« Suspendre la compétition et les entrainements »

Directement impacté par le Covid et alors que son club de Ninane a décidé d’annuler tous les entrainements cette semaine, Matthias Scholze se confie se la situation actuelle. Entretien.

Matthias, avant même que le fédération ne décide d’annuler tous les matchs du wee-end, votre déplacement à Saint-Louis était déjà passé à la trappe. N’es-tu pas trop déçu de n’avoir pu disputer cette rencontre qui promettait de se jouer « up tempo » ?

Je ne peux être déçu étant donné que nous avons un cas positif dans l’équipe et que la santé passe avant tout. De plus, nous avions plusieurs cas suspect – dont je fais partie (ndlr: entre-temps, certains cas suspects se sont avérés positifs).

La situation actuelle complique-t-elle grandement ton job de coach ?

Les entrainements sont adaptés aux circonstances, bien entendu.

Selon toi, la poursuite de la saison est-elle encore envisageable ?

Non. Mon point de vue – et il ne plaira sans doute pas du tout – est que nous devons suspendre la compétition jusqu’à ce que ce virus soit maitrisé. Il faut également stopper les entrainements pour un mois le temps que cette seconde vague diminue. Ensuite, après ce mois d’arrêt, il faut permettre aux équipes de reprendre uniquement les entrainements afin de réduire les bulles au sein des clubs. Il ne faut pas oublier que cette crise impacte les clubs, les bénévoles mais également la vie privée et professionnelles des différents membres. Quoi qu’il en soit, cette saison est et restera compliquée tant que la santé publique sera menacée.

« Deux sentiments prédominent »

Au repos forcé ce samedi, Tilff n’a pu se racheter de sa contre-performance inaugurale contre Ciney. Affecté par la situation actuelle, Quentin Pincemail nous livre son analyse.

Ce samedi, Tilff espérait disputer le deuxième match de son histoire en première régionale et faire oublier sa contre-performance du week-end inaugural contre Ciney. Hélas, un cas positif détecté dans les rangs du récent adversaire des Porais est venu tout chambouler et le groupe de Quentin Pincemail a dû faire l’impasse sur la venue des Oursons de Jimmy Stas. « Deux sentiments prédominent » confesse le coach de l’équipe fanion du matricule 97. « D’une part, je suis déçu que la saison ne puisse se dérouler normalement car le défi de la R1 est un super défi pour le club, l’équipe et le staff. D’autre part, je ne comprends pas pourquoi nous continuons de jouer. Vendredi matin, il y avait déjà plus de trente rencontres remises dans les séries provinciales. »

Une problématique forcément au centre des discussions et qui engendrent de sérieuses complications – tout comme la fermeture des buvettes en engendrent à d’autres niveaux – pour de nombreux clubs. « Je crois qu’un championnat avec des enjeux ne peut se dérouler dans ces conditions, ce ne serait pas équitable » poursuit Quentin que la situation affecte considérablement. « Le mardi, nous ne savons pas si nous nous entrainerons le jeudi et le jeudi, nous ignorons si nous pourrons jouer le samedi. »

Le coach de Tilff envisage un scénario alternatif. « Je suis un compétiteur mais nos instances doivent prendre leurs responsabilités. Pourquoi ne pas envisager une saison blanche ? Nous jouerions les matchs de championnat quand cela serait possible » conclut-il.

« Dans la tête et nulle part ailleurs que cela se joue »

Au terme de cinquante minutes d’un intense combat, Verviers a émergé dans le derby contre Cointe pour empocher une seconde victoire consécutive en première régionale. Reportage.

Après avoir aisément dominé Liège Basket le week-end précédent, Verviers évoluait cette fois à domicile pour un second derby consécutif en première régionale. Pour accueillir les Grenouilles, les Verviétois pouvaient compter sur la présence de leur entraineur Quentin Désert, un temps incertain. Dès l’entame de la rencontre, les débats étaient équilibrés. Après dix minutes, les expérimentés visiteurs comptaient trois longueurs d’avance mais Casamento et ses coéquipiers réduisaient l’écart et passaient devant à la pause, 34-33.

« Le match fut équilibré des deux côtés même si nous n’avons pas joué juste par moments et avons laissé trop de rebonds offensifs à l’adversaire » reconnait Quentin Fassotte. « Nous avons eu un trou dans le troisième quart-temps mais notre « run » à la fin du quatrième nous a permis d’accrocher une première prolongation. » Menés de près de dix points dans le troisième quart et encore de cinq dans la dernière ligne droite, les Collégiens recollaient à 64 partout.

Dans le temps additionnel, « nous nous rendions coup pour et il n’y avait toujours pas moyen de nous départager » poursuit l’ancien Sang et Marine. En route pour une seconde prolongation ! « Dans celle-ci, nous avons réussi à voler des ballons grâce à notre press pour passer devant et finir par nous imposer. » Cette rencontre exceptionnelle se terminait sur le score de 87 à 83 pour la plus grande joie des locaux.

« Chaque joueur était prêt à monter sur le terrain et à jouer pour l’équipe, cela a fait la différence » souligne Quentin. « Après deux prolongations, c’est dans la tête et nulle part ailleurs que cela se joue. Nous sommes allés chercher tous ensemble cette victoire. #ZumbaCafewww ! (rires) »

Un second succès de rang qui valide le projet des Collégiens même si, désormais, la suite s’écrit en pointillés. « Nous pouvons être optimistes mais nous ne devons pas nous relâcher et continuer à nous entrainer ensemble pour progresser même si la saison semble fortement compromise » conclut Quentin.

Roger Laboureur, Ourson et nounours

Les Carnets du basketteur, saison 4 ! Pour cette chronique, focus sur une légende du journalisme sportif, l’inénarrable et incomparable Roger Laboureux.

Voici une bonne semaine maintenant, Roger Laboureur était l’invité de « Stoem, Pèket… et des Rawettes », cette émission dialectale réunissant, avec intelligence, la « zwanze » bruxelloise ainsi que les différents wallons. Et comme l’ancien truculent journaliste sportif de la Rtbf n’a pas sa langue en poche…

Pendant une bonne demi-heure, cet Ourson qui est surtout un gros nounours n’a pas été avare de souvenirs tout en se faisant une joie de présenter sa cité, en général, et « Le Barcelone », son quartier général, en particulier. Le tout en compagnie de Thierry de Coster, le présentateur, Fred Waseige, et Michel Renquin, défenseur emblématique du Standard. Un café qui se trouve à un « trois points » à peine de la place des Tilleuls, son kiosque et son ex-terrain de basket extérieur hanté par les Tirtiaux, Léonard et autre Bodson…

L’Andennais n’a d’ailleurs pas manqué de rappeler qu’il avait été aussi pendant des années le jovial vice-président des Spirou de son grand ami, Eric Somme. Il se fait que j’ai accompagné, pour la DH, les Carolos lors d’un match européen à Istanbul*. Lors du voyage-aller, j’avais raconté à Roger que c’était déjà la 4e fois que je ralliais une cité du Bosphore que je commençais à connaître comme ma poche. Le matin de la rencontre, visite en car de la principale ville turque. Si ce n’est que le guide brille par son absence et le Mosan de s’empresser de me demander de le remplacer au pied levé… Autre anecdote en sa compagnie : à l’occasion de la manche ostendaise de la coupe du monde de beach-volley, nous partageons la même table avec nos épouses respectives. Je lui indique qu’après des dimanches souvent overbookés, je me réjouissais de clore la journée par un excellent repas. Et de me confier : « Je suis exactement comme toi. Quand je terminais la présentation du week-sportif, je n’avais qu’une envie : rejoindre au plus vite la maison où je savais que j’allais me régaler. »

Retour à « Stoem, Pèket… et des Rawettes » où le plus bel hommage, en substance, lui était rendu par le fils du « mage de Rocourt » : « C’était toujours un bonheur de regarder à la télé une rencontre avec Roger au micro car il nous la faisait vivre comme il l’a ressentait. Ses commentaires faisaient prévaloir l’aspect humain, voire émotionnel, d’un match. Qui ne se souvient pas de ses tonitruants « Goal, goal, goal » après le penalty de Léo Van der Elst avec les Diables ? Aujourd’hui, on aurait droit à : c’était la 36e réalisation de Van der Elst, la 17e sur coup de réparation, la 24e du pied droit en 77 confrontations dont 35 en déplacement et la 5e de l’orteil gauche, via l’overdose de statistiques dont nous sommes bombardés actuellement. »

Du Fred dans le texte et tant pis – voire tant mieux – si certains journalistes branchés de VOO, Eleven et autre Tribune n’apprécieront que très modérément…

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : RTBF

*Charleroi alignait Purnelle, Desy, Cleymans, Marion, Grider, Acres, Weatherspoon, Elis, Goethals, Bruce et Williams, coach : Gio Bozzi. L’Ulker Istanbul (qui allait devenir Fenerbahce) l’emportait 91-68. C’était le 5 octobre 94, il y a quasi 26 ans jour pour jour…

« Plusieurs mois d’incertitude totale »

L’alléchante confrontation entre le Tongres d’Olivier Macfly et le Ninane d’Yvan Fassotte vendredi n’a finalement pas eu lieu. Interview.

Olivier, la réception de Ninane de ce vendredi a été annulée.

Oui, il s’agit de notre deuxième match remis à cause du Covid. J’espère pouvoir jouer la semaine prochaine (ndlr: en nationale, aucune suspension des championnats n’a encore été décidée), cela devient long pour mes joueurs et moi-même. Cependant, la situation sanitaire ne s’améliore pas. Certaines villes ferment leurs cafétarias et leurs salles de sports.

Quelle pourrait être la solution à privilégier si la situation sanitaire ne s’améliore pas.

On parle de plus en plus d’un arrêt jusque janvier. Il faudrait peut-être envisager un championnat blanc. Si on peu jouer, on joue, si on ne peut pas, on est bye. Et supprimer les montées et descentes.

La situation complique-t-elle ton boulot de coach ?

Nous prenons semaine par semaine et nous restons prudents. La santé de mes joueurs reste la priorité. Mais pour moi, tant qu’il n’y aura pas un vaccin ou des médicaments qui permettent de soigner l’infection, nous partons sur plusieurs mois d’incertitude totale. Restons positifs et prudents.

« Nouveaux joueurs, systèmes et style de jeu »

Après une fort belle victoire à Belleflamme pour l’ouverture de la saison, l’US Awans devait défier Ensival – ouvertement candidat au titre au P2B – ce dimanche.

Pour le premier match de la saison, l’US Awans est allé, dimanche matin, s’imposer assez nettement à Belleflamme, 41-68. « Notre démarrage fut laborieux, c’est probablement l’heure du match qui nous a déstabilisé » rigole Rémy Porignaux. « Nous perdions trop de ballons, n’appliquions pas bien nos systèmes et notre défense était relativement poreuse. »

C’est alors que le coach intervenait. « Après une mise au point de Nicolas, la machine s’est mise en route et notre défense a étouffé les Haricots. Offensivement, nous appliquions mieux les phases et cela débouchait sur de belles combinaisons. Et dès que l’occasion se présentait, nous poussions la balle un maximum » continue l’arrière d’Awans qui voyait sa formation s’envoler nettement au score. « Pour un premier match, c’est positif et c’est de bon augure pour la suite. Nous avons aussi pu observer de visu certaines lacunes logiques après seulement quatre semaines d’entrainement et l’intégration de nouveaux joueurs, de nouveaux systèmes et d’un nouveau style de jeu. »

Ce dimanche, Greg Hubert, Jean-François Gens et leurs coéquipiers devaient se rendre – avant que les championnats ne soient suspendus temporairement – à Ensival pour y défier une formation qui vise ouvertement la montée. « Nous aurions dû bien démarrer la partie en appliquant correctement nos systèmes, en étant stricts au rebond et en comprenant correctement le rythme à adopter » prévient Rémy. « Et comme toujours, aurions conservé notre cohésion. Il faut souligner que l’ambiance est excellente et les nouveaux apportent leur bonne humeur à celle des anciens. »

Ensival reste bloqué dans les stands

Il faudra encore – Covid oblige – patienter pour voir les premiers pas d’Ensival en R2. Jérémy Delsemme et ses coéquipiers étaient pourtant prêts à en découdre avec Ressaix ce dimanche.

Enfin ! Ce dimanche en fin de journée, Ensival disputera son premier match en deuxième régionale. « Je suis très impatient » nous avouait Jérémy Delsemme en fin de semaine. « De plus, nous voulons corriger le tir par rapport à notre dernière prestation en Coupe AWBB. »

C’est à Ressaix que devaient se rendre les Ensivalois. « La principale clé de cette rencontre réside dans nos principes défensifs. Ils nous ont fait défaut lors de notre dernier match, il faudra donc veiller à mettre en application nos mouvements » prévenait celui qui dirige également la P2 locale.

Cependant, l’AWBB a annoncé samedi la décision de suspendre temporairement tous les championnats. Il faudra donc encore attendre pour assister aux premiers pas des Ensivalois en deuxième régionale.

Antenne Centre présente en vidéo l’adversaire d’Ensival : https://www.antennecentre.tv/article/basket-r2-presentation-du-bbc-brainois-et-du-bcj-ressaix?fbclid=IwAR0bfgzht-17v4hxRAbDFpXkOK4B_lNYFkI6vQ6UusrMQu73-hsRYxL0rqU

« Pas question de faire l’aller-retour ! »

Marc Jérôme et Ans espéraient profiter de la venue du CFWB pour décrocher une première victoire en R1 après être passés tout près de la montre en or à Saint-Louis le week-end dernier. Entretien.

Marc, comment s’est présentée votre préparation ?

Elle fut bonne et a démarré fin août avec beaucoup d’incertitude pour la reprise « normale » des entrainements et matchs amicaux en septembre. Nous avons avancé semaine après semaine en plaçant une grande importance sur une bonne cohésion du groupe grâce aux cinq arrivants. J’y travaille encore aujourd’hui. Nous avons avancé crescendo avec des matchs amicaux contre des P1 et une belle rencontre face à la TDM2 de Sprimont. Nous nous sommes faits peur en Coupe contre la P1 de Braine mais nous en avons tiré des leçons.

La situation sanitaire a-t-elle impacté votre préparation ?

Non, nous avons tous pris les mesures nécessaires pour ne pas être confrontés à des perturbations.

Quelles sont vos ambitions pour ce retour en première régionale après quelques années de purgatoire ?

Cette année, notre envie est de toujours nous donner à 100%, peu importe l’adversaire. J’estime que nous pourrions avoir notre place dans le milieu du classement. De bonnes surprises nous attendent, malheureusement pas pour nos adversaires. En tant que promus de R2 en R1, pas question pour nous de faire l’aller-retour.

Quelles sont les forces sur lesquelles ton équipe peut s’appuyer ?

La force de mon équipe est le jeu à distance – nous disposons de shooteurs hors-pair – mais cela peut aussi être notre faiblesse quand nous n’aurons pas notre « patte ». Nous nous sommes aussi renforcés sur les postes 4 et 5 afin d’avoir plus de jeu intérieur offensivement et défensivement.

Votre premier match de championnat a accouché d’un court revers à Saint-Louis après une belle remontada et une fin de rencontre à suspens. Que vous a-t-il manqué pour l’emporter ?

Nous avons manqué de rigueur, de constance et d’opportunisme. Je tiens à souligner la bonne mentalité de mes joueurs qui sont revenus d’un moins quatorze et ont même mené de quatre points à deux minutes du terme. Mais comme rien n’est jamais fini avant le coup de sifflet final, Saint-Louis a joué sa carte personnelle. La nôtre n’a malheureusement rien donné. Nous pensons déjà à notre revanche.

Ce dimanche, vous auriez dû accueillir le CFWB. Qu’auriez dû vous faire pour éviter le faux-pas ?

Nous aurions dû avoir plus de cohésion défensive, augmenter notre intensité, maitriser le « un contre un » et contester beaucoup plus que nous ne le faisons pour le moment.

« Mes joueuses posent beaucoup de questions »

Une préparation perturbée, une première victoire en championnat et un derby dimanche annulé: les points communs entre les R1 Dames d’Alleur et de Herve-Battice ne manquent pas. Alors qu’ils devaient initialement se rendre au MOSA Angleur et à Liège Panthers, Kevin Reyserhove et Christophe Hauglustaine se confiaient à Liège & Basketball.

« Notre préparation fut, comme pour la plupart des équipes, perturbée par la situation » commence Christophe Hauglustaine. « C’est ainsi que nos deux derniers matchs de préparation ainsi que notre match de Coupe AWBB furent remis et que nous nous sommes retrouvés pendant deux semaines complètes sans match. Ce n’était pas l’idéal avant de reprendre la compétition. Néanmoins, le groupe se découvre petit à petit, l’ambiance et la motivation sont au rendez-vous. »

Pour leur premier match de championnat, Herve a toutefois dominé Quaregnon, 63-48. « Comme nous nous attendions vu les raisons évoquées plus haut, le début de match fut vraiment compliqué sur le plan offensif. Heureusement, notre combativité empêchait les visiteuses de prendre les devants » poursuit l’assistant-coach d’Alain Denoël. « Nos troisième et, surtout, quatrième quarts-temps furent nettement meilleurs et nous permirent de finalement nous imposer, même si l’écart final est forcé. »

Ce dimanche, un beau derby chez les Panthers attendait les représentantes de l’Ardenne Bleue. « Nous aurions dû nous montrer plus concret dans la finition de nos contre-attaques et également imposer notre physique et contrôler le rythme des échanges face à cette jeune équipe qui aime courir » explique l’ancien mentor d’Ensival.

« Nous apprenons à nous connaître »

Pour Alleur aussi la préparation a connu quelques soubresauts. « Elle ne se passe toutefois pas trop mal au regard des conditions générales. Une fille fut écartée deux semaines, nous avons deux blessés et deux matchs furent annulés. Mais par rapport à d’autres équipes, nous n’avons pas trop à nous plaindre même si concernant mes deux blessées, cela s’annonce plus important que prévu initialement » nous résume Kevin Reyserhove, nouveau dans la fonction. « Avec les filles, nous apprenons à nous connaître. Elles sont réceptives et travaillent aux entrainements – même si elles posent beaucoup de questions (rires) – et c’est encourageant. »

Comme Herve, Alleur a démarré son championnat de R1 par une victoire à domicile, 62-57 contre Profondeville. « Un résultat positif après un match disputé: c’est toujours bien de commencer de la sorte » sourit l’ancien mentor du Rebond Neuvillois. « Nous avons par contre pu constater qu’il y avait encore beaucoup de choses à améliorer. Profondeville a connu une préparation plus compliquée que la nôtre et cela s’est ressenti. »

Dimanche, un déplacement chez l’inamovible équipe d’Angleur attendait les Alleuroises. « Cela aurait été un premier derby pour nous. Je le ressens probablement moins que les filles qui, elles, se connaissent très bien. Mais cela reste toujours particulier » embraie le nouveau boss d’Alleur. « Nous aurions dû nous concentrer sur notre jeu et sur ce que nous tentons de mettre en place collectivement devant et derrière. Si nous y étions parvenus, nous aurions pu tenter de décrocher le deux sur deux que le MOSA n’allait certainement pas nous laisser. »

Malheureusement, ces deux derbies n’auront pas lieu, l’AWBB ayant pris la décision de suspendre temporairement tous les championnats.

Le basket au point mort

Tous les championnats temporairement suspendus avant une décision – définitive ? – en début de semaine.

Dans un mail adressé aux clubs, l’AWBB a annoncé la suspension de toutes les compétitions dès ce samedi jusqu’au jeudi 15 octobre. Une décision définitive pourrait être prise en début de ce semaine.

« Réunis en urgence ce samedi 10 octobre 2020 à 12h00, les membres du conseil d’administration et les responsables des comités provinciaux de l’AWBB ont pris les décisions suivantes :

Compte tenu de la situation sanitaire, à savoir :

–          l’évolution inquiétante de la pandémie  COVID-19

–          l’impossibilité d’organiser des tests dans de nombreux centres de testing

–          le retard apporté dans la communication des tests

Compte tenu de la situation dans les clubs, à savoir :

–          la fermeture des salles de sport décrétées par certaines villes et communes

–          le huis-clos décidé à différents niveaux

–          l’interdiction d’utiliser douches et vestiaires dans certaines salles

–          la fermeture des buvettes et des cafétérias imposée et contrôlée par les autorités politiques

Compte tenu de la situation sportive :

–          le nombre de remises de matches déjà annoncé (plus de 50% toutes compétitions confondues)

–          l’impossibilité de garantir le bon déroulement des compétitions tant au niveau régional que provincial

Le conseil d’administration et les comités provinciaux de l’AWBB ont décidé de suspendre toutes les compétitions régionales et provinciales (Seniors, jeunes et mini-basket) à partir de ce samedi 10 octobre 2020 17h00 jusqu’au jeudi 15 octobre inclus. Une décision sur l’avenir de la saison 2020-2021 sera prise au début de la semaine prochaine. Nous comptons sur la compréhension de tous et le sens des responsabilités de chacun » peut-on lire dans le mail adressé aux clubs.

Crédit photo: PP Photography Amateur