Face aux Sparks, le Fever d’Indiana et Julie Allemand ont tenu un quart-temps avant d’exploser mais se sont battus jusqu’au bout.
Un premier quart remporté 22-18 par les Californiennes qui allaient ensuite prendre le large. C’était 52-32 à la pause. Si Los Angeles accroissait légèrement son avantage à l’issue du troisième quart, Julie Allemand (4 points à 29%, 4 passes, 3 interceptions et 5 turnovers) et ses coéquipières avaient le bon goût de ne pas abandonner et remportaient largement le dernier quart pour atténuer la sévérité des chiffres. Score final: 90-76.
Depuis le début de la saison et même dans la « bulle », les Raptors impressionnent et se positionnent comme candidats à leur propre succession. Des résultats qui doivent beaucoup au collectif sans faille de Toronto et au sens du sacrifice de certains joueurs, Marc Gasol en tête. « C’est un autre meneur sur le terrain, il n’a pas besoin de la balle et ne tire pas beaucoup. Je pense que ça me donne une belle opportunité pour progresser. Il me donne beaucoup de paniers faciles, des layups notamment. Il pose de très bons écrans, parmi les meilleurs de la ligue. J’ai aussi pu mieux comprendre le jeu grâce à lui, on communique beaucoup. On parle de basket sur et en dehors des terrains. Il joue à un niveau depuis un bon moment donc apprendre lui c’est génial. Comme d’apprendre de tous les gars qu’on a eus dans l’équipe au fil des ans. Vu comment notre équipe est construite, quelqu’un doit faire des sacrifices. Et je pense que Marc est ce gars pour nous. Et il ne s’en plaint pas. Il ne s’inquiète pas de ses statistiques et ça nous aide beaucoup. Une grosse partie de notre alchimie vient de cette volonté de se sacrifier, et pour Marc, il n’y a pas à s’inquiéter de savoir s’il va se plaindre ou non, peu importe s’il touche beaucoup la balle ou prend beaucoup de tirs » détaille Fred Van Vleet. « Ce qui le rend spécial, c’est le fait qu’il soit un grand défenseur dans plein de domaines. C’est un excellent défenseur individuel. Quand il y a un gars capable de scorer en face, un intérieur, on peut compter sur lui pour gérer le matchup. Et c’est aussi un gars qui fait de très bonnes aides, il met sa carcasse sous l’arceau, et il va protéger le cercle. Il ne faut pas oublier, en attaque, ses capacités à la passe » ajoute Nick Nurse.
Pour la première fois depuis 1997, les Spurs ne participeront pas aux Playoffs.
Plus une série dure plus elle se rapproche de sa fin. San Antonio en a fait l’amère expérience cette nuit alors que les résultats de ses concurrents directs privait la franchise texane d’une participation en Playoffs. Pour la première fois depuis 1997, les Spurs n’iront pas en post-season. « « C’est probablement important pour beaucoup de monde, mais je ne vis pas dans le passé. Ce n’est vraiment pas capital. Ce qui l’est, c’est d’avancer, et ne pas se retourner sur son passé. Je suis plus excité par le présent que par ce dont vous pouvez parler en ce moment. Toutes les séries ont une fin… Je m’en fiche, je suis davantage fier de leur niveau de jeu ici » a répondu Gregg Popovich à ESPN. « Ils n’avaient aucune chance de le faire, mais ils étaient déterminés à profiter de cette opportunité. On n’a jamais été aussi bon cette saison et les jeunes ont progressé. J’ai adoré, vraiment.«
Harden et Embiid se chauffent, les sans-grades s’illustrent, Mann rate de peu le triple-double, Noah assure, Toronto termine en beauté, Vlade Divac prend la porte et les Bulls virent Jim Boylen: c’est le résumé de la nuit en NBA.
Toronto termine par une victoire 117-109 contre Denver et avec un excellent bilan de sept succès en huit rencontres. Des deux côtés, les effectifs ont beaucoup tourné et ce sont les inconnus Dozier (22 pions) et Jonhson (23 unités) qui finissent meilleurs marqueurs de la partie.
C’est l’illustre Mann qui a épaté la galerie dans la victoire dans la victoire des Clippers contre OKC 109-103. Le rookie de L.A. a compilé 25 points, 14 rebonds et 9 passe, loupant d’un fifrelin le premier triple-double de sa carrière. Noah a démontré qu’il en avait encore sous la semelle avec 9 points, 6 rebonds et 5 passes.
Indiana a dominé Miami, 109-92. Doug McDermott a assuré (23 points à 5 sur 11 de loin); Nunn a arrosé (23 points à 8 sur 27). Les deux équipes se rencontreront au premier tour des Playoffs. Les souhaits de Butler ? »Que le Heat gagne. Tout le monde dans le roster, l’organisation, les coachs et tous nos fans pensent que le Miami Heat va prendre cette série » a-t-il répondu à Rachel McNichols.
Les Sixers se sont rassurés en giflant Houston, 134-96. Embiid (14 points et 6 rebonds) et Harden (27 pions) se sont un peu « frités » et le collectif de Philly (8 joueurs à dix points ou plus) a semblé bien en place.
Vlade Divac et les Kings ont décidé de se séparer. « C’était une décision difficile à prendre, mais nous pensons que c’est la meilleure voie à suivre pour construire une équipe qui gagne que nos fidèles fans méritent. Nous sommes reconnaissants pour le leadership, l’engagement et le travail acharné de Vlade sur et en dehors du terrain. Il fera toujours partie de notre famille Kings » , a déclaré le propriétaire et président des Kings, Vivek Ranadive, dans un communiqué qui confirme que Joe Dumars va prendre du galon. « Joe est un conseiller de confiance et de valeur depuis qu’il a rejoint l’équipe, et je lui suis reconnaissant d’accepter ce rôle à un moment important pour la franchise. »
Autre licenciement, hors de la bulle cette fois, du côté de Chicago. Les Bulls ont décidé de se séparer de Jim Boylen. La front office de la mythique franchise estime qu’un changement de coach était essentiel pour franchir un palier. Kenny Atkinson (ex-Brooklyn) tiendrait la corde pour le poste.
Optimiste concernant sa condition physique et quant à une reprise en octobre, Thomas Broset nourrit plus d’inquiétudes pour son shoot, au point de réinstaller un panier dans son jardin. Interview.
Thomas, n’es-tu pas trop déçu du report de la saison ?
Si, à fond, ça me les brise. C’est décevant car nous avions un beau programme de matchs amicaux et stages mais je trouve toutefois que c’est normal vu la situation actuelle.
Comment vas-tu peaufiner ta condition physique ?
Durant la longue trêve, je courais et roulais à vélo. Je commençais de plus en plus à aller nager donc je ne m’inquiète pas trop pour ma condition physique. C’est plus pour mon shoot que je m’inquiète (rires). Mais je vais remettre un panier dans mon jardin.
Es-tu optimiste quant à une reprise en octobre ?
Avec les mesures sévères et préventives, si tout le monde les respecte correctement, ça devrait le faire. Mais bon, c’est quand même difficile à prévoir. Moi, je pense qu’il y a toujours des solutions aux problèmes mais cela demande parfois de se bouger un peu et c’est parfois contraignant d’y réfléchir. Tout le monde n’est pas toujours okay pour ça mais il y aura moyen de rejouer… Je l’espère vraiment.
Qu’est-ce qui te manque le plus depuis l’arrêt prématuré de la dernière saison ?
Ce qui me manque le plus, c’est surtout de voir les coéquipiers et l’aspect compétition des matchs, se dépenser en pratiquant le sport qu’on aime depuis si longtemps. En fait, c’est un peu « la famille » basket en général qui manque, voir les personnes qui s’investissent dans les clubs, les adversaires qu’on aime affronter ou simplement revoir pour boire un verre. Bref, tout ce pour quoi on joue au basket.
Les matchs amicaux sont autorisés dès le premier septembre et les clubs peuvent d’ores et déjà faire leurs demandes auprès du CP Liège.
Dans sa newsletter hebdomadaire, l’AWBB revient sur la situation actuelle et informe ses membres que les matchs amicaux pourront bel et bien avoir lieu début septembre. « La répartition des compétences en matière sportive a pour conséquence que les Communautés n’ont pas la même approche au Nord et au Sud du pays. En outre la vérité de hier n’est pas celle demain. La pratique d’un même sport se doit toutefois d’être abordée de la même manière tant au niveau de l’AWBB que de BasketVlaanderen. Sans oublier la gestion conjointe des compétitions nationales. Ce qui impliquera des adaptations au quotidien des mesures envisagées, débattues, entérinées. Indépendamment de la nouvelle décision du Ministre des sports de la Communauté Flamande du 13 août 2020, l’AWBB confirme la reprise des matchs de coupe et l’autorisation de disputer des matchs amicaux à partir du 1er septembre 2020 » peut-on lire dans l’explication de l’AWBB.
En conséquence, les clubs peuvent commencer à planifier leurs retours sur les terrains. « Reprise des envois pour les demandes de matchs amicaux seniors et jeunes se jouant à partir du 1er septembre » informe le CP Liège.
Il ne reste désormais plus qu’à espérer que la situation sanitaire ne se dégradera pas afin d’éviter un nouveau report.
La confiance en soi: la base dans le basket.Un aspect qui peut aussi être travaillé à l’aide d’un coach mental.
Record points pour Austin Rivers ! En sortie de banc, le fils de Doc Rivers a planté 41 points à 6 sur 11 derrière l’arc pour aider Houston a vaincre Sacramento 129-112. Une performance de choix pour l’arrière des Rockets qui se confie sur son inébranlable confiance en lui.
« Tu continues de te dire : ‘Tu peux le faire, tu peux le faire, tu peux le faire, tu peux le faire’ lors de soirées comme ça. Je crois dans le fait que je suis un scoreur d’élite. C’est le sentiment que j’ai, mais je suis dans une équipe où on n’a pas besoin de ça de ma part chaque soir. Je joue avec le meilleur scoreur en NBA et je joue avec un autre des meilleurs scoreurs NBA en l’occurrence Westbrook et Harden Donc tu dois jouer un autre rôle et adhérer. C’est comme ça pour gagner et c’est la situation dans laquelle je suis donc c’est ce que je fais. Mais ne vous méprenez pas, je peux scorer. Quand tu es dans la zone, il n’y a rien de mieux que ça. C’est simplement différent. C’était une soirée fun, vraiment fun » explique Rivers. « “Je sais que cela parait drôle, mais c’est tout simplement comme ça que tu dois te sentir. Que tu sois à 0/6 ou 6/6 ou 8/8, ça n’a pas d’importance. Je ne pense pas que tu arrives à ce niveau en pensant que quelqu’un peut défendre sur toi. Je suis évidemment un joueur de 1-contre-1. J’ai toujours le sentiment d’avoir une chance de scorer face à n’importe qui. Que les gens le voient ou non, ça, c’est leur problème, mais je sais comment je me sens. »
Si la culture de la confiance en soi est assez classique aux States, ce n’est pas encore le cas en Belgique. De même, il n’y a que relativement récemment que certains entraineurs font appel à des spécialistes du coaching mental. Jean-François Loop avait tenté l’expérience pour sa P3 d’Aubel en collaborant avec Cécile Van Bladel. « C’était une première et cela a été un réel « plus » pour l’équipe. Ce n’est pas commun, à notre niveau, de s’offrir les services d’un coach mental. Au début, j’étais sceptique, je dois bien l’avouer. Je pensais que c’était encore une idée tordue de notre coach – comme de nous initier yoga par exemple – mais après la première réunion, sa psychologie a beaucoup apporté à l’équipe » nous racontait Benoit Califice, le capitaine d’Aubel. « Chacun a pu s’exprimer et se faire entendre. Après chacune de nos entrevues, nous constations directement des changements dans l’attitude des joueurs et surtout du coach. C’était très positif et cela nous remotivait après la dégelée du week-end (rires).«
Contraintes financières obligent, les responsables du Dôme changent leur fusil d’épaules et ne devraient pas le regretter à… moyenne échéance. De l’autre côté de la Méditerranée, c’est le club de Monastir qui a raflé la mise en Tunisie. De l’autre côté de l’Atlantique, on entre vraiment (et enfin) dans le vif du sujet. Ce sont les infos d’EMCE.
Un international hollandais (Ivo De Vreede) au Spirou
Plus que jamais, le cercle hennuyer mise sur l’avenir. J’en veux pour preuve l’engagement récent du jeune international hollandais, Ivo De Vreede (21 a, 2,09 m, photo). Jusqu’à présent, il mouillait son maillot pour Lokomotief Rijswijk (D2 hol). « Quand la proposition du club belge m’a été transmise, j’ai signé des deux mains », confie-t-il, « Dans un premier temps, je jouerai surtout pour la seconde phalange du cru. A moi de forcer les portes de l’équipe majeure. » Le géant batave a effectué ses premiers dribbles à Berkel, au nord de Rotterdam.
L’US Monastir renouvèle son titre en Tunisie
Comme pas mal d’autres pays, la Tunisie vient de boucler son championnat 2019/2020… en plein été Et, pour la 5e fois, l’US Monastir monte sur la plus haute marche du podium. En finale des playoffs, elle a évincé à deux reprises (89-69 et 82-77) l’ES Rades qui constituait d’ailleurs son principal rival. En fin de compte, l’expérience des nouveaux champions a payé. Quant au meilleur marqueur de la compétition domestique, il s’agit du Nigérian, Abu Usman (34 a, 1,91m) avec 21,8 points de moyenne.
La télé crève l’écran
En ce début de week-end d’Assomption (fête des mères à Anvers), Eleven Sports 2 sera présent à Denver – Toronto (v. 19 h 30), à Oklahoma – Clippers (s. 00 h 30) et à un autre match restant à déterminer samedi à 22 h 30.
Lillard on fire arrache la qualification pour le « play-in » pour ses Blazers, Valenciunas et Ja Morant terminent en triple-double et s’assurent de jouer Portland pour le dernier ticket pour les Playoffs, les Suns finissent invaincus dans la bulle – malgré le match de mammouth de Marjanovic – mais sont éliminés, fin de série pour les Spurs qui ne disputeront pas les Playoffs pour la première fois depuis 1997, les Wizards concluent sur une bonne note, à l’inverse de Pelicans et les Lakers perdent le derby californien : c’est le résumé de la nuit en NBA.
Quelle nuit ! De haute lutte, Portland s’est imposé 134-133 contre Brooklyn et arrache sa qualification pour le « play-in ». Les Blazers ont à nouveau pu compter sur Damian Lillard (42 points et 12 passes). Le meneur a scoré 153 points en trois matchs. Dingue ! « Notre saison se joue à ce moment-là. Pendant deux, trois minutes quand ils envoyaient deux joueurs sur moi à chaque fois, j’ai essayé de faire la bonne action, le bon choix, en passant la balle au premier gars que je voyais pour qu’on puisse attaquer. Et puis je me suis dit ‘Je ne vais pas bien dormir ce soir si je sais que j’ai été passif’. Donc après à chaque fois que je voyais une ouverture, peu importe la distance où si quelqu’un était proche de moi, j’allais me lever et envoyer, et c’est pour ça que j’ai pris ce shoot » confiait Lillard après la rencontre.
Les Blazers affronteront Memphis pour le dernier ticket pour les Playoffs. Les Grizzlies ont pu compter sur Valenciunas (26 points, 19 rebonds et 12 passes) et Morant (12 points, 13 rebonds et 10 passes) en triple-double et Brooks au scoring (31 points) pour dominer l’équipe B des Bucks, 119-106.
Cruel ! Phoenix termine invaincu dans la bulle grâce à son huitième succès (128-102 contre Dallas) mais est éliminé. Booker a répondu présent (27 points, 7 rebonds et 5 passes) alors qu’en face Marjanovic a sorti un match de mammouth avec 18 points et 20 rebonds.
Autre équipe éliminée: San Antonio. Pour la première fois depuis 1997, les Spurs ne participeront pas aux Playoffs. Avec huit joueurs à dix points ou plus, le Jazz a livré un récital collectif pour venir à bout de Spurs tout aussi collectifs – sept joueurs à dix points ou plus -, 118-112. La déception était de mise dans les rangs des Texans. « Je peux accepter de rater les Playoffs si on avait perdu beaucoup de matches. J’accepte un peu moins de voir les autres équipes évoluer sans leurs titulaires et offrir des chances de gagner à d’autres franchises. Là, c’est extrêmement frustrant » pestait deRozan qui savait avant la rencontre que son équipe était éliminée.
Dans le derby californien entre la plus grosse ville de l’Etat et sa capitale, c’est Sacramento qui est sorti vainqueur 136-122. Buddy Hield (28 points dont 8 sur 14 de loin) et Bogdanovic (27 points dont 5 sur 11 à distance) ont flambé face à des Lakers qui ont fait tourné leur effectif.
Washington termine son séjour dans la bulle sur une bonne note grâce à sa victoire 98-90 contre l’équipe B des Celtics. A l’inverse, les Pelicans ont encore perdu, 133-127 contre Orlando.
Kevin Durant est, depuis son passage aux Warriors, l’un des joueurs les plus décriés de la NBA. Injustement ?
« Regardez, le gars est venu dans notre équipe, a été élu MVP des Finales deux fois, a remporté deux titres, a disputé trois Finales NBA… Qu’est-ce que vous voulez ? Je veux dire, que voulez-vous qu’il se passe ? Qu’attendez-vous de l’être humain ? Quel est le problème avec ça ? Les gens cherchent toujours la petite bête. Les gens sont rapides pour voir ce qu’il ne va pas dans une équipe. C’était ma préoccupation, et ça l’est toujours. Malgré le fait que vous gagnez ou perdez, il y a toujours de belles expériences. Beaucoup de gens qui font des commentaires sur lui disent qu’il n’aurait pas dû partir, qu’il n’aurait pas dû faire ci ou ça… Tout le monde lui dit comment vivre sa vie ! Ce n’est pas parce que vous ne comprenez pas ce qu’il fait, que c’est quelqu’un de confus » a défendu le GM des Warriors.
