« Je vais devoir vivre avec ça »

Complètement passé à côté de son sujet dans la « bulle », Lonzo Ball peut s’en vouloir.

J’ai l’impression d’avoir laissé tomber l’équipe. Je sais que j’ai une grande part de responsabilité dans cet échec. Habituellement, quand je joue bien, nous gagnons. Et il s’agit d’une évidence, je n’ai pas bien joué sur cette période. Nous allons rentrer très tôt à la maison et je vais devoir vivre avec ça.

(Lonzo Ball)

Bel aveu de franchise du meneur des Pelicans. Il faut dire que tant collectivement – pas de Playoffs – qu’individuellement –  5,7 points (à 26% !), 5,3 rebonds et 7 passes décisives en moyenne – depuis son arrivée dans la « bulle », l’ainé de la fratrie Ball s’est montré sous un jour peu convaincant, n’en déplaise à son bruyant de père, jamais avare de louanges farfelues.

« Notre sécurité reste une priorité ! »

Pas convaincu que le championnat puisse reprendre en octobre, Thom Rondoz prend son mal en patience.

« Comme beaucoup, je suis déçu que la reprise du championnat soit postposée » nous confie Thom Rondoz. « Mais il est évident que la crise sanitaire que nous traversons est un moment très particulier. Je ne ne suis d’ailleurs pas persuadé que nous pourrons recommencer en octobre… Je crois les doigts et je l’espère mais je reste dubitatif. Notre sécurité reste une priorité!« 

S’il lui tarde de retrouver ses partenaires de Theux, Thomas en profite pour faire des infidélités au ballon orange au profit de la petite balle jaune » J’ai un peu tapé la balle au tennis, mais je ne suis par contre pas fan des préparation avant la reprise » reconnait-il. « Ce qui me manque le plus, c’est l’ambiance de l’équipe, les after-entrainements ou les gros verres d’après-matchs ! Je me réjouis de revoir les teammates !« 

La série noire continue pour les Mystics

Washington et Emma Meesseman n’ont rien pu faire contre les Los Angeles Sparks.

Parfois très naïves défensivement, les Mystics étaient menées d’entrée de jeu et comptaient treize points de retard. Les championnes en titre allaient bien tenter en timide retour dans le troisième quart mais c’était insuffisant et les Sparks repartaient de plus belle pour s’imposer 81-64. Ce match qui, voici quelques semaines, aurait pu passer pour une finale a accouché d’une souris. Candace Parker n’a même pas eu à forcer son talent (6 points et 9 rebonds). Emma Meesseman a noirci la feuille mais fut maladroite. Notre compatriote termine avec 12 points, 11 rebonds et 5 passes mais a aussi perdu 6 ballons et shooté à 35%. Washington continue sa descente au classement avec un bilan de trois victoires en neuf rencontres.

Le résumé vidéo: https://www.wnba.com/game/20200813/LASWAS/

Julie Allemand from downtown

Une super Julie Allemand contribue au succès d’Indiana contre New York.

Face au Liberty – ou n’évolue plus son ancienne coéquipière de Lyon Marine Johannès – de New York, Julie Allemand (13 points, 4 rebonds et 5 passes) et Indiana prenaient un excellent départ pour mener 27-17 après le premier quart. Les échanges allaient rester serrés, New York passant même devant dans le troisième quart mais le Fever ne laissait pas passer l’occasion d’obtenir une précieuse victoire et s’imposait 86-79. A noter l’adresse encore excellente de la meneuse liégeoise avec 3 sur 4 à distance.

Le résumé vidéo: https://www.wnba.com/game/20200813/INDNYL/

Bittar quitte Pepinster

Sûr que les nombreux supporters de la phalange de Giovanni Bozzi regretteront le come back de Crystel Bittar en Suède. Dans la foulée, on apprend que cet ancien Liégeois de Harris découvrira les charmes de l’ile de Chypre alors que je vous propose un crochet par Niel où le Rubo faisait la loi dans son chaudron. Ce sont les infos d’EMCE.

La dynamique meneuse hoëgnarde retourne en Suède

D’origine américaine, mais de nationalité suédoise, la jeune distributrice (22 a, 1,70 m) a fait l’unanimité en bord de Hoëgne. On peut donc regretter, voire s’étonner, de son retour en Scandinavie. En effet, Crystel dirigera désormais la manœuvre au sein de la formation d’Uppsala (D1 sué). Un club qui fut d’ailleurs opposé aux Pepins, en coupe d’Europe. Là-bas, j’avais pu me permettre de couvrir le match (pour la DH) en… charentaises. Je vous en expliquerai un jour la raison. Promis !

L’incroyable destinée du Rubo Niel

Avec notre Principauté, la province d’Anvers est l’autre creuset du basket belge. La preuve avec le Rubo Niel qui était formé de pratiquants de l’aviron sur le Rupel et désirant une activité hivernale. Dans les années ’50, ils sont montés à 5 reprises en 6 ans au point d’accéder au plus haut niveau. Il faut dire que leur antre de l’Elisabethplein (photo) était un véritable chaudron qui accueillait, en moyenne, 1500 spectateurs. Avec même une pointe à 2000. Pour rester dans les chiffres, sachez encore que le Rubo a été la première équipe à atteindre les 100 points en Belgique. Sans oublier qu’elle remporta un match de D1 sur le score de 187 à 29. Pas de chance, c’était aux dépens de… Bressoux. Aujourd’hui, ce club de légende a malheureusement disparu.

Darnell Harris (ex-Liège) à Chypre et Skylar Spencer à Mons

Le solide Américain a sévi pendant deux exercices sur nos parquets. D’abord au Spirou Charleroi (16/17) ensuite à Liège Basket (17/18). Jusqu’à l’hiver passé, Darnell Harris (28 a, 2,03 m) a loué ses services à Larisa, en D1 grecque. Pour la reprise, il effectuera un saut de puce puisqu’on le retrouvera à Larnaka, une des formations-phares de Chypre. Les Montois, pour leur part, ont déniché leur futur pivot. Il épousera l’imposant physique de Skylar Spencer (26 a, 2,06 m, 109 kg) passé par la Roumanie, la Finlande et la Lituanie.

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : Rubo Niel

« C’est ce qui rend la vie si intéressante »

Jerry West, le « maître-architecte » de NBA voit les choses en grand pour ses Clippers.

Passé par les Lakers, Memphis et Golden State, Jerry West a ensuite décidé de retourner distiller ses précieux conseils à Los Angeles mais chez les… Clippers. Pourquoi ce choix de rejoindre la franchise qui fut très longtemps considérée comme le symbole de la loose aux USA et qui devait se relever d’un épisode peu glorieux de racisme (remember Donald Sterling) ?

« Tout d’abord, il y a Steve Ballmer… Quand tu es près de lui, il est contagieux, tu vois ?explique-t-il au LA Times parmi les raisons de son choix. « C’est le gars le plus direct. Il ne tourne pas autour du pot. Et je suis encore trop compétitif pour rester assis là à ne rien faire. Je suis trop compétitif. Et bien sûr, tu sais, quand quelqu’un te veut, ça fait toujours du bien. Ils sentent que tu as encore quelque chose à donner. Et je n’étais évidemment pas désiré ailleurs. C’était juste un bon sentiment.« 

Le logo de la NBA ne regrette absolument pas son choix, convaincu que le meilleur reste à venir pour ses Clippers. « Certaines des choses qui ont été faites ici en peu de temps sont assez remarquables. Il reste probablement cinq ans pour que cette équipe soit vraiment bonne, parce que tous ces joueurs vont être dans la fleur de l’âge. Et quand je regarde les autres équipes vieillir, regardez l’âge des joueurs, nous devrions être en place pendant un certain temps à Los Angeles » affirme-t-il. « L’histoire des Lakers et les gens qui ont joué ici, ça ne va jamais disparaître. Mais à partir de maintenant, quand les Clippers auront une nouvelle salle, ils auront leur propre groupe de fans. Ils vont être complètement différents des fans des Lakers. Et c’est ce qui rend la vie si intéressante, je pense. Espérons que la meilleure équipe gagnera, et je pense que nous avons la meilleure équipe. »

« Notre quête d’une 18e bannière »

Brad Stevens reçoit une kyrielle de louanges et prolonge chez les Celtics.

L’idylle entre Brad Stevens et Boston continue. Le jeune technicien dont les troupes affronteront les Sixers au premier tour des Playoffs a prolongé dans sa franchise de toujours (il était auparavant l’entraineur de Butler en NCAA). Arrivé en 2013, Brad Stevens a directement obtenu des résultats et jouit d’une excellente réputation parmi ses pairs.

« Brad est un coach accompli et une personne incroyable. Nous sommes fiers de l’avoir comme leader de l’équipe dans notre quête d’une 18e bannière » écrit le propriétaire Wyc Grousbeck. « Brad est l’un des coaches les plus bosseurs et les plus intelligents actuels. Plus important encore, sa personnalité et son intégrité contribuent à une identité que nous mettons beaucoup en avant. Brad est un grand coéquipier, et un leader que les gens veulent suivre » ajoute Danny Ainge.

Harden flambe, Muscala clutch

Harden flambe mais Houston perd, Muscala hyper clutch pour ses deux seuls paniers du match offre la victoire à OKC après une formidable remontada, Philadelphie perd Joel Embiid et son duel contre Toronto, le trident offensif des Clippers terrasse les Nuggets: c’est le résumé de la nuit en NBA.

Sans Westbrook, James Harden est contraint de se démultiplier. Au final, cela donne 45 points (à 13 sur 21), 17 rebonds et 9 passes mais la défaite pour Houston, 104-108 contre Indiana.

https://www.youtube.com/watch?v=PXB3NOqb-Co&feature=emb_title

A Philadelphie, on grimace après le revers 121-125 contre Toronto (coaché par Griffin, l’assistant de Nick Nurse) et la perte de Joel Embiid sur blessure.

https://www.youtube.com/watch?v=Fu-U2EyXEIo&feature=emb_title

OKC a par contre le sourire après sa victoire 116-115 sur Miami. Au terme d’une folle remontada, c’est Mike Muscala qui s’est montré super clutch avec deux triples (ses deux seuls paniers du match) dans la dernière minute.

https://www.youtube.com/watch?v=eG4aOSuLAYU&feature=emb_title

Le trident George/Leonard/Williams (76 points en cumulé) a verrouillé la deuxième place des Clippers grâce à la victoire 124-111 contre Denver.

https://www.youtube.com/watch?v=YtYZ33xMQTc&feature=emb_title

Ca dépote !

Les duels pour le premier tour des Playoffs NBA sont connus sauf pour la huitième place à l’Ouest où la bataille fait rage. Ce premier tour s’annonce explosif !

A l’Est, tous les duels sont déjà connus. Les Bucks ne devraient pas rencontrer de difficultés contre le Magic, idem pour les Raptors contre des Nets décimés mais accrocheurs. L’affrontement entre les Celtics et les Sixers devraient valoir le détour, à condition que Embiid soit rétabli – et celui entre Heat et Pacers semble indécis.

A l’Ouest, le suspens plane pour le huitième spot que se disputent Portland, Phoenix, Memphis et San Antonio. Les Lakers doivent donc encore un peu attendre avant de connaitre leur adversaire. Les Clippers défieront Dallas pour un duel explosif, Denver affrontera le Jazz et Rockets et Thunder fêteront leurs retrouvailles – Chris Paul et Westbrook seront à coup très motivés.

La Dream Team des Eurobasket

La FIBA a dévoilé son « équipe de rêve » des EuroBasket. Que pensez-vous de cette sélection ?

A la distribution, nous retrouvons Sarunas Jasikevicius. Celui qui a réussi sa reconversion comme coach a brillé en Euroleague – il est déifié par les supporters du Maccabi Tel Aviv – mais aussi avec la sélection lituanienne. Tout le monde se souvient de son coup de chaud face à Team USA.

Son compère de backcourt n’est autre que Dimitri Diamantidis – avec qui il a évolué en Grèce d’ailleurs et remporté une Euroleague. Véritable couteau suisse, excellent défenseur, le « Diamant » a vécu une riche carrière en club et avec la sélection héllène, crainte pendant de nombreuses années par tous les pays du monde. Un autre Grec occupe l’autre aile: Vassilis Spanoulis. Capable de gros cartons, Spanoulis était un véritable pétard ambulant mais n’a sans doute pas laissé la même trace que les deux joueurs qui le précèdent. Pour contrôler la raquette, inutile de présenter Dirk Nowitzki (premier MVP européen de NBA, champion avec Dallas en 2011) et Pau Gasol (qui a tout gagné, tant en NBA qu’avec l’Espagne).

Et vous, quelle aurait été votre « Dream Team » ?