Ne jamais sous-estimer le coeur d’une championne

Malgré un effectif déforcé, les Mystics d’une excellente Emma Meesseman ont dominé Atlanta pour arracher le dernier strapontin pour les Playoffs WNBA. Les championnes en titre feront leurs débuts en post-season cette nuit contre Phoenix Mercury.

Avec 14 points et 7 assists, Emma Meesseman a largement contribué à l’importante victoire de Washington contre Atlanta, 85-78. Les Mystics ont ainsi arraché la huitième place et se qualifient pour les Playoffs qu’elles débuteront cette nuit contre le Phoenix Mercury.

Le résumé vidéo: https://www.wnba.com/game/20200913/WASATL/

« Faire monter l’équipe en P3 »

Décisif avec la P1 de l’Etoile dans la belle victoire contre la R2 de BBC Brainois vendredi en Coupe AWBB, Clément De Liamchine évoluera également avec la P4 de Jupille cette saison. Interview.

Clément, que retenir de votre belle victoire contre Brainois en Coupe AWBB ?

Nous avons réussi une très grosse performance collective, aussi bien en attaque qu’en défense. Nous avons joué pendant vingt-cinq minutes une zone 3-2 qui a posé beaucoup de problèmes aux Brainois.

Tu as déjà réalisé un petit carton au scoring contre BBC Brainois. Comment te sens-tu dans ta nouvelle équipe et dans ton nouveau club ?

Je me sens très bien. Nous formons déjà un groupe uni qui arrive à bien jouer ensemble. L’équipe affiche une belle cohésion mais nous avons encore du travail à fournir pour être au top pour le premier match de championnat !

Tu joueras aussi cette saison avec la P4 de l’Etoile. Pourquoi avoir fait ce choix ?

C’était une volonté de ma part pour faire monter l’équipe en P3, jouer le plus de matchs possible et jouer avec Ludo Bodson et Mickey Cardon.

« Comme un poisson dans l’eau à Ninane »

Jérémy Horrion revient sur son intégration à Ninane, les deux matchs de Coupe de Belgique perdus ce week-end, la qualité de la préparation des Calidifontains et les ajustements à mettre en place. Entretien.

Jérémy, comment se passe ton intégration dans ta nouvelle équipe et dans ton nouveau club ?

Pour le moment, tout se passe bien. Je me sens déjà comme un poisson dans l’eau à Ninane et mon intégration a été assez facile. J’espère que la situation sanitaire me permettra de continuer à en profiter !

Comment se déroule votre préparation ?

L’ambiance est au beau fixe dans le groupe et la concurrence est saine, c’est donc un plaisir d’aller s’entrainer la semaine. La préparation est plutôt positive et nous avons hâte de pouvoir commencer le championnat début octobre !

Quel résumé peux-tu faire de vos deux rencontres de ce week-end en Coupe de Belgique qui se sont soldées par une défaite à Oxaco et un court revers à Ostende ?

Ce fut un week-end assez compliqué avec deux longs déplacements à quelques heures d’intervalle. Nous avons bien senti que les organismes étaient assez fatigués lors de notre second match à Ostende. Malheureusement, cela nous a empêché de faire pencher la balance de notre côté dans cette belle rencontre.

Que devrez-vous améliorer pour votre prochain match ?

Dans un premier temps, nous devrons mettre l’accent sur l’amélioration de notre intensité défensive et sur notre concentration des deux côtés du terrain pour gommer les petites erreurs.

« Une équipe qui vaut clairement une P1, voire plus »

En Coupe AWBB, la P2 de Stavelot a tenu le choc face à la R2 de Loyers. Reportage et analyse.

La saison passée a marqué – même si les Blancs-Moussis furent champions en P4 lors de l’exercice 2018-2019 – le retour de Stavelot à l’avant de la scène. Vainqueurs de la Coupe de la Province et premiers incontestables (une seule défaite) de P3A, Damien Kessel et ses coéquipiers ont enthousiasmé – leur public n’y était pas pour rien – les amateurs de la balle orange et décroché leur montée en P2 et leur ticket pour la Coupe AWBB.

Le pivot du matricule 691 a cédé sa place de coach à Gauthier Liégeois pour se concentrer uniquement sur son job de joueur. « Je me sens bien là-bas où j’ai une équipe qui vaut clairement une P1, voire plus » sourit Gauthier. « J’ai des gars avec un fort caractère qui en veulent tous. A stavelot, c’est en constante évolution. Nous arrivons à engager nos systèmes pour en retirer des shoots ouverts mais nous devons encore apprendre à gérer des moments de matchs où nous sommes déconcentrés pendant trois ou quatre minutes. Cela nous force, comme samedi, à courir après le score. »

Pour leurs grands débuts en Coupe AWBB, les Stavelotains se sont inclinés 81-90 contre la R2 de Loyers. « Ce n’est pas si mal face à une équipe qui nous a planté treize triples » souligne le néo-Aubelois. « Nous devons encore, ensemble, monter en régime. Ce qui sera différent cette année, c’est qu’il va falloir apprendre à perdre, une sensation que les joueurs ne connaissent plus vraiment depuis deux ans. J’ai en tout cas hâte de débuter la saison et de ressentir l’odeur du cuir. »

Crédit photo: Christopher Roxs

« Nouveaux joueurs, coach et systèmes »

Vendredi contre Ensival, Saint-Louis s’est incliné de deux petites unités pour la seconde fois depuis la reprise. Pas de quoi inquiéter les Collégiens dont le nouveau groupe commence à prendre forme.

Cette année marque un tournant pour Saint-Louis. Si certains cadres – Tom Ventat, Martin Francoeur et Romain Hamaide notamment – sont toujours là, Jonathan Ventat a pris sa retraite sportive, Clément Matisse a rejoint Comblain tandis que Marc Demoulin a repris le coaching et qu’un trio de Sprimontois (Delvoye, Lejeune et Corbusier) est arrivé. « Le groupe commence tout doucement à progresser. Il faut le temps, nous avons quelques nouveaux joueurs, un nouveau coach et de nouveaux systèmes » nous confirme Romain Hamaide. « C’est donc intéressant de jouer ces matchs amicaux qui doivent nous permettre d’être prêts pour le début de saison. »

Vendredi, les Collégiens recevaient la R2 de Saint-Louis. « Nous avons perdu de deux points, malheureusement, pour la deuxième fois de suite. C’est assez frustrant car nous voulions nous relancer mais Ensival fut bon et nous nous sommes réveillés trop tard » résume l’ailier du Collège.

Nul doute que Saint-Louis renouera rapidement avec la victoire et, comme chaque saison, créera la surprise en première régionale.

Crédit photo: PP Photography Amateur

« Bosser sur notre réussite »

Si l’adresse boude encore les Dragons, les deux matchs de Coupe de Belgique de ce weekend ont rassuré Quentin Vanoost et ses coéquipiers. Reportage.

« Dans l’ensemble, ce fut un bon weekend même si nous avons enregistrés deux défaites en deux jours » commence Quentin Vanoost. « Nos deux adversaires ont mis une très grosse intensité et mettaient beaucoup de pression en défense. Au final, nous avons travaillé pour ne pas reproduire les erreurs de la semaine précédente et cela s’est vu. »

A Melsele, les Dragons démarraient parfaitement avant de subir un sérieux coup d’arrêt dans le second quart et d’être relégués à dix longueurs à la pause pour finalement s’incliner d’une quinzaine de points. A Woluwé, Esneux faisait jeu égal ou presque toute la rencontre mais devait s’avouer vaincu, 68-60, malgré un Kaluangua extrêmement prolifique. « Nous devons encore bosser sur notre réussite aux tirs. C’est le plus important actuellement » assure le meneur des Dragons. « Le reste fonctionne bien, il nous reste encore trois semaines pour tout peaufiner. »

Widart, pro en France

Il devient assistant-coach full time d’une N2 bretonne pendant qu’Angillis revient en Principauté. Vous aurez aussi des nouvelles de Nathan Hervelle et de Yannick Moray alors que les Pepines remportent le tournoi de Contern. Quant au Tour de France, il est « vertement » mis en cause par certains bobos à deux roues. Ce sont les infos d’EMCE.

A Jupille, le jeune Fléronnais cède le témoin à Pascal Angillis

Trégueux, vous connaissez ? Il s’agit d’une commune de 8500 habitants située en Bretagne juste à côté de St-Brieuc. Elle possède une équipe en Nationale 2 dames (3e niveau) et était en quête d’un adjoint. « J’ai fait connaissance de leur manager à un stage de Thibaut Petit et il m’a contacté la semaine passée », explique Maël Widart, « J’y serai pro comme assistant-coach de la formation majeure et responsable des équipes d’âge. C’était une opportunité que je ne pouvais pas laisser passer. » En ce qui concerne la R2 de l’Atlas Jupille, le Fléronnais cède le témoin à cette vieille connaissance de Pascal Angillis qui travaille désormais chez… Mr Bricolage.

Dames : fortunes diverses pour les Panthers et les Pepines

Le starter est assez hésitant du côté des Liégeoises. Samedi, les émules de Pierre Cornia s’inclinaient (63-51) face au T71 Dudelange (D1 lux) et, le lendemain, elles en faisaient de même (54-62) à domicile contre des Namuroises toujours privées de trois étrangères. Quant aux Hoëgnardes, elles ont survolé le tournoi de Contern. En éliminatoire, elles se défaisaient (76-62) de Furdenheim (N1 fra) et récidivaient en finale (89-46) aux dépens de Gruneberg (D2 all). Quant aux filles de Fabienne Fuger (ayant perdu leur renfort allemand), elles devaient se contenter de la 4e place.

Nouveau club pour N. Hervelle et énième rechute pour Y. Moray

Depuis qu’il s’est établi dans la capitale, le frère cadet d’Axel a entamé une véritable tournée des clubs bruxellois : son 5e en quelques années. Cette fois, Nathan (35 a, 1,91 m) s’est engagé avec le Canter (R2). Soit, une phalange schaerbeekoise ne cachant pas ses hautes ambitions. Cet habitué de l’infirmerie qu’est Yannick Moray (29 a, 1,96 m) a rejoint, cet été, Gembloux, promu en TDM2. Samedi soir, les « Couteliers » battaient (92-86) Neufchâteau, mais perdaient aussi l’originaire de Spa, touché au tendon d’Achille. Un vrai chemin de croix pour l’Ardennais.

La pépite (verte) du week-end

S’il avait voulu faire l’unanimité (ou presque) contre lui, le maire de Lyon ne s’y serait pas pris autrement. Il est même parvenu à s’attirer les foudres de certaines figures emblématiques de son propre parti. Bref, un vrai champion dans sa catégorie que ce Gregory Doucet qui s’en est pris vertement (of course) au Tour de France. Il le traite ainsi de machiste alors qu’une épreuve féminine a déjà eu lieu et qu’une autre s’élancera dès l’an prochain tout en s’offusquant de son coût. Il se garde bien de préciser que chaque euro investi rapporte jusqu’à quatre fois sa mise. Faut-il s’en étonner d’un personnage qui a notamment refusé le survol de sa ville, le 14 juillet, par la Patrouille de France ? Dans la foulée, ses autres collègues écolos renonçaient au Grand Départ de 2021 (Rennes) tandis que les arbres de Noël seront interdits, cet hiver, à Bordeaux. Et pourtant, ces khmers, pardon, ces maires adorent se montrer sur leur sacro-sainte bicyclette. Mais le petit peuple – celui qui est plus souvent au bord des routes que dans l’isoloir – a vite compris que ces bobos à deux roues pédalent, surtout, dans la choucroute*.

A qui le Tour ? Montbrison, ses monts, son tournoi et le Standard

Il y a peu, Jean-Michel Monin, un des bras droits de Christian Prudhomme (ASO), me confiait : « En fait, la région française qui ressemble le plus à la tienne est celle des monts du Forez entre St-Etienne et Montbrison. » Ca tombe bien, le Tour passait ce week-end par Montbrison, réputé pour son fameux tournoi international de Pâques. En seniors, il a eu lieu de 1946 à 1996 avec des invités prestigieux comme le Real Madrid, le CSAK Moscou, Milan, Pau, ou encore, l’ASVEL. Sur le plan belge, on note la présence du Racing Malines, de « notre » Standard (vainqueur en 69) et du Royal IV qui a gagné quatre des cinq premières éditions. Donc celle de ’46 qui se joua sur les terrains extérieurs de… tennis de la localité. Un des joueurs du cru fut l’international polonais Lopatka qui allait devenir le coach du Standard. Il avait la particularité d’être bègue. Vous imaginez les temps-morts… A Montbrison, la tradition s’y poursuit avec des tournois de jeunes auxquels bon nombre de Liégeois ont participé avec les sélections provinciales ou francophones.

Michel CHRISTIANE

*Au départ, on disait « pédaler dans la semoule ». L’expression s’est muée en « pédaler dans la choucroute » car, au cours des premières éditions du Tour, le fameux camion balai « vampirisant » les derniers du peloton véhiculait une énorme publicité pour un fabricant de choucroute. Bref, la Boucle est bouclée…

Crédit photo: Mael Widart

« Nous avons pu créer rapidement un collectif »

Moins nombreux que leurs adversaires de Limburg, Tom Malempré et les Wawas ont craqué sur la fin ce week-end.

« La préparation avec Waremme se déroule très bien. Nous avons un bon groupe qui s’entend bien et nous avons déjà eu pas mal d’entrainements et de matchs qui nous ont permis de créer assez rapidement un collectif » nous informe Tom Malempré.

Vendredi Waremme s’est incliné de dix-sept points contre Limburg (R1). « Le score final ne reflète pas la rencontre » nous précise le jeune talent qui évoluera aussi en D1 avec Liège. « Nous avons craqué sur la fin en terminant à sept alors que nos adversaires étaient onze. »

« Comblain a toutes les armes pour viser le titre »

Vendredi, Cointe n’a pas fait le poids face à l’armada de Comblain. Thibaut Boxus revient sur cette rencontre, les ambitions que peuvent nourrir les Comblinois et son intégration chez les Grenouilles. Interview.

Thibaut, quels enseignements peux-tu tirer de votre large revers contre Comblain ?

Nous n’avons pas su répondre à l’intensité physique et au rythme élevé qu’a imposés Comblain. C’est simple: nous fûmes asphyxiés dans tous les domaines de jeu.

Que devez-vous améliorer pour les prochains matchs ?

Nous devons arrêter de subir cette pression et nous – surtout moi – devons rester calmes et mieux organiser notre jeu offensif. Nous devons encore apprendre à jouer ensemble et créer davantage d’automatismes. Mais nous n’avons disputé que deux rencontres, nous n’en sommes qu’au début du processus.

Tu évoluais la saison dernière en TDM2 avec Sprimont. Sur ce que tu as pu voir vendredi, les Comblinois peuvent-il nourrir des ambitions de titre en D3 ?

Cette année, Comblain a toutes les armes pour viser le titre. Cette équipe est complète à tous les postes, les joueurs ont confiance en eux et affichent un belle mentalité. C’est un groupe jeune mais qui connait la D3 depuis quelques années maintenant. Les pensionnaires du Mailleux ont toutes les cartes en main pour faire une belle saison.

« Un dunk par match »

Grâce un championnat rondement mené avec son équipe de Tilff, Simon Liebens retrouve l’élite provinciale. Les cercles peuvent commencer à trembler.

« Nous avons réalisé une magnifique saison remplie de belles émotions et de splendides victoires grâce à une équipe super soudée sur le terrain et en dehors. Nous n’avions pourtant pas un objectif particulier si ce n’est celui de réussir les meilleurs résultats possibles – même si nous ne nous entrainions qu’une fois par semaine. Vu notre régularité et le talent des membres de notre équipe, nous méritons clairement notre première place et notre montée » nous confie Simon Liebens. « Notre série était d’un bon niveau même si j’ai l’impression que celui de la P1 et de la P2 diminue depuis quelques années. Peut-être est-ce depuis la création de la R2 ou alors est-ce simplement moi qui prend de l’expérience. J’ai parfois l’impression que l’objectif premier de la plupart des plus jeunes est de gagner la troisième mi-temps plutôt que les deux premières. Est-ce mieux ou moins bien ? Chacun ses objectifs… »

Au sein d’un groupe redoutable, Simon a alimenté le marquoir grâce à son shoot à distance dévastateur et sa détente de marsupilami. « Après des débuts moyens, je me suis blessé et, à partir de là, je me suis repris. J’ai alors tourné à plus de vingt points de moyenne dont deux ou trois dunks, ce qui n’est pas désagréable » sourit-il. « Chaque match eut son lot de moments forts mais le plus intense fut la réception de Verviers. Ce fut le match pour lequel nous étions le mieux préparés et le plus complet que nous ayons disputé. »

Une année en forme d’apothéose pour les Porais qui pourraient devenir la bonne surprise de l’élite provinciale. « Le retour de Basile Dispa m’a vraiment fait plaisir car c’est une personne que j’apprécie beaucoup et avec qui je m’entends très bien sur le terrain et en dehors. Je regrette que cela ne fut que pour une saison mais j’espère rejouer avec lui dans deux ans » ajoute Simon. « J’aurais préféré que le monde ne parte pas en sucette et que nous puissions finir correctement la saison. Je n’ai pas de regret, je n’en ai jamais d’ailleurs, ce qui est fait est fait, en bien ou en mal, il faut juste assumer et savoir se remettre en question si nécessaire. » Et de conclure: « Je m’étais fixé comme objectif personnel de claquer un dunk par match, juste pour le défi. Ce ne fut pas le cas. Je me réentraine et je reprends cet objectif pour la saison qui arrive. » Nous voilà prévenus !