretien avec un meneur possédant de vraies valeurs et qui a la compétition chevillée au corps.
Maxime, cette saison devait être celle de la confirmation pour toi en première provinciale avec ta nouvelle équipe de l’Etoile Jupille. N’es-tu pas trop déçu de la tournure des évènements ?
Si, bien sûr, je suis très déçu que le championnat n’ait pas repris comme prévu. Je trouve cela frustrant car depuis juin, nous avons pu retrouver les terrains et travailler avec l’équipe. Nous étions prêts (ndlr: l’Etoile n’a pu disputer aucun match de championnat) et n’attendions qu’une seule chose: le début du championnat. Et là, il va falloir encore patienter. C’est dommage car cela casse le bon rythme que nous avions trouvé mais la situation semble l’exiger.
Qu’est-ce qui te manque le plus ?
L’ambiance au sein du groupe. D’ailleurs, vivement la reprise des entrainements collectifs pour pouvoir revoir tous mes coéquipiers.
Plusieurs scenarii sont sur la table. Lequel a ta préférence ?
Entre une saison blanche et un mini-championnat, mon choix est vite fait: je suis à 100% esprit de compétition. Et j’espère vraiment que nous pourrons reprendre en janvier sous une forme de mini-championnat en respectant, évidemment, les mesures sanitaires.
Dans l’optique d’une éventuelle reprise, continues-tu à entretenir ta condition physique ?
Bien sûr, je ne sais pas rester sans rien faire. J’ai la chance d’avoir pu continuer un moment le sport grâce à mes études en éducation physique et d’avoir eu des entrainements personnels qui m’ont fait énormément de bien. Mais, aussi, dans mes moments libres, je cours souvent derrière le camion poubelle pour gagner un peu de sous et garder la condition (rires).