Les Lions et le défi de l’Est

Pour les qualifications pour le prochain Eurobasket, les Belgian Lions prendront la direction de l’Est.

Nos compatriotes y défieront la République Tchèque (le 27/11) et la Lituanie (le 29/11). La liste des joueurs sélectionnés est connue (voir photo).

Crédit photo: basketball belgium

« Incapable de rester plusieurs jours sans faire de sport »

En cette période, le sport peut aussi servir d’exutoire.

« Tant pour le basket que pour le reste, j’ai été déçu des mesures prises. Trop peu de gens ont respecté les précédentes mesures et nous en payons maintenant le prix » déplore Louis Titeca qui regrette que cette seconde vague n’ait pas été mieux anticipée.

Nouveau venu à Sprimont, l’ancien Liégeois s’y sentait comme un poisson dans l’eau avant qu’un virus venu de Chine lui barre l’accès à l’antre des Carriers. « Ne plus voir Jimmy, Bertrand, Wuiwui et les autres me manque mais la compétition me manque aussi énormément » concède le Namurois. « En juin et juillet j’attendais avec impatience de me mesurer, avec Sprimont, aux autres équipes de la série. Et là, cela semble compromis avant janvier, minimum. »

Justement, bien malin celui qui pourra prédire vers quoi nous nous dirigeons et à quelle sauce le basket sera mangé. « Personnellement, je souhaite simplement pouvoir rejouer le plus vite possible. En attendant, je vais continuer à m’entrainer: je suis incapable de rester un ou deux jours sans faire de sport. Je vais courir et faire du renforcement musculaire avec Max Jaspenne » conclut Louis.

« Une solution de reprise très cohérente »

Directement touché par le Covid-19, Romain Pirson évoque sa situation et le scénario de reprise. Interview.

Romain, comment vis-tu cet arrêt forcé de la saison ?

Nous devons faire avec, comme on dit. Ce n’était plus possible de continuer dans ces conditions. Nous n’avions pas eu une préparation optimale suite à plusieurs matchs remis ou annulés et, au vu des chiffres, l’arrêt était inévitable.

T’entretiens-tu physiquement en vue d’une éventuelle reprise ?

J’ai malheureusement attrapé le virus juste au moment où la fédération annonçait l’arrêt du championnat. J’essaie, dans un premier temps, de m’en remettre en faisant de grandes balades. De plus, je pense que la course à pied ne m’aime pas (rires).

On évoque une reprise de la compétition en janvier avec des séries de TDM2 scindées en deux. Qu’en penses-tu ?

Je trouve cette solution de reprise très cohérente. Cela permettra de limiter les contaminations entre provinces, d’avoir du beau spectacle entre équipes qui se connaissent plutôt bien, d’avoir une grosse ambiance mais également de sauver les clubs. D’ici là: wait and see…

« Je suis parti dans mon pays d’origine »

Galvanisé à l’idée de retrouver tôt ou tard les parquets avec son nouveau club de Sprimont, Mirza Skrelja vit ce second confinement dans son pays d’origine: le Kosovo. Entretien.

Mirza, comment vis-tu ce second confinement ?

Je l’ai un peu anticipé. je suis parti dans mon pays d’origine: le Kosovo. De cette façon, je peux me concentrer sur mes études et le sport. J’y suis toujours actuellement et ne compte pas revenir avant que la situation ne s’apaise en Belgique.

Qu’est-ce qui te manque le plus ?

Ce sont mes coéquipiers. J’ai eu la chance d’arriver dans un nouveau club. Pour moi qui n’ai connu que Liège, c’était une première. Sprimont m’a bien accueilli et je ne regrette pas mon choix, je m’y suis directement intégré. Le comité est super et nous avons eu l’occasion de faire connaissance grâce, notamment, à quelques activités inoubliables. Nous nous amusons beaucoup, surtout avec Jimmy, Max et « Alegxandre ».

Pour une éventuelle reprise, le scénario d’une séparation en deux des séries de TDM2 est évoquée. Quelle est ta position à ce sujet ?

Cela pourrait être sympa que cela se déroule de la sorte. De cette manière, nous pourrions nous revoir et jouer un peu, ce qui est mieux que rien. Comme dirait notre coach Jacquemin: « Les relations humaines sont importantes dans le sport ». Personnellement, je suis galvanisé à l’idée de recommencer. Toutefois, il faudra voir si le virus est d’accord avec ça (rires). Mais j’ai hâte de retourner sur le parquet !

La Belgique, unique qualifiée

Notre équipe nationale féminine va désormais pouvoir préparer en toute quiétude le prochain championnat d’Europe de 2021. Avec des « petites » jeunes créant une saine émulation. Que du bonus ! Tout aussi heureuses sont les Danoises qui n’avaient plus gagné depuis… le siècle dernier. A pointer encore les succès du duo Goethals-Tumba. Ce sont les infos d’EMCE.

Euro (1) : des Cats compétitives sans Meesseman, ni Linksens

C’est donc avec panache et détermination que nos Cats n’ont accepté aucune comparaison (87-65) avec des Ukrainiennes par trop dépendantes de cet OVNI d’Iagupova. Au coup de sifflet final, leur coach faisait contre mauvaise fortune, bon cœur : « Il est évident que, quand on se retrouve directement menés d’une quinzaine de points, par une équipe comme la Belgique, on est mal. Ceci dit, j’estime que nos plus jeunes ont répondu à l’attente. Voilà pourquoi, j’estime que ce n’est pas une fin mais plutôt un commencement. » Retenu à Esneux, Pierre Cornia se projette vers l’avenir : « Les filles ont prouvé que, mêmes privées de Meesseman et de Linskens, elles sont capables de briller sur la scène européenne. Ca doit les mettre en confiance pour nos prochaines échéances. Et, lorsque nous récupèrerons nos deux cadres, nous serons plus forts encore. » Qu’ajouter de plus ?

Euro (2) : trois pays en ballottage favorable et « exploit » des Danoises

La performance est passée trop inaperçue : sur l’ensemble des nations en compétition en fin de semaine passée, une seule est parvenue à décrocher son précieux sésame pour l’Euro : la Belgique. Il n’en demeure pas que des pays comme la Suède, la Serbie et la Grande-Bretagne sont en ballotage plus que favorable. Il convient encore d’insister sur le petit exploit signé par les Danoises. En évinçant la Roumanie (91-74), les Scandinaves ont ainsi renoué avec une victoire européenne. Ce qui ne leur était plus arrivées depuis… 1999. Au siècle dernier, donc.

Etranger : Big Dan et le « Kolossos » de Tumba ont le sourire

La plupart de nos Principautaires étant au chômage technique, petit coup d’œil sur les prestations d’autres francophones hors de nos frontières. En Suisse, nouveau succès (2/2) de Big Dan avec Neuchâtel (Taylor, ex-Alost, 29 pts) aux dépens de Monthey : 73-54. En Grèce, victoire aussi pour Tumba (4 pts) et Kolossos sur Lavrio : 77-62. Reste l’Espagne où Tabu (3 pts) et Manresa se sont inclinés (80-88) devant Ténériffe. Serron (4 pts) et Bilbao, enfin, sont tombés trop court (63-73) à domicile face à Murcie. Par charité chrétienne, je vous épargnerai le dernier résultat en date de l’ASVEL en Euroligue…

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : FIBA

« J’étais dominant face à lui »

Isiah Thomas et Michael Jordan, une vraie rivalité même si l’ancien meneur des Pistons estime qu’il était supérieur à « His Hairness ».

Isiah Thomas en rajoute une couche. L’ancien meneur des Pistons affirme qu’il n’était pas en concurrence avec Michael Jordan puisqu’il lui était supérieur. « Uniquement en un-contre-un, j’étais dominant face à lui. Jusqu’à 1991, quand j’ai eu ma blessure à la cheville qui a quasiment mis un terme à ma carrière, mon bilan contre lui et son équipe, on peut dire qu’il n’y avait aucune compétition. Il n’était tout simplement pas en compétition avec moi. Je me concentrais sur Larry Bird, Magic Johnson, Julius Erving, Kareem Abdul-Jabbar. Ce sont les mecs qui étaient à mon niveau. Je m’en moque de l’avis des gens. Vous pouvez regarder l’histoire, ce sont les gars » a osé Isiah Thomas pour le Club Shay Shay.

Bilan positif pour les Cats

Qualification en poche, éclosion des soeurs Massey, impact de Julie Allemand et Kim Mestdagh, le bilan des Cats au Portugal est plus que positif.

Sans Meesseman ni Linskens, les Cats craignaient quelque peu leur voyage au Portugal. En s’appuyant sur leur collectif et une tendance à parfaitement débuter les rencontres, nos compatriotes ont parfaitement mener leur mission à bien. Après une victoire sans douter contre les Lusitaniennes, les Ukrainiennes n’ont pas non plus fait le poids. Grâce à leurs deux succès, les Cats demeurent invaincues dans les qualifications pour le prochain Euro. Mieux, grâce au résultat de la Finlande, la Belgique est d’ores et déjà assurée de participer au prochain sommet européen. De quoi pouvoir aborder les prochains rendez-vous sans pression.

Ce petit séjour dans la « bulle » portugaise aura aussi permis aux troupes de Mestdagh de prendre du vécu et d’apprendre à évoluer sans Emma Meesseman – ce qui pourrait être utile si la Belge venait, lors d’une rencontre, à être criblée de fautes. Julie Allemand et Kim Mestdagh ont parfaitement repris le leadership du groupe et Jana Raman s’est montrée particulièrement précieuse. Enfin, l’éclosion des soeurs Massey est un autre point positif à cette fenêtre international et offre davantage de profondeur à un groupe qui n’a que peu changé ces dernières années.

Q & A de l’AWBB

Rencontres virtuelles organisées par l’AWBB ce jeudi 19 novembre. Plusieurs sujets brûlants seront abordés.

« L’AWBB se propose de rencontrer, virtuellement s’entend, ses nombreux amis de Facebook et de répondre à leurs questions. Ce jeudi 19 novembre de 19h00 à 20h00, une session questions/réponses sera organisée en direct sur notre page Facebook AWBB. En pratique, il faudra simplement veiller à être connecté sur la page AWBB à partir de 19H » peut-on lire dans la dernière newsletter de l’AWBB.
 
« Différents thèmes y seront abordés » précise encore l’AWBB. Parmi ceux-ci:  
 

  • La reprise des championnats ?
    • Quand ?
    • Comment les décisions ont été prises ?
  • La santé financière des clubs ?
    • Quid des factures AWBB ?
    • Comment l’AWBB va-t-elle soutenir les clubs ?
  • Les questions que vous nous avez envoyées à direction@awbb.be 

 
« Un bref résumé des décisions prises introduira la discussion avant la réponse aux questions qui auront été posées » précise encore l’AWBB. « Toutes les questions et les réponses, abordées ou non, seront publiées le lendemain sur le site. »

Washington à Bruxelles, un air de NBA dans la Capitale

Darius Washington, la recrue NBA du Brussels, débarque dans la capitale belge bardé des meilleures intentions. De quoi offrir encore une plus grande variété au jeu des Bruxellois.

« C’est une chance de pouvoir compter sur les services Darius la saison prochaine. En plus d’être polyvalent, Darius apportera son leadership et son expérience à notre équipe » confiait Ian Hanavan après la signature de Darius Washington.

Darius Washington avait un nom destiné à évoluer dans la capitale de la Belgique et de l’Europe. Ca tombe bien, l’Américain arrive sur le sol belge bardé des meilleures intentions.

L’expérimenté meneur qui a évolué en NBA chez les Spurs et dans des contrées plus exotiques (Mexique, Porto Rico, Turquie) est bien arrivé dans la capitale belge. Et c’est avec une excellente mentalité qu’il a débarqué à Neder-over-Hembeek. « Je suis ici pour faire gagner mon équipe et aller le plus loin possible. Mon objectif est le même que celui du club: gagner » déclare-t-il à la DH tout en précisant qu’il fera ce que le coach lui demandera en fonction des situations, que cela soit au scoring et à la marque.

Il faudra toutefois attendre le 6 décembre et la réception des Kangourous pour admirer la recrue phare des Bruxellois.