Sur les terres du fondateur

On poursuit notre série sur les aires de jeu « outdoor » du monde entier, via un frisquet crochet au Canada. Quant à Michael Gilmore (2,08 m), le neveu d’Oren Gilmore (ex-Braine), il possède désormais un passeport belge. C’est pas la joie financière au sein des clubs italiens à l’exception de Venise en bénéfice. Ce sont les infos d’EMCE.

Terrain extérieur : à Montréal avec les descendants de Naismith

Après Paris, on franchit l’Atlantique pour se retrouver à Montréal. C’est là-bas que la NBA inaugura, en octobre 2018, un terrain extérieur pour le moins original sur le site du parc Jean-Louis Lamonde (photo), près du marché Jean Talon. Pour marquer le coup, les descendants de James Naismith, l’inventeur (canadien) du basket, étaient conviés à la fête. Ne regardant devant aucun sacrifice, « Liège and Basketball » n’a pas hésité à envoyer une envoyée spéciale sur place afin d’immortaliser les lieux. Cliché qui a été pris pas plus tard qu’hier après-midi (12 h 45 là-bas, 17 h 45 ici) et par une température de 3°. Ca sent l’hiver le long du Saint-Laurent…

Michael Gilmore : un « Belgian Lion » tombé du ciel ?

C’est effectivement la question que l’on peut se poser. Explication : le gaillard (25 a, 2,08 m) n’a cessé de s’illustrer pendant ses études. En 2014, il est ainsi classé 76e meilleur joueur de High School de tous les Etats-Unis et 5e de Floride. L’an passé, il rejoint Hagen (D2 allemande) et, cet automne, il obtient la nationalité belge car sa maman est née dans notre pays. Il faut aussi préciser que son oncle n’est autre que le regretté Oren Gilmore, décédé en mai à 58 ans. Avec Kerry Trotter, il constituait la paire US de Braine lors de la montée des Brabançons en D1. Le 19 septembre 1986, les Castors sont ridiculisés à domicile par Louvain à l’occasion du 1er match de championnat. Et le bouillant président Renauld de débouler dans le vestiaire et de fixer ses deux Ricains : « You, go home ! » Il n’était pas surnommé « Napoléon » pour rien…

En Italie, tous les clubs de Série A sont dans le rouge sauf Venise

La section financière de contrôle du sport italien vient de rentrer son rapport pour l’année 2019 concernant la Série A. On y apprend ainsi que le chiffre d’affaires total est de 90 millions d’euros dont un tiers rien que pour l’Olimpia Milan cher à Giorgio Armani. A l’autopsie, il apparait que tous les clubs de l’élite italienne (16) déclinent des bilans négatifs. A des degrés divers. Exception confirmant la règle, Reyer Venise est parvenu à dégager un bénéfice. Une vraie performance par les temps qui courent.

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : Maud Christiane

Teodosic toujours aussi facile

Dans une rencontre marquée par de nombreuses approximations, Anvers a longtemps bien résisté à la Virtus Bologne sans toutefois donner l’impression de pouvoir l’emporter.

Le premier quart appartenait à Josh Adams, intenable, (24 points, 4 rebonds et 4 passes), auteur de dunks spectaculaires et d’un triple osé avec une totale réussite. Les Anversois étaient dans les cordes mais grappillaient leur retard pour recoller à 19-23 après dix minutes.

Dans le second quart, Fall-Faye (16 points et 11 rebonds) toujours aussi énergique, Bleijenbergh (14 points et 5 rebonds) – qui a visiblement pris en assurance – et leurs coéquipiers tentaient de prendre la main sur la rencontre mais Teodosic (15 points et 7 passes) ne l’entendait pas de cette oreille. Avec sa nonchalance habituelle, l’ancien Clipper enfilait 10 points et distribuait quelques caviars pour faire 33-43 à la pause.

Très maladroits (36% aux tirs), les Anversois – qui évoluaient sans Branch (contrôlé positif au Covid) – tentaient de compenser par une activité au rebond offensif (17 prises !) mais cela se révélait insuffisant. Les troupes de Djordjevic s’assuraient la victoire au retour des vestiaire (54-71 à la demi-heure) avant de terminer en roue libre dans une quatrième quart plus équilibré. 76-95 score final.

Crédit photo: Telenet Giants Antwerp

« C’est la question à un million de dollars »

Nouveau coach de Grâce-Hollogne, Gael Verzele voit le Covid se mettre en travers de sa route. Entretien avec l’ancien pivot qui œuvre professionnellement dans un secteur au cœur de la crise.

Gaël, tu n’es pas trop déçu que la saison soit au point mort ?

Travaillant dans un secteur au cœur de la crise, le basket était l’un de mes rares moments de décompression et d’évasion en cette période compliquée. Je suis forcément déçu de ce nouvel arrêt forcé même si je ne vois pas comment il aurait peu en être autrement au regard de l’évolution de la situation et des mesures générales prises par les différents gouvernements et responsables politiques. Lors de la reprise en main du groupe fin février, la saison avait été stoppée alors que je n’avais pu coacher qu’un seul match. En ce début de nouvelle saison, déjà reportée d’un mois, rebelote ! Ca sent le complot (rires).

Qu’as-tu pensé de votre préparation et de votre début de saison ?

Entre l’incertitude des calendriers, les régulières nouvelles mesures fédérales et locales, les absences aux entraînements pour quarantaine « préventive » (aucun de mes joueurs n’a finalement été positif jusqu’à présent) et autres perturbations, il a fallu de manière permanente faire preuve d’adaptation. Néanmoins, je suis satisfait de la préparation, des matchs amicaux et du premier match de championnat. J’ai quelques principes individuels et collectifs que je souhaitais (ré)installer progressivement. S’il reste encore énormément de choses dans la planification que je m’étais imposée – même si je me doutais que rien ne se passerait simplement cette saison -, j’ai trouvé jusqu’ici l’équipe très réceptive et les premiers matchs nous encouragent à poursuivre de la sorte. Et j’espère que ce sera le plus vite possible et dans un contexte « safe » pour tout le monde.

Selon toi, comment pourrait se dérouler la suite de la saison ?

Ça, c’est la question à un million de dollars du moment ! Chacun a bien son petit scénario mais un de ceux-ci fera-t-il l’unanimité ? À titre personnel, je garde espoir que nous puissions rejouer cette saison. J’aimerais que le championnat puisse être adapté afin de garder un enjeu – qui quoi qu’on en dise donne une autre saveur aux entraînements et aux matchs. Pourquoi pas un championnat en un seul tour à partir de janvier ? J’espère sincèrement que nous ne devrons pas nous résoudre à vivre une saison blanche, voire une saison sans matchs, même amicaux. Car cela voudrait également dire que la situation n’aurait que peu évolué et que les limitations de nos contacts sociaux se poursuivraient. Je n’ose l’imaginer…

Les entrainements étaient autorisés avant d’être finalement interdits. Est-ce facile de construire des entrainements avec des exercices purement individuels et avec un ballon pour chaque joueur ?

Depuis l’annonce de la suspension de la saison, nous avons annulé les entraînements. Nous attendions d’en savoir plus sur les perspectives avant de nous décider sur la reprise des entraînements et la formule que nous leur donnerions. Si je n’ai pas de difficulté à organiser des séances respectueuses des contraintes actuelles, je ne suis pas certain que les joueurs y trouveront leur compte si cela devait durer plusieurs semaines voire plusieurs mois.

N.B. : Cette interview a été réalisée avant l’annonce des dernières mesures gouvernementales.

« La Coupe AWBB, le seul objectif sportif qu’il reste »

Tom Ventat revient sur la situation actuelle et sur la problématique de la Coupe AWBB. Interview.

Tom, t’attendais-tu à un tel arrêt pour le sport amateur ?

Evidemment c’était à craindre… En juillet, j’étais optimiste pour que nous reprenions normalement. Le premier report d’août ma ensuite donné une vue pessimiste sur la suite des évènements. Je n’aurais même pas cru pouvoir débuter le championnat.

Un championnat qui semble fort compromis.

A mon sens, cette saison est déjà à oublier. C’est vraiment dommage mais il faut se rendre à l’évidence tant limiter la saturation des hôpitaux est primordial.

L’AWBB a réfléchi à plusieurs options pour une éventuelle reprise.

Ce que je trouve décevant dans les scenarii proposés, c’est la façon dont la suite de la Coupe AWBB est envisagée. Faire jouer les seizièmes, huitièmes et quarts de finale avant fin décembre (ndlr: ils pourraient aussi être joués en janvier) n’a rien de sérieux alors que cette coupe est, selon moi, le seul objectif sportif qu’il reste pour cette saison.

Crédit photo: PP Photography Amateur

« Cette saison sera une saison blanche »

Difficile de respecter la distanciation sociale sur le petit terrain de Bellaire. Entre fatalisme et optimisme, Gael Colson se confie sur la situation actuelle et sur les ambitions de ses Blue Rabbits.

Avec Bellaire, Gael Colson fait contre mauvaise fortune en tentant de garder le sourire. « Notre préparation était meilleure sur la fin même si nous ne pouvons pas dire que nous étions prêts à démarrer la saison suite aux diverses blessures et absences que nous avons connues » nous confiait le coach des Blue Rabbits qui est désormais à l’arrêt, comme tout le club de Bellaire, jusqu’au huit novembre (ndlr: cet entretien a été réalisé avant l’annonce vendredi des dernières nouvelles mesures des gouvernements fédéral et wallon). « S’entrainer sans contact est totalement impossible, tout comme garder les distances sur un beau grand terrain comme celui de Bellaire (rires). »

Une situation délicate que vivent tous les clubs et entraineurs. « Cette saison sera, selon moi, une saison blanche. Nous reprendrons en janvier et ferons un deuxième tour fictif en jouant les matchs que nous pourrons et en ayant notre week-end de libre lorsque ce ne sera pas possible » prédisait le baroudeur liégeois. « Mais gérer cela sera difficile pour chaque équipe et leurs entraineurs. »

Une saison perturbée et les plans des Blue Rabbits qui le sont tout autant. Après une première campagne réussie dans l’élite et d’excellents transferts, Bellaire nourrissait de sérieuses ambitions. « Notre objectif était de faire mieux que la saison passée. Et nous voulons toujours ramener la Coupe de la Province à Bellaire ! », s’enflammait Gael. Sur le papier, Bouché, Tihon, Froidmont et leurs partenaires sont en effet de candidats crédibles pour soulever ce trophée tant convoité.

Cependant, le Covid-19 a forcé l’annulation de cette compétition qui réserve habituellement de jolies surprises. Un crève-cœur pour tous les participants et une annulation rendue d’autant plus triste que son principal organisateur, Fabian Rowier, nous a tragiquement quitté en début de semaine.

N.B. : cet entretien a été réalisé avant l’annonce vendredi des dernières nouvelles mesures des gouvernements fédéral et wallon.

« Le cœur n’y est pas »

La D1 Dames reprendra-t-elle ? Chez les Panthers, le coeur n’y est pas pour le moment.

Liège Panthers s’est fendu d’un communiqué touchant que nous vous livrons in extsenso.

« Dans le match COVID – Humains, le premier cité a pris une belle avance….déja le premier quart temps de mars avait été à sans unique, le deuxième quart s’annonce encore plus mal embarqué…il faudrait un fameux changement pour équilibrer les échanges après la pause.
Car pause il y a. L’AWBB nous propose différents scénarii dont le plus favorable débuterait en Janvier !! Du coté de la D1, les clubs essaient de mettre en place un protocole permettant peut-être de jouer (sûrement à huis clos) mais on doit avouer que du coté des panthers, le cœur n’y est pas. Comment encore se passionner pour le basket quand on voit se qui se passe autour de nous. Mais il faut avancer parait-il… Prenez tous soin de vous !!!, c’est le plus important. »

Crédit photo: Liège Panthers

« Mayeur », que du bonheur !

Ma carrière « omnisport » m’a permis de rencontrer des personnages d’exception. Le Disonais, Jean-Luc Brull en faisait sans conteste partie. Mauvaise passe, aussi, pour Nikola Antic, remercié d’Antibes par Freddy Tacheny, l’ancien boss de Pepinster. Sourire garanti, en revanche, sur la page fb de Stavelot. Ce sont les infos d’EMCE.

La pépite (vélo) de la semaine

Il aimait bien faire des blagues. Sa dernière en date n’a fait rire personne. En effet, Jean-Luc Brull (63 ans, photo) nous a quittés ce week-end. Sur n’importe quelle course cycliste en Principauté vous n’auriez pas pu le manquer. D’abord parce qu’il ne passait pas inaperçu. Ensuite parce qu’il était d’une omniprésence débonnaire. Plaquette à la main, sifflet à la bouche. Sous ses airs bourrus et avec ses grosses moustaches, il n’aurait pas fait de mal à une mouche. En juillet 2012, je lui avais consacré un article dans La Meuse. Quelques extraits cernant mieux le « jardinier du parc d’Ottomont »… « Voici maintenant 40 ans que je suis signaleur et, au total, je dois avoir officié sur près de 4000 épreuves. Mon surnom de « Mayeur », je le dois à votre collègue Jojo Pasteger. Il est d’Aubel et, là-bas, tout le monde à un sobriquet. Un jour, il m’a salué « Mayeur » et ça ne m’a plus jamais quitté… ». Jean-Luc faisait partie de ces inestimables bénévoles trop souvent méprisés, voire exploités, ne demandant pourtant qu’à partager des fortunes de gentillesse et de d’humanité. Liège and Basketball présente à Dany, à sa famille et à ses proches ses plus sincères condoléances.

EuroCup : du très lourd, ce soir, à Anvers avec le Virtus Bologne

Toujours en quête d’un premier succès continental, les Giants risquent de souffrir, ce soir (20 h), face à l’impressionnante armada de Bologne. Elle est conduite par Milos Teodovic (ex-NBA) et peut notamment s’appuyer sur Julian Gamble, passé par le Brussels. Le match sera visible sur la page fb du club anversois. « Il ne faut surtout pas prendre ce déplacement à la légère car l’équipe belge a eu le temps de bien se préparer et est en constant progrès », déclare, aux médias italiens, Sasja Djordjevic. Une pointure de coach que j’ai vu prester quasi dans l’indifférence générale un… dimanche matin à Aix-la-Chapelle. Me demande si Jean-Pierre Darding n’était pas là aussi ?

Antic (ex-Charleroi), viré d’Antibes par l’ex-Pepin, Freddy Tacheny

Antibes a entamé le championnat de Pro B par un 2 sur 3 et occupe la 4e place. Pourtant, Nikola Antic (assistant de Savo Vucevic à Charleroi de 02 à 06) est passé par la fenêtre lundi après-midi. Visiblement le courant ne passait plus avec la direction du club dont le président n’est autre que notre compatriote, Freddy Tacheny. Pour rappel, il a avait repris Pepinster avec Benoît Cuisinier, en mars 2013. Pour l’heure, Anthony Standford assure l’intérim en attendant l’arrivée d’un nouveau coach… belge ?

« Portraits d’artistes » à ne pas rater sur la toile stavelotaine

Une bonne dose d’humour par les temps qui courent ne fait jamais de tort. Voilà pourquoi, je me permets de vous recommander fortement un petit détour par la page facebook du RBC Stavelot. Vous y découvrirez l’entame d’une série de portraits de joueurs des Bressaix qui ne laisse pas indifférent. Les premiers à en « faire les frais » sont Nathan Erler (dont j’ai été le coach du papa et le collègue de son grand-père) ainsi que Maxence Bonaventure, ce grand incompris. 387e degré garanti !

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : M.C.

Au revoir « Monsieur Coupe »

Triste nouvelle pour le basket liégeois avec la disparition de Fabien Rowier.

C’est une triste nouvelle qui est tombée lundi en fin de journée: le décès de Fabian Rowier. Profondément gentil, toujours prêt à aider les clubs et leurs secrétaires, réactif, créatif et dynamique pour assurer le bon fonctionnement de la Coupe provinciale, « Monsieur Coupe » laissera à tous de bons souvenirs et un grand vide. Liège & Basketball présente à ses proches ses plus sincères condoléances.

Ci-dessus, le communiqué du CP Liège:

« C’est avec beaucoup de tristesse que nous avons appris le décès de notre collègue et ami Fabian Rowier.
Fabian a rejoint le comité provincial en 2012 où il apporta sa bonne humeur et son enthousiasme. Toujours présent très tôt le mercredi, c’est avec son fidèle comparse, Claude, qu’il dépouillait, classait les feuilles et encodait les résultats des matchs du week-end.
Mais c’est surtout SES coupes qui lui valurent sa notoriété auprès des amateurs du ballon orange. Il contribua largement au développement des coupes liégeoises pour en faire un événement incontournable de la saison. Il laissera à « ses » coupes une touche personnelle indélébile.
Pas plus tard que jeudi dernier, Fabian prenait sans aucun doute, la plus difficile décision de son mandat : l’annulation des coupes provinciales pour la saison 2020-2021.
Son sens de l’organisation, son sérieux, son amour du basket vont terriblement nous manquer.
Nous le remercions pour toutes ses années de bénévolat et de dévouement à la cause de notre sport, entre autres comme secrétaire émérite de du RBC Ste-Walburge, membre du département coupes AWBB et membre assidu du Comité Provincial.
Nous présentons à sa famille, à ses proches, et aux membres de son club, nos plus sincères condoléances. »

« Sept kilos perdus en trois semaines »

En ouverture de saison, Jordan Maucourant s’était fracturé la mâchoire suite à un contact sévère avec un « babar » de l’équipe adverse. Une blessure à la fois douloureuse et handicapante pour le sympathique meneur de Pepinster. Entretien.

Jordan, comment t’es-tu occasionné cette terrible blessure à la mâchoire ?

En match, j’ai voulu prendre la charge d’un adversaire (ndlr: un intérieur plutôt costaud) et j’ai reçu son coude sous le menton. J’ai eu une fracture de la mâchoire mais si cela s’était aussi cassé au niveau du menton, j’aurais dû me faire opérer. C’est vraiment une blessure dont je me serai bien passé.

Il s’agit d’une blessure qui s’avère particulièrement contraignante au quotidien.

Oui, tout à fait. Je n’ai pas pu travailler – je travaille tous les mercredis chez Dimension Sport – car je devais mobiliser ma mâchoire le moins possible. Et, évidemment, c’est compliqué pour me nourrir. Manger est vraiment difficile ! Je ne peux avaler que de la soupe, des milkshakes ou des smoothies et je prends également des complément de protéines. Résultat: j’ai perdu près de sept kilos en trois semaines.

As-tu toujours des douleurs ?

Désormais, je n’ai plus mal en parlant ou en restant sans rien faire. Par contre, lors de mes exercices chez le kiné, cela reste très désagréable.

Où en es-tu dans ton processus de guérison ?

Récemment, j’ai pu passer une semaine sans élastique pour voir comment se mettait ma mâchoire. Je suis allé le chirurgien lundi 19 octobre et il s’avère que ma mâchoire s’est mal positionnée. Je suis donc reparti pour deux semaines avec des élastiques. Le point positif, c’est que je peux recommencer à donner cours le mercredi. Je suis content même si le basket m’est toujours interdit.

N.B. : cet entretien a été réalisé avant l’annonce vendredi des dernières nouvelles mesures des gouvernements fédéral et wallon.

« La motivation des joueurs serait proche de zéro »

Ni basket, ni padel pour Alexandre Bousmanne en cette période trouble. Une situation que le pivot aubelois accepte avec philosophie et sagesse.

Le basket, comme finalement de larges pans de notre société, est à l’arrêt. « J’ai accueilli les décisions successives sans surprise et sans réel parti pris. Dès la première semaine, notre match fut déjà reporté suite à des cas de Covid chez notre adversaire. Il est vite apparu évident qu’il serait impossible de continuer à jouer » nous confie Alexandre Bousmanne. « Je suis déçu mais n’étant pas le public à risques, il serait très égoïste de ma part de critiquer des décisions prises pour le bien de tous. Des gens bien plus intelligents et avertis prennent des décisions. Nous les appliquons dès lors du mieux possible. »

Un discours plein de bon sens de la part du pivot d’Aubel dont le basket ryhtme le quotidien depuis de très nombreuses années. « Comme toujours, c’est notre groupe, l’ambiance, l’après-entrainement, l’après-match et la vie en communauté qui vont me manquer, mais aussi le fait que le basket régule nos semaines » nous précise-t-il.

L’incertitude plane concernant la suite, la situation sanitaire étant par nature imprévisible. « Nous verrons en fonction de la pandémie. J’ai du mal à croire que nous allons jouer plusieurs mois pour rire et sans ambition(s). La motivation des joueurs serait proche de zéro. Donc, idéalement et pour nos ambitions, je préfèrerai jouer une demi-saison avec un objectif précis » se positionne Alex.

Outre le basket, c’est actuellement de tous les sports qu’est privé l’ancien Collégien. « Le padel vient aussi d’être mis à l’arrêt mais j’imagine que nous pourrons le reprendre plus rapidement que le basket vu le peu de contacts nécessaires et que cela se joue principalement dehors » espère-t-il. « En attendant la réouverture des terrains, j’irais courir si je trouve la motivation. »

Et avec une météo aussi déprimante que ces derniers jours, il n’est sans doute pas évident de se motiver pour aller affronter les frimas de l’automne en arpentant le bitume. En attendant le retour du #coucoucbous, prenez-soin de vous !