« Une identité se crée »

Deux sur trois pour les Dames de LAAJ ce week-end.

En U19, les filles de LAAJ – en partenariat avec Alleur – ont remporté leur premier match contre les White Tigers malgré les absences de plusieurs joueuses. La nouvelle P3 Dames des Brasseurs l’a elle emporté contre Ninane au terme d’une partie d’une rare intensité. Enfin, revers pour la R2 contre Spa.

Les gradins étaient garnis pour ces rencontres. « Une identité se crée » soulignait Pascal Vanderoost sur les réseaux sociaux.

« La saison s’annonce bien »

Avec un effectif réduit à peau de chagrin, Henri-Chapelle a parfaitement tenu le choc contre la P1 d’Esneux, ne s’inclinant finalement que de quatre petites unités. Il faudra compter sur les Capellois en P2 cette année !

Peter Tandler et Mike Laboureur blessés, Jef Schils en vacances, deux autres joueurs en quarantaine et Thibaut Putters qui se blessait juste avant avec la P4: les Capellois n’abordaient pas la réception de la P1 d’Esneux – où ne manquait qu’Antoine Barbay – dans les meilleures conditions. Pourtant, les locaux ont vaillamment résisté pour ne s’incliner que de quatre petites unités. « La rencontre fut très disputée, les deux équipes prenant tour à tour un maigre avantage. Nous avons un peu craqué dans les dernières minutes par manque de rotations. Nous n’étions que six » résume Mike Laboureur qui devrait normalement pouvoir reprendre du service la semaine prochaine.

L’ancien Bobelin est satisfait de son nouveau point de chute. « Je me sens très bien dans le groupe. L’ambiance est excellente et la saison s’annonce bien » nous confirme-t-il. « Notre préparation suit son cours et, globalement, nous pouvons être satisfaits même s’il reste du travail. »

Au menu de prochain week-end: Saint-Vith. « Et puis, nous reprendrons enfin la compétition… Enfin, je l’espère ! », conclut le sympathique pivot.

« Jouer les Playoffs à fond pour une éventuelle montée »

Le court revers contre la R2 de Belleflamme, la longue préparation du matricule 2410, son intégration et son rôle au sein de sa nouvelle équipe ainsi que les ambitions que peut nourrir l’Etoile Jupille: autant de sujets abordés par Thomas Bassini.

Salut Tom, que faut-il retenir de votre courte défaite, 76-79, contre la R2 de Belleflamme ?

Nous nous sommes échauffés un peu à la légère en manquant de concentration. Nous avons donc débuté le match au ralenti, nos finitions n’étaient pas bonnes et nous avons laissé trop de secondes chances aux haricots en ne prenant pas assez de rebonds défensifs en première mi-temps.

Au retour des vestiaires, ce fut meilleur.

Oui, très nettement. Nous faisions preuve de plus de concentration, nous avons posé notre jeu et durci la prise des rebonds des deux côtés du terrain. Malheureusement, en fin de match, nous avons pris trois tirs à trois points, ce qui a permis à Belleflamme de reprendre une légère avance. Quelques coups de sifflet en faveur des Haricots les ont aidés à rester devant. Nous nous sommes inclinés de trois points sans l’avantage de cinq unités si cela avait été un match officiel.

Vous faites parties des équipes qui ont commencé leur préparation le plus tôt. Cela peut-il être un avantage pour vous ?

Nous avons effectivement recommencé les entrainements et la préparation très tôt. Nous avons repris les entrainements mi-juin, avons eu les trois premières semaines de juillet de congé et puis depuis plusieurs entrainements par semaine, une matinée de stage et des matchs amicaux. Nous sommes une toute nouvelle éqiupe talentueuse et ultra-motivée, cela n’a pas posé de souci de reprendre aussi tôt et à ce rythme soutenu. Cette « longue préparation » va nous aider au niveau physique et pour l’ambiance sur le terrain et en dehors. Une nouvelle équipe comme la nôtre a besoin de jouer pour se construire.

Comment se passe ton intégration dans ta nouvelle équipe et dans ton nouveau club ?

Je me suis très bien intégré dans ma nouvelle équipe et dans mon club. J’ai un rôle différent de celui que j’avais à Esneux et je joue dans une équipe totalement différente – hormis Boris Blanchy, Romain Bruls et Jérôme Niedziolka avec qui j’avais déjà joué par le passé. Pour le moment, j’ai un « rôle player » qui me convient. Nous verrons comment cela évoluera durant le championnat mais j’ai totalement confiance en mes coéquipiers, le coach et le staff.

Quelles peuvent être vos ambitions cette saison ?

L’objectif du club est de terminer dans le Top 5 et ainsi jouer les Playoffs à fond pour espérer une éventuelle montée. Ce serait une sacrée performance pour une toute nouvelle équipe comme la nôtre ! Mais nous allons d’abord rester concentrés et jouer les matchs à fond un par un. Il sera encore temps de faire le point au début du deuxième tour. Nous sommes soudés et motivés, je m’attends donc à une bonne saison sportive et festive.

« Nous avons eu la bonne attitude »

Après avoir défié ses anciens coéquipiers de Verviers vendredi, Gilles Wilkin a, avec Spa, offert une excellente résistante à Lommel en Coupe de Belgique.

Vendredi, Gilles Wilkin affrontait son ancienne équipe de Verviers. « Cela m’a fait plaisir de revoir mes anciens coéquipiers avec qui j’ai passé une année compliquée mais toujours dans une bonne ambiance » assure le nouveau Bobelin.

Le lendemain, Spa mettait le cap sur Lommel. A l’aller, la rencontre s’était soldée par un nul, 73-73. A nouveau, les gars de Bruno Dagnely ont tenu le choc face à cette bonne D2, ne s’inclinant finalement que de quelques points . « Nous avons livré un bon match et nous avons eu la bonne attitude » sourit Gilles. « Nous avons bien débuté la partie. A certains moments, nous nous sommes un peu précipités en attaque, ce qui a aidé les locaux à partir en contre-attaque. »

La reprise semble se passer de façon positive et sereine dans la Cité thermale. « Je suis très content de notre préparation. Nous pouvons faire de belles choses cette année. J’ai hâte de commencer le championnat » conclut notre interlocuteur.

Allemand (déjà) à Lattes

Pro jusqu’au bout des ongles, l’Alleuroise est déjà à pied d’œuvre dans le sud de la France tandis que les « Wolves » de Kontich n’ont pas digéré le camouflet subi, ce week-end, sur les bords de l’Ourthe. D’où une réaction pleine de sous-entendus. Reste à vous conter les tribulations lituaniennes de Glen Rice Jr. Ce sont les infos d’EMCE.

Montpellier : Thibaut Petit a accueilli Julie de loin…

Quasiment pas les temps de souffler pour la Hesbignonne. A peine avait-elle bouclé sa brillante « première » en WNBA qu’elle rejoignait Lattes/Montpellier (photo) pour y entamer la préparation. En revanche, Thibaut Petit a passé quelques jours de la semaine passée dans son lit. En effet, il a chopé le coronavirus lors d’un déplacement en mini-bus avec l’équipe. Quatre autres personnes du staff ont été également infectées. On leur souhaite donc un prompt rétablissement. Raison de l’annulation ce dimanche de l’amical face à Tarbes.

Kontich ne digère pas sa tripotée dominicale à Comblain

Le résultat du week-end est sans conteste constitué par la large victoire (116-91) de Comblain aux dépens de Kontich. A l’évidence, on digère très mal cette tripotée dominicale dans les rangs visiteurs. Pour s’en rendre compte, il suffit de prendre connaissance de la page facebook du club anversois : « Rencontre à oublier au plus vite de notre équipe première. Même s’il convient de retenir malgré tout une chose de notre lointain déplacement dans le sud du pays : des supporters fanatiques peuvent être très influents. Vous savez ce qu’il vous reste à faire lors de nos prochains matches à domicile. » Voilà qui promet…

La pépite (US) du week-end

Quelle mouche a-t-elle donc piqué les dirigeants de Juventus Utena (D1 lit) quand ils ont engagé Glen Rice Jr (29 a, 1,98m). On vous fera grâce de tous ses démêlés précédents pour s’en tenir à ses récentes tribulations lituaniennes. Il a d’abord raté ses deux premiers vols prétextant des restrictions dues à la situation sanitaire. A peine arrivé, il devait observer une « quarantaine » de quinze jours. Il passait néanmoins sa première soirée dans différents bars de Vilnius. Il arrivait ensuite complétement soul à deux entraînements avant de vouloir se battre avec un de ses équipiers. Le summum était atteint quand un gérant de supermarché alertait les responsables du club : les caméras de surveillance de son magasin venaient de filmer l’Américain en train d’ouvrir plusieurs bouteilles d’alcool et de les boire au goulot. Excédé son nouvel employeur le licenciait sur le champ. J’ignore s’il a fêté ça…

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : BLMA

« Un type en or »

Pour Caris Lavert, Kyrie Irving est « un type en or, un coéquipier formidable ». Méthode coué ou vrai engouement ?

« Je dirais que Kyrie est probablement le meilleur coéquipier que j’ai jamais eu. Honnêtement, c’est fou quand les gens parlent de lui comme d’un mauvais coéquipier… Vous savez, les choses qu’on peut dire de luiJe pense qu’il ne pouvait mieux le dire cette année : il est humain. Tout le monde est humain. Ce n’est pas parce qu’il est un grand joueur qu’il est toujours un être humain à la fin de la journée » a plaidé Caris LaVert. « C’est un excellent coéquipier, un type superJe pense que si vous demandez à n’importe qui aux Nets, ils vous diront la même chose. Je ne peux pas parler de ses précédentes équipes et de choses comme ça. Mais depuis qu’il est avec les Nets, avec nous, c’est un type en or, un coéquipier formidable. »

Difficile de juger si l’arrière brosse son lunatique meneur dans le sens du poil ou si la réputation difficile d’Irving est usurpée…

« Les très grands joueurs réussissent de très grands tirs »

En quelques secondes, les Nuggets sont passés du paradis à l’enfer lorsqu’Anthony Davis a planté un buzzer beater pour offrir la victoire aux Lakers.

Cruelle désillusion pour Denver. Après avoir remonté un retard de seize unités, les Nuggets pensaient bien avoir partie gagnée grâce à un panier de Jokic (30 points, 9 passes et 6 rebonds). Mais c’était sans compter sur Anthony Davis (31 points et 9 rebonds) ! Oublié par Plumlee, AD plantait un buzzer beater from downtown pour offrir la victoire aux Lakers, 106-105. Los Angeles mène désormais deux à zéro mais Murray (25 points, 6 rebonds et 4 passes) et ses coéquipiers ont démontré lors des tours précédents qu’il ne fallait absolument pas les enterrer trop vite. « On savait que ce serait pour LeBron ou Davis… Il y a eu un petit manque de communication. Je pense que j’ai bien contesté son tir, mais il a vraiment bien shooté. J’ai plus ou moins senti qu’il allait rentrer, et je pense qu’il n’a touché que le filet. Les très grands joueurs réussissent de très grands tirs. Donc Anthony Davis est un très grand joueur » assume Nikola Jokic.

Ce revers risque toutefois de laisser des traces chez les Nuggets, passés du paradis à l’enfer en quelques secondes.  « Perdre, c’est nul… C’est la conclusion. Perdre, c’est nul… » déplore Mike Malone. « Il y a des joueurs qui aiment gagner, et d’autres qui détestent perdre. Nos joueurs détestent perdre. Que ce soit de 20 points comme dans le premier match, ou d’un point comme ce soir, c’est pareil. On est en finale de conférence à l’Ouest. Il n’y a pas de victoire morale. Il n’y a pas de médaille d’argent. »

« Je reste confiant quant au potentiel de l’équipe »

Samedi, la P2 d’Ensival l’a emporté de douze unités contre la P1 de Dison. Jérémy Delsemme débriefe cette rencontre et analyse la préparation de sa formation. Interview.

Jérémy, que faut-il retenir de votre victoire de douze unités contre la P1 de Dison samedi ?

Si nous devons retenir une chose, c’est la victoire. Nous avons gagné mais sans réelle manière. Nous étions systématiquement en retard sur nos principes défensifs et dominés dans le rebond en première mi-temps. Quelques exploits offensifs individuels nous ont maintenu la tête hors de l’eau en début de seconde période.

Comment juges-tu votre début de préparation ?

Notre préparation n’est pas optimale et n’avance pas assez à mon goût mais je reste confiant quant au potentiel de l’équipe. Nous n’avons pu bosser qu’une seule fois au complet depuis la reprise. Toutefois, nous avons des jeunes pour compléter et faire le nombre à l’entrainement, donc je ne me plains pas. Il nous reste un gros test le week-end prochain contre la P1 de Saint-Louis avant de commencer le championnat… s’il recommence.

« Cela nous remettra peut-être à notre place »

Belle victoire de la R2 de Belleflamme à Saint-Louis en Coupe de Belgique après une première période hésitante mais off-day total pour la R1 des Haricots à Esneux. Reportage.

Samedi, la R2 de Belleflamme se rendait à Saint-Louis pour y défier la P1 locale dans le cadre de la Coupe AWBB. Les locaux prenaient le meilleur départ pour mener de quatre unités à la pause. Le scénario de la seconde période était bien différent. Profitant de son avantage à l’intérieur avec Ferreira (22 points et une multitude de rebonds) et Antoine (10 pions), les Haricots allaient supplanter les Collégiens pour filer vers une victoire aisée, 74-89.

Le lendemain, la R1 de Belleflamme se rendait à Esneux pour un premier test d’envergure contre la TDM2 locale. A l’issue des quarante minutes, il n’y avait pas photo. Les Dragons l’emportaient très largement, 86 à 56. « Off-day total » écrivait David Beck sur les réseaux sociaux. « Nous avons été dominés dans beaucoup de compartiments du jeu et avons connu un off-day total offensivement » nous confirme Damien Aussems ce lundi matin. « Nous n’avons rien à redire sur cette rencontre et cela nous remettre peut-être à notre place et nous fera du bien pour la saison à venir. Et puis, cela reste un match de préparation pour le championnat. »

Crédit photo: PP Photography Amateur

« Je ne suis pas surpris »

Quel spectacle ! C’est un véritable feu d’artifice que les Comblinois ont offert à leurs supporters pour créer l’exploit en Coupe de Belgique contre Kontich. A l’instar de Charly Bernard, les joueurs du Mailleux pètent le feu. Entretien.

Dimanche, la TDM2 de Comblain recevait la TDM1 de Kontich et son armada de vedettes. Mais les Comblinois comptent aussi quelques gros calibres dans leurs rangs et ne manquaient pas de le rappeler à leurs visiteurs en faisant feu de tout bois dès l’entre-deux. Les paniers s’enchainaient pour un spectacle digne de la NBA. Après dix minutes, c’était 39-25. Mieux, Comblain n’allait pas lever le pied ni baisser de rythme et poursuivait sa folle chevauchée pour rejoindre les vestiaires sur le score de 72-46. En seconde période, les Comblinois étaient à peine moins en verve et conservaient un large viatique. De 97-71 à la demi-heure, le groupe de Ludo Humblet l’emportait finalement 116-91.

Charly, avais-tu déjà vécu un tel match ?

Oui, j’ai déjà vécu des matchs pareils et j’adore ceux-là. C’est pour de tels matchs que nous aimons notre sport, quel que soit le niveaux. Ils ont une saveur particulière.

Comment expliques-tu un tel feu d’artifice offensif et une si large victoire contre une équipe du calibre de Kontich ?

Nous formons, tout simplement, un groupe soudé et nous sommes conscients de la qualité offensive de chacun dans l’équipe. Cela peut venir de partout et nous rend imprévisibles. Nous savons avec qui nous jouons, nous connaissons les forces de nos coéquipiers. En fait, je ne suis pas surpris.

Tu as inscrit quelques « gros » shoots. Est-ce la preuve que tu te sens déjà bien à Comblain ?

Je suis heureux à Comblain, sur le terrain et en dehors ! Le plus important pour moi est de m’amuser quand je joue et pour le moment, c’est le cas. J’apprécie vraiment ce club et les gens qui s’y trouvent, aussi bien le staff que l’équipe et les bénévoles.