Pas de reprise de la compétition début novembre

Il n’y aura pas une reprise de la compétition à partir du huit novembre.

Le Gouvernement a annoncé que les matchs de basket des adultes étaient interdits jusqu’au 18 novembre. Initialement, l’AWBB avait annoncé que la compétition pourrait reprendre – sauf avis contraire, ce qui est le cas – à partir du 8 novembre. Ce ne sera pas le cas et induit que nos fédérations vont donc se pencher sur un nouveau scénario. Saison blanche ? Demi-saison à partir de janvier avec des montées et des descentes ? Cette solution semblerait tenir la corde…

Les entrainements sans contact et en respectant la distanciation sociale restent autorisés pour les seniors.

Boukich… out !

Le passage du géant bruxellois le long de la Sambre n’a jamais été un long fleuve tranquille et s’est subitement terminé en début de semaine. Sûr que quand vous découvrirez l’impressionnant palmarès du trop méconnu Ton Boot, l’ancien mentor d’Ostende, vous n’en croirez pas vos yeux. Ce sont les infos d’EMCE.

Le Spirou Charleroi se sépare de son pivot belgo-marocain

Début de la semaine avait lieu la prise de la photo officielle des Carolos. Surprise quand les supporters découvraient l’absence de Boukichou sur le cliché. La direction du club ne tardait pas à réagir, via un très court communiqué : « Le club a mis un terme au contrat de Khalid Boukichou. Ce dernier ne fait plus partie de l’équipe du Spirou Charleroi 2020/2021. » Il semble qu’aucun remplaçant ne soit envisagé au Dôme pour prendre le relais d’un Belgo-marocain aux réactions parfois épidermiques. Thomas Hubert (Liège Basket) peut en attester…

Ton Boot : 80 printemps et un palmarès trop méconnu

Sûr que ce nom ne dit rien aux plus jeunes d’entre vous. Et, pourtant, ce Hollandais venant de fêter son 80e anniversaire décline un palmarès tout simplement exceptionnel. Quelques chiffres pour mieux cerner l’ampleur du « phénomène » : Ton a été coach professionnel durant 23 saisons. Durant ce laps de temps, il terminait 9 fois 1er, 9 fois 2e, 5 fois 3e et qualifiait à 19 reprises son équipe pour la finale des playoffs. Avec un bilan total de 828 victoires en 1179 rencontres. Il devint ainsi champion de Belgique avec Ostende où il séjourna de 94 à 97. Il a également été international à 148 reprises. « On me trouve souvent renfermé, voire hautain, mais je ne songe qu’à mon coaching », aime-t-il préciser. En l’an 2000, il était élu « coach hollandais du siècle » et ce, devant ces monuments footballistiques qu’étaient Rinus Michels et Johan Cruyff. Bon anniversaire Mr Boot et respect.

Ca ne rigole pas pour Jonathan Augustin-Fairelle (ex-Brussels)

Décidément, l’imposant Américain (27 a, 2,01 m) éprouve pas mal de difficultés à faire son nid en Europe. C’est ainsi qu’il n’a jamais vraiment convaincu à Rouen (Pro B) avant de débarquer au Brussels où il devait s’abstenir après seulement 14 rencontres. Il allait alors terminer la saison 19/20 en Argentine. Cet été, il retraversait l’Atlantique : direction Porto (D1 portugaise). Après une seule sortie, les dirigeants lusitaniens ont déjà été contraints de lui chercher un successeur. Confidence pour confidence : on connait un pivot bruxellois libre de tout engagement…

La télé crève l’écran

Vendredi, jour du poisson et jeudi, jour d’Euroligue. Voilà pourquoi VOOsport World 3 vous proposera la retransmission d’Etoile Rouge – CSKA Moscou. Et ce, à partir de 20 h 45.

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : Spirou Charleroi

« Il a ce regard »

Michael Jordan, Bruce Lee, Vince Carte, Mohammed Ali et Steph Curry: Jamal Murray se confie sur ses sources d’inspiration.

Jamal Murray a épaté la galerie dans la « bulle » d’Orlando et réussi des Playoffs homériques. Plus jeunes, le meneur des Nuggets admirait certains sportifs. « Mon père était un grand fan de Michael Jordan et Kobe BryantOn regardait toutes leurs vidéos, aussi pour voir la partie mentale. Quand Kobe est sur le parquet et qu’il a ce regard, tu a presque l’impression que son équipe va gagner et qu’il va faire un truc de fou (…). Il a confiance en ses capacités, et je me suis en quelque sorte inspiré de cet aspect mental, des Bruce Lee, Mohammed Ali, Michael Jordan, Kobe… Cette attitude « vas-y à fond et fais tout ce que tu peux pour gagner ». J’étais davantage fan de Jordan que de Kobe… Et j’aime beaucoup Vince Carter, donc je dirais ces trois là : MJ, Kobe et Vince » confie-t-il.

Interrogé sur son opposant direct le plus difficile à défendre, Murray a pointé du doigts son homologue des Warriors. « « Steph est vraiment dur à défendreD’abord à cause de son tir, mais aussi parce que vous ne savez jamais ce qu’il va faire. S’il va déclencher, essayer de vous déborder ou essayer de vous crosser six fois avant de shooter en regardant ailleurs… Vous n’avez absolument aucune idée de ce qu’il va pouvoir faire. Malgré tout, il faut se mesurer à lui » a reconnu la pépite des… Pépites.

Bellaire à l’arrêt

Comme d’autres clubs de la région, Bellaire a décidé de suspendre momentanément ses activités.

« Afin de contribuer à la régression du Covid et dans une volonté de préserver chacun de ses membres, le club a décidé de suspendre toutes ses activités jusqu’au 8 novembre inclus. Plus aucun entraînement ni match (jeunes comme senior(e)s) ne sera possible » peut-on lire dans le communiqué du club. « Une évaluation de la situation sera réalisée la première semaine de novembre. »

« Etre dans le Top 6 et faire progresser les jeunes »

Pour l’instant, Maxime André et Belgrade doivent remiser leurs ambitions au placard. Interview.

Maxime, as-tu été déçu à l’annonce de l’arrêt des championnats ?

Oui, très déçu bien sûr ! Nous nous étions remis dans la routine des entrainements et des matchs. Mais nous sentions quand même arriver cette décision vu tous les matchs qui devaient être remis.

Quelles étaient vos ambitions pour cette nouvelle saison ?

Nous voulions figurer dans le Top 6 tout en faisant progresser les jeunes.

Comment juges-tu votre préparation ?

Elle fut mitigée. Nous ne fûmes pas beaucoup au complet suite à des suspicions Covid mais une fois tous là, les résultats furent bons.

Allez-vous continuer à vous entrainer, sans contact bien entendu ?

Notre coach a conservé les trois entrainements – pas obligatoire pour les vieux (rires) – hebdomadaires. C’est bien pour garder la forme mais je ne ferai pas ça pendant des semaines (rires). C’est lassant au bout d’un moment ! Il n’y a rien de mieux qu’un bon « cinq contre cinq ». Mais, malheureusement, cela sent la saison blanche.

N.B. : cet entretien a été réalisé avant l’annonce vendredi des dernières nouvelles mesures des gouvernements fédéral et wallon.

« Une demi-saison à partir de janvier »

Aux Argilières, Jérôme Niedziolka n’est plus autorisé qu’à prendre ses propres rebonds. Fichu virus !

L’Etoile avait commencé très tôt sa préparation, bien avant la majorité des clubs, et cela avait conduit cette toute nouvelle phalange à d’excellents résultats en Coupe AWBB. Malheureusement, Jérôme Niedziolka et ses partenaires n’ont jamais pu commencer leur championnat et se retrouvent désormais, comme tout le monde, à l’arrêt. « Je suis quand même frustré de la suspension de la compétition. C’est une décision difficile à entendre et à accepter pour un joueur mais c’est ainsi, nous n’avons pas le choix » soupire le Rodman des Argilières. « J’essaie de trouver du positif (ndlr: y en a un paquet en ce moment) dans chaque situation, du coup ce nouvel arrêt me permet de passer plus de temps en famille, ce qui n’est pas négligeable. »

Suite à des suspicions ou des cas avérés de Covid chez leurs adversaires, les Etoilés n’ont pas pu entamer un seul match de championnat avant que l’AWBB ne mette la saison sur pause. « Nous étions tous déçus de n’avoir pu disputer le moindre match surtout que nous étions, à mon sens, prêts à jouer » continue Jérôme. « Nous sortions de bons résultats en Coupe, nos entrainements étaient de qualités et nous voulions tous en découdre avec le championnat. » Et d’oser: « C’est partie remise. »

Pour l’instant, les entrainements sans contact sont toujours autorisés. « Mon optimisme me pousse à dire que nous pourrons nous ré-entrainer de façon classique dans un mois et recommencer le championnat mais je pense quand même que nous nous orientons plus sur une demi-saison à partir de janvier » ajoute l’ancien Porai qui fait contre mauvaise fortune bon coeur. « J’aime bien travailler le shoot et le physique, cela ne m’a jamais dérangé. Mais cela ne remplace pas le « cinq contre cinq » (rires). »

Julie Allemand chef d’orchestre de BLMA

Succès facile en Coupe de France pour une excellente Julie Allemand et BLMA à Montbrison.

En seizièmes de finale de la Coupe de France, Montpellier se rendait mercredi soir à Montbrison, formation militant en Ligue 2. La logique fut respectée puisque les troupes de Thibault Petit s’y sont imposées 71-99.

Il n’y a guère eu de suspens dans cette partie: 12-29 après dix minutes, 25-54 à la pause, les « Gazelles » étaient appliquées. Julie Allemand a parfaitement joué son rôle de chef d’orchestre avec 11 points, 6 rebonds et 9 passes en seulement 25 minutes. Sa coéquipière Hines-Allen avait la main chaude: 32 points inscrits à 78% aux tirs !

Le prochain match de Julie Allemand aura lieu le 24 octobre. BLMA recevra Nantes.

Crédit photo: BLMA

Un ex-Liégeois au top au GDL

Doté d’un gros QI, Austin Burgett a trouvé un bonheur tout simple à l’Etzella Ettelbrück, désormais seule en tête de la Total League luxembourgeoise. A quelques jours de la joute face à Bordeaux, Thomas Creppy fait son trou du côté de La Rochelle. La D1 dames, elle, espère retrouver le chemin des terrains fin novembre. Ce sont les infos d’EMCE.

D1 dames : pour un retour à la compétition le week-end du 22 novembre

Même si certains clubs n’étaient, semble-t-il, pas invités, une réunion concernant l’avenir immédiat de notre élite féminine s’est bel et bien tenue vendredi passé. On ne s’en étonnera pas outre-mesure, les principaux initiateurs de ce rendez-vous étaient Castors Braine, Namur Capitale et Kangoeroes Malines. Soit, nos trois formations professionnelles. Le but principal de leur démarche est d’essayer de reprendre dès que possible la compétition tout en respectant les règles sanitaires. Et, dans la foulée, d’éviter d’évoluer devant des gradins vides. Dans le meilleur des cas, le week-end du 22 novembre est en point de mire.

Burgett (ex-Liège), plus souriant que Carrington (ex-Limburg)

Autant commencer avec la mauvaise nouvelle : ayant transité par Limburg United (18/19), Khadeen Carrington (28 a, 1,93 m) se réjouissait de défendre les intérêts de Monaco (Jeep Elite). Sa joie aura été de très courte durée car l’Etatsunien vient de s’occasionner une rupture des antérieurs du genou droit. Il est out 6 mois… au minimum. En revanche, tout baigne pour Austin Burgett (photo) du côté d’Ettelbrück. Ce week-end, l’équipe d’adoption de l’ancien Liègeois est allé gagner (96-101) le match au sommet à Esch et se retrouve unique leader avec un prometteur 5 sur 5. Il faut préciser que l’autre US de l’Etzella – le très spectaculaire Henry Pwono – constitue un véritable « couteau suisse » tant apprécié au Grand-Duché.

Quand Thomas Creppy se place, Sami Demirtas se déplace…

A quelques jours du duel face à Thomas Van Ounsem (Bordeaux), l’autre Thomas (Creppy) est en train de trouver sa place du côté du Stade Rochelais (N1). L’ancien Pepin de Bruxelles tourne à une moyenne de 5 points et 4,5 rebonds par match, via un bilan provisoire de 2 victoires et autant de défaites. Après un long séjour à Charleroi, Sami Demirtas prenait la direction de Limburg United où il ne s’éternisait pas. Encore lui fallait-il dénicher un nouveau club. C’est chose acquise puisque le Namurois a signé au Guco Lierre, cette référence de TDM1 drivée par Steven Ibens.

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : Etzella Ettelbrück

« Cette bulle s’est révélée plutôt géniale »

La « bulle » d’Orlando fut une réussite – notamment au niveau lucratif – et ce n’est pas Marcus Smart qui dira le contraire.

« « Je ne vais pas mentir, je m’attendais vraiment à ce que la bulle soit nulle. Mais vous savez quoi ? Cette bulle, en réalité, s’est révélée… plutôt géniale » a reconnu Marcus Smart dans The Player’s Tribune.

La NBA peut aussi se montrer satisfaite. Selon le Sports Business Journal, la NBA a ainsi pu récupérer 1,5 milliards en droits TV grâce à sa « bulle » floridienne.

« Une sorte de défouloir »

Sans basket, la vie est moins chouette mais François Lodomez ne compte pas rester inactif. Entretien.

François, t’attendais-tu à un arrêt aussi inopiné de la compétition ?

Non. Je dois reconnaitre que je pensais que même s’il y avait un nombre de cas plus élevé, avec les mesures mises en place nous pourrions continuer à jouer et faire une saison complète.

Quels sentiments prédominent chez toi en ce moment ?

De la déception, évidemment. Au-delà de l’aspect compétition, le basket est notre passion, une sorte de défouloir après notre boulot. Cette annonce fut compliquée à gérer pour beaucoup, je crois.

Allez-vous continuer les entrainements ?

La reprise est toujours indéterminée. Cela permettrait de maintenir l’activité mais, d’un autre côté, c’est frustrant de s’entrainer pour ne pas jouer. Nous comblons comme on peut: course à pied, tennis. Je ne compte pas rester inactif pendant ces minimums trois semaines.

Quelles serait la solution idéale pour la suite de la saison ?

Il y a des experts et la fédération qui se penchent sur la question et sont mieux placées que nous pour envisager l’avenir car ils disposent de davantage d’éléments pour affiner leur réflexion. L’idéal serait toutefois de reprendre, quitte à faire des matchs à huis-clos mais cela reste compliqué au niveau des contacts. Je ne suis pas certain qu’il existe une solution qui soit à la fois « safe » et qui nous fasse plaisir par rapport à notre passion du basket. De toute façon, les cartes sont dans les mains des décideurs, pas dans les nôtres malheureusement.