« L’adrénaline des matchs et les troisièmes mi-temps »

Conscient de la gravité de la situation, Stéphane Mossay n’en demeure pas moins frustré d’être privé de son sport favori et de ses à-côtés. Le scoreur d’Ans espère des jours meilleurs dans les semaines et les mois à venir. Interview.

Steph, le basket est, comme pratiquement tous les loisirs désormais, à l’arrêt.

Vu la situation actuelle, c’est la meilleure décision pour la sécurité de tous même si je dois avouer que je suis extrêmement frustré de ne plus pouvoir toucher le ballon.

Qu’est-ce qui te manque actuellement et va te manquer dans les prochaines semaines ?

Ce sont bien évidemment les matchs et l’adrénaline qui en découle. De plus, nous avions beaucoup de choses à prouver cette saison et je m’en réjouissais. Les troisièmes mi-temps avec l’équipe me manquent aussi beaucoup car nous avions déjà une belle ambiance au sein de la team. Mais je crois que pour cela, nous parviendrons à nous rattraper sans trop de soucis (rires).

Quelle option souhaites-tu privilégier pour la suite ?

Personnellement, j’aspire à recommencer le plus vite possible mais, pour cela, il faut que les conditions soient bonnes pour tout le monde.

En cette période de confinement, vas-tu entretenir ta condition physique ?

Bien sûr vu que je suis inscrit pour l’Iron Man d’Hawaï (rires). Plus sérieusement, bosser ma condition physique n’a jamais été ma plus grande qualité durant l’entre-saison. Je déteste courir. J’aurais aimé faire plus de tennis car c’est bon pour le cardio – quand ça joue – mais aussi pour les accélérations et les déplacements. Mais ce sport-là aussi est désormais interdit.

Une casquette pour conclure la prépa !

Le Spirou a conclu sa préparation en se faisant très nettement dominer par Alost. Les Carolos devront afficher un autre visage et proposer une meilleure défense à Ostende samedi pour le « classico » d’ouverture.

Après dix minutes, c’était déjà 16-26 et le Spirou avait dès l’entre-deux initial commencé son opération portes ouvertes. Incapables de limiter les Okapis, les locaux étaient logiquement considérablement distancés à la pause, 35-58.

Schoepen (15 points), le jeune Makwa (6 pions) et les Carolos remontaient sur le terrains avec de meilleures intentions pour réduire légèrement l’écart à la demi-heure, 64-80. Mais cela restait insuffisant, malgré un dernier quart équilibré, et Alost s’imposait 88-103.

La Mecque new-yorkaise

Pour n’importe quel basketteur, le « Rucker Park » fait partie des monuments incontournables de Big Apple. Pendant qu’un ancien Spirou débarque en Grèce, le basket est de retour chez nous sur RMC Sport 4. Reste les 5 prolongations qui départagèrent les Italiennes de Schio et Bologne. Ce sont les infos d’EMCE.

Terrains extérieurs : l’incontournable « Rucker Park »

En ce jour d’élections américaines, impossible de ne pas évoquer le principal playground de New-York. A savoir le « Rucker Park » (photo) qui se situe dans le quartier populaire de Harlem. Chaque été, un tournoi estival y rameute les foules car les stars de la NBA y ont leurs habitudes depuis un certain temps déjà. Les plus récentes : le regretté Kobe Bryant ou encore Kevin Durant. Vu l’engouement, on a droit à un véritable petit stade avec gradins et marquoir électronique.

Etranger : cap sur la D1 grecque pour Hammonds, ex-Spirou Charleroi

C’est en 18/19 que Clifford Hammonds (34 a, 1,91 m) s’en vint apporter l’étendue de son expérience aux Carolos. Sur les rives de la Sambre, il formait une paire redoutable avec son compatriote, Matt Mobley. Cette fois, l’Américain s’apprête à revêtir le maillot de l’Ionikos Nicosie, au sein de l’élite grecque. Pour l’heure, cette formation éprouve quelques difficultés au démarrage comme en témoigne son 0 sur 2 initial.

Les dames de Schio triomphent de Bologne après… 5 prolongations

Est-ce un record ? Toujours est-il que les spectateurs du duel féminin au sommet entre Schio (1ère) et Bologne (3e) en ont eu pour leur argent. C’est le site italien Pianetabasket.com qui le rapporte : pour connaitre l’identité du vainqueur pas moins de… 5 prolongations s’avérèrent nécessaires. Au bout, donc, de 65 minutes de jeu, la phalange locale raflait la mise sur la marque de 85 à 78. On compatit à la déception (et l’épuiusement) légitime des Bolognaises…

La télé crève l’écran

Excellente nouvelle : le basket est de retour en Belgique sur RMC Sport. Depuis cette semaine, sa 4e chaîne (RMC Sport 4) diffuse des rencontres européennes. Ce mercredi (18 h 30), vous aurez ainsi droit à la joute opposant en EuroCup Ljubljana à Nanterre. A noter que, si le match se dispute à huis clos, le club slovène offre l’entrée à 100 femmes et que les Français seront orphelins de plusieurs éléments et du coach Donnadieu.

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : New York City

Bonus: le coup de chaud de KD à Rucker Park

« Il est très intelligent »

Tout de suite, cela a « cliqué » entre Gallinari et Chris Paul. Les deux joueurs devraient désormais prendre des voies différentes.

« C’est l’un des meilleurs joueurs avec qui j’ai joués. Clairement, c’est l’un des meilleurs meneurs de jeu, et peut-être même le meilleur meneur avec qui j’ai joué. C’est génial de jouer avec lui, surtout parce qu’il est très intelligent. Il sait comment jouer au basket. Pour un joueur comme moi, sa manière de jouer m’a facilité les choses. Il aime parler, et il communique en permanence. Il est très franc, et on était sur la même longueur d’onde dès le premier entraînement au training camp. Comme nous étions les deux seuls trentenaires de l’équipe, il fallait qu’on soit sur la même longueur d’onde » a ainsi confié « Gallo » à Hoopshype.

Free Agent cet intersaison, Gallinari devrait quitter OKC tout comme Chris Paul cité dans plusieurs rumeurs de transferts.

Le huis clos, l’épée de Damoclès des clubs allemands

Pour Manu Lecomte et les clubs allemands, le championnat se dispute aussi à huis clos.

Basket Europe fait le point sur la situation en Allemagne. Là aussi, le huis clos est de mise et comme un peu partout, de nombreux clubs souffrent économiquement. Contrairement au football, les autres sports ne peuvent se reposer sur une énorme manne financière venue des droits TV.

Outre-Rhin, le gouvernement mettra 200 millions – 800 000 maximum par club – pour tous les clubs professionnels afin de compenser les pertes liées à la billeterie. Un apport non-négligeable mais qui pourrait se révéler insuffisant pour certaines entités alors que les principaux dirigeants oscillent entre résignation, inquiétude et, parfois, incompréhension.

Scinder les séries ?

Une proposition sérieuse semblerait être sur la table en Flandre pour la TDM1 et la TDM2 et pourrait être dupliquée pour les championnats régionaux et provinciaux.

« Quand le basket sera autorisé à reprendre, nous devrions simplement organiser un petit championnat « amical » entre Liégeois. Cela aurait comme avantages de nous faire regoûter au ballon, de partager des soirées de fête et d’amusement – en respectant évidemment les mesures sanitaires – tout en ne mélangeant pas plein de joueurs de provinces différentes afin d’éviter au virus de circuler trop aisément » nous confiait Martin Wintgens la semaine passée. Le pivot des Bobelins était-il devin? Pas tout à fait. Si l’idée de réduire les séries semble dans les cartons, ce ne serait pas pour un championnat blanc mais pour une vraie compétition, avec toutefois des aménagements majeurs.

Selon l’excellent site basket360, une proposition pour la TDM1 et TDM2 est sur la table et pourrait servir de modèle pour le reste des championnats régionaux et provinciaux. Tout dépendrait toutefois du moment où le feu vert sera donné pour une reprise des entrainements. Pour valider cette proposition, trois aspects ne souffrent aucune discussion: la fin de saison sera fin mai 2021, il n’y aura pas de perdants (descendants) mais des gagnants et les Coupes ne sont pas une priorité.

L’idée serait de diviser la série de TDM1 en deux poules de sept équipes pour douze matchs (aller et retour) pour chaque formation avec, ensuite, éventuellement, des Playoffs à quatre ou huit équipes. Pour la TDM2, le format serait identique avec peut-être aussi Playoffs croisés après la phase régulière.

« Elaborer un nouveau calendrier semble compromis »

Aujourd’hui, c’est Benjamin Lesuisse de Cointe qui se confie à Liège & Basketball. Entretien.

Benjamin, la Belgique est désormais à nouveau confinée.

Ces mesures ne m’ont pas surpris car elles étaient inévitable au vu de la situation sanitaire. Même si c’est pénible pour tout le monde, je comprends que le gouvernement prennent de telles décisions. Il va falloir faire preuve de patience avant d’avoir la chance de rejouer.

Qu’est-ce qui te manque le plus depuis que l’accès aux terrains de basket est interdit aux joueurs âgés de plus de douze ans ?

L’adrénaline des matchs est ce qui me manque le plus mais les bons moments que j’ai l’habitude de partager avec mes coéquipiers après les entrainements et les matchs me manquent également.

Selon toi, quelle est la meilleure option dans l’optique d’une éventuelle reprise après les fêtes de fin d’année ?

Je privilégierai la saison blanche – même si jouer des matchs sans enjeu est nettement moins enthousiasmant – car juger une équipe sur un demi-championnat ne me semble pas très équitable. De plus, la situation ne va pas s’arranger très prochainement, élaborer un nouveau calendrier me semble compromis. Il y aura de toute façon une grande quantité de modifications à prévoir. Jouons les matchs que nous pourrons jouer et établissons un petit classement juste pour le « fun » et sans conséquence pour la saison suivante.

Vas-tu entretenir ta condition physique d’ici une éventuelle reprise ?

Oui, comme beaucoup, je vais évidemment essayer de m’entretenir un minimum physiquement en allant courir assez régulièrement afin de ne pas être trop à la ramasse lors de la reprise.

Super Tabu contre Serron, Raman prends le dessus sur Delaere

Quatre Belges se sont affrontés en Espagne: Jada Raman a pris le dessus sur Antonia Delaere et Jonathan Tabu a dominé Quentin Serron.

Avec Estudiantes, Jada Raman a pris le dessus sur Antonia Delaere et ses coéquipières, 64-58. La compagne de Sam Van Rossom a compilé 4 points et 5 rebonds tandis que l’ancienne ailière de Braine a scoré 8 points et pris 2 rebonds.

Victoire aussi pour Jonathan Tabu et Manresa, 94-78, contre Quentin Serron et Bilbao. L’ancien meneur du spirou fut particulièrement productif avec 23 points en seulement 22 minutes ! Serron a lui inscrit quatre pions en 21 minutes.

Lasisi et de sept…

A peine écarté de Bamberg, l’instable international belge retrouve un job dans son… 3e club allemand de l’année. En Espagne, Marc Madiot s’est lâché face aux humeurs de certains coureurs tandis qu’en Suisse, un Américain décrit ses débuts pros en Europe… au siècle dernier. Duel belgo-belge enfin à la télé. Ce sont les infos d’EMCE.

La pépite de la semaine

A l’instar de mardi dernier, la pépite de la semaine sera dédiée au cyclisme. A ce propos, Marc Madiot est ce que l’on a coutume d’appeler un « bon client ». Il a ainsi moyennement apprécié le mouvement d’humeur des coureurs de la Vuelta en raison de fortes chutes de pluie. Du coup, il déclare à L’Equipe : « A partir du moment où l’on s’engage à travers un contrat, on accepte les conditions difficiles du métier. Si ça ne leur plait pas, ils n’avaient qu’à faire du tennis où l’on tend la bâche, on rentre au vestiaire et l’on attend que l’averse passe. » Bref, le Mayennais n’a pas peur de se… mouiller.

Après la Belgique, Elias Lasisi poursuit sa tournée allemande

Malgré son statut de « Belgian Lions », Elias Lasisi (28 a, 1,91 m, photo) ne parvient pas à se fixer. Il commençait ainsi sa carrière professionnelle à Louvain avant de partir à Limburg United… qu’il devait quitter pour des raisons extrasportives. Il rebondissait alors au Portel puis prenait la direction d’Ostende où il était exclu lors d’un duel à Liège pour avoir expédié au sol l’arbitre Van den Broeck. Il entamait alors un périple allemand le conduisant à Göttingen et récemment à Bamberg qui le mettait à l’essai. On n’est jamais assez prudent. Il n’y était toutefois pas conservé, mais trouvait de l’embauche à Crailsheim (1.Bundeliga).

« Des ballons et des hommes » où un Ricain en Confédération

Vous ne le connaissez sans doute pas, mais Jon Fergusson est un sacré personnage. Au cours de sa fabuleuse carrière, il a été notamment peintre, écrivain, coach, prof ou encore philosophe. Cet Etatsunien a néanmoins découvert l’Europe à la fin des années ’70 quand il vint jouer à Nyon : « Quand un Américain médiocre voulait bien gagner sa vie, il n’avait qu’une solution : venir jouer en Suisse », s’amuse-t-il. Ce sont d’ailleurs ses pérégrinations basketballististiques en Confédération Helvétique qu’il décrit dans « Des ballons et des hommes » édité chez Hélice Hélas. A noter que le dernier chapitre est plus spécialement consacré au coaching. Une belle idée de cadeau pour les Fêtes…

La télé crève l’écran

Tout comme l’année dernière, Eleven Sports a acheté les droits pour diffuser la Ligue des Champions. Ostende étant au repos, la chaîne proposera, ce mardi (18 h), l’explication opposant Dijon à Nymburk ou Van Wijn vs Obasohan.

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : BC Göttingen

« Pas sûr qu’il va revenir en défense »

Dialogue savoureux entre Barack Obama et LeBron James – qui veut « jouer la carotte en attaque » la première partie de la saison – dans l’émission The Shop.

Dialogue sympa entre Barack Obama et Lebron James pour l’émission The Shop. Alors que l’incertitude plane encore très légèrement sur la date de la reprise de la prochaine saison NBA, l’ancien « POTTUS » a taquiné « The Choosen One ». « Je ne suis vraiment pas sûr qu’il va revenir en défense pour la première moitié de la saison » pique Barack Obama. « La première partie de la saison ? Je vais jouer la carotte en attaque sur l’intégralité des matches » a surenchérit LeBron James. « Hey, tu dois te préserver pour les moments importants, il faut laisser Anthony Davis faire tout le boulot » a ajouté, hilare, le meilleur basketteur de l’histoire de la Maison Blanche.

Un Président pareil, ça manque…