Enorme Emma Meesseman !

La Belgian Cats a livré une toute grosse prestation mais les Mystics se sont inclinées de peu contre Las Vegas.

Avec 24 points (certes à 10 sur 23 aux tirs mais 3 sur 7 derrière l’arc), 13 rebonds et 2 passes, Emma Meesseman n’a pas nié ses responsabilités. Grâce à la Belge, Washington prenait les devants à l’issue du premier quart, 21-19. Les Mystics comptaient toujours deux points d’avance à la pause avant de voir Las Vegas passer devant d’une unité à l’issue du troisième quart pour finalement s’imposer 83-77.

Le résumé vidéo: https://www.wnba.com/game/20200805/LVAWAS/

« Doukmani avait la panoplie du joueur écœurant »

Au fil de ses diverses pérégrinations, David Iliaens a cotoyé et affronté de fameux talents, reçu les conseils d’excellents techniciens et flambé dans divers endroits. Entretien.

David, quel adversaire t’a le plus impressionné au cours de ta carrière ?

Van Hove avec ses shoots dégueulasses… Mais comment aussi ne pas citer cette légende du basket liégeois qu’est Fred Delsaute qui a cette capacité à enfiler autant de paniers que de bières. Incroyable mais vrai (rires).

Lequel de tes coéquipiers était le plus fort ?

Sans hésiter, Karim Doukmani. Ce mec avec toute la panoplie du joueur écœurant et rendait ses équipiers meilleurs. Un autre avec qui j’ai pris énormément de plaisir à évoluer, c’est Valery Borgers. Etre si fort et si altruiste tout en affichant une telle régularité, c’est impressionnant. Je me réjouis de le voir évoluer à Cointe !

Et le plus drôle ?

C’est évidemment Olivier Matray alias MacFly ! Il y a trop à dire sur lui, il faudrait en faire un bouquin. La question serait même: quel joueur ayant évolué avec lui citerait quelqu’un d’autre que lui comme le coéquipier le plus drôle (rires) ?

Quel est to coach favori ?

Mon préféré, c’est Gregg Popovich mais dans tous ceux que j’ai eu dans mon parcours, le meilleur formateur fut Serge Polet. Il m’a donné du caractère et de la précision. Comme entraineur, sans hésitation, c’est Laurent François. Il sait donner confiance à ses gars !

Quelle est ta salle préférée ?

Spa où j’ai joué cinq ans. J’adore cette salle… Pour l’ambiance, c’est les anciennes installations de Libramont avec le bar construit avec des casiers.

Quel déplacement redoutes-tu le plus ?

Je déteste la salle du Jésyl. Heureusement, je n’y ai plus joué depuis dix-huit ans – oui, je suis un ancien (rires).

Quel est ton souhait pour le basket liégeois ?

C’est bien plus qu’un souhait ! S’il vous plaît, je vous en supplie, pouvons-nous réapprendre aux jeunes à avoir de la lecture de jeu avec et sans ballon mais, surtout, à ne pas réagir aux feintes comme des poulets sans tête. Cela devient risible de marquer les pieds au sol (rires). Je préfère en rire qu’en pleurer.

Un Parker peut en cacher une autre

Julie Allemand et Indiana s’inclinent contre les Sparks de Los Angeles.

Cette nuit, Indiana affrontait les Los Angeles Sparks, candidates au titre suprême et qui comptent dans leurs rangs Candace Parker. La soeur d’Anthony Parker (ex Maccabi Tel Aviv et Toronto Raptors, notamment) est l’une des meilleurs joueuses de la planète. Grande, athlétique, technique, polyvalente, elle possède le bagage complet et fut d’ailleurs impactante dans cette rencontre avec 18 points, 11 rebonds et 3 passes.

Traditionnellement à l’aise avec les Parker (son Président à Lyon était Tony… Parker), Julie Allemand fut cette nuit moins tranchante que lors de ses dernières sorties. Avec 6 points, 5 rebonds, 4 passes, 2 steals mais aussi 5 turnovers, la Liégeoise est un peu passée à côté de la rencontre, à l’image du Fever, constamment mené mais qui eu tout de même un beau sursaut d’orgueil en fin de rencontre pour grignoter son retard. Score final: 75-86

Le résumé vidéo: https://www.wnba.com/game/20200805/INDLAS/

« Je me réjouissais que la saison reprenne »

Le début du championnat de l’EuroMillions Basketball League est postposé d’un mois. Il faudra donc attendre pour voir les premiers pas de Tom Malempré sur les parquets de l’élite.

Comme les amateurs, les « pros » devront patienter avant d’effectuer leur retour sur les parquets. « Les restrictions de voyage au niveau européen étant toujours en vigueur pour les voyages venant d’en dehors de la UE pour un grand nombre de pays, dont les Etats-Unis, les mesures restrictives renforcées prises par le Conseil National de Sécurité et l’interdiction locale sur les sports de contact dans certaines régions, le début de la compétition en EuroMillions Basketball League est reporté du 2 octobre au week-end du 7 novembre » annonce la ligue sur son site internet. « La formule de compétition et la formule de la Coupe de Belgique sont maintenues. »

« L’évolution de la pandémie et les décisions qui en résultent au niveau européen, au niveau national et au niveau local, ne permettent actuellement pas à nos clubs de préparer la saison correctement. Nous avions élaboré un scénario nous permettant de reporter au début novembre, ce que nous venons d’activer » explique Arthur Goethals sur le site officiel de l’EuroMillions Basketball League.

« C’est dommage car, comme tout le monde, je me réjouissais que la saison reprenne après que celle de l’an dernier fut écourtée » nous confie Tom Malempré qui évoluera avec la D1 de Liège et la R1 de Waremme. « Pour la reprise des entrainements, nous ne savons pas encore exactement quand cela pourra se faire car cela varie régulièrement suite aux mesures gouvernementales. »

En attendant, le jeune espoir du basket liégeois révise ses gammes et peaufine sa condition physique. « Actuellement, mes journées se ressemblent assez fortement. Le matin je vais à la salle de muscu chez Kineo et l’après-midi ou le soir je joue au basket seul ou avec des potes » nous précise Tom. Allez, encore un peu de patience…

2020 : l’été meurtrier !

La recrudescence de la pandémie contrarie la préparation de l’ensemble des clubs : la preuve du côté de Comblain et, peut-être, de la Fraineuse. On a retrouvé la trace d’un irascible international nigérian ayant presté au hall du Paire et qui poursuivra sa carrière au sein de la seconde phalange de Rome. Ce sont les infos d’EMCE.

Pas de Liège à Comblain, ni de Gravelines à Spa ?

Alors que l’on attend avec impatience le calendrier de préparation de Liège Basket, la phalange du Country Hall ne jouera pas à Comblain. Pour rappel, ce match aurait dû avoir lieu le mercredi 26 août prochain (20 h) et a été supprimé pour les raisons que l’on imagine aisément. Dans ce contexte, on peut se demander si Gravelines viendra en stage, la semaine prochaine, à la Fraineuse. Pour la reprise des entraînements, Serge Crevecoeur ne pouvait compter que sur quatre joueurs. En effet, aucun des Américains, ni le renfort monténégrin n’était parvenu à quitter leurs pays respectifs. Pour les raisons que l’on imagine aisément…

Que sont-ils devenus ? Aujourd’hui, Jamal Olasewere (Pepinster)

Cet ailier vif-argent (28 a, 2,01 m, photo) a défendu les intérêts de la sélection nigériane et a entamé son périple européen à Crémone, en Italie. Il a ensuite débarqué au Paire en 14/15 sous la houlette de Thibaut Petit. Capable du pire comme du meilleur, il péta ainsi les plombs, un samedi soir, à Ostende. En cause, un uppercut particulièrement percutant qui l’expédia illico aux vestiaires avec une suspension, à la clé. Il retourna alors dans la Botte avant de découvrir l’Islande, la saison passée. Pour la prochaine, il se mettra au service d’Eurobasket Roma, en D2 italienne.

La télé crève l’écran

Cette nuit, vous avez pu assister au succès (112-106) du Heat au détriment des Celtics. On remettra le couvert tout à l’heure (0 h 30), sur Eleven Sports 2, au travers de la confrontation opposant Thunder d’Oklahoma City aux Lakers de Los Angeles.

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : Eurobasket Roma

Historique Doncic !

Devin Booker qui crucifie les Clippers, Luka Doncic qui réalise une nouvelle performance historique, Carmelo Anthony clutch face à ses anciens équipiers des Rockets, l’équipe D des Nets qui fait tomber les Bucks, TJ Warren toujours aussi « on fire », les premiers points et la blessure de Jamal Crawford: c’est le résumé de la nuit en NBA.

Le héros du jour se nomme Devin Booker. L’arrière des Suns a sorti un match de mammouth (35 points et 8 passes) pour contrecarrer les plans des Clippers qui saluaient le retour de Lou Williams (7 points et 6 passes). Mieux, Booker a crucifié Leonard (27 points et 7 rebonds) on the buzzer pour offrir sa troisième victoire dans la « bulle » à Phoenix. Les Suns sont toujours en course pour se qualifier in extremis pour les Playoffs. « Après qu’on ait intercepté et récupéré le ballon à 10 secondes de la fin, je voulais prendre le dernier tir en m’assurant de ne pas leur laisser de temps derrière. Je savais que la prise à deux arrivait, donc j’ai attaqué de l’autre côté. Kawhi est très long donc j’ai feinté, je l’ai fait sauter et j’ai pris le fade away » expliquait Booker après son buzzer beater victorieux.

Le champion de jour – et de l’année – est l’inévitable Luka Doncic. Avec 34 points, 20 rebonds et 12 passes, le Slovène signe son seizième triple-double de la saison et devient le plus jeune joueur de l’histoire à réussir un match à 30/20/10 ! Les Mavs l’ont emporté 114-110, empêchant ainsi Fox (28 points et 9 passes) et ses coéquipiers de décrocher leur première victoire dans la « bulle ». « 

Nous avions absolument besoin de cette victoire. Nous avons joué, je pense, l’un de nos pires matches depuis mon arrivée ici. Mais nous avons gagné. Nous n’avons pas bien joué. Mais nous avons fait le maximum pour nous accrocher. Nous nous sommes entraidés et n’avons jamais abandonné. Je suis fier de cette victoire. (Doncic)

La victoire semblait impossible pour les Nets version G-League – Brooklyn, en plus de ses blessés longue durée, était privé de LaVert, Allen et Harris – face aux Bucks. Pourtant, les New Yorkais ont créé l’exploit dans le sillage du Français Luwawu-Cabarrot, auteur de 26 points (record en carrière égalé) à 8 sur 12. Certes, le staff des Bucks a peu fait jouer ses vedettes mais la victoire 119-116 de Brooklyn reste un bel exploit. « Sans nos meilleurs scoreurs ici, il y a des opportunités à saisir pour tout le monde. J’ai laissé le jeu venir à moi, je ne voulais rien forcer. C’était un bon match pour moi et une grosse victoire pour l’équipe » a réagi le Français après le succès des siens. « On avait pour mission défensive de bien remplir la raquette et de ne pas se laisser battre en un-contre-un sur les extérieurs et je pense qu’on a bien réussi à le faire. On a pris les bonnes décisions sur les shooteurs aussi et on a su garder notre concentration pendant tout le match. C’est ce qui nous a permis de l’emporter. » Par contre, la poisse continue pour les Nets qui ont déjà perdu Jamal Crawford (5 points et 3 passes), blessé après six minutes de jeu.

https://www.youtube.com/watch?v=v-Tp74L10XA&feature=emb_title

Sans Jimmy Butler, le Heat a tout de même réussi à s’offrir le scalp des inconstants Celtics, 112-106. Miami a pu compter sur Adebayo (21 points et 12 rebonds), Robinson (21 pions) et Dragic (20 unités). Chaque membre du cinq majeur des Celtics a scoré 15 points ou plus mais les 15 triples des Floridiens ont fait la différence face à un Boston maladroit.

A l’inverse, les autres Floridiens – ceux d’Orlando – font la soupe à la grimace avec un revers 109-120 contre des Pacers pourtant privés de Sabonis. Evan Fournier s’est encore troué (2 sur 10 aux tirs). C’est tout le contraire pour TJ Warren qui continue de cartonner. Après 53 et 34 pions inscrits lors de ses deux dernières sorties, l’ailier d’Indiana a cette fois marqué 32 points à 13 sur 17. Sa première période fut monstrueuse avec 19 points à 8 sur 8.

Carmelo Anthony n’a pas loupé ses retrouvailles avec son ancienne équipe. Avec 15 points, 11 rebonds et un triple clutch dans le money time, Melo a contribué au succès des Blazers sur les Rockets, 110-102. Portland savoure le retour aux affaires de Nurkic (18 points et 19 rebonds) alors que la paire Westbrook/Harden fut maladroite (12 sur 31 aux tirs dont 3 sur 10 de loin et 11 sur 19 aux lancers). « Si vous l’avez, vous l’avez. Il faut le vouloir. Il faut vouloir se retrouver dans ces situations et apprécier ces moments. Prendre ces tirs tout en ayant la confiance de pouvoir les mettre » confiait Anthony à propos de sa « clutchitude ».

https://www.youtube.com/watch?v=7qffL2wsxeA&feature=emb_title

« Les Raptors ont l’ADN d’un champion »

LeBron James respecte les champions en titre.

Pour la onzième fois – mais la première fois dans la « bulle » – depuis 2014, les Raptors ont dominé les Lakers. Un sacré contraste entre une escouade de joueurs soudés et l’effectif des Angelinos composé de vieux grognards et de superstars – vieillissantes ou non.

Un résultat qui confirme le respect que LBJ porte aux Raptors. « C’est une superbe équipe. Ils sont champions. On ne leur donne pas assez de crédit. Il n’y a pas de « si », de « et » ou de « mais ». Ils sont exceptionnellement bien coachés et ont l’ADN d’un champion. Les médias ne leur ont pas donné assez de crédit parce que Kawhi est parti mais les joueurs de cette ligue savent quelle sorte d’équipe ils sont » explique le leader des « Purple and Gold ».

La Belgique brille aux States !

Après deux semaines de compétition, les Mystics dominent assez nettement le Power Ranking WNBA et Emma Meesseman s’impose en leader de sa franchise.

Championnes en titre, les Mystics semblent bien parties pour rééditer leur exploit. Après deux semaines de compétition, Emma Meesseman et ses coéquipières affichent un bilan de trois victoires et un revers. Meilleure attaque, deuxième meilleure défense, équipe disposant de la plus large marge de manoeuvre face à ses concurrent, Washington démontre sa solidité. Et tout cela sans Elena Della Donne, toujours blessée.

Dans la franchise de la capitale américaine, Emma Meesseman assure tranquillement son job. Avec 11,3 points, 6,3 rebonds, 5,3 assists et 1,8 steals, notre compatriote démontre toute sa polyvalence. Meilleure rebondeuse, meilleure passeuse et troisième scoreuse des Mystics, la Belgian Cats est aussi celle qui passe le plus de temps sur le terrain, signe de son importance prépondérante dans le jeu et les résultats de sa franchise.

Avec les débuts tonitruants de Julie Allemand avec Indiana, la Belgique brille aux States !

« Ce dont je rêve depuis des années »

Finalement, Nathan Stevens défendra les couleurs de Comblain la saison prochaine où il pourrait retrouver son parrain, Pierrot Hazée. Entretien.

Nathan, pourquoi avoir finalement décidé de rejoindre Comblain ?

C’était pour moi une opportunité de peut-être disputer une saison avec mon parrain, Pierrot Hazée. C’est ce dont je rêve depuis des années.

Quitter Grivegnée fut un choix difficile ?

Je remercie vivement la RJS pour ces chouettes années. Ce club restera toujours dans mon coeur et j’ai beaucoup de respect pour Grivegnée et les personnes qui oeuvrent pour le faire vivre du mieux possible.

Quelles sont tes envies pour cette nouvelle saison ?

J’ai surtout envie de pouvoir rejouer. Vu la situation sanitaire, je ne sais pas comment cela va se passer et rien que pouvoir retrouver la compétition me satisfera. D’un point de vue sportif, notre série semble assez relevée et ce sera un beau championnat avec de chouettes confrontations. Notre équipe me semble bien balancée avec des forces vives à tous les postes. Et puis, battre Comblain dans son antre n’est jamais facile et ne le sera toujours pas !

Réussir en Europe est-il plus difficile qu’en NBA ?

Réussir en Europe est-il plus difficile qu’en NBA ? Analyse.

Cette question peut prêter à sourire tant la NBA est indéniablement la meilleure ligue du monde et celle qui abrite la majorité des plus grands athlètes de la planète. Néanmoins, les baskets NBA et européen sont parfois différents dans leurs approches, leur application et concernant certaines subtilités sur le parquet et en-dehors. Plusieurs excellents joueurs venus d’Europe – Antoine Rigaudeau en est un parfait exemple – n’ont pas réussi à performer outre-Atlantique alors que certains US n’ayant pas réussi à percer aux States sont devenus des légendes sur le Vieux Continent.

Après quelques saisons en NBA, Tony Wroten franchissait l’océan pour rejoindre l’Europe. « Honnêtement c’est fou à quel point cela m’a aidé sur et en dehors des parquets. Parce qu’en dehors, j’avais toujours mes amis avec moi. Ils vivaient avec moi, venaient tout le temps aux matchs. Vous voyez ce que je veux dire ? Et la c’était la première fois que je me retrouvais tout seul dans un autre pays. Avec une culture différente, une nourriture différente. La chose la plus importante qui m’a aidé c’est que j’ai pu être à l’aise avec le fait d’être inconfortable ? Vous voyez ? Sortir de ma zone de confort, ne pas être avec ma famille. Ne pas avoir des amis qui viennent à mes matchs, ne pas manger ce que je mange normalement. Et une fois que j’ai apprivoisé tout ça, je n’ai plus jamais été hors de ma zone de confort » explique-t-il. « Et sur le terrain c’est devenu plus facile. Comme Doncic le disait, et je le confirme, Jouer en Europe c’est plus difficile qu’en NBA. Quand je dis ça, évidemment les joueurs NBA sont les meilleurs des meilleurs, personne n’est meilleur que les joueurs NBA, mais en ce qui concerne la défense, il n’y a pas les 3 secondes dans la raquette, donc vous pouvez poster et rester dans la raquette, vous pouvez mettre en place des zones différentes, c’est plus une défense collective. Les joueurs NBA sont trop bons pour mettre en place des zones. En Europe il y a des règles différentes. Et je sais que quand je reviendrai en NBA, je serai 10 fois meilleur qu’avant parce que j’ai un état d’esprit différent et que je suis tout simplement un joueur 10 fois meilleur. Je suis à l’aise avec le fait d’être dans des situations inconfortables. Donc peu importe la situation dans laquelle vous me mettez, je vais m’adapter comme il faut.« 

Avec un jeu plus structuré, plus tactique, des règles plus contraignantes, les compétitions européennes nécessitent un temps d’adaptation. Le style de vie – plus d’entrainements, de moments de vie avec l’équipe en Europe – change aussi d’un continent à l’autre alors que les joueurs sont encore davantage pris en charge en NBA où le confort est maximal. Par contre, sur le plan purement athlétique, il n’y a pas photo: en NBA, cela va plus vite, plus haut, plus fort.