« On retrouve déjà la griffe de mon frère à Oupeye »

Samedi, la rencontre entre la P2 de Verviers de Fred Carton et la P3 d’Oupeye de Thierry Carton a tourné à l’avantage du premier.

Ce samedi, l’ambitieuse P2 de Verviers recevait la tout autant ambitieuse P3 d’Oupeye. Une première rencontre qui permet aux frères Carton de se défier. « Cela reste un plaisir de coacher contre mon frère, cela nous donne l’occasion de nous voir et de partager. Il y a beaucoup de respect entre nous » nous confie Thierry Carton.

Logiquement, les locaux se sont imposés. « La victoire (de 16 points) est au rendez-vous et j’apprécie l’alchimie entre mes jeunes joueurs et ceux disposant de davantage d’expérience. Il nous reste pas mal de boulot à abattre mais cela reste un plaisir de driver cette équipe » continue Fred. « Malgré l’excellent travail de mes joueurs depuis le début de la préparation, nous n’avons pas réussi à mettre en place notre jeu comme nous l’aurions souhaité. C’est certainement lié à un six long arrêt et aussi aux qualités de notre adversaire. On retrouve déjà la griffe de mon frère à Oupeye. »

Il faudra compter sur ces deux équipes cette saison !

Duo liégeois en vedette

Ostende était, lui, présent au rendez-vous du Portel où nos Olivier et Pierre-Antoine régionaux se sont mis en évidence. Bonne première, aussi, pour les Pepines sur le parquet de Namur alors que le Tour a fait escale au pays Comminges où le basket concurrence le rugby. Et vivement les week-ends sur « Live Arena » ! Ce sont les infos d’EMCE.

Ibis Cup : première pour Gillet et Troisfontaines « MVP »

On peut dire que l’IBIS Cup 2020 au Portel a été sauvée par Ostende qui a accepté de remplacer au pied levé trois équipes ayant dû déclarer forfait. Dont le Brussels. Dans un premier temps, les Côtiers saluaient le grand retour de Pierre-Antoine Gillet et en profitaient pour prendre la mesure (76-64) de Lille (Pro B). Samedi, la phalange du littoral se faisait peur face à St-Quentin (Pro B) en étant menée 31-41, à mi-parcours. Emmené par Troisfontaines, élu MVP de la partie (photo), les multiples champions de Belgique inversaient la tendance, via un 48-36 leur permettant de l’emporter sur le score de 79 à 77.

Jan Callewaert (Namur) : « Pepinster plus fort que l’an passé ! »

C’est sans trois de ses renforts étrangers – qui arriveront en début de semaine – que Namur (Soriano 20) a donné la réplique aux Pepines. Celles-ci ont d’emblée répondu à l’attente en s’inclinant plus qu’honorablement sur le score de 72 à 59. Commentaire de Jan Callewaert, le nouveau coach local : « Il est clair que Pepinster sera plus fort que la saison dernière. » Toujours à propos des St-Servaitoises, elles n’affronteront Gréngewald, en EuroCup, que les 9 et 17 décembre prochains. Match aller sur le terrain des Luxembourgeoises qui ont signé leurs deux Etatsuniennes : Alex Louin (24 a, 1,83 m) et Reili Richardson (22 a, 1,80 m). A noter que celle-ci a quand même a été reprise au sein de la sélection américaine U19.

A qui le Tour ? Cazères ou le basket au pays Comminges

En espérant que le jour de repos de ce lundi ne marquera pas la fin de l’épreuve, le Tour faisait escale ce week-end à Cazères-sur-Garonne. L’ASC du cru évolue en 3e Départementale tant en hommes qu’en dames. Cette localité de 5000 habitants se trouve au pays Comminges, région située entre Toulouse et les Pyrénées et où le basket est un sévère concurrent au rugby. J’ai pu m’en rendre compte au printemps ’94 quand j’accompagnais l’équipe nationale féminine managée par le duo namurois Groignet-Weck (ex-Standard). Les Belges avaient notamment joué contre les Françaises et les Tchèques. Avec matches retransmis en direct et en intégralité sur Radio Comminges. Le dernier samedi d’avril, j’apprenais le décès, à Imola, de l’Autrichien Ratzenberger. Nous étions à St-Gaudens, soit à 8 bornes de Cazères et, le lendemain, s’était Ayrton Senna qui trouvait la mort sur le même circuit. A ce dimanche-là, nous étions à Toulouse.

La pépite du week-end

Elle nous vient sans conteste du Grand-Duché. C’est ainsi que les responsables de RTL Luxembourg ont annoncé, en collaboration avec plusieurs fédérations, la mise sur antenne très prochaine de « Live Arena ». Tenez-vous bien : bientôt sur internet et gratuitement vous pourrez suivre en direct l’ensemble des matches luxembourgeois de D1 et D2 de football ainsi que de D1 de volley, de handball et, bien entendu, de basket. Pour ne rien louper de toutes ces rencontres, une grosse soixantaine de caméras automatiques seront installées dans les différents stades et salles. Je sens que je vais passer mes week-ends sur mon écran d’ordinateur…

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : ESSM Le Portel

« Beaucoup de choses ont changé, dans la NBA et le jeu »

La vérité d’un jour n’est pas forcément celle du lendemain. Nate McMillan vient d’en faire la douloureuse découverte.

Il y a trois semaines, alors qu’il lui restait encore une année de contrat, Nate McMillan avait été prolongé d’une année supplémentaire par le front office des Pacers. Suite à l’élimination des Pacers par le Heat, la franchise de l’Indiana a opéré un sacré rétro-pédalage en décidant finalement de licencier son entraineur.

Nate McMillant revient sur cet enchainement pour le moins surprenant. « Il y avait une raison de signer cette prolongation de contrat, c’était d’avoir cette opportunité. Je pensais au moment de signer qu’on passerait le premier tour car on avait un effectif en meilleure santé, à l’exception de Jeremy Lamb. J’étais confiant sur le fait qu’on puisse battre ces équipes… Si nous avions eu un effectif au complet et que nous avions perdu, alors j’aurais pris la décision à leur place. Mais j’ai conscience que parfois, on n’a pas de chance » explique-t-il à The Athletic. « Mon contrat se terminait le 30 juin, et il fallait discuter contrat. (…) J’avais tous mes joueurs, sauf Lamb. Domas était là, et j’ai toujours pensé que Victor allait jouer. Donc, j’ai signé cette prolongation en me disant : « L’an prochain, on aura tout le monde, et j’aurai une chance de plus ». Et puis, on est arrivé dans la bulle et Domas s’est blessé… Et je sais que j’avais dit à la direction qu’il fallait passer le premier tour. Donc, lorsqu’ils ont pris leur décision, je l’ai comprise. »

Le sweep infligé à Indiana par le Heat aura provoqué le licenciement de celui qui a toujours amené les Pacers en Playoffs. Une éviction surprise que McMillan doit encore digérer. « Je vais prendre cette année, et simplement observer. Beaucoup de choses ont changé, dans la NBA et le jeu. Je vais prendre une année sabbatique, et voir ce qu’il se passe, mais je ne reprendrai pas. » a conclut l »entraineur de cinquante-six ans envers qui plusieurs cadres de l’équipe se sont montrés critiques pour sa gestion tactique de la série face à Miami.

 « Parfois, il y a des styles de jeu que des franchises veulent jouer, mais j’ai toujours eu le sentiment que votre effectif dicte votre style de jeuBeaucoup de gens, pendant des années, ont essayé de devenir les Spurs ou les Warriors, et Coach Pop a lancé le mouvement avec des shooteurs qui s’écartent, qui tirent beaucoup à 3-points, surtout dans le corner » se défend McMillan. « Les gens parlaient de ce style de jeu, et soudain Pop a récupéré deux intérieurs, LaMarcus Aldridge et Pau Gasol, et aujourd’hui les gens disent qu’il a toujours joué en fonction de ses joueurs. J’ai regardé mon effectif, et j’ai essayé de mettre mes joueurs dans les meilleures dispositions possibles pour qu’on gagne. J’aurais aimé courir, et lorsque j’étais joueur, c’est comme ça que je jouais. Mais l’effectif dicte votre style de jeu.« 

« On a arrêté de défendre »

Retour réussi pour Rondo, énorme Middleton pour sauver les Bucks, Giannis se blesse et la paire LeBron James/Anthony Davis domine les Rockets: c’est le résumé de la nuit en NBA.

Middelton sauve la peau des Bucks. Grâce à son arrière (36 points, 8 rebonds et 8 passes), les Bucks se sont imposés 118-115 contre Adebayo (26 points, 12 rebonds et 8 passes) et le Heat. Milwaukee revient à 3-1 malgré la blessure rapide de Giannis. « Ça (la blessure de Giannis) n’aurait pas dû nous affecter, mais je pense qu’on est relâché, » confirme Butler à ESPN. « On a arrêté de jouer de la bonne façon. On a arrêté de défendre. On a arrêté de construire sur nos principes défensifs. On ne récupérait plus les ballons indécis. On était battu au rebond. C’était globalement mauvais. »

Le duo LBJ/Davis a cartonné pour permettre aux Lakers de vaincre Houston 117-109 et de revenir à un partout. James (28 points, 11 rebonds et 9 passes mais 7 balles perdues) et Davis (34 points et 10 rebonds) ont assuré et Rondo (10 points et 9 passes) fut précieux pour son retour.

« Quand l’envie est là, les petites lacunes sont comblées »

Ce dimanche, Verlaine a remporté son derby amical contre La Villersoise. Jérôme Louwette débriefe la première sortie de sa formation. Interview.

Jérôme, comment s’est passé ce premier match après six mois éloignés des terrains ?

Le score final est de 64-49 pour nous. J’avais pris ce match contre une jeune équipe expressément pour faire courir le gars et ce fut le cas car nous étions sept contre une formation rapide et qui mettait énormément de pression défensive.

Quels enseignements peux-tu en tirer ?

Après six mois sans match, j’ai vu des gars qui avaient soif de ballon et de compétition. Nous ne sommes pas encore prêts tactiquement et physiquement mais nous avons encore quatre semaines pour l’être. Quand l’envie est là, les petites lacunes sont comblées. Et puis, cela m’a fait plaisir de revoir mon ancien coach Mike De Keyser.

« Comme si rien n’avait changé »

Reprise réussie pour François Genet et Ensival qui ont dominé Theux. De bon augure à quelques semaines du grand défi qui attend les Ensivalois en deuxième régionale. Entretien.

François, comment s’est déroulé ce premier match de reprise contre la P2 de Theux ?

Il s’est très bien passé. Nous fûmes dans l’intensité dans deux côtés du terrain comme le coach nous l’avait demandé. Les automatismes reviennent doucement après autant de mois d’arrêt. Nous avons quand même connu un manque de réussite sur des choses simples mais c’est normal car notre préparation ne fait que commencer. Toutefois, cela ne nous a pas empêché de nous imposer 79-42. De beaux matchs nous attendent contre de solides adversaires, cela nous permettra de préparer correctement notre arrivée dans une nouvelle division.

Quels enseignements pouvez-vous déjà tirer de ce galop d’essai ?

Ce match de préparation nous a montré que l’équipe était en forme physiquement et prête à mettre de l’intensité à tous les postes. Cela nous a également permis de voir ce que nous pouvons rectifier sur des mouvements de jeu placé et de constater certaines lacunes dans le jeu de transition. Le groupe est soucieux de s’améliorer et d’évoluer au meilleur niveau possible pour tenter de réussir une bonne saison en R2.

Après de si longs mois sans compétition, as-tu été surpris ou décontenancé lors de certaines phases de jeu ?

Non, du tout. Sur le terrain, c’était comme si rien n’avait changé. Au contraire, cela fait énormément de bien de retrouver cet esprit de compétition que seuls les matchs peuvent amener. J’espère que cette saison se déroulera normalement et qu’il n’y aura pas de complications dans les mois qui viennent.

« Une bonne mise en route »

Excellente mise en route de Cointe qui a logiquement aisément disposé de Bilzen, 94-49. Les Grenouilles pourront aborder le prochain déplacement à Comblain avec une certaine confiance.

Dimanche, Bilzen se rendait à Cointe. « Je m’attends à un match avec un manque d’automatismes car nous avons de nouveaux joueurs et un nouveau coach. Nous devrons bosser là-dessus, courir et être malins » avançait Sébo Lussadissu.

Au final, la logique était respectée avec une large victoire des Grenouilles, 94-49. « Il est difficile de tirer des enseignements de cette rencontre car, en plus des deux divisions d’écart, Bilzen n’était pas très avancé au niveau tactique, début de préparation oblige » analyse Julien Moray. « La mentalité était par contre très bonne et j’ai aimé le jeu collectif que nous avons proposé, aussi bien en attaque qu’en défense. C’était une bonne mise en route après six mois sans compétition et avant des confrontations plus corsées, notamment à Comblain vendredi prochain. »

« Nous devrions vivre une belle saison »

Pour leur première sortie, les Templiers ont plié de peu contre Ans.

Ce samedi, Mika Berger et ses coéquipiers disputaient leur premier match depuis près de six mois. Et c’était la nouvelle R1 de Ans qui était au menu des Templiers histoire de rentrer directement dans le vif du sujet. « Ce fut un très bon match de reprise ! Il y avait déjà une bonne circulation du ballon et l’envie était présente des deux côtés du terrain. En conservant cette manière de jouer et en avançant dans les mois, nous devrions vivre une belle saison » nous résume le shooteur hesbignon après le court revers (75-77) de sa formation.

« Dans cette direction que nous voulons tendre »

En Coupe de Belgique, le bilan de nos représentants est plus que positif.

Vendredi, Comblain réussissait son entrée en matière dans la compétition. Les Comblinois ont étouffé les Bears de Louvain, 87-66. « Nous avons su mettre notre intensité dès l’entame de match et c’est ce qui nous a permis de fatiguer notre adversaire » soulignait Rémy Collard. « En seconde période, nous avons remis un coup d’accélérateur et nous avons pris directement dix points d’avance puis dix-huit à la fin du troisième quart. » Le troupes de Ludo Humblet n’avait plus qu’à gérer la fin de partie et comptèrent même vingt-six longueurs d’avance dans la dernière ligne droite.

Sprimont, par contre, s’inclinait de peu (70-75) contre Waregem. « Nous tirons de bonnes leçons de ce premier match, notamment celle que nous formons un bon groupe sur et en dehors du terrains grâce aux efforts de toute l’équipe et, surtout de Max Japsenne. Mais nous avons encore du boulot pour atteindre le niveau que nous désirons montrer » nous résumait Louis Titeca.

Samedi, Tongres s’imposait 82-83 après quarante-cinq minutes de combat à Oostkamp. « C’était un très long déplacement » soulignait Gaetan Hertay« L’équipe a bien tourné et nous sommes directement bien rentrés dans la partie. Ce fut vraiment un très bon match de reprise contre une très bonne équipe. »

Pepinster se rendait à Donza et a démontré sa valeur contre une solide formation de TDM2. « Ce fut un bon match de préparation. Nous étions devant à la mi-temps avant de prendre un 31-13 dans le troisième quart. Mais, dans l’ensemble, ce ne fut pas une mauvaise prestation de notre part » débriefe Hugo Maréchal.

A l’inverse, l’écart fut plus conséquent entre Esneux et Melsele. « Nous avons perdu très largement, 54-94. Nous avons eu un très, très faible pourcentage aux shoots » déplore Robin Lhoest. « Je pense que c’est dû à un petit manque de rythme mais surtout à la très, très grosse intensité défensive de notre adversaire. Il s’agissait d’une équipe très forte et qui pratique un basket rapide, très agressif et intelligent. C’est dans cette direction que nous aimerions tendre dans trois semaines. »

Enfin, dimanche, Ninane a idéalement conclu ce premier weekend de compétition en prenant la mesure d’Ostende, 66-60.

Crédit photo: BC Ninane

« Un jour sans fin »

Jouer et vivre dans la « bulle » d’Orlando est une expérience tout à fait particulière.

Récemment, Paul George expliquait ses soucis d’adresse par une difficulté à vivre dans la « bulle » et confiait avoir fait une sorte de mini-dépression. Un sentiment que peut comprendre Danny Green. « Faites-moi confiance, je sais parfaitement ce que Paul traverse. Toute la journée, on n’a rien d’autre à faire que de regarder son téléphone et les médias sociaux, et tous ces gens qui vous défoncent. Les fans essaient de vous atteindre pour qu’on joue mieux. Paul a vécu une période compliqué, et je suis certain que les murs se sont resserrés sur lui, et que tout est devenu plus sombre pour lui. Et pour beaucoup d’autres joueurs » confie le Laker. « Mentalement, c’est plus ou moins comme « Un jour sans fin » . Je ne veux pas faire croire que c’est nul, mais tant que vous jouez bien, la bulle est bien. Vous voyez ce que je veux dire… Si vous ne jouez pas bien, les murs se resserrent de plus en plus sur vous…« 

Si les familles ont commencé à arriver dans la « bulle », la solitude guette tout de même de nombreux joueurs. « C’est difficile de s’adapter à ce type de situation, la bulle. Si vous ne jouez pas bien, individuellement ou collectivement, tout s’assombrit très vite. Les murs se rapprochent de plus en plus tôt, et de plus en plus vite. Il n’y a pas moyen de s’évader. Vous n’avez pas votre famille, vous n’avez pas vos chiens, vous n’avez pas vos enfants. Vous pouvez juste balancer votre téléphone… La seule chose qui vous connecte au monde extérieur, ce sont les réseaux sociaux, et si vous jouez mal, ils ne seront pas de votre côté » ajoute Danny Green. « J’aimerais avoir mes chiens ici, mais ils n’autorisent pas les animaux de compagnie. Je pense les animaux de compagnie permettraient clairement de détendre l’atmosphère. Ce serait utile pour n’importe quelle personne qui traverse ce genre de chose. Ramenons les animaux ici ! «