JJ Reddick ne porte pas Donald Trump dans son coeur.
Donald Trump avait annoncé qu’il ne regarderait plus les matchs NBA si les joueurs mettaient un genou au sol pendant l’hymne nationale. Une déclaration qui laisse de marbre JJ Reddick à qui ça « en touche l’une sans faire bouger l’autre » selon l’expression consacrée d’un ancien Président français. « Tout d’abord, je crois que personne au sein de la NBA s’intéresse de savoir si le président Trump va regarder les matches. Et franchement, je ne pourrais pas plus m’en moquer… En ce qui concerne son avis, je pense, même sans parler de ses messages concernant la NBA, que toutes ses publications sur les réseaux sociaux ont pour but de diviser. Tous ses messages sont destinés à inciter, à encourager ses fans. Donc, ce message sur la NBA n’avait rien de différent » a expliqué le shooteur des Pelicans à Yahoo Sports.
Avant de prendre la direction de Tilff, Kevin Paul analyse sa dernière saison avec Comblain en P2A. Interview.
Kevin, qu’as-tu pensé de cette saison?
Elle fut intense. Pour une fois, nous sommes allés loin en Coupe et cela nous a ajouté beaucoup de matchs, ce qui n’étaient pas pour me déplaire. Les résultats furent bons quand on voit d’où on vient.
Terminez-vous à la place que vous convoitiez?
Nous terminons dans le ventre mou, ce n’était pas vraiment la place que nous visions et, au regard de notre premier tour, nous méritions mieux. Mais, vu nos six ou sept derniers match avant l’arrêt de la saison, c’était un peu compliqué de revendiquer une place dans le Top 5.
Quelle est ton opinion concernant la P2A?
Notre série était particulièrement dense et il pouvait y avoir des surprises chaque week-end. Nous pouvions très bien gagner de vingt points contre un membre du Top 3 et puis nous incliner la semaine d’après contre une équipe de bas de tableau. Tous les matchs devaient se jouer.
Comment juges-tu ta production?
Je suis déçu du manque de temps de jeu que j’ai reçu au premier tour, même si je comprends bien que ce n’était pas évident car j’avais raté un mois à cause d’une blessure. Mais l’équipe jouait bien et gagnait donc j’étais content aussi.
Quels furent les moments marquants de cette campagne et qu’as-tu particulièrement apprécié?
Le plus marquant fut le quart de finale contre Esneux ainsi que la fête qui a suivi. L’arrêt de la saison aussi restera en mémoire – même si la santé passe avant tout – ainsi que notre parcours en Coupe. D’habitude, nous ne passons même pas le premier tour (rires). Enfin, j’ai apprécié l’ambiance au sein de l’équipe, mais c’est comme ça chaque saison.
As-tu quelques regrets?
Pas en particulier si ce n’est la démobilisation collective après la défaite en demi-finale contre Stavelot. La motivation a fortement diminué après notre élimination de la compétition.
Si les Carolorégiens ne regretteront pas vraiment Chris Tawiah, ils n’ont pu empêcher Anthony Beane de filer vers le Virtus Rome où il fera équipe avec un ancien meneur louvaniste. Sauf nouvelles mesures de sécurité, les duels entre formations belges et françaises vont se multiplier à la fin du mois. Ce sont les infos d’EMCE.
Deux ex-Spirou retrouvent de l’embauche
Ca continue de s’agiter ferme sur le marché des mutations. Ces dernières heures, on a ainsi appris que deux anciens Carolos avaient retrouvé de l’embauche. Pour preuve, ce « gros nounours » de Chris Tawiah (27 a, 2,03 m, 115 kg, photo) débarque aux Lions de Londres. En réalité, son club d’origine. Pendant ce temps, Anthony (Mister) Beane (26 a, 1,84 m) fera son apparition sous le maillot du Virtus Rome où il aura comme équipier, Gérald Robinson (ex-Louvain). Quant au jeune Belge, Benjamin Janssens (21 a, 1,98 m), il poursuivra l’aventure à Avila (D3 espagnole et splendides remparts). Au rayon féminin, Ruth Hamblin (26 a, 1,98 m), passée par la peinture brainoise, met le cap sur Gdansk (D1 polonaise). Pour rappel, les Brabançonnes disputeront, cette saison, l’EuroCup.
De quoi renforcer l’amitié franco-belge…
Même si elles devront se disputer à huis clos, les rencontres franco-belges se multiplieront à la fin du mois. En voici le calendrier actuel : Ostende – Gravelines (d. 23/08, 18 h 30), Lille – Spirou Charleroi (ma 25/08, 19 h), Mons/Hainaut – St-Quentin (ma 25/08, 19 h), SLUC Nancy – Gembo Anvers (v. 28/08, 20 h), Lille – Gembo Anvers (s. 29/08, 18 h) mais, aussi, Lille – Malines (v. 04/09, 19 h).
La télé crève l’écran
C’est sur le coup de 23 heures que vous ne raterez rien, sur Eleven Sports 2, de l’affrontement opposant Houston à Indiana. Quant aux Nets, ils annoncent la constitution d’un tout nouveau staff technique. L’heure de Brian Lynch a-t-elle sonné ?
Damian Lillard réussit son troisième match de la saison à plus de soixante points pour maintenir un espoir de Playoffs à Portland, les Spurs surclassent les Rockets au rebond, l’équipe C des Nets s’impose à nouveau, 35 points encore pour Booker qui permet aux Suns de demeurer invaincus, les choses se compliquent encore pour les Grizzlies et les Bucks s’imposent au petit trot malgré l’éjection de Giannis: c’est le résumé de la nuit en NBA.
Quelques jours après avoir inscrit 51 points, Damian Lillard a encore fait mieux avec… 61 points! Avec un véritable tir de barrage de loin (9 sur 17), le meneur des Blazers a porté ses couleurs vers la victoire, 134-131, contre Dallas. Le presque triple-double (25 points, 10 passes et 8 rebonds) et les 36 points de Porzingis n’auront pas suffi pour les Mavs qui ont vu Carmelo Anthony (25 points et 8 rebonds) s’épanouir dans son rôle de lieutenant et compenser la maladresse (2 sur 14) de McCollum. Portland est encore dans le coup pour les Playoffs et Damian Lillard rejoint Wilt Chamberlain comme seul autre joueur à avoir réussi trois matchs à 60 points dans une même saison !
Autre équipe toujours en lice pour les Playoffs: San Antonio. En archi-dominant Houston au rebond (59 à 37), les Spurs se sont imposés 123-105 face à des Rockets privés de James Harden.
Les Suns aussi sont toujours en course – et invaincus depuis leur entrée dans la bulle – pour les Playoffs grâce à leur victoire 130-117 sur des Sixers déforcés. Booker a de nouveau inscrit 35 points pour aller avec ses 9 rebonds et ses 7 passes et a reçu le soutien de Rubio (16 points et 10 rebonds), Saric (18 points et 9 rebonds) et de Bridges (24 pions).
Les Playoffs restent toujours accessibles pour les Grizzlies même si leur situation se complique encore davantage avec leur revers 107-122 contre Boston. Morant (26 points et 13 passes) a encore répondu présent mais Tatum (29 points) et les Celtics veillaient au grain.
Pas de Playoffs par contre pour New Orleans, à nouveau défait, cette fois par les Kings, 106-112. Barnes (25 points) termine meilleur marqueur pour Sacramento alors que Williamson n’a pas joué et a laissé Okafor se mettre en évidence (21 points à 9 sur 11 aux tirs). Pas de Playoffs non plus pour Washington qui s’est incliné contre Milwaukee 113-126. Giannis n’a joué que 10 minutes (pour 12 points et 9 rebonds) avant de se faire éjecter, Lopez (24 points) et Brown (23 unités) se chargeant ensuite d’alimenter le marquoir.
Les Nets, malgré les absences de LaVert, Allen et Harris, ont pris le dessus sur Orlando, 108-96. Luwawo-Cabarrot termine meilleur marqueur (24 points et 7 rebonds) pour Brooklyn.
Les championnes en titre ne parviennent plus à gagner.
Qu’est-ce qui cloche à Washington ? L’absence de Delle Donne ne peut expliquer la panne sèche dont est victime la franchise de la Capitale. Cette nuit, après vingt minutes, la messe était dite: 27-48. Meesseman (10 points, 6 rebonds et 2 passes) et ses coéquipières parvenaient bien à recoller à huit points sur un triple « on the buzzer » de la fin du troisième quart mais c’était pour mieux boire le bouillon à nouveau dans la dernière ligne droite. Les Mystics semblent avoir perdu leur magie et continue de dégringoler au classement où elles ne sont désormais plus que huitièmes – ex-aequo avec le Fever de Julie Allemand – avec un bilan de trois petits succès en huit rencontres.
Incontestable fer de lance offensif de la P2 de Comblain, Tom Durante revient sur les adversaires et coéquipiers qui l’ont marqué, les coachs qui l’ont façonné et livre ses souhaits pour le basket liégeois.
Un adversaire a davantage impressionné Tom Durante que tous les autres: Manu Lecomte. A juste titre vu le parcours (NCAA et Espagne) du jeune Belgian Lion. Parmi ses coéquipiers, « Romain Boxus était le plus fort en jeunes et Xavier Hubert en seniors » nous confie le meneur de Comblain. « Et le plus drôle est sans aucun doute Steve Fontaine !«
Deux coachs ont particulièrement impacté Tom. « Barry Mitchell car c’est lui qui m’a presque tout appris et Jean-Pierre Fransquet qui me fut aussi fort utile » continue le Comblinois qui reconnait que la salle de Comblain et celle de la Vaillante ont ses faveurs. « Cette année, le déplacement que j’aimerais vraiment gagner, c’est à Stavelot. Mais il y a plusieurs déplacements que nous pouvons redouter » ajoute Tom.
Au moment de prendre congé, le scoreur du Mailleux livre son souhait pour le basket liégeois. « Que les gens se tirent vers le haut au lieu de se mettre des bâtons dans les roues » conclut-il.
Elue pour la seconde fois Defensive Player of the Week, Julie Allemand a, comme ses coéquipières du Fever, calé en seconde période face aux Las Vegas Aces.
La rencontre démarrait sur les chapeaux de roues et les deux équipes se rendaient coup pour coup. C’était 33-31 en faveur de la franchise du Nevada et puis 60-59 à la pause. En seconde période, le Fever calait complètement et ne pouvait suivre le rythme offensif de Las Vegas. Julie Allemand (6 points, 3 rebonds, 5 passes et 2 steals) et ses coéquipières – maladroites derrière l’arc avec seulement 3 triples inscrits en 18 tentatives – s’inclinaient finalement 98-79.
On le croyait parti vers une retraite paisible, mais Mike Green pourrait subitement rebondir en D1 italienne. Alors que pas mal de clubs reprennent, malgré tout, l’entraînement, de nombreuses équipes complètent leurs cadres… avec notamment quelques Etasuniens ayant transité par chez nous. Ce sont les infos d’EMCE.
Vers un tandem d’« anciens Belges » à Crémone
Vous le lirez ci-dessous, l’ex-Ostendais, TJ Williams, évoluera désormais à Crémone, au sein du gratin italien. En Lombardie, il pourrait être rejoint par un autre « Ricain » encore mieux connu en Principauté. Il s’agit, en effet, de ce bon vieux Mike Green (35 a, 1,85 m) qui hanta les couloirs du Country Hall en 09/10. Il découvrit alors des championnats autrement plus huppés avant de signer, lors de l’exercice précédent, à Igokea (D1 bosnienne). Il pourrait donc connaître une seconde jeunesse dans la Botte.
La transhumance estivale bat son plein
C’est une flopée d’Américains ayant sévi sous nos latitudes qui s’apprêtent à découvrir de nouveaux environnements. Jugez plutôt… On commencera avec deux anciens Côtiers. A savoir, Dwight Buycks (31 a, 1,91 m, 2012) et TJ Williams (25 a, 1,90 m, 18/19) qui porteront respectivement le maillot de Nanterre (Jeep Elite, en provenance de l’Olympiakos) et de Crémone (Série A, en provenance de Beer Sheva, Isr). Lors de la dernière campagne en date, Tyler Rawson (24 a, 2,08 m) n’est apparu qu’à 3 reprises à Limburg United et prend maintenant la direction de Tizona (D2 esp). L’ex-Spirou Moses Greenwood (23 a, 2,01 m) met lui le cap sur Kouvot (D1 fin) tandis que Rion Brown (28 a, 1,98 m, Brussels de 14 à 16) défendra les intérêts de Ljubljana (D1 slo, en provenance de Bursa, Tur). Reste notre compatriote, Killian Van Den Landenbergh (22 a, 1,97 m, 4 duels pour Mons), qui rejoint Den Helder (D1 hol).
La télé crève l’écran
Horaire inhabituel, ce soir, sur Eleven Sports 2 qui aura de la NBA à son programme dès 20 heures. Et ce, à l’occasion de la confrontation entre San Antonio et Houston.
Après un mois dans la « bulle », comment les Lakers vivent-ils cette expérience inédite.
Certains comme LeBron James s’en accommodent aisément. « Personnellement, je pense que je suis de plus en plus à l’aise à jouer dans une salle vide » avance le « King » qui était pourtant, au début de la pandémie, monté au créneau pour dire que cela n’avait aucun sens de jouer en l’absence de spectateurs et qu’il s’y refuserait.
D’autres éprouvent davantage de difficultés. « Ca pèse au fil des jours. J’ai l’impression que tu deviens un peu claustrophobe en restant au même endroit à faire les mêmes choses chaque jour sans que cela varie. Mais c’est nécessaire pour l’objectif que nous avons, qui est de remporter un titre NBA » confie Javale McGee. « Dans notre habitat, nous avons nos petites habitudes au quotidien. Donc ça devient une routine. Les tests chaque jour. L’entraînement. Donc dans ce sens, nous nous sommes ajustés. Mais je pense que pour certains gars, plus longtemps ils sont loin de leur famille ou de leurs enfants, plus ça devient difficile » ajoute Danny Green avant d’évoquer l’absence des proches qui peut aussi peser. « Vous pouvez en quelque sorte voir de la tension. Vous voyez des gars qui se chauffent pendant les rencontres et sur les réseaux sociaux. Vous pouvez voir ça au quotidien, ça pèse sur les gars, ils deviennent tendus et se demandent quand ils vont pouvoir faire venir leur famille ici. Mais aussi qui peuvent-ils faire venir ? Combien de personnes ? Ils comptent les jours. »
Kuzma rentre le tir de la gagne, les Lakers renouent avec la victoire mais ne se rassurent pas, les Suns demeurent invaincus et Booker s’empare d’un nouveau record, Marjanovic et les Mavs dominent Gobert et le Jazz, Chris Boucher fait honneur à son patronyme et les Raptors prennent le dessus sur les Bucks, Butler calme TJ Warren: c’est le résumé de la nuit en NBA.
Ca y est ! Les Lakers ont enfin renoué avec la victoire mais sans pour autant se rassurer. Face à des Nuggets dont le temps du jeu du cinq majeur était scrupuleusement limité, LeBron James (29 points et 12 passes), Anthony Davis (27 points, 6 rebonds et 5 passes) ont éprouvé de sérieuses difficultés. Heureusement, Kuzma (25 points à 11 sur 16) ne flanchait pas pour inscrire le triple de la victoire (124-121) à la dernière seconde. « Jésus aurait pu se trouver devant moi, j’aurais tout de même shooté » rigolait Kuzma devant les micros d’ESPN. « C’est une action qu’on a répétée quelques fois avant la reprise. Le coach avait foi en moi et ça a payé. Cela montre que lui et mes coéquipiers ont confiance en moi. Neuf fois sur dix, ce sera pour LeBron James. C’est une question de confiance.«
L’autre affiche de la soirée était le duel entre Bucks et Raptors qui pourraient vraisemblablement se retrouver en finale de Conférence. Les deux équipes ont fait tourner leur effectif et c’est Toronto qui s’en est le mieux sorti, 114-106. Chris Boucher (25 points) a fait honneur à son patronyme avec un dunk de… boucher sur Middleton et Ilyasova.
Utah et Dallas pourraient aussi se retrouver en Playoffs et les coachs n’ont pas voulu abattre leur carte. Privés de Doncic et Porzingis, les Mavs ont pu compter sur Hardaway (27 pions) Boban Marjanovic (20 points et 9 rebonds) – qui a mangé Gobert – et Seth Curry (22 points à 8 sur 11) pour arracher la victoire, 122-114.
Cette nuit marquait aussi les retrouvailles entre Jimmy Butler et TJ Warren, quelques mois après s’être chauffés. « On fire » depuis plusieurs matchs, l’ailier des Pacers était bien moins en réussite (12 points à 5 sur 14), à l’instar de ses coéquipiers, et la victoire est revenue à « Jimmy Bucket » (19 points, 11 rebonds et 5 passes) et ses partenaires, 114-92. « On lui a simplement rendu les choses compliquées. Il était chaud dernièrement, mais quand vous affrontez le Heat, on a toujours quelque chose en réserve » déclarait Butler à propos de Warren après la rencontre. « Ils nous ont agressés d’entrée, et ils sont très bien coachés. Je dirais qu’ils avaient un bon petit plan sur nos écrans sur le porteur de balle. On doit être capable de faire les bons ajustements en attaque. Mais je le répète, on a eu de bonnes opportunités, mais on n’a simplement pas mis dedans ce soir. On ne peut pas baisser la tête. C’est juste un match et il en reste beaucoup à jouer » a commenté le Pacer. Cette petite rivalité a en tout cas ajouté une touche de piment à la rencontre. « En ce moment, tout ce qui touche à la NBA est bon. On en a besoin. On a besoin de compétition. L’essentiel de cette rivalité entre Butler et Warren était juste dans la presse, et qui s’en préoccupe vraiment ? Je sais que c’était il y a des mois, mais on est là pour finir la saison, sur le point de disputer les playoffs au coeur d’une pandémie mondiale. Aujourd’hui, tout se passe bien, et si cette histoire permet d’intéresser les gens, alors OK » a avancé Erik Spoeltra à ce sujet.
Enfin, retrouvailles avec les Playoffs il pourrait y avoir pour les Suns, toujours invaincus après leur victoire 128-101 contre OKC. Comme d’hab’, Devin Booker (35 points) a illuminé le jeu des Suns s’emparant au passage du record du plus grand nombre de matchs à plus de 30 points réussis par un joueur de Phoenix avec un total de 90. Saric a confirmé sa bonne forme (16 points et 9 rebonds), Johnson et Bridges (18 points chacun) ont bien compensé le faible temps de jeu de Ayton (17 minutes pour 10 points et 6 rebonds) qui a bien failli rater la partie pour avoir oublié de s’être fait tester.