« Je n’aime pas fuir les challenges »

Rudy Gobert n’est guère perturbé par les rumeurs autour d’un possible déménagement et se concentre sur un grand objectif: gagner avec le Jazz.

Sur le le plateau de beIN Sports dimanche dernier Rudy Gobert a fait le point sur sa situation, notamment les rumeurs qui l’envoient à Boston. « Il y a plein de rumeurs. Et encore plus ces derniers mois, il y a pas mal de rumeurs autour de mon nom. Mais j’espère bien que les autres équipes me veulent, je m’inquiéterais si ce n’était pas le cas » rigole le pivot du Jazz. « Après, un trade, il ne suffit pas qu’une équipe me cible… Il faut aussi que mon équipe ait envie de m’échanger. Pour moi, je suis très bien à Utah et je compte bien gagner avec le Jazz. »

S’il se sent bien à Salt Lake City, l’intérieur français assure être tourné vers un seul objectif: la victoire. « L’important, pour moi, c’est de continuer à progresser et de gagner. Gagner avec une franchise où j’ai construit des choses, ça a quand même plus de valeur. Plutôt que de rejoindre une autre équipe qui est déjà accomplie. Je veux gagner, mais ça n’a pas la même valeur avec l’équipe où tu as charbonné. Mais ça, c’est juste mon caractère. Je suis quelqu’un qui n’aime pas fuir les challenges. Je suis comme ça. L’argent, c’est super, c’est bien. C’est important de se faire respecter à ce niveau-là. Mais le plus important, ça reste de gagner » a expliqué Gobert.

« LeBron est un énorme fan de Jordan »

Observateur attentif de The Last Dance, LeBron James aimerait être considéré sur le même plan que l’idole des Chicago Bulls.

Pendant le confinement, The Last Dance a réalisé des cartons d’audience. Même les joueurs NBA ne loupaient pas un épisode. Comme ses collègues, LeBron James a maté le docu produit par ESPN. « J’ai regardé The Last Dance avec lui. LeBron est un énorme fan de Jordan, on le sait tous. Chaque jeudi et chaque samedi, on regardait ça ensemble. Le respect que Bron a pour MJ est sans égal. Il aimerait simplement être considéré sur le même plan que lui » assure Jared Dudley dans The Ringer.

« Les clubs vont mourir si ça dure plus d’un mois »

Tony Parker est particulièrement inquiet pour le basket français.

Au cours de sa fructueuse carrière, Tony Parker a relevé d’innombrables défis et vécu maintes situations complexes. Celle que traverse actuellement le basket français est sans doute l’une des plus délicate, comme le confie le propriétaire de l’ASVEL dans un entretien accordé à L’Equipe.

« Pour la première fois je suis inquiet pour notre sport, mais aussi pour le sport français en général [….] Si ça dure plus d’un mois on va mourir. Les clubs vont mourir. On ne peut pas jouer à huis-clos toute une saison c’est impossible […] Je suis dispo pour aller discuter, être proactif, aller de l’avant et trouver des solutions. Le basket français a des ressources. En temps de crise, il est extrêmement mobilisé. Mais à la fin de la journée on ne pourra pas faire des miracles […] Il faut qu’on essaie de fédérer tout le monde pour tenter de trouver une solution et sauver le basket français » assure TP. Espérons qu’il soit entendu.

Oli 3F « on fire » dans le Classico !

Ostende a pu compter sur un excellent Pierre-Antoine Gillet et sur un Olivier Troisfontaines redoutable pour remporter le match d’ouverture contre le Spirou.

A domicile, Ostende recevait samedi le Spirou pour un « Classico » qui réjouissait tous les amateurs de la balle orange. Les échanges étaient équilibrés et après dix minutes, le marquoir affichait 24 à 23 en faveur des locaux. Le second quart permettait aux troupe de Dario Gjerga de creuser légèrement leur avance. Emmenés par un super Mario Nakic (25 points à 10 sur 13 et 9 rebonds), les Ostendais menaient 52-46.

Si la seconde période était légèrement moins offensive, l’adresse à distance (45%) des locaux ne faiblissait guère. Ostende pouvait compter sur un Oli 3F « on fire » (18 points à 70%, 3 rebonds et 3 passes) et sur un Pierre-Antoine Gillet efficace (14 points, 7 rebonds et 3 steals) ainsi que sur sa défense réputée pour asseoir son emprise sur la partie et remporter la victoire, 94-79. Une rencontre qui prouve si besoin est que les champions en titre seront encore de sacré clients cette saison !

Crédit photo: BC Ostende

Du pasteur au juge du Guinness Book

Les Carnets du basketteur, saison 4 ! Dans cette chronique, deux coups d’éclairage sur deux trajectoires aussi improbables que savoureuses.

Pour cette nouvelle chronique, je vous propose de découvrir les étonnantes carrières de deux Américains ayant brillé sous nos latitudes. Celles de Lionel Billingy (68 a, 2,05 m) et de Barry White (73 a, 2,01 m). Rien à voir avec le chanteur…

Saison 78/79, la Belgique a organisé, l’année précédente, l’Euro. Notamment au Sart Tilman et où le Standard est toujours en pleine heure de gloire. Pour preuve, les « Rouches » s’offrent les services d’une référence mondiale. A savoir, le longiligne, Lionel Billingy (dit « Long Train »), qui, après une saison (46 matches en ABA, la NBA de l’époque), rentabilise d’abord ses talents à Berck. Il y devient le meilleur rebounder (15,5 rebonds) et 6e marqueur (25,5 pts) de la D1 hexagonale. Un vrai régal pour les spectateurs du Country Hall… ancienne version. Ensuite, il met le cap sur Caen puis la Suisse (joueur et entraîneur) où il réside toujours d’ailleurs.

« Une fois que j’ai remisé mon équipement, j’étais complètement désorienté », confie-t-il, « J’ignorais réellement ce que j’allais faire. C’est alors qu’un copain m’a invité à l’accompagner à la messe du dimanche matin. Ca été la révélation. » Et de poursuivre : « Aujourd’hui, outre mes organisations de stages, je suis pasteur au sein de la communauté chrétienne internationale de Bienne où j’officie régulièrement. » Confidence pour confidence : lors de son séjour en Cité ardente, personne n’aurait misé un cent qu’il deviendrait un homme d’église…

Barry White, pour sa part, a rapidement obtenu sa naturalisation française et porta le maillot national à 43 reprises. Il était ainsi présent à l’Euro principautaire (7 matches). Ces principaux points de chute furent Vichy, Mulhouse et Tours. Quand il range ses baskets au clou, Mc Donald lui met le grappin dessus et lui offre la direction de 5 restaurants. Il devient alors juge officiel du Guinness Book et preste trois étés à « L’été de tous les records », sur FR3, avec Pierre Sled, l’ex-époux de Sophie Davant, cette passionnée de basket. Jusqu’il y a peu, il était encore le préparateur physique des athlètes qataris de haut niveau (photo). « Quand je suis arrivé là-bas, on m’a installé dans un immense fauteuil puis arrive le secrétaire du comité olympique local et je lui fais remarquer que le palais est fabuleux. Il me dévisage de haut en bas tout en me faisant observer que ce n’est pas le palais, mais la… salle d’attente. »

Par le plus grand des hasards, j’assistais à un match de Coupe Korac, à Dudelange, le mardi 31 octobre 1978. Les Grand-Ducaux étaient opposés à l’EMS Challans dont la principale figure de proue était… Barry White. Comme quoi le monde est bien petit mon cher Monsieur.

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : Aspire

« Bien d’avoir un Aubelois pour diriger cette équipe »

Il y a deux ans et demi, Léonard Leduc et son comité choisissaient Arnaud Lardinois pour diriger l’équipe fanion d’Aubel.

 « C’est bien que cela soit un aubelois qui dirige cette équipe » souriait alors Léonard Leduc. « Nous avons toute confiance en Arnaud pour mener à bien sa mission. « 

 « Je suis un vrai gars d’Aubel, même si je vis désormais à La Minerie » rappelait d’ailleurs Arnaud. « Il y a un peu moins de vingt ans, j’ai fait partie de l’aventure des Verts pour amener le club en P1. Nous n’étions pas forcément les meilleurs, mais nous mettions tout notre coeur, nos tripes, notre envie sur le terrain. »

Après une première saison mitigée en R2 et puis avoir échoué d’un chouïa à décrocher la montée en R1 l’an dernier après une saison marquée par un départ en fanfare malgré de sérieux problèmes de blessures au sein de l’effectif, les Herbagers se profilaient en favoris pour le titre cette année en R2. Malheureusement, le Covid-19 est venu perturber tous les plans !

Louis Hazard taille patron

Louis Hazard confirme son excellente forme mais le Brussels revers s’incline d’un fifrelin après une belle propagande pour le basket.

Ce vendredi avait lieu le premier match de l’EuroMillions Basketball League entre le Brussels et Anvers. Et pour une première confrontation, Bruxellois et Anversois étaient prêts. Peu de balles perdues, une bonne adresse générale, des paniers et du suspens résument parfaitement cette rencontre remportée par les visiteurs (qui sont déjà depuis plusieurs semaines sur le pont en Coupe d’Europe).

Les dix premières minutes résolument offensives permettaient aux visiteurs de prendre une légère avance, 23-27. Dans le second quart, Louis Hazard (18 points, 4 rebonds et 2 passes) et ses coéquipiers effaçaient leur débours pour prendre les commandes. C’était 49-45 à la pause.

Au retour des vestiaires, les troupes de Christophe Beghin grignotaient leur retard et, à la demi-heure, c’était l’égalité parfaite: 69 partout ! Les dix dernières minutes riches en suspens voyaient finalement les Anversois émerger, 86-91. A noter les six points en vingt-quatre minutes du Liégeois William Robeyns.

Ce samedi soir, place au Classico entre Ostende et le Spirou.

Crédit photo: Brussels Basketball

Meesseman n’ira pas au Portugal

Emma Meesseman et Pierre Cornia positifs au Covid-19 n’accompagneront pas les Belgian Cats au Portugal.

C’est au Portugal que les Cats prendront prochainement leurs quartiers. Notre équipe nationale y disputera deux rencontres de qualification pour le prochain Euro. Le jeudi 12 novembre, Julie Allemand et ses coéquipières affronteront le Portugal et le 14, ce sera l’Ukraine qui sera au menu.

Malheureusement, Emma Meesseman et Pierre Cornia ne seront pas du voyage. Basketballbelgium informe que la leader des Cats et son assistant-coach ont contracté le virus.

La selection Belgian Cats: Julie Allemand,  Marjorie Carpréaux, Antonia Delaere, Serena-Lynn Geldof,  Becky Massey, Billie Massey, Hanne Mestdagh, Kim Mestdagh, Heleen Nauwelaers, Jana Raman, Elise Ramette, Laure Resimont, Julie Vanloo, Ann Wauters.

« Heureux de pouvoir simplement rejouer »

Comme Maxime Halkin, de nombreux basketteurs sont privés de la plupart des activités qui font le sel de l’existence. Entretien.

Max, comme à peu près tous les secteurs, le sport amateur est désormais à l’arrêt.

Je ne suis pas surpris et je crois que tout le monde s’y attendait. Les décisions gouvernementales ont un goût amer mais sont logiques vu la situation actuelle.

Qu’est-ce qui te manque le plus ?

C’est de me rendre à l’entrainement pour m’entrainer, retrouver l’équipe, passer un bon moment tous ensemble. Dès la reprise, aller à l’entrainement me permettait de me changer les idées car le virus a changé nos vies depuis son apparition. Etant donné qu’il n’y a plus grand chose à faire, je ne suis plus guère sorti de chez moi ces derniers temps.

En vue d’une éventuelle reprise, quelle solution remporte tes suffrages ?

Il me semble que la saison blanche est la meilleure solution car je pense que le virus sera toujours présent après janvier. Personnellement, je serais heureux si nous pouvons tout simplement reprendre le basket, disputer des matchs – même amicaux – pour y retrouver un peu de cette adrénaline qu’ils peuvent procurer.

Comment entretiens-tu ta condition physique ?

J’espérais initialement pouvoir continuer à jouer au tennis. Comme ce n’est plus possible et que les possibilités sont limitées, je n’ai pas le choix que de me mettre à la course à pied même si je ne suis pas un grand fan de cette discipline.

N.B. : cet entretien a été réalisé avant que l’AWBB n’annonce la formule choisie pour la reprise de la compétition.

« J’aime ces gars et je me battrai pour eux ! »

Profitant de l’arrêt – momentané ? – de la compétition, Ludo Humblet fait le bilan des premières semaines du nouveau projet comblinois.

Cette saison s’annonçait excitante pour Comblain dont l’effectif avait subi un sérieux lifting et accueilli quelques talentueux basketteurs. Assez vite, les Comblinois ont séduit tant par leur jeu que par leur attitude. « Les joueurs avaient bien entamé cette saison et s’entendaient à merveille sur le terrain comme en dehors » nous confirme Ludo Humblet qui en profite pour souligner également à quel point il est reconnaissant du boulot abattu par son coaching staff. « Ce groupe a très vite trouvé son identité basket et y a immédiatement adhéré. Il y avait un chouette engouement au sein même du club et de ses sympathisants. »

De quoi aborder le championnat avec la banane ! « Nous étions sur de bons rails mais en restant les pieds sur terre. Nous vivions dans notre bulle, nous étions tous conscients de nos vraies capacités et n’écoutions pas tout ce qui se passait autour de nous » continue l’architecte du projet comblinois. « Les gens s’amusaient à nous désigner comme les grands favoris de la série alors que celle-ci est composée de superbes équipes, hyper complètes et hyper bien balancées comme Anvers, Tongres, Geel, Pepinster Belgrade ou Ninane. »

Malheureusement, la compétition est désormais en stand-bye après une préparation déjà chahutée par le virus et ses conséquences. « Nous sommes évidemment très déçus de l’arrêt du championnat mais nous sommes aussi tous conscients que c’était la meilleure décision à prendre. La santé est ce que nous avons de plus précieux et nous devons en prendre soin » assure Ludo. « Durant la préparation, malgré la difficulté de jouer sans pivot et de ne compter que neuf joueurs au sein du groupe, mes gars jouaient match après match pour tout gagner et sans se chercher des excuses. C’est tout ce que j’aime ! J’aime ce groupe, j’aime ces gars et je me battrai pour eux ! »