« Je ne veux pas terminer sur une blessure »

Dès le premier match de championnat, David Lamy se blessait grièvement. Mais hors de question pour l’intérieur de Waremme d’envisager la retraite.

Dès le premier match de championnat, David Lamy se blessait grièvement. « J’ai reçu un coup sur la tête en apprenant que c’était les croisés même si Sébastien Léonard m’avait prévenu » souffle l’expérimenté intérieur. « Désormais, je marche et je n’ai presque plus de douleurs, juste une gêne. Mon moral n’est pas mauvais mais je suis surtout frustré de ne pas pouvoir jouer cette saison. »

Un sentiment dont David va se servir. « Ma frustration va être utilisée pour me remettre sur pied. Je ne veux pas terminer le basket sur une blessure. Cela n’a jamais été dans ma mentalité et mon objectif est de me retaper au plus vite » assure le Wawa. « Je verrai pour la suite car je suis à l’académie de police. Mon temps libre sera plus difficile mais rien n’est impossible. Je vais procéder par étape. »

« C’est un façade »

Il n’y a pas qu’en Wallonie où le mélange des genres et les conflits d’intérêts provoquent l’émoi.

Mélange des genres, conflits d’intérêts, concurrence déloyale: des dérives qui se retrouvent malheureusement dans tous les pays et dans de nombreux secteurs. Si la Wallonie est coutumière de ce type de de comportements, la NBA peut l’être aussi.

Il y a quelque temps, Liège & Basketball vous parlait de Rich Paul, l’âmne danmée de LeBron James. Le principal acolyte du quadruple MVP occupe une position singulière et profite de son amitié avec James pour développer Klutch Sports, une agence de joueurs. Un mélange des genres qui ne plait pas à tout le monde et provoque aussi de sérieux dégâts, ainsi que le confie à The Athletic un agent désireux de conserver l’anonymat. « C’est un phénomène historique. Il fait une carrière incroyable » reconnait cet agent à propos de LeBron James. « Je pense qu’il est encore juste derrière Michael Jordan, mais c’est incroyable la façon dont il a évolué. Ce qu’il a fait et continue de faire c’est incroyable. Mais le négatif, et il n’y a qu’une chose, et tout le monde a peur de le dire, mais je n’ai pas peur de le dire, car c’est vrai. Puis tous ceux qui sont dans ce business le savent. La pire chose avec LeBron c’est la position de pouvoir dans laquelle il est avec Rich Paul, il a ce pouvoir dans l’espace médiatique. Il a sa compagnie Spring Hill et c’est super. Ils font des films et tous ces projets. C’est louable. J’aime ça. Mais ils se sont lancés dans le jeu des agents, et il est illégal pour un joueur, particulièrement si vous êtes en Californie, d’avoir une licence pour représenter des talents. »

Pour cet interlocuteur privilégié, la situation n’est pas saine. « Je sais que Rich Paul c’est une façade, en fait c’est LeBron qui recrute pour Rich Paul. C’est comme s’ils essayaient de contrôler la NBA comme ça se fait en AAU. Et en raison de son pouvoir et de ses prouesses, les jeunes joueurs sont séduits par LeBron James de la même façon que les gens étaient séduits par Michael Jordan et David Falk. Il est passé d’avoir Michael Jordan et quelques autres joueurs, à recruter les meilleurs joueurs en NBA, uniquement grâce à Jordan. Rob Pelinka avait du succès en tant qu’agent indépendant parce qu’il avait Kobe Bryant et que les joueurs l’idolâtraient. Donc le fait que LeBron recrute a donné du pouvoir à Rich Paul pour recruter les meilleurs joueurs, et je comprends, mais si vous faites des recherches, beaucoup de ces gars se sont fait entuber à cause de leur mauvaise gestion » assure-t-il. « Il y a au moins 5 ou 6 grosses victimes. Personne ne dit rien, et le syndicat des joueurs devraient prendre ses responsabilités parce qu’il représente tous les joueurs, pas seulement LeBron James. Comme c’est anonyme, j’espère que vous aurez le courage de relayer ça, parce que personne n’en parle, mais c’est la réalité des choses, et si vous demandiez à n’importe quel autre agent, il serait d’accord. »

Et d’avancer des exemples tout en précisant sa pensée. « Ils ont fait jouer leur influence pour KCP deux ou trois ans de suite parce qu’ils avaient ce pouvoir et ont forcé la main à l’équipe. Il y a Nerlens Noel. Il y a 4 ou 5 joueurs qui ont perdu des millions de dollars en raison de leur mauvaise gestion, mais personne n’a le courage de dénoncer ça, parce que tous les médias veulent avoir accès à LeBron James. Ils veulent avoir accès à AD » continue l’agent. « Ce qu’il a fait c’est qu’il a ramené le basket AAU en NBA, parce qu’il a la capacité de le faire puisque les jeunes joueurs l’idolâtrent. Je commence à entendre dire qu’ils ont peut-être trop de boulot. Parce que vous ne pouvez pas accorder les mêmes services à tous ces gars, quand tu es agent tu ne peux pas t’occuper d’autant de joueurs à ce niveau. Ben Simmons, Darius Garland. Tu peux les séduire, mais tu ne peux pas t’occuper de tous à ce niveau. Nerlens Noel. Norris Cole. Shabazz Muhammed. Ils ont perdu 80 millions de dollars à Detroit. Ce n’est pas des conneries. » Et de conclure: « C’est la seule déception que j’ai au sujet de LeBron, qu’il ait utilisé sa popularité pour influencer les jeunes joueurs afin de les séduire pour qu’ils signent avec Klutch Sports et que derrière ils ne s’occupent pas bien de tous. Ce sont les joueurs qui en souffrent, mais il n’y a pas de conséquences. Personne ne critique ce qu’ils font. Le syndicat des joueurs devrait rencontrer Rick Paul et lui dire : ‘Que s’est-il passé là ? Que s’est-il passé ici ?’ Ils représentent tous les joueurs. La cotisation est la même pour tous. Si Rich Paul était un avocat, il aurait été radié du barreau à 5 reprises. Mais comme LeBron est si puissant, ils n’ont pas à répondre de leurs actes. C’est le seul truc négatif avec LeBron. Tout le reste est super. C’est louable. J’aime ça. Mais le fait qu’il a poussé Rich Paul dans cette position et qu’ils profitent de ces joueurs naïfs, c’est tout à fait irresponsable. »

Le plaidoyer d’Ettore Messina

Ettore Messina, véritable légende du coaching, livre une lettre ouverte en forme de plaidoyer pour que les championnats domestiques aient la priorité sur les compétitions européennes.

« Chers amis du basket

Après de nombreuses réflexions, j’ai décidé d’envoyer un message à quiconque voudra me donner cinq minutes de son temps.

J’ai eu la chance de vivre une longue carrière dans le basket international: mes équipes ont concouru avec fierté et respect pour le jeu, sous la houlette de la FIBA, de l’Euroleague et de l’ULEB. Même avec des désaccords et des divergences parfois, j’ai toujours respecté le leadership et la vision de feu M. Stankovic et M. Baumann. Je suis fier d’être un ami de longue date de M. Portela et de M. Bertomeu, et j’ai eu l’honneur d’entraîner M. Van Den Spiegel, actuellement président de l’ULEB.

Nous vivons une période très sérieuse et difficile: les gouvernements de la plupart des pays européens ont pris des décisions centrées sur le confinement des communautés, ou des parties d’entre elles, pour protéger les gens du Covid. Chaque semaine, nous avons de plus en plus de joueurs ou d’entraîneurs ou de membres de club qui sont positifs aux tests, de plus en plus de matchs, dans chaque pays ou dans les compétitions internationales, sont reportés.

Les difficultés à voyager à l’étranger augmentent les graves problèmes de santé des équipes et des arbitres. Bientôt, il n’y aura plus de dates disponibles pour jouer les matches reportés. De plus en plus, les résultats sportifs dépendront de qui sera le plus chanceux, faisant face à moins d’infection dans son équipe, par rapport aux autres. Pour toutes ces raisons, et avec une grande humilité, en tant que passionné du jeu, je voudrais demander à nos dirigeants de prendre une minute, de mettre de côté les différentes opinions qui les ont séparés dans un passé récent et, pour le bien du basket et de ses fans, asseyez-vous à une table et ne partez pas tant qu’une solution commune n’a pas été trouvée.

Pour l’instant, le seul choix logique semble être de suspendre la compétition européenne et de permettre aux ligues nationales de terminer leur saison dans les quatre prochains mois car les déplacements dans le pays seront plus faciles. Après cela, peut-être à partir de mars ou avril, tous les tournois internationaux pourront être terminés, espérons-le, à temps pour se préparer aux Jeux olympiques. Et, peut-être, le COVID sera limité ou arrêté d’ici là.

Bien sûr, les télévisions et les sponsors devront participer mais une solidarité commune fondée par nos dirigeants les aidera sûrement à monter à bord.

La santé des participants et l’intégrité de la compétition sont les priorités, et nous serons toujours reconnaissants, en tant que fans, à nos dirigeants pour leurs décisions.

Avec beaucoup de respect,

Ettore Messine »

Crédit photo: Telenet Giants Anvers

« L’entraineur n’est qu’un soldat »

Il y a presqu’autant de façons d’appréhender le job d’entraineur qu’il y a de coachs.

Rima Kourtinaitis, revenu au Khimki Moscou en 2019 après une premier passage réussi entre 2011 et 2016, possède sa vision du job. « L’entraîneur n’est qu’un soldat, il va et vient. Alors cette fois, c’était à mon tour d’arriver au milieu de la bataille » définit le Lituanien sur le site de l’Euroleague.

N.B. : photo prétexte d’Arnaud Pinte, coach en dames dans la région hutoise.

Une Coupe alléchante mais sans la pointe d’excitation

Quelques belles affiches en prévision en Coupe de Belgique mais une petite pointe de déception de voir les équipes de TDM1 et TDM2 rayées de l’équation.

La Coupe de Belgique avait initialement adopté un nouveau format. Dans celui-ci, Comblain avait parfaitement négocié la phase de poule et devait affronter une TDM2 avec en ligne de mire – en cas de victoire – un match contre une formation de l’EuroMillions Basketball League. Et puis, patatras ! La ligue a dédidé d’abandonner cette nouvelle formule et seules les équipes de D1 sont désormais qualifiées pour la suite de la compétition. « Mes joueurs sont très déçus. Ils ont travaillé comme des fous durant la « off season », ils furent admirables d’intensité et de motivation durant la préparation et ils ont joué tous les matchs de Coupe de Belgique en se donnant à chaque fois à 200% » nous confiait Ludo Humblet en apprenant la nouvelle. « Notre bilan final est de sept victoires en huit matchs en septembre et la première place de notre poule en Coupe de Belgique. Notre série était très relevée ! Nous étions dans un groupe composé de deux équipes de TDM1 et deux de TDM2 dont une avait joué le Top 3 la saison précédente. Cette première place, mes joueurs l’ont amplement méritée et ne la doivent qu’à eux-même. Et là, d’un coup, sans raison valable, on nous exclut de cette Coupe de Belgique… » Et d’ajouter: « Nous avions un réel coup à jouer en recevant la TDM1 de Gent. Mes joueurs ont prouvé précédemment qu’ils était capables de se qualifier en dominant de vingt-cinq points la TDM1 de Kontich. »

La déception des Comblinois est légitime et celles des passionnés également. En réservant la Coupe aux seules formations de D1, on se prive de ce qui fait le sel de cette compétition. Le format adopté ne laisse guère de place aux surprises: les six meilleures équipes de D1 (classement 2019-2020) sont qualifiées d’office pour les quarts de finale et des matchs de barrage (en aller-retour) auront lieu entre les quatre dernières équipes (soit Malines contre le Brussels et Alost contre Liège).

Les quarts de finale verront Ostende aux prises avec Anvers, Charleroi avec Louvain, Mons contre les Okapis ou Liège et Limburg contre le Brussels ou les Kangourous. Ces quarts de finale auront lieu les 22 et 24 janvier, les demi-finales les 5 et 7 février tandis que la finale est prévue pour le 21 mars.

« Il me tarde que le virus ne soit plus qu’un mauvais souvenir »

Petit à petit, Jordan Maucourant se remet de sa terrible blessure à la mâchoire. Interview.

Jordan, comment se porte ta mâchoire ?

Elle se porte plus ou moins bien. J’arrive à manger petit à petit et cela fait du bien. Je n’ai plus perdu de poids mais je n’en ai pas encore repris.

Où en es-tu dans ta guérison ?

Je suis allé chez le chirurgien mardi matin, il a retiré mes vis. Je devais les garder deux semaines et je les ai finalement gardées quatre semaines. Je dois continuer à travailler avec la kiné mais cela fait deux semaines que je n’ai pu la voir car elle est positive au covid.

Ne plus pouvoir faire de sport n’est-il pas trop difficile ?

Si, bien sûr, d’autant plus que l’aspect social me manque énormément. Mais bon, égoïstement parlant, le confinement arrive au bon moment par rapport à ma blessure: je ne rate aucun match du coup ! Il faut de toute façon ce qu’il faut et il me tarde que ce virus soit derrière nous et ne soit qu’un mauvais souvenir.

Authentique exploit d’Oli 3F et Ostende !

Face à Burgos, tenant du titre en Ligue des Champions, Ostende, emmené par un exceptionnel Olivier Troisfontaines, a réussi un authentique exploit en s’imposant sur le fil.

Nous le disions récemment: après une demi-saison à assimiler le « système Gjergja », Olivier Troisfontaines allait faire des ravages ! Après avoir découpé la défense carolo lors du premier classico de la saison samedi dernier, « Oli 3F » a enchainé par une prestation étincelante contre Burgos ce mardi. Avec 23 points, 3 rebonds et 4 passes en seulement 18 minutes, l’ailier liégeois a emmené Ostende vers un authentique exploit contre les tenants du titre en Ligue des Champions.

La partie démarrait sur les chapeaux de roues et les Ibères menaient de deux unités après dix minutes. Dans le second quart, les échanges étaient tout aussi équilibrés. Gillet (12 pions et 4 rebonds) et ses partenaires résistaient parfaitement aux tirs de barrage des Espagnols (15 triples convertis en 30 tentatives) et le marquoir affichait 52-53 à la pause.

A la reprise, Burgos augmentait légèrement son viatique pour compter trois unités d’avance à l’entame du dernier quart. Dans celui-ci, van der Vuurst (13 points et 11 passes), Djordjevic (9 pions et 3 passes), Welsh (14 points et 6 rebonds) et les Ostendais, terriblement collectifs (24 assists au total), donnaient un dernier coup de rein pour arracher la victoire 99-98 au terme d’un money time à suspens et d’une rencontre marquée par une folle adresse des deux camps (55% pour Ostende, 51% pour Burgos). Bravo !

Crédit photo: Ostende

Dario reveut Pepinster en D1

Samedi, Gjergja a accordé une longue interview à la DH/Les Sports et confie qu’il aimerait une D1 à 12 ou 14 clubs dont… Pepinster. Hors frontières, fin de la saga entre Gran Canaria et l’ancien Montois, AJ Slaughter, qui jouera finalement bien pour les Iliens ibériques. Par contre, l’ancien Liégeois, Jakob Cebasek, se retrouve encore son employeur. Ce sont les infos d’EMCE.

La pépite (ostendaise) de la semaine

Je n’ai jamais trop apprécié les attitudes parfois outrancières de Dario Gjergja (photo) sur la ligne de touche. En revanche, je partage totalement son avis (DH de samedi) concernant la future BeNeLeague et l’orientation qu’il conviendrait à conférer à notre basket « noir-jaune-rouge » : « Plutôt que de songer à ce championnat, je préfèrerais qu’on développe de nouvelles équipes en Belgique comme à Courtrai, Gand, Waregem ou encore à Pepinster, par exemple. Avec 12 ou 14 formations en D1, nos jeunes joueurs pourraient avoir du temps de jeu au sein de l’élite. » Ou quand un Croate défend davantage notre basket national que certaines têtes pensantes ( ?) belges, elles, de la Ligue.

Etranger : avec AJ Slaughter (ex-Mons), ça s’en va et ça revient…

Pour rester dans le domaine musical, on pourrait dire que les relations entre l’ancien Montois (33 a, 1,91 m) et le club de Gran Canaria, c’est « je t’aime, moi non plus ». Le naturalisé polonais y signait le 12 juillet passé, mais ne se soumettait pas aux tests médicaux. Le 27, les dirigeants canariens rompaient logiquement le contrat. Nouveau rebondissement, ce week-end : les deux parties se (re)mettaient d’accord et l’Américain défendra finalement les couleurs du cercle espagnol. Jason Washburn (30 a, 2,13 m), pour sa part, presta dans la peinture bruxelloise en 14/15. Après une pige à Ryukyu (D1 jap), il met le cap sur Niigata Albirey, au sein de l’antichambre nippone.

Le temps se couvre pour Jakob Cebasek et pour Dwight Buycks

Il y a à peine un mois, Jakob Cebasek (29 a, 2,00 m) entamait une pige médicale à Trieste (D1 ita). Le club italien a fait savoir à l’ancien Slovène de Liège Basket que son contrat s’arrêtera là. En début de saison, Dwight Buycks (31 a, 1,91 m) trouvait un accord avec les responsables de Nanterre 92 (Jeep Elite). Jamais, l’ex-Ostendais (playoffs 2012) n’y trouvera ses marques. Comme on pouvait le craindre, le cercle francilien a fait savoir, lundi, à son distributeur américain qu’il se passerait désormais de ses services. Avec effets immédiats. Et deux recrues sur le marché, deux !

La télé crève l’écran

Quelle sera la réplique d’Ostende face l’« ogre » espagnol de Burgos, en Ligue des Champions ? Réponse, aujourd’hui (20 h), sur Eleven Sports 2.

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : Olympic

« Pour pouvoir gagner, tu dois d’abord perdre »

Quelle relation Michael Jordan, le winner ultime, entretient-il avec la défaite ?

Aux yeux du monde, Michael Jordan est le winner ultime. Celui qui conjugue talent et travail acharné pour atteindre ses objectifs: gagner. Encore, et toujours. Pour paraphraser Gary Lineker et sa célèbre saillie sur l’Allemagne dans le football, nous pourrions presque écrire que « le basket est un sport qui se joue à cinq contre cinq et à la fin, c’est Michael Jordan qui gagne. »

Mais quelle relation « His Hairness » entretient-il avec la défaite? Il lève un coin du voile dans une interview accordée à Cigar Aficionado. « Pour moi, pour pouvoir gagner, tu dois d’abord perdre. Pour connaître le succès, tu dois vivre quelque chose où tu n’as pas connu le succès. Afin d’être heureux, il te faut avoir connu une déception. Toutes ces choses qui me sont arrivées ont fait de moi ce que je suis et m’ont permis de comprendre les bénéfices et les privilèges d’être ce que je suis. Ca me permet de ne pas être constamment dans l’émotion et de rester humble » explique MJ. « Mes parents m’ont très bien appris ça aussi. N’étale pas ta réputation, ta réussite et ta personnalité devant tout le monde. Laisse les choses se faire. Sois toi-même, car tu es ainsi, et ne te cache pas non plus, mais ne mets pas tout ça au visage des gens. »

« Qu’est-ce que tu as fait dans ton époque à toi ? »

Le jeu et le basket évoluent. Clyde Drexler à notre époque, qu’est-ce que cela aurait donné ?

« The Glyde » a sa petite idée et l’a développée dans le podcast de James Posey lorsque l’ancien Celtic lui a demandé ce que donnerait sa carrière si elle avait débuté en 2008. « Et bien déjà, ils n’auraient pas assez d’argent sous le cap. Le cap, ce serait moi ! (rires) Non mais je respecte énormément les gars d’aujourd’hui, on peut toujours parler de différentes époques, la clé c’est : ‘Qu’est-ce que tu as fait dans ton époque à toi ?’. Il n’y a que là-dessus qu’on peut juger. Mais clairement le basket d’aujourd’hui a l’air bien plus facile, parce qu’il n’y a pas du tout de hand-checking. Et pour un gars qui était probablement celui qui drivait le plus en NBA pendant sa carrière… j’aurais probablement fait plus de drives vers le panier que n’importe quel autre joueur dans l’histoire de la ligue. Donc voilà… qu’est-ce que vous pensez que je ferais sans le hand-checking ? », a répondu Drexler.