« Une petit mois de basket en un an et demi »

La saison 2019-2020 fut réduite à la portion congrue pour Denis Plomteux qui abordera le prochain championnat avec enthousiasme au sein d’une ambitieuse équipe d’Hannut. Interview.

Denis, quel bilan peux-tu faire de cette saison 2019-2020 ?

C’est une saison qui restera dans les têtes de pas mal de monde pour les raisons que nous connaissons. Sur le plan sportif, ce fut une saison pleine de rebondissements, cela a pimenté l’année. Notre objectif était de faire mieux que la saison précédente et nous l’avons atteint sans trop de problèmes.

Discrètement, vous avez su intégrer le Top 5 de votre série.

Vu l’effectif que nous avions sur papier, nous aurions même pu figurer un peu plus haut. Mais un Top 5 pour une deuxième saison dans la division, ce n’est pas si mal. Comme le désir de notre P1 n’était pas de rejoindre la régionale, nous n’avions pas la pression de devoir arracher une montée. Notre but était simplement de finir le mieux classé possible tout en conservant le plaisir de nous amuser entre potes.

Qu’as-tu pensé de cette P2B ?

Notre série était encore une fois – et cela fait plusieurs années que cela dure – complètement folle. Il y avait du suspens à chaque début de rencontre et ça, c’est vraiment cool.

Comment juges-tu tes performances ?

Je ressens une certaine frustration car lorsque la saison s’est arrêtée, je n’avais encore eu l’occasion de ne disputer que trois matchs (suite à mon opération du genou). Sur ces trois rencontres, je n’ai pas vraiment eu l’opportunité de reprendre confiance au niveau offensif mais, défensivement et collectivement, mes sensations n’étaient pas trop mauvaises.

Quels moments ont marqué cette campagne ?

Cette saison s’est déroulée comme d’habitude: en nous amusant et avec des hauts et des bas, comme dans toutes les équipes. Sur un plan plus général, l’arrêt de la saison et toute la polémique qui en a découlé suite aux décisions du CP fut sans nul doute l’évènement de l’année.

Qu’as-tu particulièrement apprécié cette année ?

Voir que notre groupe peut se serrer les coudes même dans les moments les plus difficiles. Nous ne fûmes pas épargnés par les blessures et les différents absences, nous avons dû jouer pas mal de match à six ou sept lors du premier tour et nous complétions notre effectif avec des jeunes de P4. Merci à eux.

Nourris-tu certains regrets ?

Au niveau personnel, celui de n’avoir pas eu l’occasion de rejouer plus longtemps avec mes coéquipiers. Au final, je n’ai joué qu’un petit mois depuis un an et demi, ça commence à faire long. Au niveau collectif, je regrette que le Covid nous ait empêché pendant de longues semaines de passer une bonne soirée entre potes. Mais il y a plus important dans la vie et le plus important est que tout le monde soit en bonne santé et de retour en forme pour cette nouvelle saison.

« Pas les aptitudes minimales pour être opérationnel »

Que certains joueurs comme Kwame Brown ou Michael Beasley se soient plantés en NBA était finalement assez prévisible.

Au travers deux anecdotes, le journaliste Amin Elhassan démontre pourquoi les échecs de Kwame Brown et Michael Beasley étaient prévisibles.

« C’était quelques semaines avant le début de la saison. Kwame Brown ne s’est pas pointé à l’entraînement pendant quelques jours et personne ne savait où il était. Alors les Wizards ont appelé son agent, qui a tenté de l’appeler mais s’est finalement rendu chez lui » racontre Amin Elhassan au sujet de l’ancien premier choix de draft. « Brown lui a expliqué qu’il ne venait pas parce qu’il n’avait plus rien à se mettre. Il lui a montré le placard avec tout son linge sale. L’agent lui a alors demandé pourquoi il n’allait pas les déposer à la laverie. ‘Parce que je ne sais pas comment on fait’, lui a répondu Brown. Il aurait pu en parler à quelqu’un ou donner un billet à quelqu’un pour qu’il récupère son linge et s’en occupe, mais non. Il n’avait pas les aptitudes minimales pour être opérationnel et fonctionner dans la vie. »

Pour Easy-B aussi, l’anecdote est cocasse.

« En 2008, Michael Beasley était l’un des meilleurs prospects du pays. Il était grand, imposant, savait dribbler, etc… C’était le mec à suivre. Sauf qu’en réalité il y avait plein de signaux d’alerte. En 2009, lors du week-end du All-Star Game, il était à Phoenix pour le Rookie Game. On a alors vu un membre du personnel du Heat l’accompagner. On s’est dit sur le coup : c’est fort, ils envoient quelqu’un avec lui pour qu’il puisse continuer de travailler en dehors des festivités, c’est vraiment la culture instaurée par Pat Riley » continue le journaliste US. « Sauf qu’on a parlé au mec et qu’il nous a dit que ça n’avait rien à voir avec ça. Il nous a dit : ‘Si je ne reste pas avec lui, il ne sera même pas capable de se souvenir dans quel hôtel se trouve sa chambre. Il lui fait un chaperon constamment. Il est littéralement aussi dégourdi qu’un enfant’. »

« Pas des copains en face mais des adversaires »

Avec ses nouvelles couleurs de Comblain, Clément Matisse a remporté une belle première victoire en Coupe de Belgique et se prépare à défier Cointe ce vendredi en amical.

Clément Matisse est sans doute la recrue phare du Mailleux. Son passage d’Esneux à Comblain a fait de facto des Comblinois des candidats au titre. Au sein du très bel effectif mis à la disposition de Ludo Humblet, l’ancien Collégien se sent comme un poisson dans l’eau. « La reprise se passe super bien. Je me sens très bien dans ce groupe où l’entente et le travail sont au rendez-vous » nous confie-t-il avant d’évoquer l’amical contre les Grenouilles. « Nous allons l’aborder comme un match normal. Ce ne seront pas des copains en face mais des adversaires. »

« L’odeur du cuir, le son du filet, le grincement des chaussures sur le parquet »

Sebo Lussadissu fait le point sur la reprise de Bilzen avant un match amical dimanche à Tilff. Interview.

Sebo, comment as-tu vécu cette reprise ?

Je suis très content, carrément heureux de reprendre car cela me manquait vraiment.

Qu’est-ce qui t’a le plus manqué ?

Sentir la balle en main, l’odeur du cuir, le son du filet que le ballon rentre sans toucher le panier, le grincement des chaussures sur le parquet… J’adore cette « religion ».

Quelles sont tes envies pour cette nouvelle saison ?

Je veux donner le maximum de moi-même maintenant que je connais un peu le championnat limbourgeois et que mes coéquipiers savent comment je joue. Tout ce que je veux, c’est me donner à fond pour que nous terminions le plus haut possible dans le classement.

« Quel plaisir de retrouver le chemin du basket ! »

Samedi dernier, la jeune équipe de LAAJ s’est inclinée chez la nouvelle R2 d’Alleur. Débriefing et analyse.

Pour leur premier match de la saison, les Jupilloises se sont inclinées chez les Alleuroises. « Une défaite logique de dix-huit points mais un peu sévère dans le score avec deux quarts-temps gagnés et deux perdus » nuance Pascal Vanderoost. « Mais là n’est pas l’essentiel. Les deux mots d’ordre pour nous étaient « plaisir » et « avoir faim » avec l’objectif de retrouver quelques sensations tout en apprenant à intégrer les nouvelles joueuses. »

Forcément, le coach de LAAJ a pu tirer quelques enseignements de cette première sortie. « L’accent avait été mis durant la semaine sur nos principes offensifs et nous manquons encore de fluidité en la matière, raison pour laquelle ces matchs amicaux sont essentiels ! Défensivement, le plus gros du travail a été dégrossi dimanche dernier lors d’un stage, le match contre Alleur tombait donc un jour trop tôt pour tenter de parer à certaines qualités adverses » nous explique-t-il. « Ce premier match est très encourageant, pour les deux équipes. Les manquements constatés de notre côté sont légitimes et sont au programme de nos prochaines séances. Quelque joueuses doivent aussi hausser leur niveau et l’intégration des unes et des autres doit se poursuivre. Nous profitons de cette grosse semaine de travail sans match pour faire un grand pas en avant. » Et de conclure: « Quel bonheur de pouvoir retrouver le chemin du basket ! »

« Chacun doit trouver son rôle dans l’équipe »

Pour leur premier match, Jérôme Niedziolka et les nouveaux Etoilés de Jupille se sont inclinés d’une courte tête contre la P2 d’Alleur. Ce vendredi, les troupes de Michel Nihon feront leurs début en Coupe AWBB avec un premier test grandeur nature.

Pour lancer sa saison, la nouvelle équipe de l’Etoile Jupille recevait, à son tournoi, la P2 d’Alleur de Vincent Aldenhoff. « Ce match fut très brouillon, comme tous les premiers matchs de reprise » rigole Jérôme Niedziolka. « Nous sommes tombés sur une jeune et belle équipe d’Alleur. Si mes souvenirs sont bons, nous avons perdu 68-72. »

Avec un tout nouvel effectif, les Jupillois doivent faire preuve de patience. « Nous devons encore trouver des automatismes et chacun doit trouver son rôle dans l’équipe » confirme le Rodman des Argilières. « Mais l’intensité, l’agressivité et l’esprit d’équipe étaient là. C’est positif. »

Ce vendredi, l’Etoile recevra la R2 du BBC Brainois dans le cadre de la Coupe AWBB. Un premier test grandeur nature pour les troupes de Michel Nihon.

Courtrai pour la finale

C’est dans la spacieuse salle de la « Lange Munte » que l’on devrait enfin connaitre le vainqueur de la coupe féminine 2020 : Braine ou Boom ? Au rayon dames encore, on épinglera la montée dans la hiérarchie de Papova (ex-Namur) tandis que le Tour arrivera à Poitiers qui n’a plus de secret pour Pape Badji. Ce sont les infos d’EMCE.

Dames : finale de la coupe de Belgique le 3 octobre à Courtrai

Vu les circonstances, rien n’a été simple dans cette affaire. Dans l’attente du feu vert – plus que probable – de la fédération, les deux clubs sont tombés d’accord : la finale de la coupe entre Castors Braine et Phantoms Boom aura lieu (avec public) le samedi 3 octobre (20 h 30) à Courtrai et devant les caméras (néerlandophones) de Sporza. Pour info, les Anversoises sont venues imposer leurs vues 60-63 (Adebayo 16 p, 10 r), ce week-end, sur le parquet de Liégeoises qui ont pourtant mené 41-29. Les Brabançonnes, pour leur part, sont revenues victorieuses (69-83) de Hainaut Basket (D1 française).

Transferts : une ex-Namuroise à Ekaterinbourg, Mejri en Chine

Superbe promotion pour une ancienne Namuroise qui défendra désormais les intérêts des « Tsarines » d’Ekaterinbourg en provenance de Gdynia (Pol). Il s’agit de la Biélorusse, Maryia Papova (26 a, 1,88 m), qui était passée par le hall Octave Henry lors de l’exercice 13/14. Quant au géant tunisien, Salah Mejri (34 a, 2,18 m), il tentera de se refaire une seconde jeunesse en Chine (Royal Fighters de Pékin) après une saison en demi-teinte au Real Madrid. Pour rappel, l’Africain avait été découvert par Eddy Casteels qui avait pu compter sur ses services et centimètres à Anvers de 2010 à 2012.

A qui le Tour ? L’an passé, l’équipe de Poitiers avait son « Pape »

L’étape du jour trouvera son épilogue à Poitiers, paisible cité (87.000 habitants) du département de la Vienne. Sur le plan basket, l’équipe du cru connut son heure de gloire de 2009 à 2013 lorsqu’elle faisait partie de la Pro A (D1) de l’époque. A ce moment, la salle St-Eloi (2700 places) faisait régulièrement le plein. Depuis sept ans maintenant, les Poitevins ont réintégré l’étage inférieur. Avec des fortunes diverses. En 19/20, l’Union locale s’appuyait sur l’impressionnante détente du Sénégalais, Pape Badji (28 a, 2,06 m), ayant transité par Willebroek, de 16 à 18, et qui est sur le point de rejoindre les Okapis d’Alost.

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : Union Poitiers Basket

Quel est le match le plus mémorable de Klay Thompson ?

Klay Thompson a vécu déjà un paquet de matchs inoubliables. Mais celui qui l’a le plus marqué n’est pas forcément celui auquel nous aurions pensé.

Klay Thompson n’a pas trente ans mais a déjà vécu une tonne de matchs mémorables, tant collectivement qu’individuellement. Celui qui l’a le plus marqué n’est pas forcément un de ceux auxquels nous aurions pensé de prime abord.

« Dans ma carrière ? Probablement le Game 7 des Finales de Conférence Ouest à Houston. Parce que je pensais que nous étions une meilleure équipe que Houston et ils nous ont vraiment poussés dans nos retranchements. Sept matches, nous étions à -17 à la mi-temps et nous étions vraiment tout proche de perdre ce titre qui nous aurait permis d’être une dynastie, parce qu’ils nous battaient salement » répond la torche humaine des Warriors lors d’un Q&A. « J’avais des problèmes de fautes et je ne jouais pas bien jusqu’à la deuxième mi-temps quand on a vraiment haussé notre niveau. Je me souviens particulièrement de celui-là parce que c’est tellement rare de jouer un Game 7 et j’étais si heureux de la manière dont nous avons joué. On a vraiment persévérer pour y arriver.« 

« Le niveau de clarté qu’il souhaite à ce stade de sa carrière »

Les Bucks se font sortir sans gloire par Miami, LeBron James débloque un nouveau record, Rajon Rondo encore exceptionnel pour faire pencher la balance en faveur des Lakers et Billy Donovan qui quitte le Thunder: c’est le résumé de la nuit en NBA.

Sans Giannis, Milwaukee s’est fait sortir sans gloire par Miami. Pourtant, tout avait bien débuté pour Lopez (15 points et 14 rebonds) et ses comparses qui menaient 28 à 15. Mais le collectif du Heat (six joueurs à douze points ou plus) commençait alors sa remontada que ne pouvait empêcher Middleton, trop maladroit (8 sur 25 aux tirs). Les Floridiens l’emportaient 103-94 et se qualifiaient pour les finales de Conférence.

Grâce à un dix à zéro initié en début de quatrième quart par Rajon Rondo (21 points à 8 sur 11 et 9 passes), les Lakers sont venus à bout de James Harden (33 points, 9 rebonds et 9 passes) et de Russell Westbrook (30 points, 8 rebonds et 6 passes). Cette victoire 112-102 fait de LeBron James (36 points, 7 rebonds, 5 passes et 4 contres) le recordman de victoires en Playoffs.

Enfin, l’autre information de la nuit est la séparation entre Billy Donovan et le Thunder. « Nous avions prévu de nous réunir à la fin de la saison et de discuter de la meilleure façon d’avancer chacune des parties. Au terme de ces discussions, il est devenu évident que nous ne pouvions pas lui fournir d’informations sur la direction future de l’équipe pour les prochaines saisons et lui donner ainsi le niveau de clarté qu’il souhaite à ce stade de sa carrière. Par conséquent, nous clôturons ce chapitre et pensons avec affection à tout ce qu’il a apporté à l’équipe, à la franchise et à la communauté. Billy aura toujours une place dans la famille Thunder » annonce Sam Presti dans un communiqué officiel

Exceptionnelle Julie Allemand !

Malgré une Julie Allemand exceptionnelle et explosant son record de points, Indiana s’est incliné contre Las Vegas.

Cette nuit, Indiana a payé sa mauvaise première mi-temps. Malgré une belle réaction au retour des vestiaires, le Fever s’est incliné 86-92 contre Las Vegas. Dans cette partie, Julie Allemand fut irréprochable et exceptionnelle avec 19 points (son record) dont un fantastique 6 sur 7 from downtown, 6 rebonds et 8 passes ! Chapeau l’artiste !

Le résumé vidéo: https://www.wnba.com/game/20200908/INDLVA/