Une formule inédite !

Des championnats avec montants mais pas forcément de descendants et aucune obligation de recommencer: c’est en substance ce vers quoi se dirigent les basketteuses et basketteurs.

Près de 90% des clubs ont participé à l’enquête de l’AWBB sur la forme à donner à la suite de la saison. Des conclusions en furent tirées et c’est bel et bien vers une reprise des championnats que se dirigent les basketteuses et basketteurs. Dans la newsletter de l’AWBB, la nouvelle formule est détaillée avec précision.

« Sur la base des résultats de l’enquête, le Conseil d’Administration et les comités provinciaux ont fixé les principes de reprise des championnats régionaux et provinciaux, séniors et jeunes comme suit :
 
1. La participation à la reprise des championnats n’est pas obligatoire. Les clubs qui ne souhaitent pas reprendre la compétition 2020-2021, retrouveront leur division pour la saison 2021-2022.
 
2.Pour les clubs qui souhaitent participer aux différents championnats régionaux ou provinciaux ils doivent confirmer l’inscription de leurs différentes équipes pour le 30 novembre 2020 au plus tard :
 
2.1. (*) Pour organiser un championnat, il faut compter au moins 2/3 du nombre d’équipes inscrites dans la série.
 
2.2. Les 3 dates de reprise sont fixées comme suit :
 
a. La compétition reprend à partir du week-end des 9 et 10 janvier 2021 moyennant l’autorisation des autorités qui doit être accordée au plus tard le 5 décembre 2020.
 
b. La compétition reprend le week-end des 6 et 7 février 2021 moyennant l’autorisation des autorités qui doit être accordée le 8 janvier 2021 au plus tard.
 
c. La compétition reprend le week-end des 27 et 28 février 2021 moyennant l’autorisation des autorités qui doit être accordée le 31 janvier 2021 au plus tard.
 
d. Passé le 31 janvier 2021, la saison 2020-2021 est définitivement neutralisée.
 
Dans tous les cas, la saison se termine au plus tard le 31 mai 2021.
 
2.3.  La formule du championnat sera déterminée par le département championnat AWBB ou les CP pour chaque niveau (séniors et jeunes) en fonction des inscriptions et des résultats de l’enquête.
 
2.4. (*) Dans les divisions séniores, dames et messieurs, l’équipe classée première obtient le droit de monter de division, les équipes classées aux 2 dernières places ont la possibilité de descendre.
 
On entend par droit à la montée, le fait que seule l’équipe classée première peut monter ou renoncer à la promotion par dérogation à l’article PC55.
 
On entend par possibilité de descente, le fait que seules les 2 équipes réinscrites classées dernière et avant-dernière peuvent descendre ou renoncer à la dégradation et rester dans la division.
 
2.5.  Dans les divisions jeunes régionales filles et garçons, il n’y aura pas de descendants
 
2.6.  Le département championnat AWBB et les comités provinciaux sont chargés de
l’exécution de ces décisions.
 
Remarques
 
1.Les résultats du 1er tour sont annulés.
 
2.Les modifications au calendrier sont gratuites jusqu’à 7 jours avant la reprise de la compétition.
 
(*) A l’exception de la compétition provinciale séniores du B-BW. »

Il y aura donc bien un championnat – si les conditions sanitaires le permettent – et plusieurs dates de début son envisagées. Les points serviront à déterminer les montants mais il n’y aura pas d’obligation de relégation. Enfin, les équipes non-désireuses de recommencer pourront tirer un trait sur l’exercice 2020-2021.

« Kolossal » coup de pouce

Outre-Rhin, les clubs pros masculins peuvent espérer une aide allant jusqu’à 800.000 euros. Un autre monde ! Il n’y aura plus de derby principautaire en D1 dames puisque les Pepines ont opté pour le groupe B au contraire des Panthers. L’air de rien, il y aura moyen de voir quatre duels tout au long du week-end. Ce sont les infos d’EMCE.

De 10 à 12 millions d’€ : l’aide de l’Etat allemand aux clubs de D1

C’est le site « Sportschau.de » qui révèle l’information. Suite à la crise sanitaire, les 18 clubs allemands de D1 masculine (photo) ont introduit une demande d’aide urgente au gouvernement. Celui-ci s’est montré particulièrement réactif (et généreux) puisqu’il a décidé de leur octroyer un subside total tournant entre 10 à 12 millions d’euros. Autrement dit, chaque formation peut espérer un coup de pouce financier allant jusqu’à 800.000 €. C’est déjà chose faite pour six équipes et les comptes des 12 autres seront très bientôt actionnés. De quoi faire rêver de l’autre côté de la frontière de Lichtenbusch…

C’est décidé : les Pepines évolueront dans le groupe B

Avec une D1 féminine se scindant en deux poules, les responsables pepins avaient demandé un délai supplémentaire de réflexion. Hier, le vénérable club hoëgnard a fait savoir que ses dames évolueront au sein de la poule « mineure ». Dont le championnat ne reprendra pas de sitôt. Sauf erreur, le groupe A sera composé de Liège, Braine, Namur, Boom, Malines, Courtrai et le SKW. Dans l’autre série, on retrouvera Pepinster, Waregem, Lummen, Laarne et Charleroi.

Etranger : un ancien Bruxellois en Israël et un ex-Giant en Macédoine

En 2014, Jordan Callahan (30 a, 1,84 m) avait effectué un court séjour à Anvers. Après avoir loué ses services à Nicosie, il tentera d’exprimer ses talents à Bitola, en D1 macédonienne. Un autre qui a la bougeotte, c’est Jonathan Augustin-Fairell (27 a, 2,01 m). Passé par le Brussels (19/20), il rebondit cette fois à l’Hapoel Galil Elyon au sein de l’antichambre israélienne. A noter qu’il avait repris les entraînements avec Porto (D1 por). Il s’agit de son 5e club en deux saisons.

La télé crève l’écran

Sauf remise de dernière minute, quatre rencontres constitueront le menu télévisuel (ou internet) de cette fin de semaine. A savoir, Kaunas – Real Madrid (v. 19 h, VOOsport World 1) et Brussels – Anvers (v. 20 h 30, VOOsport World) ; Métropolitains ’92 – Pau (s. 20 h 30, Sport en France) ; et ASVEL – Orléans (d. 17 h 45, La Chaîne l’Equipe).

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : BBL

40 shots de vodka et 10 bières pour 4

En cette période de confinement et de crise sanitaire, faire la fête est logiquement interdit et inapproprié. Du coup, on se remémore une anectode du spécialiste en la matière: Dennis Rodman. Sa présence dans certaines buvettes liégeoises aurait à coup sûr valu le déplacement tout en garantissant la pérennité des finances des clubs qui l’auraient accueilli.

« J’ai une anecdote un peu spéciale et je n’ai pas pu suivre son rythme. Je n’ai fait la fête qu’une fois avec lui parce qu’après il faut 7 à 10 jours pour s’en remettre » commence Toni Kukoc dans un podcast. « Nous étions 4, et la première chose qu’il a faite c’était de commander 40 shots de vodka et 10 bières. Je lui ai demandé si d’autres personnes allaient se joindre à nous et il m’a dit qu’il était important de faire en sorte que le bar reste ouvert. Tous ceux qui étaient dans le bar ce soir-là ont eu de la bouffe et des verres offerts par Rodman. »

Si le meilleur rebondeur (officieusement) de l’Histoire était un sacré soiffard et un pétard ambulant, c’était aussi une crème d’homme dans un groupe. « C’est un super mec qui était génial pour tout le monde, mais pas pour lui parce qu’il avait du mal à trouver le bon équilibre » ajoute la « Panthère Rose croate ».

La licorne absolue

Pour son premier match en Coupe d’Europe avec Nanterre, Victor Wembanyama a à nouveau impressionné les observateurs.

Victor Wembanyama a seize ans et mesure déjà 2,16 mètres. Il fait saliver tous les scouts de la planète et impressionne tous les observateurs. Après avoir réussi une prestation phénoménale avec le Centre Fédéral (avec une victoire à la clé) en N1, la licorne française avait encore fait le buzz sur les réseaux sociaux pour une vidéo où on pouvait le voir enfiler les triples en shootant de la main gauche !

En Coupe d’Europe (il possède une double licence), Wembanyama n’a pu éviter la défaite de Nanterre contre Ljubljana mais a eu le temps de marquer les esprits. En dix-sept minute, la pépite française a compilé 5 points (à 2 sur 3 dont un triple), 6 rebonds, 2 passes et 4 contres !

« Sky is the limit » pour Wembanyama !

Bonus: son chantier avec l’INSEP

« Les réseaux ont envahi la personnalité et le temps de chaque individu »

La vie des sportifs à l’ère des réseaux sociaux.

Dans les années 80 et 90, Michael Jordan faisait la Une de tous les magazines, la moindre de ses apparitions publiques était relayée par la presse nationale et suscitait des mouvements de foule assez conséquent. Omniprésent médiatiquement, traqué (et parfois matraqué) par les paparazzis, Michael Jordan en a parfois souffert. Certaines insinuations de de la presse papier ou des médias audiovisuels ainsi que des critiques – souvent injustes, parfois blessante – ont pu agacer, perturber ou nuire à la sérénité mentale de « His Hairness ». Toutefois, le G.O.A.T. (oui, nous prenons position) avait tout de même la chance d’exercer son job alors que les réseaux sociaux n’existaient pas encore. Et ceux-ci ont considérablement changé la donne pour les sportifs professionnels.

Si les Facebook, twitter, instagram et autres plateformes numériques sont utilisées par les joueurs professionnels pour se « vendre » et se mettre en valeur afin, notamment, de se rapprocher de leur communauté ou de négocier de juteux deals commerciaux, ils se retrouvent également à la merci de la moindre critique, épiés constamment, et le moindre faux-pas peut devenir viral en quelques minutes. Une paradoxe que Jordan n’élude pas dans un entretien fleuve avec Cigar Aficionado. « Ce qui est différent aujourd’hui par rapport à l’époque à laquelle je jouais, ce sont les réseaux sociaux. Twitter et toutes ces choses-là. Les réseaux ont envahi la personnalité et le temps de chaque individu. Des gens en sont arrivés à exploiter ça pour en tirer un gain financier. C’est ce qu’a dû gérer quelqu’un comme Tiger Woods, je ne sais pas si j’aurais pu survivre dans cette ère de Twitter, où tu n’as pas l’intimité que tu souhaites et où tout ce qui te semble très innocent peut toujours être mal interprété » explique Michael Jordan dont les références au golf, sa seconde passion, sont nombreuses dans cette interview. « Je veux que ma vie reste mienne. Je n’ai pas besoin d’admiration supplémentaire. »

La légende des Bulls est loin d’être un fan des réseaux sociaux. « Mon père est tellement anti-réseaux sociaux, mais vraiment anti-réseaux sociaux. Je ne l’imagine pas une seule seconde sur Twitter, Instagram ou quelque chose du genre » confirmait sa fille Jasmine.

A l’inverse, par exemple, Alexandre Bousmanne est connu pour sa ribambelle de hashtags après les matchs d’Aubel (et de SFX auparavant). « Ca, c’est notre signature et, manifestement, cela amuse la Province. Nous avons lancé une mode (rires). Le secret, c’est de les faire en équipe. Et après avoir bu un verre, c’est souvent plus marrant » nous confiait-il en 2018, quand les Collégiens dominaient la première régionale. Une interaction digitale qui manque à l’heure où le basket est paralysé.

« Les boulets sauce lapin avec Jean Joly »

Passé par les USA, la France, la Belgique et Chypre, Karim Souchu a eu une carrière bien remplie avant de devenir coach de l’équipe de France de 3×3. Entretien fleuve avec l’ancien chouchou du Country Hall.

Karim, comment s’est passée ta reconversion ?

Elle s’est très bien passée. Je savais que je voulais me lancer à fond dans le 3×3 et je suis désormais coach de l’équipe de France de basket 3X3.

En quoi cette discipline – qui se développe de plus en plus – peut-elle attirer de nouveaux amateurs et quelles sont les qualités indispensables pour y briller ?

Cette discipline va attirer de nouveaux amateurs car le concept est fun et dynamique. Le jeu va plus vite et c’est beaucoup plus intense. Pour y être performant, il faut être polyvalent. De très bons joueurs de 5×5 ne sont pas forcément de très bons joueurs de 3×3. C’est très spécifique.

Tout jeune, tu avais pris la décision d’aller te former aux Etats-Unis. Quels souvenirs gardes-tu de tes années à Furman ?

Ce furent mes plus belles années en terme d’apprentissage. La culture du sport est vraiment unique aux USA: c’est une véritable religion.

Tu as beaucoup joué en France mais aussi à Chypre et en Belgique. Quelles différences dans les styles de jeu ou dans l’approche du basket as-tu pu relever au cours de ta carrière ?

En France, le jeu y est très athlétique. A Chypre, c’était un jeu très physique, comme l’est le basket grec. La Belgique était un mix de tout cela du fait du grand nombre d’Américains présents. A l’époque où je jouais à Liège, il y avait peu de joueurs belges qui dominaient dans le championnat.

« Les Liégeois m’ont marqué à vie »

Avant d’arriver à Liège, connaissais-tu le basket belge ?

Non, pas du tout. Quand je suis arrivé, Guy Muya m’a tout de suite mis au parfum et parlé de l’histoire du basket en Belgique.

Tu as joué à Liège pendant près de trois saisons, quels sont les meilleurs souvenirs liés à cette période de ta carrière ?

Mes années à Liège sont un bon souvenir. Nous avions un Président, Jean Joly, que j’appréciais beaucoup. Nous avons connnu deux Coupes d’Europe (ULEB et FIBA Cup). Malheureusement, cela ne s’est pas terminé comme je le voulais. Je me sentais bien à Liège mais, il faut dire les choses, le coach de l’époque m’a savonné la planche pour que je parte. Je n’ai appris que récemment comment cela s’est passé en coulisses. On m’a fait passer devant le Président et le nouveau coach Tom Johnson – que je n’ai jamais rencontré d’ailleurs – pour quelqu’un de pas professionnel et qui n’allait pas à l’entrainement dans le but de justifier ma mise à l’écart. Je suis tombé de haut. C’était petit et, surtout, cela montre bien que certaines personnes n’étaient pas dignes de ma confiance. Bref, c’est du passé mais je n’oublie pas. Par contre, les Liégeois m’ont marqué à vie par leur accueil et leur gentillesse. Mon fils est né à Liège. D’un point de vue sportif, le derby contre Pepinster était extraordinaire. C’était le match à ne pas perdre… La belle époque !

Qu’appréciais-tu particulièrement à Liège et dans la région liégeoise ?

Les boulets sauce lapin (rires). Jean Joly m’avait fait découvrir ça. J’allais toujours dans le même restaurant pour en manger: au centre ville, chez As Ouhes.

Au cours de ta carrière, quels sont les coéquipiers qui t’ont le plus marqué ?

En France, John McCord et Alhadji Mohamed à Limoges. En Belgique, c’était Stéphane Pelle.

Et quels coachs ont eu le plus gros impact sur toi ?

Mon coach espoirs, Joël Delabye.

« Voyager grâce au basket reste extraordinaire »

Tu as remporté des distinctions individuelles et disputé plusieurs finales. Quand tu regardes en arrière, quels sont tes meilleurs souvenirs ?

Mes titres de champion de France Espoirs, mes années aux USA, le parcours en FIBA Cup avec Liège mais aussi de pouvoir beaucoup voyager grâce au basket. Cela reste quelque chose d’extraordinaire. Quand tu joues, tu ne t’en rends pas forcément compte mais c’est une vraie chance.

Nourris-tu certains regrets ?

En Belgique, celui de ne pas avoir gagné le championnat. Nous avions pourtant une très forte équipe avec, notamment, Stéphane Pelle, Mo Finley, Ron Ellis, Ebi Ere ou Roger Huggings…

Comment juges-tu l’évolution du basket ?

Le jeu est désormais différent, moins physique mais plus athlétique. Tout le monde veut tirer à trois points mais, souvent, je remarque que les fondamentaux sont délaissés. Sauf dans le basket féminin?

Quels conseils donnerais-tu à de jeunes basketteurs qui aspirent à une carrière professionnelle ?

De travailler dur et, surtout, de croire en ses rêves. Il faut toujours se dire que quelqu’un travaille aussi dur que toi avec les mêmes objectifs. Il faut donc faire preuve de sérieux et de détermination. Je dis souvent à mes joueurs qu’on ne sait jamais qui te regarde. A tout moment tu peux te faire remarquer par des recruteurs et cela peut lancer une carrière.

Quid des « Luxos » de NBA ?

Deux Ricains ayant bien connus les bords de la Moselle poursuivent d’intéressantes carrières. Dont une chez les Cavaliers de Cleveland. Comme la saison dernière, VOOsport World prendra à nouveau la balle au bond alors que l’ASVEL (Jekiri et son coach) seront attendue, ce soir, du côté de Vitoria. Ce sont les infos d’EMCE.

Passés par Atlanta et Cleveland, que deviennent Ogden et McKinnie ?

En début d’année, je vous narrais les contes de fées vécus par Mark Ogden Jr (26 a, 2,06 m) et Alfonzo McKinnie (28 a, 2,01, photo) ayant transité par le Racing Luxembourg (D1) et les East Pirates de Wasserbillig (D2) au Grand-Duché. Le premier a effectué une éphémère pige aux Hawks d’Atlanta avant d’intégrer la G-League (Colline Park). Cet automne, il a signé en faveur de Würzburg en 1.Bundesliga. A la surprise générale, le second avait débarqué chez les Golden State Warriors et y prouvait l’étendue de son talent. Au point que les Cavaliers de Cleveland lui ont proposé un contrat longue durée. Elle n’est pas belle la vie ?

VOOsport World sera à nouveau au rebond cette saison

VOOsport World ne manquera pas la reprise de la compétition. Dès vendredi (20 h 30), cette chaîne retransmettra la confrontation entre le Brussels et l’Antwerp. Double ration le week-end prochain avec Malines – Ostende (v. 20 h 30) ainsi que Mons – Louvain (s. même heure). Pierre Vandersmissen signale encore que, fin novembre, VOOsport World ne manquera rien des deux matches de nos Belgian Lions en Lituanie.

Etrangers : Gibson (ex-Ostende) en Pologne, Nolan (ex-Limburg) quitte Nyon

Kyle Gibson (33 a, 1,93m) avait régalé les supporters ostendais en 15/16. Après différents points de chute, il atterrissait l’an passé à Boulazac (Jeep Elite). Désormais, il défendra les intérêts du Slask Wroclaw, en D1 polonaise. Voici peu, je vous signalais que l’ancien Limbourgeois, Nolan Berry (26 a, 2,09 m) avait rebondit au BBC Nyon (D1 suisse). Pas pour longtemps car il a décidé de quitter le club vaudois pour raisons personnelles. Il y aura disputé un seul match officiel…

La télé crève l’écran

Comme hier, on reste branché sur RMC Sport 4 qui sera présent au duel d’Euroligue (20 h 30) entre Vitoria et l’ASVEL. L’ex-Côtier, Tonye Jekiri, sera concerné au premier chef : « C’est la toute première fois que je suis opposé à une de mes anciennes équipes. Je dois bien avouer que c’est assez spécial », déclare-t-il.

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : Cleveland Cavaliers

Bonus: l’incroyable trajectoire de McKinnie (ici et ici) ainsi que ses highlights

« Des solutions ont été trouvées en interne »

Les matchs de l’EuroMillions Basketball League seront visibles en streaming mais Liège Basket – qui a décidé « de poursuivre son aventure » – ne jouera pas en 2020.

« Nos joueurs sont prêts, et vous ?! », interpelle le club liégeois sur sa page Facebook. « Abonnez-vous maintenant pour embl.tv regardez tous les matchs EMBL en direct ou à la demande avec les commentaires en direct fournis par votre équipe. La plateforme sera gratuite en novembre. Si vous êtes détenteur de billets pour la saison avec l’un de nos clubs, vous pourrez regarder tous les matchs en direct toute la saison. »

Toutefois, les supporters liégeois devront patienter avant d’observer leurs protégés. En effet, le club principautaire ne jouera pas en 2020 et devrait reporter ses matchs à domicile mais aussi ceux qui doivent se disputer à l’extérieur.

« Lors de la 1ère communication de la Pro League qui confirmait le 23/10/20 que le championnat reprenait bien le 6 novembre, VOO Liège Basket avait exprimé son intention, comme d’autres clubs, de reporter son premier match à domicile contre Alost prévu le 13 novembre. Lors du dernier CA de la Pro League, le 28 octobre, une majorité de clubs ont souhaité maintenir le début du championnat au 6 novembre malgré un huis clos que l’on sait déjà prolongé à plusieurs semaines, voire plusieurs mois. La possibilité leur étant offerte, certains clubs ont souhaité, malgré tout, reporter certains de leurs matchs et pouvoir bénéficier de leur droit au chômage temporaire » rappelle Liège Basket dans son communiqué. « Après réflexion et concertation au sein de son CA, VOO Liège Basket décide de poursuivre son aventure, des solutions ont été trouvées en interne. Cependant, parce que le club repose sur le soutien de ses partenaires, par respect pour ces derniers mais aussi pour ses supporters et abonnés, VOO Liège Basket a décidé de reporter TOUS ses matchs de novembre et décembre, à domicile ET en déplacement à janvier 2021. »

Concrètement, cela concerne les matchs du 6/11/2020 à Limburg United (report demandé par Limburg), du 13/11/2020 contre Okapi Alost, du 4/12/2020 contre Spirou Charleroi, du 8/12/2020 à Leuven Bears, du week-end du 12 et 13/12/2020 (matchs de coupes premier tour ainsi que du 18/12/2020 contre Limburg et du 26/12/2020 à Okapi Alost (demandé également par Alost).

« Le Club tient à remercier ses joueurs et son staff pour la confiance renouvelée en son CA mais aussi ses partenaires qui ont décidé de continuer à le soutenir et ceux qui sont en train de nous rejoindre » ajoute le club principautaire. « Never give up, just move on ! »

Crédit photo: JPh Ciraolo

« Kawhi Leonard n’est pas un leader »

Rajon Rondo pourrait-il amener son leadership aux Clippers ? Ceux-ci en auraient besoin « comme les petits vieux ont besoin de semelles orthopédiques » !

« Si Steve Ballmer et Lawrence Frank réfléchissaient, ils seraient déjà en train de frapper à la porte de Rajon Rondo. Il manque un leader aux Clippers. Kawhi Leonard n’est pas un leader. C’est un incroyable joueur de basket, mais pas un leader » a déclaré Perkins sur ESPN. « A Toronto, c’était Kyle Lowry le leader. Quand j’ai regardé jouer les Clippers dans la bulle, je me suis dit que Kawhi Leonard avait bien trop de choses à gérer. Il faut un gars comme Rajon Rondo. C’est le général ultime sur le terrain. Il est capable de placer tout le monde et de donner les clés à ses camarades. Les Clippers ont besoin de Rondo comme les petits vieux ont besoin de semelles orthopédiques. »

« Un dépistage hebdomadaire »

Comme de nombreux autres championnats européens, celui de Grèce peut se poursuivre à huis clos.

Bien que toutes les compétitions soient suspendues pour un mois en Grèce, le basket professionnel peut lui se poursuivre, mais à huis clos. « La possibilité de fonctionnement exceptionnel des installations sportives pour les entraînements et les matchs des équipes participant à la ligue de basket (Basket League), sans la présence de spectateurs et dont les équipes suivent un protocole sanitaire, qui comprend un dépistage hebdomadaire des athlètes pour la COVID-19 avec test d’antigène par des laboratoires accrédités » précise la fédération hellénique dans un communiqué.