« Jouissif de prendre feu ! »

Florian David se prête à l’exercice de thé ou café.

Florian, passe ou panier ?

Panier, même si c’est toujours très agréable de voir qu’une belle passe vient d’offrir un panier à un coéquipier.

Attaque ou défense ?

Vu ma réponse précédente, personne ne sera étonné que je préfère l’attaque. Rien de plus jouissif que de prendre feu et enfiler quelques shoots d’affilée pour aller chercher la victoire. Je suis tout de même un des premiers à râler quand quelqu’un ne joue pas défense. D’ailleurs, je suis tout à fait d’accord de dire qu’un match se gagne en défense avant tout.

Plutôt Netflix ou cinéma ?

J’aime les deux. Cependant, je trouve que le prix d’un film au cinéma devient fort cher. C’est de plus en plus Netflix du coup…

Pizza ou burger ?

Sans hésitation, burger ! Tous ceux qui me connaissent le savent, je mange au moins une fois par semaine au fast food (Quick). J’adore les sauces qu’ils proposent avec leurs burgers. Mais, en règle générale, je préfère manger une bonne viande plutôt qu’une pâte ou une pizza.

City-trip ou vacances à la plage ?

City-trip bien sûr ! J’aime bouger pendant mes vacances, que ce soit des visites culturelles ou des activités sportives. Un de mes rêves serait de parcourir le monde en vivant du poker. Une journée type serait donc une petite activité sportive le matin, une visite d’un endroit inconnu l’après-midi et une petite partie de poker ainsi que des rencontres en buvant un verre en soirée.

Plutôt Lebron ou Curry ?

Entre les deux, c’est Curry. Mais mon joueur préféré actuellement, c’est Kevin Durant. Et le joueur qui m’a le plus inspiré et que j’admirais tout petit, c’est Reggie Miller !

Anderlecht ou Standard ?

Je ne suis pas vraiment fan de football… Je préfère tout de même le standard, pour soutenir un club de la région, et évidemment parce que l’ambiance et le débit d’alcool sont très attractifs (rires) !

Et enfin, thé ou Café ?

Irish Coffee, ca compte ?

International africain à… Elsenborn

Les Carnets du basketteur, saison 4 ! Dans cette chronique, Michel Christiane vous emmène sur les traces de Stéphane Banga-Kpako, un International africain au parcours atypique.

En milieu de semaine, j’évoquais le déplacement de Larochette, en Coupe de Luxembourg, à Wiltz. Pour l’occasion, le club ardennais « étrennait » son nouvel Américain, Dakota Zinser. S’il répondait d’emblée à l’attente, le meilleur marqueur local se dénommait néanmoins Stéphane Banga-Kpako (photo). Un nom qui ne m’était manifestement pas inconnu. Encore fallait-il encore en retrouver la trace…

Après quelques recherches (merci internet), je découvre que je lui ai consacré, une grosse demi-page, dans La Meuse Verviers au début de la saison 2016/2017. Retour sur un parcours pour le moins atypique : nous sommes en août 2015 et la sélection centrafricaine vient préparer le championnat d’Afrique des nations dans les installations de Gravelines. A peine arrivé, le coach national ne tarde pas à constater : « Comme souvent lorsque nous nous déplaçons en Europe, deux joueurs de l’équipe ont profité d’un moment d’inattention de notre part pour s’enfuir dans la nature avec armes et bagages. » Parmi eux, un certain… Stéphane Banga-Kpako. Qui, un an plus tard, évolue au sein de la TDM2 de Pepinster, drivée par Jérôme Jacquemin, en compagnie des Carême, Horrion, Notelaers, Lambermont et autre Maucourant.

Dans sa chambre, au centre pour réfugiés d’Elsenborn, il m’explique sa venue inattendue chez les Hoëgnards : « Après avoir été recueilli dans un centre identique en région parisienne, un certain nombre d’entre nous a été transféré ici en Belgique. Comme nos encadrants ont vite remarqué mes prédispositions pour le basket, ils m’ont recherché un club et m’ont trouvé Pepinster où j’ai été très bien accueilli. En outre, à Elsenborn, il y a un terrain extérieur et je peux continuer de m’entraîner. » Le sentiment est réciproque de la part de Bilou Lejeune : « Je me souviens effectivement d’un très gentil garçon assez doué et qui ne nous posa aucun problème. Que du contraire. Malheureusement, les incessants allers-retours dans l’Eiffel devenaient difficiles à programmer et il est parti jouer, l’année suivante, à St-Vith. » Faut-il préciser qu’en P3, il affolait plus souvent qu’à son tour les compteurs de la phalange germanophone ?

Des statistiques qui ne passaient évidemment pas inaperçues dans la région. Raison pour laquelle, les dirigeants des Sangliers de Wiltz lui proposaient de traverser la frontière pour découvrir la N2 luxembourgeoise, ses installations nettement plus confortables et ses… moyens financiers davantage attractifs. En 19/20, il faisait notamment équipe avec l’international sénégalais, Aziz N’Diaye (32 a, 2,13 m), ayant connu le plus haut niveau au Japon et en Allemagne. Ce qui ne les empêchait pas d’effectuer la culbute à l’étage inférieur. Pour l’heure, Banga-Kpapo et les siens sont 2e (2/3) et recevront, dimanche prochain (18 h), le BBC Nitia. Adresse du jour : le lycée technique du Nord. A son époque pepine, Stéphane évoluait aussi avec l’irascible Ivoirien, Edi Guy Laudry, dont je vous conterai bientôt les tribulations. Et ça vaut le détour, croyez-moi…

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : Sangliers Wiltz

« Convaincu que la saison reprendra »

C’est depuis Madrid que Samuel Bisschop se confie à Liège & Basketball. Entretien.

Sam, t’attendais-tu à ce que le championnat soit mis sur pause ?

Honnêtement oui, je m’y attendais un peu. Quand on voit les mesures qui avaient été prises par le gouvernement au préalable et que les chiffres remontent, la logique voulait que nous ne continuions pas à nous coller et à nous transpirer dessus sur un terrain.

Quels sentiments prédominent pour toi ?

C’est très décevant pour tous les amateurs de sport(s), moi y compris même si je suis encore à l’étranger pour un semestre. Je me sens donc un peu moins frustré vis-à-vis de la situation. Je me dis que plus tard la saison est reportée, plus de matchs je jouerai. Ceci dit, j’ai carrément pas de chance car lorsque je suis revenu de mon Erasmus à Chypre, je pensais pouvoir jouer la deuxième partie de saison passée mais elle fut aussi arrêté à cause du Covid (rires). Nous sommes dans une période difficile pour tout le monde et pour les sportifs aussi. Chacun veut jouer et a besoin d’exercer sa passion. C’est normal que les basketteurs deviennent fous de ne plus pouvoir jouer.

Tu es étudiant en gestion des ressources humaines à la HEPL et actuellement à Madrid. Comment est la situation dans la capitale espagnole ?

Je suis à Madrid jusque fin janvier et ici aussi la situation est très préoccupante. Depuis deux ou trois semaines, le nombre de cas positifs est remonté assez haut, certains jours il y a plus de 15 000 cas positifs pour toute l’Espagne. Il n’y a pas de quarantaine comme en mars et avril mais les bars, par exemple, ferment à vingt-trois heures.

N’est-ce pas frustrant d’être en Erasmus dans une ville aussi pleine d’énergie que Madrid alors que le Covid et ses conséquences engendrent de nombreuses complications et restrictions ?

Je m’amuse tout de même énormément (rires). La ville est super, reste très vivante et il y a beaucoup d’endroits à visiter. Et puis, je vois beaucoup d’amis ici mais plutôt chez eux.

Parviens-tu à entretenir ta condition physique ?

Oui, je continue le sport et le basket. Il y a énormément de terrains extérieurs à Madrid donc « no problemo ». Je pensais toutefois pouvoir jouer avec l’équipe universitaire mais la situation est pareille ici, personne ne joue. J’espère arriver en forme en Belgique pour pouvoir aider mon équipe d’Hannut et je reste convaincu que la saison reprendra. Par contre, je ne sais pas trop quels seront les enjeux. Une saison blanche serait dommage mais la situation est exceptionnelle, il faut donc s’attendre à tout.

Selon toi, quelle serait la meilleure solution pour la suite de la saison ?

Une solution idéale est difficilement envisageable tant que le test est cher et prend du temps. On ne peut pas faire passer un simple test avant les matchs et laisser jouer les joueurs négatifs… Mais si c’était possible, ce serait évidemment beaucoup plus facile !


« Bien manager son groupe »

Un critère essentiel de réussite.

La plate-forme Coach to Coach by Swish diffuse d’intéressantes capsules vidéo pour aider les coachs sur différents aspects de leur job. Ici, l’épisode quatre avec Serge Crèvecoeur.

Challenge sportif pour projet humanitaire

Indah, ASBL liégeoise qui soutient des initiatives locales pour l’enfance et l’éducation dans le monde, lance un défi multisports solidaire via Facebook pour aider à la rénovation d’une école au Sri Lanka.

En 2018, Indah avait participé à la rénovation d’une école au Sri Lanka. D’autres écoles avaient également besoin de travaux mais entre les attentats et la crise du Covid, ces nouveaux projets avaient été gelés.

Indah relance actuellement un projet de rénovation d’une petite école perchée dans les montagnes du Sri Lanka. Comme toujours, l’argent est le nerfs de la guerre et l’association a besoin de 9000 euros pour mener à bien ce projet. Pour collecter ces fonds, Indah lance une cagnotte participative, #move4indah. « En ce moment, nous organisons un défi multisports solidaire via Facebook » nous confirme Sarah, administrative de l’ASBL liégeoise. « Le but est de récolter assez de fonds pour la rénovation d’une école au Sri Lanka ! »

Concrètement, jusqu’au 5 novembre, il est possible de faire sponsoriser ses sorties sportives habituelles par ses proches. Et peu importe la discipline. Rémy Porignaux, joueur de l’US Awans, a, lui, opté pour le vélo.

Plus d’explications via cette vidéo: https://www.facebook.com/asbl.indah/videos/3733389210076311

Tuto pour créer une cagnotte: https://www.facebook.com/451003198420266/videos/457143188557890/

Le site web de l’association: https://indah.be/

« Cela fait un peu froid dans le dos »

A Welkenraedt, une activité minimum est maintenue pendant cette période aussi incertaine que particulière.

Au moment de reprendre le chemin des parquets avec Welkenraedt, Gilles Fyon ne se faisait guère d’illusions. « Dès le début, je savais que cela allait être difficile de vivre une saison normale dans un sport qui est principalement basé sur le contact » nous assure-t-il. « Quand on voit le nombre de cas évoluer dans chaque équipe, cela fait un peu froid dans le dos. Espérons que d’ici un mois, le nombre de contaminations diminue. »

Forcément, si la logique est respectée avec la suspension des compétitions, la déception reste tout de même présente. « C’est décevant de ne plus pouvoir jouer pour le moment, surtout que nous fûmes déjà privés de la fin de saison dernière. Mais gardons la tête haute » positive Gilles. « Je n’ai pas une solution idéale, je ne suis pas « médecin Facebook » (rires). Il faut juste prendre son mal en patience. »

Contrairement à certaines équipes, Welkenraedt continuera à maintenir une activité, même réduite. « Un entrainement par semaine, sans contact bien sûr, est maintenu mais, pour ma part, je crois que je vais m’entrainer dans mon coin. Ce n’est pas trop mon truc d’aller shooter pendant une heure et demie » conclut notre interlocuteur.

Pas la soirée de Julie et Faby !

La « bande à Petit » restera sur un sévère revers à Basket Landes car son duel du week-end contre Bourges est reporté pour les raisons dont on se doute… Entame de saison compliquée pour Fuger et Contern qui n’iront pas plus loin en coupe de Luxembourg. Darden, l’ancien Spirou, rebondit à Ludwigsburg. Ce sont les infos d’EMCE.

Lourd échec de Lattes/Montpellier et élimination de Contern

En milieu de semaine, Lattes/Montpellier disputait sa 2e rencontre de championnat à Basket Landes. Avec 8 points à leur actif au 2e quart, les protégées de Thibaut Petit étaient déjà en danger au repos (38-30) et ne parvenaient pas à rectifier le tir : 92-71, au final et ce, malgré la bonne sortie de Julie Allemand (photo), auteure de 15p, 7a et 6r. Pas de match ce week-end. Au Luxembourg, les Conternoises de Fabienne Fuger sont d’ores et déjà éliminées de la Coupe, via leur revers (71-57) aux Musel Pikes. Et, demain, la Pepine et les siennes rendent visite à Gréngewald/Hostert, championnes en titre. Pour un exploit ?

Etranger : Thompson de Berlin à Fuenlabrada et Darden en Allemagne

Carrousel des mutations : suite et pas fin ! On a ainsi appris que Shavon Thompson (25 a, 2,13 m, ex-Ostende), à peine remercié à l’Alba Berlin, avait de suite retrouvé de l’embauche à Fuenlabrada (D1 esp). Tremmell Darden (38 a, 1,96 m) a foulé les parquets de Louvain (05/06), Charleroi (06 à 08) et Anvers, pour une pige en 2018. Cette fois, le vétéran US rebondit à Ludwigsburg (D1 all). Reste Zach Thomas (24 a, 2,01 m, ex-Limburg) qui mettra sa précision à distance aux services du Basket Kiev (D1 ukr).

La télé crève l’écran

C’est ce soir que se terminera, en Euroligue, la double journée en une (petite) semaine. Dans ce contexte, VOOsport World 1 sera présent (20 h 45) au rendez-vous que se sont fixés les Milanais et les Madrilènes du Real.

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : BLMA

Lue nouveau coach des Clippers, Billups assistant

Il y a un nouveau Shérif chez les Clippers.

Doc Rivers parti chez les Sixers, c’est son assistant Lue qui lui succède. Celui qui a remporté un titre avec Cleveland obtient le contrat de cinq ans auquel il aspirait depuis son départ des Cavs. Chauncey devient son assistant.

« La tenue d’un championnat classique semble impossible »

Ce vendredi, alors que la traditionnelle effervescence d’un week-end de compétition est repoussée aux calendes grecques, Liège & Basketball fait le point avec Martin Francoeur, le « serial shooter » de Saint-Louis et Esneux.

Martin, t’attendais-tu à cette mise en parenthèses de la saison ?

Oui, évidemment. Je ne m’attendais pas à vivre une saison normale.

A peine quelques semaines de basket et vous voilà déjà privés de compétition. Quels sentiments prédominent pour l’instant ?

Comme tout le monde, j’éprouve de la frustration. Mais vu le nombre d’infectés dans le milieu du sport, la décision de stopper pour un mois est compréhensible. A titre personnel, j’ai trainé une blessure au dos depuis la reprise. Cette nouvelle interruption va me permettre – je l’espère du moins – de revenir à 100%.

Allez-vous maintenir des entrainements sans contacts ?

Nous ne savons pas encore ce qui est prévu. Nous vivons semaine après semaine en fonction des infections et des décisions des coachs.

Vas-tu bosser dans ton coin pour garder la forme ?

Pour l’instant, je n’ai pas prévu beaucoup d’entrainements physiques vu ma blessure. Je vais plutôt privilégier les entrainements de shoots avant de voir comment la situation évolue.

Selon toi, quelle serait la meilleure piste à privilégier pour la suite de la saison ?

La tenue d’un championnat classique semble impossible. Je suis d’avis de jouer le plus de matchs possible, sans spécialement tenir compte du classement vu que, de toute façon, tous les matchs ne seront pas joués.

« L’union fait la force »

Harimalia lance une initiative de coeur et prouve à nouveau que le basket, à tous les échelons, est une grande famille.

A Harimalia, basket rime avec convivialité, entraide et valeurs sociales. « C’est important pour nous de remplir un rôle social, encore plus pour le moment avec cette situation sanitaire » nous confirme Pascal Goffin. « Nous nous devons de nous entraider. Comme on dit: l’union fait la force. A nous de le démontrer. »

Afin d’aider Audrey, joueuse en P3 Dames et qui entraine également les U15 filles, dans son combat contre la maladie, le matricule 2211 lance une opération originale et louable. « Avec le soutien de Julie Allemand, nous organisons une vente aux enchères du maillot de cette joueuse au grand coeur » nous précise Jacky Truschkowski. « Chacun est libre de surenchérir pour obtenir ce magnifique maillot. Et si les enchérisseurs désirent rester anonymes, il leur suffit de m’envoyer un message en MP. La vente a démarré jeudi à neuf du matin et durera jusqu’au jeudi 29 octobre à minuit. »

Une initiative remarquable qui confirme si besoin est que le basket, à tous les échelons, est une grande famille !

Le lien de l’évènement: https://www.facebook.com/events/341576346915477/