« La différence entre les grandes équipes et les autres »

Pour ce qui pourrait bien être le dernier match de l’année en première provinciale, Spa a affiché un séduisant visage pour dominer des Wawas méconnaissables. Reportage.

Pour entamer leur saison, les Wawas avaient livré une démonstration contre Saint-Louis s’imposant très largement 90 à 50. « Ce qui est difficile en basket, ce n’est pas de faire de bons matchs mais bien de confirmer semaine après semaine. C’est là qu’on reconnait les grandes équipes des autres » déclarait, comme une prophétie, Nicolas Gerads avant de se rendre chez des Bobelins eux aussi en confiance après leur superbe succès à Welkenraedt lors de la journée inaugurale.

Un déplacement rendu particulier par les divers chamboulements de programme et annonces qui ont pullulé ces derniers jours. La situation actuelle et les conséquences présentes et futures étaient sur toutes les lèvres. « La discussion principale dans le vestiaire concernait la date à laquelle le championnat allait être arrêté. Les gars avaient cette idée en tête que le championnat était déjà stoppé » confesse le coach des Wawas.

Cela a-t-il influé sur le piètre début de match des visiteurs ? Impossible de l’affirmer mais c’était bien François Huby (15 pions) et sa bande qui démarraient le mieux la rencontre pour mener 22 à 11 après dix minutes. « Dès le départ, nous avons vu une différence d’envie énorme entre les deux équipes. Les Bobelins s’arrachaient sur tous les ballons tandis que les Wawas faisaient leur petite sortie du week-end et acceptaient de se faire marcher sur la tête » déplore Nicolas. « Tout ce qui avait été dit la semaine et dans les vestiaires restait lettre morte et Spa développait tranquillement son jeu. »

Dans le second quart, les deux équipes allaient faire jeu égal, les Spadois se reposant sur leur collectif tandis que les visiteurs s’appuyaient davantage sur leurs individualités. A la pause, le marquoir affichait 40-28. Le troisième quart-temps allait être une purge offensive pour Waremme. « Nous avons pourtant eu une remise en question à la mi-temps pour repartir du bon pied, avoir une meilleure sélection de tirs et davantage d’envie derrière mais malheureusement aucun shoot n’est rentré » soupire l’entraineur visiteur. Incapables d’inscrire le moindre panier de plein jeu, les Wawas devaient se contenter de quatre maigre lancers-francs – 9 sur 25 au total ! – pour alimenter le score. Même si Spa peinait aussi offensivement, les Bobelins avaient fait le break: 53-32 à la demi-heure.

Les dix dernières minutes voyaient Waremme offrir un tout autre visage. « Nous avons eu un sursaut d’orgueil avec les remplaçants qui ont amené davantage d’envie défensive et, comme par hasard, cela a débouché sur plus de réussite en zone de conclusion » continue Nicolas. Les Wawas revenaient à six longueurs de leurs hôtes mais ceux-ci ne paniquaient pas et remportaient une victoire méritée, 65-57.

« C’est encore une belle prestation défensive du groupe. Ce secteur est essentiel pour nous, chacun en est conscient » salue Michel Pluys. « Nous sommes en construction, chaque match est une formation et je suis très content de ce groupe qui est très réceptif à mes idées et affiche une mentalité impeccable aux entrainements comme aux matchs. »

Avec deux victoires pour débuter cette saison – et alors que l’AWBB a décidé la suspension de toutes les compétitions – particulière, les Bobelins peuvent se montrer satisfaits. « Chaque joueur amène quelque chose à l’équipe et tous se battent les uns pour les autres. C’est très satisfaisant » sourit l’entraineur spadois. « Nous sommes conscients qu’il y a encore beaucoup de travail à faire et nous allons le faire doucement en conservant cet état d’esprit. »

A noter que Waremme a perdu un autre cadre (après Lamy), Hervé Piedboeuf s’étant blessé au genou. Le comité spadois pourra lui se réjouir d’avoir pu fêter une dernière victoire, le derby prévu ce soir entre la TDM2 locale et Sprimont ayant été annulé pour cause de Covid et, ensuite, tous les championnats suspendus jusqu’au 15 octobre.

Royal Spa Bc B – ABC Waremme B : 65-57

Scores : 22-11 / 18-17 (40-28) / 13-4 (53-32) / 12-25 (65-57)

Royal Spa BC : Bauve j. 6, Piton r. 2, Muller A. 8, Huby f. 15, Grandry L. 9, Hendrickx M. 9, Huby A 0, Mathieu H. 8, Fiawoo G. 2

ABC Waremme B : Lambion 17, Ngounou 4, Collard 0, Barreel 7, Ceulers 6, Piedboeuf 0, Germay 3, Bonjean 9, Deville 6, Corvers 3, Schwall 2

Le Covid remporte le derby entre Spa et Sprimont

Le Covid seul vainqueur de ce qui promettait être un derby passionnant entre Spa et Sprimont, deux de nos plus méritants représentants en TDM2.

Nous aurions pu assister à un duel de pistoleros entre Muller et Wuidar, à des coups d’éclats de Titeca, des contres de Meunier, un double-double de Martin Wintgens, des choix audacieux de Bruno Dagnely et Jérôme Jacquemin, des assists de Lodomez et des interceptions décisives de Nicolas Franck dans une ambiance de feu pour une belle propagande du basket liégeois en nationale. « « Ce match s’annonce indécis. J’espère que les joueurs vont nous offrir un beau spectacle. Pour ma part, je suis prêt à me casser la voix pour encourager mes coéquipiers et faire du bruit. J’ai vraiment hâte d’en découdre pour ce qui sera sans doute une fête du basket liégeois en nationale ! « , nous confiait Pierrick Van Den Brule, blessé, en préfaçant ce choc de TDM2.

Mais il n’en sera rien ! Suite à des cas de Covid chez les Bobelins et les Carriers, le derby de TDM2 prévu ce soir à la Fraineuse n’aura pas lieu. Une annulation de dernière minutes qui confirme à quelle point la situation devient difficilement tenable pour joueurs, staffs, comitards et clubs. Et au final, un grand perdant: le basket et tous ses passionnés… Fichu virus !

Le Heat est bouillant et toujours en vie

Avec du coeur, des tripes et du talent, Miami a vaincu les Lakers pour s’offrir un game 6 dans ces Finals. Le momentum aurait-il changé de camp ?

Tout était prêt pour écrire une jolie histoire. Les Lakers portaient le maillot Black Mamba – avec lequel ils étaient invaincus – en hommage à Kobe, LeBron James sortait un perf de folie avec 40 points (à 16 sur 21), 13 rebonds et 7 passes et Davis (28 points et 12 rebonds) était parfait dans un rôle de super lieutenant.

Mais le Heat ne l’entendait pas de cette oreille. Emmenés par un super Butler (35 points, 12 rebonds, 11 passes et 5 steals), Robinson (26 points dont 7 triples) et les cinq autres joueurs de Miami se sont arrachés pour s’imposer 111-108.

L’image du match restera certainement ce trois points – complètement ouvert même si la passe de LBJ était moyenne – raté par Green. Dans la foulée, Morris loupait sa passe tandis que Tyler Herro ne tremblait pas sur la ligne des lancers. Les deux équipes se retrouveront pour un game 6 explosif. Reste à savoir si le momentum n’a pas changé de camp.

« Nous avions des choses à nous faire pardonner »

Après avoir été éliminés de la Coupe provinciale par la P3 de l’Avenir, Xavier Selicki et Prayon étaient impatients de lancer leur saison en se rendant à Harimalia. Malheureusement, ce ne sera pas encore pour ce week-end. Interview.

Xavier, ce dimanche à Harimalia vous deviez enfin débuter votre championnat.

Nous étions très impatients d’enfin débuter la saison et de faire oublier notre très mauvaise deuxième mi-temps contre l’Avenir Jupille en Coupe de la Province. Nous avions des choses à nous faire pardonner !

Quelles auraient les clés de ce déplacement chez les rugueuses Abeilles ?

Nous aurions dû jouer ensemble, nous encourager, mettre un maximum d’intensité et contrôler le rebond. Dans mes souvenirs, Harimalia est une équipe assez physique et agressive défensivement. Nous aurions aussi dû prendre du plaisir et profiter de pouvoir pratiquer notre sport favori – dont l’avenir s’écrit en pointillés – malgré cette crise sanitaire.

Une situation préoccupante

Remises de matchs en cascades, clubs qui suppriment toutes les rencontres du week-end et vives inquiétudes concernant la viabilité économique des clubs suite à la décision de fermer buvettes et cafétarias, la situation est préoccupante pour le basket liégeois. Heureusement, certaines rencontres pourront avoir lieu ce week-end. Mais pour combien de temps encore ?

Loin de nous l’envie de pousser des cris d’orfraie et d’être volontairement plus alarmistes qu’il ne le faut. Impossible toutefois de ne pas constater que comme la situation sanitaire dans toute la Belgique, celle du basket liégeois se complique également. Alors que les chiffres semblent montrer une recrudescence des cas de contamination, de nombreuses équipes dans toute la Province sont touchées de plein fouet et le CP doit enregistrer des annulations en cascade. Ces matchs reportés le sont lorsqu’il y a des cas avérés au sein d’une formation ou, dans le doute, en l’absence de résultats – dont le délai d’attente s’est considérablement allongé – aux test PCR. Dès lors, les championnats s’en trouvent considérablement perturbés même s’il faut aussi souligner que plusieurs rencontres dans chaque série pourront être disputées.

Face à la hausse de cas de contamination et des perturbations engendrées, LAAJ fut le premier club à réagir en décidant de supprimer tous ses matchs prévus pour ce week-end et jusqu’à nouvel ordre. Une initiative suivie par Ans. « Après s’être réunis, le comité du Royal Ans BC et les instances communales ont décidé de stopper temporairement les activités sportives du club pour ne pas mettre en danger la santé de ses joueurs.
Dès ce dimanche les matchs qui devaient se dérouler sont annulés . En ces temps difficiles nous vous demandons de prendre soin de vous et surtout des autres »
informe le comité du matricule .

Aubel et Ninane ont embrayé. « Nous avons le regret de devoir reporter TOUS nos matchs seniors de ce week-end (2 étant déjà reportés depuis début de cette semaine) car les cas de COVID se multiplient dans nos équipes » annonce le club herbager. « Le comité a décidé de n’autoriser aucun match à Ninane ce week-end. Les rencontres prévues sont reportées » déclare le club calidifontain.

A cette problématique sanitaire vient désormais se greffer une problématique économique. Avec l’arrêté obligeant pour un mois la fermeture des buvettes et cafétarias des clubs et salles de sports, de nombreuses entités risquent de se retrouver la tête sous l’eau. Plusieurs de nos interlocuteurs s’interrogent sur comment payer le chauffage, la location de la salle et les arbitres – sans parler des factures AWBB – sans pouvoir bénéficier des recettes du bar après les matchs. D’autant plus que de nombreux clubs avaient mis en place des protocoles – et parfois investi pour cela – afin de faire respecter les règles HoReCa dans leurs installations. Du côté des pelouses, l’Association Liégeoise du Football Amateur a décidé d’une remise générale pour ce week-end suite à l’annonce tardive de l’obligation de fermer les buvettes.

La situation est préoccupante pour tout le secteur et il faut sans doute s’attendre à une évolution au fil des prochains jours.

« Le championnat sera-t-il décalé ? »

Ayant un temps songé à raccrocher, Jérôme Absil a décidé de poursuivre avec Ciney avec qui il a remporté une large première victoire à Tilff le week-end dernier. Ce samedi, l’ancien meneur de Liège Basket devait se rendre à la « Bulle » de Fléron pour y affronter son ancien club mais la rencontre est malheureusement annulée. Toutefois, dans cette période si particulière, les sujets de discussion ne manquent pas. Entretien.

Jérôme, comme d’autres équipes, vous êtes directement impactés par le Covid.

En effet, nous avons été prévenus en début de semaine qu’un de nos gars avait reçu son test positif au Covid. Nous avons dû tous nous faire tester jeudi. Et nous nous demandons tous si le championnat sera maintenu ou décalé.

La situation sanitaire a-t-elle perturbé votre préparation ?

Comme pour toutes les équipes, elle fut particulière.

Cela ne vous a pas empêché de vous imposer avec la manière à Tilff samedi dernier !

Là-bas, nous fûmes prolifiques en attaque. Nous avons joué de façon intelligente sur la zone des Porais, nous avons su encaisser et réagir par rapport au début de match réussi des locaux.

Quelles sont vos ambitions cette saison ?

Notre équipe a bien été complétée grâce aux transferts et la plupart des « jeunes » commencent à avoir de plus en plus d’expérience au niveau R1. Ce mini-championnat, bien qu’il soit discutable sur la forme, nous offre de bons matchs.

Ce qui t’a motivé à poursuivre alors tu avais pourtant envisagé de raccrocher.

Exact, j’avais un peu décroché du basket et je ne pensais pas reprendre. Pour finir, je suis toujours là. Une des principales raisons qui m’a poussé à continuer est de nous retrouver ave Tilff, Cointe, Liège Basket, SFX et Andenne. Ce seront tous des matchs à enjeux contre d’anciens coéquipiers. J’espère toutefois que nous pourrons les jouer.

N.B. : à noter que le dernier déplacement de Ciney à Liège Basket avait donné lieu à un match complètement dingue de cinquante minutes ! Pour relire le reportage de l’époque – qui eut lieu le dernier week-end de match(s) avant l’interruption Covid -, c’est ici.

« Notre collectif se soude autour de nos arrivées »

Deux beaux derbies en R2 Dames étaient prévus ce dimanche avec le déplacement d’Esneux à Pepinster et celui d’Alleur à Huy.

Pour lancer sa saison en R2 Dames, Esneux a parfaitement maitrisé son sujet contre Cointe. « Je suis très content de cette victoire 94-51. Nous avons plus que fait le job face à une jeune – uniquement composée de 2003 et 2004 – et courageuse équipe de Cointe qui n’a rien lâché du début à la fin malgré l’écart généré dès le premier quart-temps. Félicitations aux Grenouilles » sourit Julien Schreiber.

Ce dimanche, un nouveau derby attendait les Précieuses avec un déplacement à Cointe. « Les Pepines étaient déforcées de leurs joueuses de D1 la semaine dernières par précaution Covid mais se sont néanmoins mises en confiance avec un score fleuve contre Woluwé » rappelle le mentor esneutois. « Je me méfie de notre adversaire mais je ne le crains pas. A l’exception de quelques joueuses, Pepinster reste une jeune équipe et notre expérience doit faire la différence. Surtout si les Pepines sont amputées de leurs joueuses du top. »

Pour empocher les trois points le long de la Vesdre, la recette était connue mais ne pourra être appliquée. « Notre défense et notre jeu de transition doivent faire la différence. Le collectif se soude autour de nos arrivées et cela fera la différence dans les moments difficiles » conclut Julien.

L’autre derby à suivre aurait eu lieu à Huy où les locales devaient recevoir Alleur. Les Hutoises se sont largement imposées à Namur Capitale le week-end dernier tandis que les Alleuroises craquaient d’un chouïa contre Profondeville.

Cependant, malheureusement, aucun match ne sera disputé ce week-end, l’AWBB ayant pris la décision de suspendre temporairement les championnats.

« Wuidar détient les clés de ce derby qui pourrait être le dernier »

Avec des effectifs déforcés et une préparation perturbée, le derby de TDM2 – qui pourrait déjà être le dernier de cette année civile – entre Spa et Sprimont sera « particulièrement particulier ». Analyse.

Dans l’attente du résultat d’un test Covid, les Sprimontois ont dû faire l’impasse sur leurs entrainements cette semaine après avoir déjà vu leur match du week-end précédent contre Tongres être annulé. « Je suis certain que nous étions prêts pour ce début de saison » affirme Jérôme Jacquemin. « Mais il faudra voir ce samedi comment nous pourrons nous en sortir en n’ayant pas touché la balle depuis dix jours. Ce sera un peu tout ou rien, nous attendons depuis tellement longtemps. »

A Spa, la préparation aussi fut perturbée et les entrainements donnés par Nicolas Franck. « Le contexte est assez particulier pour aborder ce derby. C’est une situation unique et la préparation ne fut pas optimale pour Sprimont comme pour nous » reconnait Pierrick Van Den Brule qui fait partie de ceux qui remplissent l’infirmerie spadoise qui affiche déjà presque complet. « Mais comme pour tous les derbies, cela va se jouer principalement à l’envie. Les Carriers ne se sont pas entrainés de la semaine et auront les crocs. De nôtre côté, avec les nombreux blessés que nous comptons, chaque joueur sait qu’il aura la chance de pouvoir s’exprimer et nous pourrons ainsi jouer plus libérés que d’habitude. »

L’aspect mental aura sans doute un rôle prépondérant dans ce derby entre deux jeunes et enthousiasmantes formations. « Nous devrons être attentifs aux fautes car notre banc n’est plus très fourni. Nous savons aussi qu’il s’agira d’une guerre des nerfs car malgré les mesures Covid, je pense qu’il y aura du monde dans les tribunes. Il faudra pouvoir gérer cela » prévient le récent diplômé qui est bien conscient que compte-tenu de la recrudescence des contaminations et de l’évolution de la situation sanitaire, ce derby pourrait déjà être le dernier de l’année civile. « Nous savons très bien que la situation sera évaluée de semaine en semaine et que nous devons jouer chaque match comme si c’était le dernier car, concrètement, ce pourrait être le cas. Mais je crois qu’indépendamment de cela, aucun joueur ne manque de motivation pour ce derby. C’est pour ce genre de match que nous jouons au basket-ball ! »

Motivation au zénith et belle bagarre « in the paint »

Ce derby promet notamment une belle bagarre dans la peinture. « Louper ce match me rend dingue. Je suis persuadé que je me serai super bien amusé, je connais beaucoup de monde à Sprimont » peste Pierrick qui ne pourra contrôler la raquette spadoise. « Je ne me fais pas trop de soucis, nos intérieurs sont en forme. Oli Léonard a planté 18 points le week-end passé et Martin Wintgens 20. Et Nico Franck est toujours aussi impossible à arrêter. Malgré mon absence, les intérieurs sprimontois vont avoir du boulot. »

Ceux de Spa aussi car la doublette Meunier et Skrelja – avec en plus Fontaine en soutien – compte peut d’équivalents physiques dans la Province. Mais le danger peut venir de partout chez les Carriers. « J’ai joué avec Meunier et Titeca en championnat interscolaire l’année passée, je les connais » rappelle Pierrick. « Titeca est vraiment un très bon joueur. J’aime bien son style de jeu, il a peu de déchet et est très efficace dans le « un contre un ». Mais celui qui me fait plus peur pour samedi, c’est mon ami Jérôme Wuidar. Depuis le début de saison, il est réellement en feu. » Et d’ajouter: « Nous devrons absolument trouver un moyen de le limiter car je pense que c’est lui qui détient les clés de ce derby. C’est un très fort joueur qui sait tout faire et Jérôme Jacquemin le met en confiance. Cela le rend d’autant plus dangereux. »

Le décor est posé, les acteurs piaffent d’impatience en coulisses en croisant les doigts pour qu’une mauvaise nouvelle de dernière minute ne viennent pas les empêcher de monter sur la scène spadoise. « Ce match s’annonce indécis. J’espère que les joueurs vont nous offrir un beau spectacle. Pour ma part, je suis prêt à me casser la voix pour encourager mes coéquipiers et faire du bruit. J’ai vraiment hâte d’en découdre pour ce qui sera sans doute une fête du basket liégeois en nationale ! » conclut le sympathique pivot des Bobelins.

Action forte de LAAJ

Liège Atlas Basket Jupille supprime tous ses matches (+12 ans) du week-end.

Au travers d’un communiqué, le club mosan a fait connaitre sa position vis-à-vis de l’actuelle évolution de la pandémie. En voici les principaux extraits : « La direction de Liège Atlas Basket Jupille a pris la décision de supprimer tous les matches de toutes ses équipes de plus de 12 ans de ce week-end. Nous espérons que notre fédération prendra elle aussi et enfin ses responsabilités par la suite sans quoi nous nous réservons la possibilité de procéder de la sorte les week-ends suivants… Le championnat actuel doit être une parenthèse qui ne donnera lieu à aucune montée, ni relégation. »

Voilà qui devrait susciter pas mal de réactions…

M.C.

« Le Einstein du basket »

Isiah Thomas en remet une couche: LeBron est le GOAT et son cerveau est celui d’un génie. De quoi glaner ce soir un nouveau titre avec les Lakers ?

« Pour chaque légende, on peut retracer la généalogie de la manière dont sa grandeur est née. Kareem, Magic, Bird, Jordan, moi-même, il suffit de voir comment on appris le jeu à travers nos coaches à la fac et chez les pros. LeBron James est arrivée du lycée. Qui était son prof ? Son cerveau est celui d’un génie. C’est pour ça que je le surnomme le Einstein du basket » a déclaré Thomas dont l’inimitié envers Michael Jordan est connue de tous. « J’admire son appétit insatiable d’être au top et d’y rester. Je n’ai jamais vu un joueur dominer autant de catégories statistiques différentes. Certains ont dominé dans des compartiments. Mais jamais on a vu un joueur qui avait tout. Il le montre, sans discontinuité, depuis 17 ans. A l’heure actuelle, Kareem Abdul-Jabbar est pour moi le meilleur de tous les temps. Mais quand LeBron James prendra sa retraite, il sera le meilleur à avoir jamais joué au basket. »

Cette nuit, LeBron James peut remporter son quatrième titre et permettre aux Lakers de devenir la franchise la plus titrée de toute la NBA.