Robeyns de retour à Charleroi, Hazard sur sa lancée ?

Deux matchs au programme ce samedi en EuroMillions Basketball League ce samedi dont la réception du Brussels par le Spirou. Une rencontre qui devrait motiver William Robeyns, lui qui a passé deux saisons avec les Carolos avant d’exploser dans la Capitale.

Au Brussels comme au Spirou, les budgets furent revus à la baisse durant l’intersaison. Néanmoins, cette réduction des moyens ne signifie pas pour autant une diminution des ambitions. Avec un noyau faisant la part belle à la jeunesse et aux Belges, Charleroi – qui doit encore dénicher un meneur US – pourrait être la belle surprise de la saison.

Après une saison plus que moyenne l’an dernier, le Brussels semble avoir recruté intelligemment pour entamer un nouveau chapitre de son histoire avec Ian Hanavan à la baguette et Nikkel Kesbi dans les coulisses.

Particulièrement en vue lors du premier match de championnat, Louis Hazard espère bien rééditer pareille performance pour guider ses coéquipiers vers une belle victoire au Spiroudôme. Toujours aussi juste dans ses choix même si parfois un peu timide malgré un « bras » sûr (2 sur 2 de loin contre Anvers lors du match inaugural), William Robeyns aura aussi à cœur de se montrer sous son meilleur jour face à son ancienne formation (le Liégeois a passé deux saisons avec les Carolos).

L’autre rencontre de cette deuxième journée mettra aux prises Montois et Louvanistes qui feront ainsi leurs grands débuts dans la compétition.

Le sujet de télésambre sur le premier match officiel de Mons-Hainaut: https://www.telemb.be/article/basket-derniers-preparatifs-pour-mons-hainaut?fbclid=IwAR3YSrvPKNqUhCKqBCFEtzWor88x1GywQbiY0D4kkjH6WtuFlBueWUyQz_I

Les Cats font le job

Suite à une kyrielle d’absences et manquant de jeu intérieur, les Belges ont profité de leur duel contre le Portugal pour tenter de régler la mire. A noter encore la domination ukrainienne aux dépens de la Finlande et l’humiliation suisse des œuvres de la Russie. Et ce, avant un samedi télé très chargé… Ce sont les infos d’EMCE.

Euro 2021 : maintenant, attention aux Ukrainiennes d’Iagupova !

C’est en quelque sorte une sélection nationale (photo) en rodage (13-10, 10e) qui se lançait à l’assaut d’une phalange locale n’ayant rien à perdre. Par Kim Mestdagh (17), les nôtres prenaient ensuite le large (33-17, à la pause) et creusaient un écart culminant à 40-19 (25e). L’affaire était dans le sac, ce qui n’empêchait pas les Portugaises (Correia 12) de se repointer subitement à 56-45 (33e). Soit un 16-26, conséquence d’un manque flagrant de jeu intérieur. Et les Cats de faire le job à 59-49, au final. Bref, on retiendra surtout la victoire. A l’instar de Philip Mestdagh : « Grâce à ce succès, la mission est accomplie car nous avons assez bien composé avec les circonstances. » Son alter ego lusitanien observe : « Nous sommes parvenus à enrayer les actions d’un adversaire de haut niveau. Pour preuve, nous l’avons réduit à moins de 60 points. » Pendant ce temps, les Ukrainiennes prenaient la mesure des Finlandaises sur la marque logique de 84 à 66. Et, samedi, place à ces mêmes Ukrainiennes emmenées par Iagupova (22 p, 12 r, 10 a, hier, face à la

Finlande) qui n’a pas laissé que des bons souvenirs aux Brainoises…

Euro (2) : du très bon coup allemand à la ratatouille suisse

Il n’est jamais intéressant de jeter un coup d’œil sur les autres poules qualificatives. Dans ce contexte, on épinglera l’importantissime victoire (73-67) de l’Allemagne sur la Lettonie. Les deux pays étaient jusque que là ex-aequo dans le groupe I. En revanche, la Suisse a volé en éclats (98-42) des œuvres de la Russie. A titre indicatif, c’était déjà 53-10, à mi-parcours. Deux rencontres au programme aujourd’hui : République Tchèque – Danemark (15 h 30) et Italie – Roumanie (19 h) qui sont au coude-à-coude.

La télé crève l’écran

Vendredi (20 h 15), vous aurez en entrée un appétissant Bayern Munich – Valence (Van Rossom) sur VOOsport World 2. Quant au plat de résistance de samedi, il sera constitué de Boulogne/Levallois – Bourg-en-Bresse (14 h 55, La Chaîne l’Equipe), de Belgique – Ukraine (19 h, Canvas), de Mons – Louvain (20 h 30, VOOsport World 2) et de Monaco – Dijon (20 h 30, Sport en France).

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : FIBA

« Yo, c’est King James »

Tous les joueurs ne sont pas emballés à l’idée de jouer pour avec LeBron James.

C’est en substance ce que raconte Brendan Haywood dans l’émission « Opinionated 7 footers », qu’il co-anime avec Ryan Hollins. Cette anecdote amusante qui date de 2010 illustre assez bien une tendance qui s’est davantage développée par la suite

« La free agency est arrivée et LeBron James devait faire son choix. Il essayait de faire venir des gens à Cleveland. J’étais pote avec Jawad Williams, qui lui a donné mon numéro » raconte l’ancien pivot des Wizards. « Je reçois un SMS : ‘Yo, c’est King James’. Le premier truc que je me dis, c’est : ‘Pourquoi est-ce que tu te surnommes toi-même King James ?!’ Sur la vie de ma mère, il m’a écrit ça : ‘Je voudrais savoir si tu serais prêt à accepter de gagner moins d’argent pour faire partie de quelque chose de spécial’. Moi, dans ma tête, je me dis : ‘Même pour jouer avec les Bulls de 92 je n’accepterais pas de gagner moins (rires)’. Bron, tu as perdu la tête si tu penses que je vais accepter ça. »

Allemand frôle le double-double dans la victoire des Cats

Sans réellement douter ni briller, les Belgian Cats ont maitrisé le Portugal de bout en bout pour s’imposer 49-59 et continuer leur sans-faute dans leurs qualifications pour le prochain Euro.

Sans Emma Meesseman et sans public, les Belgian Cats démarraient parfaitement la rencontre en s’en remettant à Kim Mestdagh (meilleure marqueuse belge avec 17 points). Prenant l’avantage à 2-9, les Cats voyaient les Portugaise ne pas abdiquer et recoller au score. C’était 10-16 après dix minutes.

Dans le second quart, Julie Allemand (9 points, 8 passes et 6 rebonds) et ses coéquipières appuyaient sur l’accélérateur pour faire définitivement le break. A la pause, le marquoir affichait 16-33. Au retour des vestiaires, les échanges étaient davantage équilibrés dans une partie marquée par de nombreuses approximations. Toutefois, avec une Jada Raman (10 points) présente au rebond, la Belgique augmentait encore son viatique. C’était 30-50 à la demi-heure.

Dans la dernière ligne droite, les locales poussaient pour revenir tandis que Julie Vanloo (6 pions), Antonia Delaere (6 unités également) et les Cats éprouvaient des difficultés à alimenter le marquoir et à contenir les assauts des Portugaises. D’un tir tête de raquette, Raman assurait le succès belge, 49-59.

La Belgique reste invaincue dans cette campagne de qualifications pour l’Euro et, dans ce cadre, affrontera l’Ukraine samedi, toujours dans la « bulle » portugaise.

« Hâte de rejouer avec mes ‘sosses' »

Aujourd’hui, Liège & Basketball est allé faire le point avec Charly Bernard, le point d’ancrage de Comblain en TDM2. Entretien.

Charly, comment vis-tu ce second confinement ?

Je le vis un peu comme tout le monde, je pense. Je suis un peu dans l’incompréhension de certaines mesures mais compréhensif pour que la contamination baisse au maximum et assez vite. La santé est plus qu’importante !

Te maintiens-tu en forme ?

Oui, il est important de me maintenir en forme car cela peut recommencer à tout moment et il faudra être prêt. Mais je ne le fais pas que pour le basket, c’est personnel avant tout.

Qu’est-ce qui te manque le plus ?

Tout ! La vie normale, en fait. Cela dépasse le sport et nous handicape tous. Mais, bien évidemment, ma team de Comblain me manque. J’ai hâte de pouvoir rejouer avec mes « sosses » (ndlr: expression de Charly signifiant « amis, petits loups, frères, amours ») (rires).

On évoque une reprise du championnat avec des séries de TDM2 scindées en D2. Qu’est-ce que cela t’inspire ?

Honnêtement, je n’ai pas d’avis sur le sujet. Cette saison est particulière et la restera jusqu’au bout. Personnellement, être autorisé à rejouer cette saison serait déjà super, alors peu importe qui se trouvera en face, ce sera la même chose.

« Pas prévu de proposer des formats alternatifs »

L’Euroleague ne compte pas modifier son calendrier malgré les rumeurs qui bruissaient à ce sujet.

L’Europe est confrontée à une importante seconde vague de Covid-19 et cela impacte inéluctablement les compétitions sportives. Pourtant, malgré les rumeurs qui bruissaient (une réunion devaitt avoir lieu jeudi dernier avec les représentants des clubs) à ce sujet, l’Euroleague n’envisage pas de modifier le format de sa compétition. « Dans le cadre de son activité régulière, Euroleague Basketball a régulièrement des conversations, des sessions de groupes de travail et des réunions avec de multiples parties prenantes. Afin d’éviter des spéculations inutiles, la vidéoconférence qui se tiendra cette semaine avec les ligues nationales a été convoquée dans le but de partager et de coordonner les informations entre les organisateurs de compétitions qui ont des équipes en 2020-21 en EuroLeague & EuroCup, en vue que tous nous puissions mieux planifier les semaines et les mois à venir. Il n’est pas prévu de présenter des formats de compétition alternatifs comme cela a été supposé ces derniers jours » a précisé à Eurohoops le Directeur des Opérations de la compétition reine.

Meesseman : « Elles vont le faire ! »

En l’absence, entre autres, de leur pièce-maîtresse, les Belges doivent passer un palier supplémentaire avec les jeunes sélectionnées. C’est une rareté : les Serbes font exceptionnellement confiance à une naturalisée ayant joué au… Grand-Duché. Pendant ce temps, l’ASVEL prend une nouvelle gamelle. Ce sont les infos d’EMCE.

Euro 2021 (1) : pour leurs débuts, les Cats face à deux « Namuroises »

C’est donc ce jeudi (19 h) que les Cats entameront leur campagne lusitanienne dans la salle d’Odivelas (photo), en périphérie lisboète. Grande absente du rendez-vous, Emma Meesseman se veut confiante : « C’est vrai que l’on aurait pu espérer un contexte plus favorable, mais il y a aussi des choses bien plus graves actuellement dans le monde. Même sans moi, les filles ont prouvé qu’elles possédaient un énorme potentiel. Elles vont le faire ! » A l’occasion de cette première rencontre, les Belges seront opposées à des Portugaises emmenées par Ines Viana (Namur) et Sofia Da Silva (ex-… Namur). Ricardo Vassconces, leur coach, la joue modeste : « Nous héritons d’emblée d’une grosse cylindrée mondiale. Ce match doit d’abord nous servir à préparer celui de samedi face à la Finlande. » Finnoises et Ukrainiennes s’affronteront, quant à elle, dès 16 heures. Sûr que Pierre Cornia sera devant son écran à l’heure du goûter…

Euro 2021 (2) : l’US Anderson, du Luxembourg à internationale serbe

Il y a de ces joueuses qui connaissent des destins peu communs. Yvonne Anderson (30 a, 1,70 m) est fait manifestement partie. Après ses études aux USA, elle débarque sur le Vieux Continent et, plus précisément, dans le modeste championnat du Grand-Duché. Soit, à l’Amicale Steinsel. Aujourd’hui, elle excelle à Venise (D1 ita) et s’apprête à effectuer ses débuts en tant qu’internationale serbe (vs Lituanie, 16 h). Un vrai tour de force quand on connait la frilosité de ce pays à enrôler des naturalisés. C’est simple : il n’y en a jamais eu du côté masculin.

Euroligue : un ancien Ostendais ridiculise l’ASVEL en perdition

Après leur succès surprise (86-88) à Vitoria, on se disait que les Lyonnais étaient enfin sur la bonne voie. Que nenni ! En effet, ils filaient ainsi, hier soir, à 21-17 (10e), mais finissaient par s’incliner sur le score de 68 à 89 face à l’Etoile Rouge de Belgrade. Autrement dit, les Rhodaniens (Bako 4 pts) se sont pris un 47-72 dans les gencives. Sans la moindre réaction sur le terrain, ni sur la touche. Si vous voyez ce que je veux dire… Dans les rangs adverses, l’ancien Ostendais (16/17), Corey Walden (20 pts), a pris un malin plaisir à ridiculiser une ASVEL signant un 1 sur 4 en Euroligue avant d’en découdre avec le Zénith St-Petersbourg de Will Thomas et Billy Baron.

La télé crève l’écran

Selon une (mauvaise) habitude, la Rtbf ignorera le duel des Cats de ce soir (19 h). La VRT, via Canvas, sera bel et bien sur la balle, elle. A 21 heures, on zappe sur VOOsport World 2 pour Barcelone – Fenerbahce.

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : Odivelas Basket Clube

Westbrook veut redevenir le patron

Russell Westbrook veut déjà quitter Houston pour redevenir le patron d’une franchise.

L’explosif meneur ne sera resté qu’une saison à Houston et cette pige ne restera pas dans les annales. Désireux de retrouver un statut de leader asbolu, Russell Westbrook aurait signifié à la direction des Rockets son envie de prendre le large. Avec encore un contrat de trois saisons pour 132 millions de dollars, l’ancien MVP de 32 ans ne sera pas facile à transférer, surtout après son dernier exercice en berne et tronqué par une blessure au genou. Selon différents médias américains, son nom circule du côté des Knicks et des Clippers.

Où en sont Isiah Thomas et Michael Jordan ?

Où en sont Isiah Thomas et Michael Jordan ?

Ils se sont livrés des bagarres homériques en Playoffs à l’Est à la fin des années 80 et leur rivalité et leur animosité a été fortement documentée (Jordan aurait même milité pour que le meneur des Pistons ne soit pas repris dans la Dream Team). Mais où en est la relation entre ces deux scoreurs de génie ?

Heavy.com a demandé à Thomas combien il exigerait pour enregistrer une émission en face à face avec MJ.  » Je n’ai pas besoin de ce chèque, et je ne suis pas comme ça. Donc il n’y aurait pas besoin de me payer quoi que ce soit. Et puis honnêtement avant ‘The Last Dance’ je ne savais même pas qu’on était brouillés. J’ai dîné avec lui, je l’ai vu en société… Et je ne savais pas que c’est ce qu’il ressentait à propos de moi. Je n’ai aucune rancune envers qui que ce soit et quand je parle des plus grands joueurs, je n’en parle que de ma perspective à moi. Ce n’est pas un tacle envers quiconque, c’est juste reconnaître que LeBron James est un grand joueur. C’est juste reconnaître Kareem Abdul-Jabbar Si les gens croient que j’essaie de tacler quelqu’un en parlant de ces deux-là, c’est qu’ils ont leurs propres intentions, qui ne sont pas les miennes. Mais écoutez, je n’ai peur de personne. J’accepterai de m’asseoir et de discuter avec n’importe qui, je ne suis pas quelqu’un qui marche avec peur ou haine. Donc comme je l’ai dit, je n’avais jamais su qu’il ressentait cela avant de regarder The Last Dance » a répondu Thomas.

Le meneur de poche en a profité pour se confier sur ce qu’il avait vu dans The Last Dance. « Je ne savais pas qu’il y avait autant de tumulte dans leur équipe. Avec ses coéquipiers, avec Jerry Krause… Je n’avais pas réalisé que c’était si chaotique. Je viens d’une époque où les Lakers étaient proches, les Celtics étaient proches, les 76ers étaient proches. Et nous les anciens des Pistons, on discute toujours via nos ‘chat groups’, on est toujours proches aujourd’hui. Même s’ils ont beaucoup gagné, quand je regarde The Last Dance, je n’ai pas l’impression qu’ils étaient aussi proches les uns des autres que nous l’étions. Je trouve ça fascinant, mais aussi unique qu’ils aient pu surmonter tout ça et gagner quand même » a-t-il assuré.

Julie Allemand en leader contre le Portugal

Julie Allemand endossera le costume de leader des Belgian Cats ce jeudi contre le Portugal.

Dans le cadre des qualifications pour le prochain Euro, les Belgian Cats sont actuellement aux abords de Lisbonne pour y disputer deux matchs. Avant d’affronter l’Ukraine samedi, nos compatriotes défieront le Portugal ce jeudi. Sans Emma Meesseman (positive au Covid-19), c’est Julie Allemand qui endossera le costume de leader de la sélection belge. En l’absence de la joueuse des Mystics, il est probable de voir Ann Wauters recevoir du temps de jeu pour stabiliser le secteur intérieur belge qui doit également composer sans Kyara Linskens. Elise Ramette et Becky Massey seront elles dans les gradins pour encourager leurs coéquipières.

Les douze Cats retenue pour disputer la rencontre: Julie Allemand,  Marjorie Carpréaux, Antonia Delaere, Serena-Lynn Geldof,  Billie Massey, Hanne Mestdagh, Kim Mestdagh, Heleen Nauwelaers, Jana Raman,  Laure Resimont, Julie Vanloo, Ann Wauters

Crédit photo: Indiana Fever