« J’essaie de ne pas brûler les étapes »

Blessé avant même l’entame du championnat, Pierrick Van Den Brule prend son mal en patience.

Avant même l’entame du championnat, Pierrick Van Den brule se retrouvait sur la touche suite à une vilaine entorse à la cheville. Heureusement pour le Bobelin, l’opération a pu être évitée. « Ma blessure évolue favorablement. Je dois toujours marcher avec des béquilles et je porte une attelle mais je peux poser le pied par terre, ce qui facilite mon quotidien » nous informe le sympathique pivot. « J’ai très peu de douleurs et je vais chez le kiné tous les jours. J’ai récupéré pas mal de mobilité, cela avance plutôt bien. »

Comme toujours dans ces cas là, la patiente est le maître-mot d’une guérison optimale. « J’essaie de ne pas brûler les étapes même si mon envie de rejouer est grande » ajoute Pierrick. « Pas mal d’entrainements sont annulés à Spa, je ne suis pas certain que nous jouerons avant la fin du premier tour. Cela me laisse donc le temps de revenir en pleine forme. »

Crédit photo: Charnikon Prod

« J’ai bien besoin de faire de la muscu »

A Sainte Walburge, le basket est à l’arrêt. Alexandre Aerts se confie sur la situation actuelle.

« Je m’attendais à un break mais pas aussi tôt après la reprise du championnat. En ce qui me concerne, je n’ai pas encore joué un match officiel » rappelle Alexandre Aerts. « Il y a un mélange de frustration, d’incompréhension et plein d’autres sentiments tellement la situation est compliquée. »

A Sainte Walburge, le basket est à l’arrêt. « Nos entrainement sont suspendus jusqu’au lundi après le congé de Toussaint » nous précise le nouveau Sang et Marine. « Je vais continuer de m’entrainer de mon côté, d’aller jouer, si c’est possible, au basket et de faire de la muscu, j’en ai bien besoin (rires). »

Difficile de se projeter dans l’avenir alors que la situation sanitaire évolue défavorablement. « Je n’ai pas de solution, j’essaie juste de faire attention à moi et aux autres. Tant que ma famille reste en bonne santé, je suis déjà très content » conclut l’ancien espoir de LAAJ.

La Coupe à Mayombo

La saison démarre sur les chapeaux de roue pour la Liégeoise qui, aux commandes de Keltern, a gagné dimanche la Coupe d’Allemagne. Pas vraiment le cas de Chloé Bully déjà éliminée avec Herner au stade du 1er tour 20/21. Après l’Okapi Alost, Jean Colinet (ex-staff du Standard) coache dans le Borinage. Ce sont les infos d’EMCE.

La pépite (belgo-allemande) du week-end

Un peu comme chez nous, on disputait seulement ce week-end la finale féminine de la Coupe d’Allemande. La compétition se disputait sous forme d’un Final Four. Et, dès samedi, Keltern et Emmanuella Mayombo (6) prenait la mesure (103-82) de Hannovre. Place dès lors à l’apothéose du lendemain après-midi contre Wasserbürg. Après un démarrage assez partagé, notre meneuse principautaire montrait la voie (13) et Cvitrovic (20) lui emboitait le pas avec une victoire (et une coupe, photo) à la clé sur le score de 76 à 68. « Nous avions fait, de la reconduction du contrat de la Belge, notre priorité absolue et elle a déjà payé d’exemple », commente un coach admiratif.

Coupe d’Allemagne (2) : Herner déjà out malgré Chloé Bully

En même temps que la finale, on entamait également le 1er tour de la Coupe 20/21. Avec pertes et fracas pour un Herner TC signant un véritable scénario-catastrophe. Jugez plutôt : la phalange de Chloé Bully menait encore 85-77 à moins de deux minutes du gong, mais se faisait coiffer sur le fil par Göttingen à 85-86. Et ce, malgré l’excellente prestation de la Hesbignone (13). Faut-il préciser que le mentor-maison n’était pas à prendre avec des pincettes ? « Outre la méforme de l’Américaine Stockton, voilà ce qui arrive quand on se fout de la défense ! » Difficile d’être plus clair.

Un ex-coach mental des Rouches de Sclessin à Flénu (R1)

J’ai toujours apprécié Jean Colinet pour son élégance tant verbale que comportementale. Le Brabançon a été longtemps assistant-coach à l’Okapi Alost, mais s’occupa aussi de la seconde phalange de Mons et de l’équipe de Waterloo. On ignore plus volontiers qu’il a également été le coach mental des Standardmen –sacré challenge ! – durant la saison 2012/2013. Sans club depuis la reprise, il vient de prendre en charge la R1 de Flénu après la démission de Jean-François Anderlin. « Pour mon premier match là-bas, nous avons été battu de peu par Waremme qui possède une bien belle équipe », confie-t-il. Personne ne dira le contraire…

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : Rutronik Stars Keltern

Les seniors de Waremme à l’arrêt

Face à la situation sanitaire actuelle, Waremme met ses équipes seniores à l’arrêt.

« A des degrés divers, nous sommes tous touchés par la pandémie, affectés par ses répercussions dans notre quotidien. Au niveau basket, quasi tous les plans faits pour cette année ont volé en éclats. Nous en sommes réduits à piloter à vue, avec un épais brouillard » peut-on lire dans le communiqué de l’ABC. « Acteur sportif, acteur social et acteur civil, le Club espère pouvoir composer au mieux. »

Rien ne change… pour le moment

Alors que la rumeur d’un arrêt des compétitions bruissait hier, l’AWBB a envoyé aux clubs un démenti formel.

Hier soir, la suspension des compétitions de basket-ball pour les plus de douze ans était annoncée jusque fin décembre. Une information à laquelle a réagi prestement l’AWBB via un démenti envoyé par mail aux clubs.

« Mesdames, Messieurs, L’avenir.net vient de publier une information relative à l’arrêt de toutes les compétitions AWBB. Le conseil d’administration tient à informer tous les amateurs du ballon orange qu’il s’en tient actuellement aux décisions prises le 13 octobre 2020 à savoir : la suspension des compétitions jusqu’au 8 novembre inclus à l’exception des U12. Toute information contraire n’engage que son auteur » peut-on lire dans le communiqué de l’AWBB.

Il faudra donc encore attendre avant de connaitre les prochaines dispositions choisies par nos fédérations mais la situation générale n’incite malheureusement pas à l’optimisme.

« Les relations humaines: l’essence de notre sport »

Pour Liège & Basketball, Jérôme Jacquemin aborde de façon plus large les conséquences du Covid-19 dans le milieu du basket.

Si les matchs sont interdits, il est encore possible de s’entrainer sans contact et en respectant la distanciation sociale. « C’est là une occasion de travailler des points spécifiques » commence Jérôme Jacquemin. « Mais il y a tellement de choses qui entrent en ligne de compte, notamment au niveau mental. La situation dépasse de loin le basket et chacun la vit différemment. »

Pour les coachs, comment prévoir des entrainements qualitatifs en tenant compte des règles et mesures à respecter. « Cela serait prétentieux de ma part de donner des conseils aux autres » prévient le nouvel entraineur de Sprimont. « Pour les jeunes, il parait évident qu’un mélange entre préparation physique et entrainements spécifiques peut être mis en place. Par contre, c’est un peu plus complexe pour les seniors où d’autres facteurs peuvent intervenir comme être en problème avec le boulot ou la lassitude face à une situation où nous nous préparons à jouer depuis bientôt sept mois. Chaque coach doit faire en fonction de son groupe et des attentes de celui-ci. »

Indéniablement, l’âge moyen de l’équipe, les aspirations de celle-ci ou le niveau auquel elle évolue influent sur la manière dont sont préparés, abordés et vécus ces entrainements sans contact. « De plus, une énorme inconnue subsiste encore » ajoute Jérôme. « Pour l’instant, le championnat est suspendu pour quelques semaines. Mais qui peut dire s’il reprendra ? Et sous quelle forme ? Nous devons nous préparer à une reprise tout en sachant qu’elle n’aura probablement pas lieu. »

« Sage d’envisager une solution à plus long terme »

Pour le mentor des Carriers, porter son regard vers le lointain semble presque une évidence. « Certains parlent d’une reprise en janvier et d’autres, comme moi, pense que cette situation (la présence du virus) pourrait perdurer plusieurs saisons et qu’il serait sage d’envisager une solution à plus long terme » nous précise-t-il. « Nous avons tous ces questions en tête et c’est ce qui rend la situation si complexe à gérer. »

Et plus encore que le côté sportif et compétition du basket, c’est l’aspect social que met en avant Jérôme Jacquemin. « A Sprimont, j’ai la chance d’avoir des gars en or. Je prends énormément de plaisir à les retrouver et à travailler avec eux » sourit-il. « Dès lors, cette semaine, nous allons mettre en place quelque chose en accord avec les consignes de sécurité et les attentes des joueurs. Tant que nous pourrons nous voir, nous le ferons afin de préserver ce que la situation actuelle met tellement à mal et qui est pourtant l’essence de notre sport, de la société en général et certainement de ma motivation personnelle: les relations humaines. »

« Beaucoup de dégâts dans la société »

Finalement, le seul qui parvient à empêcher Sebo Lussadissu de scorer, c’est le Covid. Interview.

Sebo, t’attendais-tu à ce que la compétition soit interrompue ?

Comme la situation globale évoluait, je m’y attendais un peu, oui. Le nombre de cas positifs augmentait sans cesse, cela ne prêtait pas à l’optimisme.

Comment vis-tu cet arrêt inopiné ?

Comme tous les amoureux de la balle orange, j’aime pouvoir jouer et affronter la concurrence mais il faut ce qu’il faut…

Tu lorgnes du côté des pays scandinaves.

Oui, en Suède les cas de Covid diminuent alors que la vie y suit son cours. Je ne comprends pas pourquoi l’Europe ne suit pas l’exemple suédois. Les restrictions font beaucoup de dégâts dans la société, la solution serait de laisser vivre la population en gardant les gestes barrières.

Continues-tu à t’entrainer ?

Nous ne pouvons pas disposer de la salle avec l’équipe pour le moment mais je m’entraine avec Kris Mayele afin de garder la forme et de devenir plus performant.

Dream Team ou Redeem Team ?

Qui de la Dream Team ou de la Redeem Team était la plus forte ? Les deux équipes ont fait une superbe propagande pour le basket et les States en tout cas.

92 ou 2008 ? Jordan, Bird et Magic ou Kobe, LeBron et Carmelo ? Coach K a sa petite idée. « S’ils étaient tous en bonne santé et dans leur prime, la Dream Team gagnerait. Bird était blessé. Stockton aussi. Mais à leur prime, on parle de 11 Hall Of Famers. C’était la première fois que la NBA s’invitait aux Jeux Olympiques. David Stern était un visionnaire. Ça a fait l’effet d’une bombe atomique. Ces gars-là étaient des superstars là-bas. Ils nous ont tellement bien représentés. Il n’y avait pas de culture au sein de la sélection, ce sont eux qui l’ont ramenée » assure la légende de Duke dans le podcast de J.J. Redick. « Si vous faites un meilleur cinq de tous les temps, il y aura plusieurs gars de cette équipe [la Dream Team] dedans. »

Van Ounsem, grand cru à Bordeaux

Le jeune Hesbignon, pas étranger au large succès bordelais au détriment de Challons alors qu’Hulsen l’emporte aussi en Allemagne. Sur les bords de la Hoëgne, on se réjouit du retour d’Alex Delré, l’homme aux mains d’or. Autre bonne nouvelle, « La Chaîne l’Equipe » est captable en Belgique avec du basket au menu. Ce sont les infos d’EMCE.

Principautaires aux affaires hors frontières

Quoi qu’on en pense, on a continué de jouer dans différents championnats européens. Et ça s’est plutôt bien passé pour Thomas Van Ounsem (12, photo) qui, avec le JSA Bordeaux (N1), est venu à bout (99-78) de Challans. Attention, dès vendredi, le Hesbignon sera opposé à La Rochelle et, donc, à Thomas Creppy (ex-Pepin). Succès itou (63-69) pour Gaël Hulsen (2) avec Aschersleben du côté de Cuxhaven, en R1 nord allemande. Moins de chance pour Maël Widart qui, avec Trégueux (N2 dames), a perdu (76-69) le match au sommet à Mondeville (4/4). Contern et Fabienne Fuger mordent encore la poussière, mais sont en progrès comme en témoigne le revers « prometteur » (75-66, après 63-63 à la 30e) chez les championnes luxembourgeoises de Gréngewald/Hostert.

Etranger : Big Dan perd le choc alors que Rupnik part en Espagne

Et ça continue de s’agiter hors de nos frontières. Cette fois, c’est l’ancien meneur slovène des Giants d’Anvers, Luka Rupnik (27 a, 1,86 m) qui met désormais le cap sur Saragosse (D1 espagnole). En revanche, vous vous souvenez sans doute moins de Micah Downs (34 a, 2,03 m). Pour rappel, le garçon a mouillé le maillot de Louvain en 2010 avant d’effectuer un impressionnant tour d’Europe. Sa nouvelle destination est allemande où il endosse l’équipement de Würzburg. Quant au choc de D1 suisse, disputé devant 750 spectateurs, il a tourné à la confusion des Unionistes chers à Daniel Goethals. En effet, Neuchâtel (Colon 17) s’est incliné sur le score de 59 à 68. Comme une panne offensive…

Alex Delré, l’homme aux mains d’or, de retour à Pepinster

Les plus fidèles supporters du Paire n’ont pas oublié Alex Delré quand il était aux petits soins pour l’équipe de D1. Le malvoyant spadois faisait alors partie du staff médical pepin et chacun louait ses qualités professionnelles et humaines. Bonne nouvelle pour les Hoëgnards car le massothérapeute est de retour au sein de la structure du matricule 46. Reste maintenant à savoir quand il pourra mettre ses compétences au service du vénérable cercle « bleu et blanc »…

La télé crève l’écran

Vous l’avez peut-être observé, « La Chaîne l’Equipe » est désormais visible en Belgique. Elle nous permet ainsi de suivre les arrivées de l’actuel Giro. Elle s’investit également au niveau du basket hexagonal. Raison pour laquelle, elle retransmettra, ce lundi soir (21 h), le duel mettant aux prises Strasbourg et Boulazac.

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : JSA Bordeaux

Un départ qui n’avait rien de surprenant

Finalement, le départ de Kevin Durant des Warriors n’a surpris personne, pas même son coach.

« Nous n’avons pas été surpris. On sentait tous que Kevin allait probablement se chercher un nouveau challenge et passer à autre chose. Il était là depuis trois ans, venait de gagner deux titres et deux trophées de MVP des finales. Pour lui, à ce stade de sa carrière, c’était le moment de tenter quelque chose de nouveau et on comprenait tout à fait » assure ainsi Steve Kerr.