« Le plus difficile, et de loin »

Auteur d’excellents Playoffs, Rajon Rondo est devenu le premier joueur sacré au sein des deux franchises les plus titrées, les Celtics et les Lakers.

Rajon Rondo a connu très tôt le succès avec les Celtics avant de connaitre une relative traversée du désert. « J’ai traversé beaucoup de choses dans ma carrière. Tout le monde traverse beaucoup de choses. J’ai eu du succès au début de ma carrière. J’ai eu beaucoup de super coéquipiers en début de carrière, d’excellents coaching staffs, et j’ai cru que la NBA c’était ça. Puis ensuite après 10, 11 ans, les choses ont changé pour moi. À chaque fois que j’arrivais au training camp, il n’y avait pas d’attentes de titre en raison des équipes où j’étais, donc cette année l’état d’esprit était différent à l’entame de la saison. J’ai pu revivre ça cette saison, nous savions que nous avions une équipe pour lutter pour le titre dès le premier jour, et la boucle est bouclée un an plus tard, nous avons atteint notre objectif et notre rêve. Cela faisait tellement longtemps pour moi. La dernière fois que je m’étais retrouvé dans cette situation (2010), cela ne s’était pas aussi bien passé. Pouvoir revenir ici, me racheter et jouer un rôle important dans ce titre, c’est vraiment un incroyable sentiment et quelque chose dont je me souviendrai toute ma vie » explique le « super sub » des Lakers.

Pour ce spécialiste du « Puissance 4 », les conditions de la « bulle » ne font que renforcer la difficulté de décrocher une nouvelle bague. « Celui-ci est le plus difficile, et de loin. La famille ça représente tout et ne pas pouvoir voir votre famille, ça vous met un coup mentalement. Nous ne mangeons pas notre nourriture habituelle, ce n’est pas le même régime alimentaire. Je n’ai pas mangé aujourd’hui, donc ça vous coûte mentalement et physiquement. Il n’y a pas le repos habituel, vous ne dormez pas dans votre lit, avec une heure bien fixe. Donc c’était totalement différent. Les gens peuvent mettre en avant le fait qu’il n’y avait pas les voyages et qu’il n’y avait pas les fans, mais mentalement c’était difficile. Je n’ai pas été là pendant 100 jours, j’ai eu la chance, enfin la malchance de me blesser, donc j’ai pu rentrer à la maison. Le temps que j’ai passé ici, la seule chose à laquelle penser c’était d’être avec mes coéquipiers et gagner. Donc c’était une expérience particulière, l’expérience d’une vie et j’espère que les choses vont retourner à la normale. Mais à part ça, je n’échangerais ce titre pour rien au monde. Cela valait la peine, nous étions venus ici avec une mission et nous l’avons accomplie. Quoi que les gens en pensent, nous avons gagné, nous avons ce titre et on ne peut pas nous l’enlever. Nous l’avons mérité, sans aucun doute » assure ce passeur de génie.

Top italien pour Cebasek

Le club italien de Trieste a ainsi invité l’élégant Slovène à venir y démontrer son potentiel et son QI basket très au-dessus de la moyenne. Sur le front européen, c’est loin d’être gagné d’avance pour les Giants de l’ancien duo pepin Beghin-Muya du côté de l’AS Monaco drivé par l’inimitable Mitrovic. Ce sont les infos d’EMCE.

L’ancien ailier slovène de Liège Basket débarque à Trieste

Lors de la saison 17/18, l’international slovène, Jakob Cebasek (29 a, 1,98 m, photo), s’était illustré au Country Hall. L’exercice suivant, il débarquait chez les Kangoeroes de Willebroek avant de rejoindre son pays d’origine. Cette fois, l’ancien équipier de Luka Doncic fait ses valises pour rejoindre Trieste (Série A) où il devrait être « pigiste médical » suite à la blessure de Myke Hall. James Hulls (30 a, 1,83 m), pour sa part, passa par Limburg (15/16) et défendra désormais les intérêts de Ludwigsburg (D1 all.).

EuroCup : les Anversois en très grand danger sur le Rocher

Pour l’heure, les Métropolitains en sont à un fort maigrichon 0 sur 2 en EuroCup au contraire de leurs futurs rivaux monégasques, toujours invaincus et en quête de la « passe de trois ». Pourtant, le bouillant Zvezdan Mitrovic est sur ses gardes : « Même à domicile, la moindre déconcentration pourrait vite se payer cash face aux Giants et à Smith. » Christophe Beghin, lui, se veut pédagogue : « Il s’agira d’abord de résister à l’énorme pression défensive de nos adversaires. » Etonnant, c’est le tout premier match officiel de l’AS Monaco contre une formation belge. Coup d’envoi à 19 heures et « live » sur la page fb du club flandrien. En Euroligue, excellente nouvelle pour l’ASVEL qui n’a pas été battue. Et pour cause puisque son duel face au Pana a été reporté en raison du Covid…

La télé crève l’écran

Toujours en ligue majeure continentale, VOOsport World 1 vous permettra de ne rien rater de l’explication au sommet (19 h 45) opposant Fenerbahçe au CSKA Moscou.

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : KZS Federation

« Comme si je n’avais jamais quitté Comblain »

Transfuge de dernière minute à Comblain, Nathan Stevens a aidé sa nouvelle formation à décrocher une belle victoire inaugurale contre la Vaillante Jupille. Liège & Basketball fait le point avec l’ailier comblinois.

Nathan, comment se passe ton intégration au sein de ta nouvelle équipe et de ton nouveau club ?

Je me sens super bien à Comblain ! J’ai été très bien accueilli par l’ensemble de l’équipe et par les membres du club. C’est comme si je n’avais jamais quitté le Mailleux il y a dix ans.

Que visez-vous cette saison ?

Nous savons que notre série est très relevée et nous devons donc viser un maximum de victoires et prendre match par match.

Vous avez parfaitement débuté votre championnat en dominant la Vaillante Jupille 85-77.

Nous avons réussi un match énorme contre la Vaillante, tout le monde s’est accordé à le dire ! Le score ne reflète pas la domination que nous avons eue sur cette rencontre pendant laquelle nous avons compté jusqu’à trente points d’avance. Les Jupillois se sont braqués sur les arbitres et cela leur a malheureusement porté préjudice.

« Nous relativisons et tendons vers le même but »

Toujours pas la moindre rencontre de championnat à se mettre sous la dent pour Guillaume Thibaut et ses coéquipiers d’Alleur. Et ce ne sera pas encore pour les quatre prochains week-ends.

Privés de match lors de la tant attendue journée inaugurale de championnat, les Alleurois ont également dû faire l’impasse sur un déplacement ardu dans la petite salle du Collège Saint-Michel. « Evidemment, nous sommes déçus de ne pas pouvoir jouer ce week-end mais ce n’est que partie remise » philosophe Guillaume Thibaut. « Nous relativisons et nous sommes tous d’accord de dire que la santé reste le plus important. »

Avec un effectif jeune, la condition physique reste bonne même si rien ne remplace le rythme d’un match officiel. « Après une bonne préparation, nous espérons ne pas être trop longtemps à l’arrêt car il est effectivement difficile de conserver un certain rythme sans pouvoir disputer de matchs » reconnait l’ailier des Noirs. « Mais jusqu’à présent, nous avions pu jouer chaque semaine. »

Belle surprise – surtout au premier tour – de la saison en P2 l’année dernière, Alleur quelque peu remodelé son effectif pour continuer de surprendre positivement. « Le groupe travaille bien. Nous progressons de semaine en semaine tant sur le plan physique que tactique et les nouveaux joueurs sont déjà parfaitement intégrés à l’équipe et au club » souligne Guillaume. « Nous tendons tous vers le même but et sommes tous très concentrés, motivés et concernés. »

Si les Alleurois pourront bosser sur leur condition physique et leur shoot, ils seront privés de tous les exercices d’opposition pour trois semaines (minimum) et de matchs pour quatre week-ends.

« Une différence dans la rapidité d’exécution »

A Mons, Edouard Duperroy a effectué ses premiers pas en D1. Entretien.

Dans le Borinage, les Liégeois démarraient très correctement la rencontre pour rester au contact, 20-17, après dix minutes. Mieux, le second quart était à l’avantage des troupes de Lionel Bosco qui viraient en tête à la pause, 35-36. Au sortir des vestiaires, les Renards durcissaient leur défense tandis que celle des visiteurs volait en éclats. Encaissant un 30 à 8, les Principautaires voyaient leurs chances de succès réduites à néant mais avaient le bon goût de ne rien lâcher pour stabiliser l’écart et finalement s’incliner 78-57.

Edouard, comment as-tu vécu ton premier match en D1 ?

C’était génial ! C’est un rêve que j’avais depuis tout petit et qui s’est réalisé.

Selon toi, qu’est-ce qui diffère entre le jeu pro et celui pratiqué dans les divisions inférieures ?

Ce qui diffère, selon moi, c’est la rapidité d’exécution et que la moindre petite faute se paye cash en nationale tandis qu’en régionale, il y a encore moyen de se rattraper.

Comment juges-tu votre prestation à Mons ?

Nous avons fait une très bonne première mi-temps avant de nous relâcher un peu en deuxième, ce qui nous a coûté cher. Ce fut toutefois une prestation encourageante car Mons est une grosse équipe et nous avons montré que nous étions capables d’ennuyer nos adversaires.

« Maes, faites-en toujours plus * »

Grâce à un remarquable second quart-temps, à un collectif efficace et à une Jaleesa Maes percutante, Liège Panthers a remporté le derby contre Pepinster, 92-62.

Pour démarrer la saison, Liégeoises et Pepines s’étaient inclinées (contre Courtrai et Spirou Ladies) et avaient à cœur de décrocher une première victoire. Si les deux formations ne boxent pas tout à fait dans la même catégorie, un derby reste toujours particulier et une surprise peut toujours arriver. C’est ce que pouvait laisser croire les dix premières minutes, équilibrées et disputées. Mais dans le second quart, Jaleesa Maes (21 points, plus en réussite qu’à Courtrai) et ses coéquipières passaient à la vitesse supérieure pour tuer tout suspens.

Comptant seize longueurs d’avance à la pause, les Panthers n’allaient pas se reposer sur leurs lauriers et, au contraire, enfonçaient le clou. Le dernier quart était davantage disputé mais les carottes étaient cuites, la messe était dite, et la victoire dans l’escarcelle des Liégeoises, 92-52.

Le résumé vidéo proposé par Vedia est visible ici: https://www.vedia.be/www/video/sport/basket/basket-ni-envie-ni-agressivite-de-pepinster-a-liege-92-62-_103282_89.html

* « Maes, faites-en toujours plus » est un slogan de lancé en 2015 par le brasseur Alken-Maes après que sa bière fut élue « Meilleure Pils européenne ».

Quid de la suite ?

Le basket est, comme les autres sports de contact indoor, à l’arrêt pour un mois. Quid de la suite ?

A l’issue de la réunion prévue avec les représentants des différentes disciplines sportives, Valérie Glatigny a décidé d’interdire les sports de contact indoor pour les plus de 12 ans pour les trois prochaines semaines. Une décision qui « n’est pas facile, mais la dégradation de la situation sanitaire et l’augmentation du nombre de patients en soins intensifs dans les hôpitaux nous obligent à agir. Cela ne signifie pas pour autant que le sport francophone s’arrête, puisque la majorité des activités sportives pourront bien continuer, moyennant certaines adaptations dans leur organisation » selon la ministre.

En conséquence, l’AWBB a précisé sa position sur le sujet et donné ses directives pour le mois à venir. « Le conseil d’administration de l’AWBB a pris acte de la décision de madame la Ministre des Sports de suspendre les compétitions des + 12 ans pour la période s’étendant du 15 octobre au 8 novembre inclus. Compte tenu qu’une évaluation aura lieu le 1er novembre 2020, le conseil d’administration s’engage à statuer, dans la foulée, sur la poursuite éventuelle des championnats régionaux, seniors et jeunes, (date de reprise, formule, montée et descentes…..). En ce qui concerne les championnats provinciaux, une réunion  avec les responsables provinciaux aura lieu le 14 octobre 2020. Par conséquent, il n’y aura pas de matches de championnats nationaux, régionaux et provinciaux les 4 prochains week-end Rappelons que les entraînements sans contact restent autorisés (shooting, conditionnement physique….). Pour  les moins de 12 ans : entraînements et matches sont autorisés » peut-on lire dans le communiqué de l’AWBB.

Concrètement, cela signifie que le premier tour de la Coupe de la Province ne pourra être disputé et que, vraisemblablement, il sera très difficile d’encore recaser les rencontres de championnat qui n’auront pu être jouées. Une solution inédite sera-t-elle proposée aux clubs ? L’AWBB assure en tout cas envisager tous les scenarii.

Duane Johnson, un phénomène

Cet Américain fait le show partout où il passe pourtant il évolue au sein d’une modeste phalange luxembourgeoise. Moins amusante est la nouvelle du décès de Philippe Samray, le glacier verviétois, qui avait transité par pas mal de clubs de la région. Quant à Tomas Van Den Spiegel, il rempile à l’ULEB. Ce sont les infos d’EMCE.

La pépite (grand-ducale) de la semaine

Pas sûr que vous connaissiez Duane Johnson (29 a, 2,01 m, photo) ! C’est un tort car, dans un premier temps, le gaillard faisait le buzz en dunkant au-dessus de ses parents. Cet été, il accédait à la finale du « TBT Tournament », en Ohio, dont le vainqueur se voyait attribuer un prize-money d’un million de dollars. Et, pourtant, ce véritable showman officie au sein de la modeste formation de l’Arantia Larochette, en D1 luxembourgeoise. En attendant, il a encore fait fort ce week-end. Non content d’être le principal artisan du succès des siens (69-79, après 2 prolongations) lors du derby à Heffingen, il s’illustrait par son omniprésence : 27 points, 18 rebonds et… 50 minutes de présence au jeu. L’occasion vous sera donnée, ce soir (20 h), de découvrir ce phénomène car, en coupe, il se produira à Wiltz qui n’est jamais qu’à dix bornes de notre frontière.

Décès inopiné de Philippe Samray, figure du basket verviétois

C’est sans crier gare (crise cardiaque) que Philippe Samray (55 ans) est décédé dimanche. Depuis plusieurs années, il était le glacier attitré (et bien aimé) de la place du Martyr, à Verviers. Auparavant, l’Ardennais au caractère bien trempé avait notamment défendu les couleurs de Lierneux, Pepinster, Spa et d’Ensival, son club de cœur. Le citoyen de Bellevaux était, en outre, le beau-frère des frangins Gilson (patron des glaces Gilfi) que j’avais eu le plaisir d’entraîner à Francorchamps. « Liège and Basketball » présente ses plus sincères condoléances à sa famille et à ses proches. Courage Benoît…

Van Den Spiegel reconduit quatre ans à la présidence de l’ULEB

En matière de reconversion réussie, le Gantois peut être cité en exceptionnel exemple. Après avoir fait les beaux soirs d’Ostende, du CSKA Moscou et du Real Madrid, entre autres, Tomas allait devenir le président de l’ULEB, la grande concurrente de la FIBA. Avec autant de bonheur que d’efficacité puisqu’il vient d’être reconduit pour les quatre prochaines années à ce poste de direction. Hyper actif, il est aussi, depuis cet hiver, le CEO des « Flanders Classics », organisme manageant la plupart des grandes courses flandriennes. Mais, où va-t-il donc chercher le temps et l’énergie ?

La télé crève l’écran

Double journée cette semaine en Euroligue. Voilà pourquoi VOOsport World 1 retransmettra, dès aujourd’hui (20 h 45), l’explication entre l’ASVEL et le Panathinaikos.

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : Arantia Larochette

« Ce style de jeu me correspond »

Après un beau cursus en NCAA, Romain Boxus a disputé à Mons son premier match de division un. Entretien avec un jeune homme motivé et enthousiaste.

Dans le Borinage, les Liégeois démarraient très correctement la rencontre pour rester au contact, 20-17, après dix minutes. Mieux, le second quart était à l’avantage des troupes de Lionel Bosco qui viraient en tête à la pause, 35-36. Au sortir des vestiaires, les Renards durcissaient leur défense tandis que celle des visiteurs volait en éclats. Encaissant un 30 à 8, les Principautaires voyaient leurs chances de succès réduites à néant mais avaient le bon goût de ne rien lâcher pour stabiliser l’écart et finalement s’incliner 78-57.

Romain, comment as-tu vécu ton premier match en D1 ?

C’était bien. Le jeu pratiqué en D1 va me plaire. C’est une super opportunité pour moi d’avoir maintenant la chance de jouer à ce niveau et, surtout, de continuer à progresser.

Quelles différences notes-tu entre le jeu pratiqué en NCCA et celui pratiqué en première division belge ?

L’intensité de jeu est plus ou moins la même même je trouve que cela court quand même plus en NCAA. Le jeu est rythmé ici aussi mais plus posé et organisé, les décisions sont plus matures la plupart du temps. Moi, cela me plaît. Je sens que cela me correspond et que je peux y jouer.

Que devez-vous améliorer pour les prochaines rencontres ?

Nous devons continuer d’améliorer notre rythme de jeu et rester consistants dans le match afin d’éviter les hauts et les bas. Cela fera vraiment une différence pour nous.

Comment pouvez-vous justement travailler ces points-là ?

Je pense que cela passe surtout par l’attitude que nous adoptons et l’énergie que nous mettons. Et, bien évidemment, par le travail aux entrainements. Nous avons un bon groupe et de bons éléments mais nous devons aller au-delà de cela pour que l’équipe continue de progresser. Il faut mettre de l’intensité, travailler notre cohérence et notre fluidité de jeu ainsi que nos automatismes en attaque et en défense. Toute le groupe est à la même page pour cela et, moi, je vais toujours penser qu’il y a quelque chose à améliorer. Donc, continuons de bosser, c’est toujours la prépa. Je suis impatient pour la suite et enthousiaste pour la saison.

Crédit photo: Philippe Collin


« Débloquer rapidement notre compteur »

Thomas Broset et Prayon devront encore patienter avant de débuter leur championnat de deuxième provinciale.

La frustration était logiquement présente dans les rangs de Prayon qui a vu son déplacement à Harimalia tomber à l’eau pour des raisons sanitaires. « C’est frustrant car nous voulions nous rattraper de notre mauvais troisième quart qui nous a coûté la victoire en Coupe. Mais c’est pour une bonne raison. Il faut regarder vers l’avenir et vivre avec le virus » nuance Thomas Broset.

Privés de compétition, les Troozbergois s’impatientent. « J’espère que le manque de rythme ne nous portera pas préjudice. Nous devrons directement prendre le pli du championnat pour ne pas nous compliquer la tâche et débloquer rapidement notre comptoir de victoires au cas où la saison s’arrêterait » rigole à moitié le meneur de Prayon.