Conscient de la gravité de la situation, Stéphane Mossay n’en demeure pas moins frustré d’être privé de son sport favori et de ses à-côtés. Le scoreur d’Ans espère des jours meilleurs dans les semaines et les mois à venir. Interview.
Steph, le basket est, comme pratiquement tous les loisirs désormais, à l’arrêt.
Vu la situation actuelle, c’est la meilleure décision pour la sécurité de tous même si je dois avouer que je suis extrêmement frustré de ne plus pouvoir toucher le ballon.
Qu’est-ce qui te manque actuellement et va te manquer dans les prochaines semaines ?
Ce sont bien évidemment les matchs et l’adrénaline qui en découle. De plus, nous avions beaucoup de choses à prouver cette saison et je m’en réjouissais. Les troisièmes mi-temps avec l’équipe me manquent aussi beaucoup car nous avions déjà une belle ambiance au sein de la team. Mais je crois que pour cela, nous parviendrons à nous rattraper sans trop de soucis (rires).
Quelle option souhaites-tu privilégier pour la suite ?
Personnellement, j’aspire à recommencer le plus vite possible mais, pour cela, il faut que les conditions soient bonnes pour tout le monde.
En cette période de confinement, vas-tu entretenir ta condition physique ?
Bien sûr vu que je suis inscrit pour l’Iron Man d’Hawaï (rires). Plus sérieusement, bosser ma condition physique n’a jamais été ma plus grande qualité durant l’entre-saison. Je déteste courir. J’aurais aimé faire plus de tennis car c’est bon pour le cardio – quand ça joue – mais aussi pour les accélérations et les déplacements. Mais ce sport-là aussi est désormais interdit.